Les augures ont été mal comprises ou se sont-elles réellement trompées?
A la place de Macha, j'avoue que toutes mes certitudes vacilleraient et que ce n'est pas forcément à la jeune Lucrèce que je ferais des remontrances Dure et juste ne semblent pas les deux qualificatifs que l'on puisse associer à cette matriarche Elle est peut-être très puissante mais il y a quand même un binz, là. Et elle est toute mignonne mais qui dit qu'elle a raison de décider d'elle-même sans autre consultation de faire venir les Lothario?
Pauvre Lucrèce, à quelques heures de son accouchement, devoir supporter de tels propos et sentir que sa vie à nouveau lui échappe Je ne peux pas m'empêcher d'être triste pour elle.
Quelle jolie mise en bouche et ce chapitre est magnifique, j'ai adoré
@Avengers7x , oui, elle n'est pas facile la madame, mais elle n'aime pas que l'on contrarie ses plans, établis de longue date... (et désolée pour la personne que tu connais bien^^). Et merci pour les prénoms, je les aime beaucoup. Pour la petite histoire, Macha s'appelait à l'origine Layla, mais je trouvais que cela ne collait pas au caractère que je lui avais donné. Macha sonnait bien mieux.
Et non, Lucrèce n'est pas au bout de ses peines, mais pas qu'avec la Matriarche...
@Fanfani , à partir de quand peut-on sacrifier un individu pour le bien commun ? (vous avez 2 heures ). J'aimerai dire jamais, hélas... Mais pour cette histoire, Macha voit plus loin que la vie de Lucrèce, elle veut surtout que Les Enfants de Gaïa retrouvent le lien avec l'Esprit et reprennent un peu leur rôle de protecteur de la planète...
Quand au tout-petit, il n'y a pas à s'en faire, le lien est déjà crée entre la mère et le fils. ♥
@Uxirdenq , finalement vous avez bien fait de me pousser sur twitter pour le contexte, cela me permet de vous poser les bases de l'histoire, sans trop vous en dire.
En vérité, Lucrèce pour avoir La Source, devait avoir une fille avec Christian Bergshein, un autre jeune de Lenzasen. Mais celui-ci est mort. Il serait peut-être temps que Macha Goetz revoit ses augures. A moins qu'ils n'aient menti...
@Floreliia , Macha est une maîtresse-femme et elle n'a pas l'habitude qu'on lui dise non.
Quand au screen avec les jumelles, je suis contente de l'effet produit. Je voulais vraiment indiquer dans cette image qu'elles ne sont pas tout à fait "normales" et même carrément flippante. Mais j'en reparlerai...
Quand à Véra, j'en reparle au chapitre suivant.
@pytisa, les augures ne sont pas toujours très claires^^. Mais là, il est temps que Macha les reconsulte car tout à changé avec la mort du jeune Christian. Peut-être que la Source n'est pas là où on l'attends, qui sait ? (enfin, moi, je sais, hein )
Quand aux Lothario, nous verrons dans 2 chapitres s'il sont prêt ou non à venir à Lenzasen.
Lucrèce est forte, malgré ses félures. Considère-là comme une lionne.
Et merci à toi
Boudu elle est pas tendre la Madame Goetz, bien que d'un coté son but et son empressement son légitime, sauvé les enfants de Gaïa et réparer le liens brisé par l'homme entre eux et l'esprit de la terre, mais je ne sais pas si sa façon de faire est la meilleure quand même
En tous cas il me tarde de savoir la suite, de savoir ce que ce petit Lothario sera capable de faire de son grande puissante en grandissant ! J'ai vraiment adorée !
@Myrc3 Nous verrons si Macha a la bonne méthode ou non pour reprendre contact avec Gaïa. Mais pour l'instant, la Source n'est pas née.
Merci à toi, cela me fait plaisir d'avoir une lectrice supplémentaire
Je vous propose ce soir le deuxième chapitre de La Source. J'espère que cela vous plaira. Bonne lecture à vous
Chapitre 2 : Véra Lutz
La jeune femme blonde sourit elle aussi, s’avança vers Lucrèce et lui tendit les bras pour une étreinte affectueuse. Lucrèce resta ainsi un petit moment, savourant ce câlin bienvenu.
Véra et elle, c’était une grande histoire d’amitié qui durait depuis leur enfance. Depuis l’école maternelle, même. Lucrèce s’était souvent retrouvée chez les parents de Véra, Dora et Joseph Muller, à partager un goûter ou regarder un dessin animé et aussi à pleurer et être consolée après la mort de ses parents. C’était un peu sa deuxième famille et Véra, un peu sa sœur.
Véra termina l’étreinte en une caresse dans le dos de Lucrèce et un petit bisou sur la joue.
- Tu es déjà debout ? Tu ne devrais pas rester allongée et te faire chouchouter ?
- Me faire chouchouter ? Ici ? Tu parles… Macha sort à l’instant de ma chambre et vient de me parler de « mon devoir » envers le Convent…
A ces mots, Véra perdit un peu de son sourire. Elle savait très bien ce que voulait dire « le devoir » envers les Enfants de Gaïa. Puis, elle tourna le regard vers le berceau et s’en approcha.
- Eh bien, ce bébé a pris son temps mais il est quand même finalement venu, tu vois.
- Oui… C’est un garçon.
- Ho ! … J’imagine que Macha n’a pas été très contente… Oui, je le vois à ta tête. Mais enfin bon, le plus important est qu’il soit en bonne santé. Tu l’as appelé comment ce petit chou ?
- ... Je ne lui ai pas encore donné de prénom. Je dois appeler son père...
- Tu crois qu'il va reconnaître cet enfant ?
- Je ne sais pas. Mais Macha veut que je l'appelle pour le lui dire et accessoirement qu'il vienne ici... Et s'invite dans ma vie également.... Pff, quand je pense que je ne devais vivre qu'un amour de vacances.... Si cela continue, je serai sûrement mariée très prochainement.
Véra fronça les sourcils un instant, se remémorant elle aussi ce par quoi elle était passée, mais elle reposa un regard confiant sur Lucrèce.
Elles laissèrent le nourrisson dormir et s’installèrent sur le lit pour discuter tranquillement.
- Enfin, au vu de ce que tu m'as dit, il n'était pas trop mal ton Lothario...
- Aurèle Lothario. Un super beau gosse de latino... et également un Enfant de Gaïa.
- Hmmm... Sa lignée doit être puissante car je sens le pouvoir de ton tout-petit.
Lucrèce tiqua sur ce que venait de dire son amie et se retourna vers le berceau. Mais elle, elle ne sentait rien spécialement. Serait ce parce qu'elle était la mère ?
- Macha vient de me dire la même chose, c'est étrange...
- Je ne pense pas, Lucrèce. Tu viens d'une famille puissante également, donc c'est normal qu'on sente l'affinité de ton fils dès sa naissance... C'est fou, je n'ai qu'une seule envie, c'est de le prendre dans mes bras pour le câliner... Je sens qu'il va plaire à tout le monde celui-là.
- Hmmm, comme son père, quoi…. Bon, lui son don, ce n’est pas ça, c’est plutôt d’avoir la main verte. Mais il dégage un tel charme, pffiou…
- Si tu dois l’épouser, cela sera d’autant plus facile si tu as une attirance physique pour lui et des sentiments.
- Enfin s’il accepte. Aurèle ne m’a jamais rien promis non plus l’été dernier. Et on ne s’est guère appelé pendant l’année qui vient de s’écouler. Surtout que je lui ais quand même caché ma grossesse…
- … Je crois qu’il ne pourra guère refuser. Il fait partie de notre monde, il sait comment cela marche et qui plus est, le Convent de Lenzasen est le plus influent d’Europe. Je te rappelle que mon mari vient d’Allemagne. Et on ne peut pas dire qu’il était enchanté de m’épouser, loin de là.
Véra eut une grimace à cette évocation. Non, son mariage n’avait pas été facile.
La jeune femme était la fille de Dora et Joseph Muller, les herboristes et pharmaciens de la ville. Sa mère était très douée pour le jardinage et son père savait quelles plantes étaient bonnes pour soigner et guérir ou au contraire pour empoisonner. Elle avait hérité du don de son père et elle savait qu’elle allait reprendre l’herboristerie familiale. Et malgré son inclinaison romantique pour les belles histoires d’amour, elle savait qu’elle devrait se marier plus ou moins par obligation avec un autre enfant de Gaïa.
Son union avec Friedrich Lutz, venu du Convent de Brême en Allemagne, ne l’avait pas enchanté outre mesure. Surtout quand le jeune homme lui avait dit après le mariage qu’il était amoureux d’une autre et qu’il ne comptait pas renoncer à cet amour.
*************
Leurs débuts avaient été assez… désastreux. Ils ne s’entendaient sur rien, que ce soit sur la vie ensemble, les loisirs ou le travail. Au bout d’un moment, Véra avait même pensé à divorcer tellement elle n’en pouvait plus. Mais le Convent avait refusé. Du moins, pas avant qu’un enfant ne soit né.
Alors, elle avait ravalé son orgueil, était venu voir Friedrich et lui avait proposé un marché : « tu me fais un enfant et ensuite tu peux retourner à ton amour ». Il avait accepté.
Auparavant, ils ne s’étaient jamais touchés. Les premières caresses furent bien timides mais enclenchèrent une petite étincelle, une flamme qui vint bien vite grandir. Leur peau l’une contre l’autre, c’était comme une évidence, une retrouvaille. Ils découvrirent que l’on pouvait ne pas avoir de sentiments pour une personne mais parfaitement s’entendre sur le plan physique. Alors, ils ne s’en privèrent pas.
Bien évidemment, à faire l’amour tous les jours, arriva ce qui devait arriver : Véra tomba enceinte. Du coup, ils se rappelèrent leur marché et Friedrich redevint un peu distant. Il resterait jusqu’à la naissance de l’enfant disait-il. Il allait quand même le reconnaître. Ce fut pour Véra une période un peu étrange, en suspens et quelque peu douloureuse, car elle avait commencé à nourrir des sentiments pour Friedrich. Cela lui était pénible de savoir qu’elle aurait à élever son enfant seule.
Et puis, ce fut la naissance. Un petit garçon du nom de Marceau. Friedrich posa les yeux sur lui et fut enchainé à son regard. Adieu jolie Freya restée en Allemagne. Sa blonde chevelure enserrait bien moins le cœur du jeune homme que ce tout petit doigt cramponné à sa main.
Un renouveau dans leur vie de couple commença alors pour Véra et Friedrich, liés par l’amour qu’ils vouaient à Marceau. C’était bien fragile encore mais il y avait un respect et on pouvait dire une affection qui ne demandait qu’à grandir.
Lucrèce toucha la main de Véra, le regard soucieux, ce qui la fit revenir à l’instant présent et à la situation de son amie.
- Véra…. Cela va si mal que cela avec Friedrich ?
- Non… Non, plus maintenant. Bon, je ne vais pas dire que tout va pour le mieux, cela serait faux. Mais par rapport au début, on peut dire que l’on a avancé. La naissance de Marceau nous a finalement plus rapprochés que je ne l’aurais pensé.
- Pfff, quand même. Je trouve cela bien triste, à la fin du 20eme siècle, de devoir encore subir le choix de son partenaire.
- Nous ne sommes pas dans des familles ordinaires, Lucrèce, tu le sais bien. Il faut préserver les dons que nous a gracieusement offerts Gaïa. Ne te plains pas trop, tu as eu la chance de connaître et d’avoir des sentiments pour ton futur époux. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Et cela était vrai. Cette coutume chez les Enfants de Gaïa, d’apparier les couples entre eux, étaient vieilles de plusieurs siècles. Quand les Convents s’étaient rendus compte que le pouvoir était plus fort chez l’enfant de deux Enfants de Gaïa. Il y avait eu donc de grands échanges d’hommes et de femmes entre les Convents. Ce qui était bon pour le Convent était généralement moins bon au niveau des couples qui étaient formés, comme Véra avait pu le découvrir elle aussi. Même à Lenzasen, la plupart des mariages avaient été arrangés. Si l’amour arrivait à exister, tant mieux, sinon les personnes faisaient du mieux qu’elles pouvaient. Les parents de Véra et Lucrèce n’avaient pas échappé à cette coutume. Et si l'amour n'était pas vraiment venu, ils avaient été assez intelligents et sages pour ne pas laisser la haine et la rancœur s'installer. Une certaine tendresse était même venue après de nombreuses années passées ensemble pour les parents de Véra. Quand aux parents de Lucrèce, ils n'avaient, hélas, guère pu profiter de leur vie de couple, puisqu'ils étaient morts dans un accident d'avion alors que leur fille n'avait que cinq ans.
Véra se gratta les cheveux puis inspira à fond et plongea son regard dans celui de Lucrèce.
- Lucrère, si je suis venue ici, ce n'était pas que pour te voir, mais pour te proposer mon aide.
La jeune femme haussa les sourcils, perplexe. Véra était sa meilleure amie et elle appréciait d'autant plus sa présence actuellement mais que pouvait-elle faire de plus ?
- ... Nous sommes fin mai... Ta session d'études est presque finie pour cette année non ?
- Humm.oui. J'ai encore des examens à passer. Je ne sais pas d'ailleurs comment je vais faire avec le petit. ... Finalement, peut-être que Macha a raison et que je devrais abandonner mes études.
- Non ! Surtout pas !
Véra se fit véhémente. Elle ne supportait pas le semblant d'abandon de Lucrèce. Elle l'avait toujours connue en battante, ne se laissant décourager de rien. Et c'est ça qu'elle aimait chez elle, cette volonté inébranlable. Mais Lucrèce secoua la tête, comme si Véra disait quelque chose d'absurde.
- Comment veux-tu que je fasse, Véra ? Tout à l'heure, je fanfaronnais devant Macha, mais plus je réfléchis, et plus je réalise que cela va être très difficile de concilier tout cela. Mes études et mon fils.
- Justement, je peux t'aider là-dessus ! Tu iras à Lyon passer ta série d'examens, réviser et passer ces concours. Et pendant ce temps, moi, je garderai le petit.
- Je ne peux pas accepter, Véra. C'est une trop grande charge pour toi.
- Bah ! J'ai déjà un fils, je sais comment cela se passe. Et puis, Friedrich est là aussi. Et il adore s'occuper des tous petits. Si tu voyais comment il s'occupe de Marceau, c'est adorable.... Enfin; on sera donc deux à s'occuper de lui... Plus maman qui est prête elle aussi à t'aider. Tu vois, tu n’as aucune raison d'abandonner tes études.
- Ho, Véra, comme je t’aime.
Lucrèce se jeta dans les bras de son amie et la serra fort contre elle. La jeune femme eut une petit rire puis se dégagea des bras de son amie et resta un instant à la contempler, heureuse de cet instant doux et heureux. Puis Lucrèce eut une moue interrogative.
- Mais au fait, et toi, tu fais quoi maintenant ? Tu avais arrêté l'école si je me souviens bien avant la naissance de Marceau ?
- Oui. Pour l'instant, je travaille à l'Herboristerie de mes parents et comme j'ai le même don que mon père au niveau des plantes, je reprendrai sûrement l'officine à leur retraite. Mais j'ai encore un peu de chemin à faire. Je compte d'ailleurs reprendre mes études en septembre pour me spécialiser en pharmacie. Car même si je suis douée pour reconnaître les bonnes et mauvaises plantes et concocter des potions, cela ne va pas non plus sans l'apport … plus chimique je dirais des médicaments.
- ... Et Friedrich, il est toujours l'assistant de Piotr, à la piscine municipale ?
- Non, plus maintenant. Il travaille au service municipal des eaux. C'est un peu plus son domaine de toute façon. Et, cela devenait difficile avec Piotr Bergshein.
- De toute façon, Piotr n'a jamais été d'un abord facile... Et dire qu'il aurait pu être mon beau-père...
- A propos de beau-père, tu connais celui d'Aurèle ?
-... Oui, oui, bien sûr. Il s'appelle Ernesto. C'est d'ailleurs à lui que j'ai eu affaire en premier en Italie. Très charmant monsieur, très gentil et serviable. Et des yeux aussi verts que son fils. Ah, j'avais passé vraiment un très bon moment là-bas.
- Tu m'étonnes avec un jeune homme aussi beau que tu ais passé un agréable moment. Et tu as ramené un sacré souvenir, hein ?
Lucrèce rosit un peu et son regard dériva vers le berceau. Oui, cette amourette avait eu des conséquences inattendues. En elle-même, elle était ravie de revoir Aurèle. Mais lui ? Est-ce que cela le ravirait de venir ici et de partager sa vie ? Elle poussa un soupir, se rappelant de ce qui lui avait ordonné Macha.
- Bon, justement il va falloir que j'appelle Aurèle pour le prévenir de... la naissance de son fils.
- Ok, je vais te laisser. Je viens te chercher demain, alors ?
- Oui, s'il te plaît. Puisque je ne suis plus la bienvenue ici. En même temps, je préfère rentrer chez Gunther. Au moins, j'y suis appréciée.
- Il est vrai que Macha n'est pas la plus agréable des femmes. Enfin... A demain.
- A demain, Véra.
Une fois son amie sortie, Lucrèce se pencha vers le berceau et regarda son petit garçon dormir. Il dormait comme un bienheureux, faisant de vagues bruits de succions avec ses lèvres. Elle eut un sourire attendrit. Puis elle se retourna, hésita un instant puis sortit son téléphone portable de son sac. Elle fit défiler les numéros jusqu'à trouver celui d'Aurèle, qu'elle avait bien évidemment gardé. Un petite vague vint traverser son bas-ventre. Lui. Ses bras, son désir, ses caresses. Aurèle. Qu'allait-il penser ? Elle ne pouvait le savoir que d'une seule façon. Elle appuya sur la touche et attendit.
- Aurèle ? ... C'est Lucrèce. J'ai quelque chose d'important à te dire...
Pour la petite histoire, la demoiselle Freya est Liberty Lee relookée. J'ai quand même gardé le trio amoureux que sont les amies pour la vie.
Chapitre très intéressant. Les mariages arrangés et heureux sont rares, c'est certain, et faut vraiment faire des concessions pour que ça marche. Tant mieux pour Vera si la naissance de son fils a permis de sauver son mariage mais c'est fragile comme base.
Pour Lucrèce... ouille quoi. Pas dit que le père veuille assumer mais je doute qu'il ait le choix.
Avoir une amie comme Véra est précieux
Un très beau chapitre, j'ai adoré et il me tarde de découvrir quelle sera la réaction d'Aurèle Cela étant dit, Aurèle est un enfant de Gaïa lui aussi, il connaît les règles édictées en matière de mariage
Macha me fait penser à Vladislaus, mais en plus exigeante et... Comment dire ça... En fait, ça doit être comme ça et pas autrement et si c'est autrement, c'est que ça ne va pas. Elle est carrée voilà ! C'est le mot que je cherchais.
Ahlala, c'est tellement moche de se voir imposer des mariages (oui, je sais, dans mon histoire, c'est pareil XD c'est l'hôpital qui se fout de la charité). J'espère pour eux que ça changera. Macha devrait se dire que le destin est toujours à l'œuvre et que si Lucrèce a donné naissance à un garçon, bah c'est que ça devait être comme ça et puis c'est tout.
J'ai hâte d'en savoir plus du côté d'Aurèle parce qu'au fond on ne sait rien de lui, a part qu'ils ont l'air d'avoir la bogossitude de génération en génération ; mais quelque chose me dit qu'il ne va pas spécialement bien prendre la nouvelle... (à moins bien sûr qu'il ne soit transit d'amour pour la belle Lucrèce)
J'aime beaucoup le personnage de Véra. Comme le disait @pytisa, son amitié est précieuse pour Lucrèce. Elle semble assez mélancolique, c'est peut-être dû à son mariage arrangé avec Fred, qui n'a pas l'air d'un mauvais gars non plus. J'espère que cette loi tacite sur les arrangements nuptiaux volera en éclats dans les années à venir - au grand dam de cette chère Macha
@Uxirdenq , oui en effet, le mariage de Véra et Friedrich est fragile. Mais malgré tout, la naissance de leur fils les a rapproché. Friedrich a fait la promesse de rester et il est quelqu'un d'intègre. L'attraction physique est disons... un bonus. De toute façon, ils ont pas le choix, ils vont avoir 2 autres enfants
@Myrc3 Merci . Ah, la réaction d'Aurèle... C'est tout un poème, moi je vous le dit. Mais je vous réserve la primeur pour le prochain chapitre
@sirhc59 heureusement en effet que Lucrèce a Véra. Il est déjà difficile de ne pas avoir ses parents, de se faire diriger par la Grande-Maître et d'être obligée de se marier. Mais peut-être que la venue du père aura t'elle une influence positive sur elle.
@pytisa Oui, Lucrèce est bien entourée. Elle a Véra, mais elle a également son parrain, Gunther qui est quelqu'un d'attentionné. Vous le verrez dans deux chapitres normalement. Quand à Aurèle, oui il connait bien les règles puisqu'il vit dans un autre Convent. Maintenant qu'en penses-t'il...
@Lamé, Macha est en effet assez obtuse, mais pour vous faire comprendre un peu le personnage, sans trop vous en dire, il y a eu à une époque de sa vie où elle était entièrement sur le contrôle d'une autre personne. Elle s'est jurée que cela n'arriverait plus jamais et que c'est elle qui déciderait de tout. Bon, elle n'est pas l'abri d'erreurs non plus malgré ses grands pouvoirs car elle est simplement humaine.
D'ailleurs à propos de mariage arrangé, il n'y en a pas un qui devrait se marier chez toi très bientôt ?
@Avengers7x Aurèle ressemble très fortement à Don si tu veux tout savoir . Je n'en dirais pas plus sur ses sentiments, cela sera au chapitre suivant (faut bien que je garde un peu de suspens quand même^^).
Ah, Macha a déjà fort à faire avec la génération des parents de Véra ou d'autres. Pour certains couples cela s'apparente plus aux grincements de dents qu'autre chose. Et en ce qui concerne la génération suivante, le fils de Lucrèce, je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de mariages, mais chaque chose en son temps.
@GGOf19 Je me rends compte pour les deux couples, Véra-Friedrich et Lucrèce-Aurèle, le désir physique a une grande part, même si pour Lucrèce c'est un peu plus voulu et il y a eu quand même des sentiments. (peut-être parce que pour moi le toucher a une grande importance... ou comment se dévoiler. lol). Maintenant dans ces deux couples, il y en a un qui s'en sortira mieux que l'autre .
Merci pour tous vos gentils commentaires. C'est toujours encourageant de voir son histoire appréciée. Des bisous
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A la place de Macha, j'avoue que toutes mes certitudes vacilleraient et que ce n'est pas forcément à la jeune Lucrèce que je ferais des remontrances
Pauvre Lucrèce, à quelques heures de son accouchement, devoir supporter de tels propos et sentir que sa vie à nouveau lui échappe
Quelle jolie mise en bouche et ce chapitre est magnifique, j'ai adoré
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Et non, Lucrèce n'est pas au bout de ses peines, mais pas qu'avec la Matriarche...
@Fanfani , à partir de quand peut-on sacrifier un individu pour le bien commun ? (vous avez 2 heures
Quand au tout-petit, il n'y a pas à s'en faire, le lien est déjà crée entre la mère et le fils. ♥
@Uxirdenq , finalement vous avez bien fait de me pousser sur twitter pour le contexte, cela me permet de vous poser les bases de l'histoire, sans trop vous en dire.
En vérité, Lucrèce pour avoir La Source, devait avoir une fille avec Christian Bergshein, un autre jeune de Lenzasen. Mais celui-ci est mort. Il serait peut-être temps que Macha Goetz revoit ses augures. A moins qu'ils n'aient menti...
@Floreliia , Macha est une maîtresse-femme et elle n'a pas l'habitude qu'on lui dise non.
Quand au screen avec les jumelles, je suis contente de l'effet produit. Je voulais vraiment indiquer dans cette image qu'elles ne sont pas tout à fait "normales" et même carrément flippante. Mais j'en reparlerai...
Quand à Véra, j'en reparle au chapitre suivant.
@pytisa, les augures ne sont pas toujours très claires^^. Mais là, il est temps que Macha les reconsulte car tout à changé avec la mort du jeune Christian. Peut-être que la Source n'est pas là où on l'attends, qui sait ? (enfin, moi, je sais, hein
Quand aux Lothario, nous verrons dans 2 chapitres s'il sont prêt ou non à venir à Lenzasen.
Lucrèce est forte, malgré ses félures. Considère-là comme une lionne.
Et merci à toi
@sirhc59 Merci
En tous cas il me tarde de savoir la suite, de savoir ce que ce petit Lothario sera capable de faire de son grande puissante en grandissant ! J'ai vraiment adorée !
★Studio
@Myrc3 Nous verrons si Macha a la bonne méthode ou non pour reprendre contact avec Gaïa. Mais pour l'instant, la Source n'est pas née.
Merci à toi, cela me fait plaisir d'avoir une lectrice supplémentaire
Chapitre 2 : Véra Lutz
La jeune femme blonde sourit elle aussi, s’avança vers Lucrèce et lui tendit les bras pour une étreinte affectueuse. Lucrèce resta ainsi un petit moment, savourant ce câlin bienvenu.
Véra et elle, c’était une grande histoire d’amitié qui durait depuis leur enfance. Depuis l’école maternelle, même. Lucrèce s’était souvent retrouvée chez les parents de Véra, Dora et Joseph Muller, à partager un goûter ou regarder un dessin animé et aussi à pleurer et être consolée après la mort de ses parents. C’était un peu sa deuxième famille et Véra, un peu sa sœur.
Véra termina l’étreinte en une caresse dans le dos de Lucrèce et un petit bisou sur la joue.
- Tu es déjà debout ? Tu ne devrais pas rester allongée et te faire chouchouter ?
- Me faire chouchouter ? Ici ? Tu parles… Macha sort à l’instant de ma chambre et vient de me parler de « mon devoir » envers le Convent…
A ces mots, Véra perdit un peu de son sourire. Elle savait très bien ce que voulait dire « le devoir » envers les Enfants de Gaïa. Puis, elle tourna le regard vers le berceau et s’en approcha.
- Eh bien, ce bébé a pris son temps mais il est quand même finalement venu, tu vois.
- Oui… C’est un garçon.
- Ho ! … J’imagine que Macha n’a pas été très contente… Oui, je le vois à ta tête. Mais enfin bon, le plus important est qu’il soit en bonne santé. Tu l’as appelé comment ce petit chou ?
- ... Je ne lui ai pas encore donné de prénom. Je dois appeler son père...
- Tu crois qu'il va reconnaître cet enfant ?
- Je ne sais pas. Mais Macha veut que je l'appelle pour le lui dire et accessoirement qu'il vienne ici... Et s'invite dans ma vie également.... Pff, quand je pense que je ne devais vivre qu'un amour de vacances.... Si cela continue, je serai sûrement mariée très prochainement.
Véra fronça les sourcils un instant, se remémorant elle aussi ce par quoi elle était passée, mais elle reposa un regard confiant sur Lucrèce.
Elles laissèrent le nourrisson dormir et s’installèrent sur le lit pour discuter tranquillement.
- Enfin, au vu de ce que tu m'as dit, il n'était pas trop mal ton Lothario...
- Aurèle Lothario. Un super beau gosse de latino... et également un Enfant de Gaïa.
- Hmmm... Sa lignée doit être puissante car je sens le pouvoir de ton tout-petit.
Lucrèce tiqua sur ce que venait de dire son amie et se retourna vers le berceau. Mais elle, elle ne sentait rien spécialement. Serait ce parce qu'elle était la mère ?
- Macha vient de me dire la même chose, c'est étrange...
- Je ne pense pas, Lucrèce. Tu viens d'une famille puissante également, donc c'est normal qu'on sente l'affinité de ton fils dès sa naissance... C'est fou, je n'ai qu'une seule envie, c'est de le prendre dans mes bras pour le câliner... Je sens qu'il va plaire à tout le monde celui-là.
- Hmmm, comme son père, quoi…. Bon, lui son don, ce n’est pas ça, c’est plutôt d’avoir la main verte. Mais il dégage un tel charme, pffiou…
- Si tu dois l’épouser, cela sera d’autant plus facile si tu as une attirance physique pour lui et des sentiments.
- Enfin s’il accepte. Aurèle ne m’a jamais rien promis non plus l’été dernier. Et on ne s’est guère appelé pendant l’année qui vient de s’écouler. Surtout que je lui ais quand même caché ma grossesse…
- … Je crois qu’il ne pourra guère refuser. Il fait partie de notre monde, il sait comment cela marche et qui plus est, le Convent de Lenzasen est le plus influent d’Europe. Je te rappelle que mon mari vient d’Allemagne. Et on ne peut pas dire qu’il était enchanté de m’épouser, loin de là.
Véra eut une grimace à cette évocation. Non, son mariage n’avait pas été facile.
La jeune femme était la fille de Dora et Joseph Muller, les herboristes et pharmaciens de la ville. Sa mère était très douée pour le jardinage et son père savait quelles plantes étaient bonnes pour soigner et guérir ou au contraire pour empoisonner. Elle avait hérité du don de son père et elle savait qu’elle allait reprendre l’herboristerie familiale. Et malgré son inclinaison romantique pour les belles histoires d’amour, elle savait qu’elle devrait se marier plus ou moins par obligation avec un autre enfant de Gaïa.
Son union avec Friedrich Lutz, venu du Convent de Brême en Allemagne, ne l’avait pas enchanté outre mesure. Surtout quand le jeune homme lui avait dit après le mariage qu’il était amoureux d’une autre et qu’il ne comptait pas renoncer à cet amour.
Leurs débuts avaient été assez… désastreux. Ils ne s’entendaient sur rien, que ce soit sur la vie ensemble, les loisirs ou le travail. Au bout d’un moment, Véra avait même pensé à divorcer tellement elle n’en pouvait plus. Mais le Convent avait refusé. Du moins, pas avant qu’un enfant ne soit né.
Alors, elle avait ravalé son orgueil, était venu voir Friedrich et lui avait proposé un marché : « tu me fais un enfant et ensuite tu peux retourner à ton amour ». Il avait accepté.
Auparavant, ils ne s’étaient jamais touchés. Les premières caresses furent bien timides mais enclenchèrent une petite étincelle, une flamme qui vint bien vite grandir. Leur peau l’une contre l’autre, c’était comme une évidence, une retrouvaille. Ils découvrirent que l’on pouvait ne pas avoir de sentiments pour une personne mais parfaitement s’entendre sur le plan physique. Alors, ils ne s’en privèrent pas.
Bien évidemment, à faire l’amour tous les jours, arriva ce qui devait arriver : Véra tomba enceinte. Du coup, ils se rappelèrent leur marché et Friedrich redevint un peu distant. Il resterait jusqu’à la naissance de l’enfant disait-il. Il allait quand même le reconnaître. Ce fut pour Véra une période un peu étrange, en suspens et quelque peu douloureuse, car elle avait commencé à nourrir des sentiments pour Friedrich. Cela lui était pénible de savoir qu’elle aurait à élever son enfant seule.
Et puis, ce fut la naissance. Un petit garçon du nom de Marceau. Friedrich posa les yeux sur lui et fut enchainé à son regard. Adieu jolie Freya restée en Allemagne. Sa blonde chevelure enserrait bien moins le cœur du jeune homme que ce tout petit doigt cramponné à sa main.
Un renouveau dans leur vie de couple commença alors pour Véra et Friedrich, liés par l’amour qu’ils vouaient à Marceau. C’était bien fragile encore mais il y avait un respect et on pouvait dire une affection qui ne demandait qu’à grandir.
Lucrèce toucha la main de Véra, le regard soucieux, ce qui la fit revenir à l’instant présent et à la situation de son amie.
- Véra…. Cela va si mal que cela avec Friedrich ?
- Non… Non, plus maintenant. Bon, je ne vais pas dire que tout va pour le mieux, cela serait faux. Mais par rapport au début, on peut dire que l’on a avancé. La naissance de Marceau nous a finalement plus rapprochés que je ne l’aurais pensé.
- Pfff, quand même. Je trouve cela bien triste, à la fin du 20eme siècle, de devoir encore subir le choix de son partenaire.
- Nous ne sommes pas dans des familles ordinaires, Lucrèce, tu le sais bien. Il faut préserver les dons que nous a gracieusement offerts Gaïa. Ne te plains pas trop, tu as eu la chance de connaître et d’avoir des sentiments pour ton futur époux. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Et cela était vrai. Cette coutume chez les Enfants de Gaïa, d’apparier les couples entre eux, étaient vieilles de plusieurs siècles. Quand les Convents s’étaient rendus compte que le pouvoir était plus fort chez l’enfant de deux Enfants de Gaïa. Il y avait eu donc de grands échanges d’hommes et de femmes entre les Convents. Ce qui était bon pour le Convent était généralement moins bon au niveau des couples qui étaient formés, comme Véra avait pu le découvrir elle aussi. Même à Lenzasen, la plupart des mariages avaient été arrangés. Si l’amour arrivait à exister, tant mieux, sinon les personnes faisaient du mieux qu’elles pouvaient. Les parents de Véra et Lucrèce n’avaient pas échappé à cette coutume. Et si l'amour n'était pas vraiment venu, ils avaient été assez intelligents et sages pour ne pas laisser la haine et la rancœur s'installer. Une certaine tendresse était même venue après de nombreuses années passées ensemble pour les parents de Véra. Quand aux parents de Lucrèce, ils n'avaient, hélas, guère pu profiter de leur vie de couple, puisqu'ils étaient morts dans un accident d'avion alors que leur fille n'avait que cinq ans.
Véra se gratta les cheveux puis inspira à fond et plongea son regard dans celui de Lucrèce.
- Lucrère, si je suis venue ici, ce n'était pas que pour te voir, mais pour te proposer mon aide.
La jeune femme haussa les sourcils, perplexe. Véra était sa meilleure amie et elle appréciait d'autant plus sa présence actuellement mais que pouvait-elle faire de plus ?
- ... Nous sommes fin mai... Ta session d'études est presque finie pour cette année non ?
- Humm.oui. J'ai encore des examens à passer. Je ne sais pas d'ailleurs comment je vais faire avec le petit. ... Finalement, peut-être que Macha a raison et que je devrais abandonner mes études.
- Non ! Surtout pas !
Véra se fit véhémente. Elle ne supportait pas le semblant d'abandon de Lucrèce. Elle l'avait toujours connue en battante, ne se laissant décourager de rien. Et c'est ça qu'elle aimait chez elle, cette volonté inébranlable. Mais Lucrèce secoua la tête, comme si Véra disait quelque chose d'absurde.
- Comment veux-tu que je fasse, Véra ? Tout à l'heure, je fanfaronnais devant Macha, mais plus je réfléchis, et plus je réalise que cela va être très difficile de concilier tout cela. Mes études et mon fils.
- Justement, je peux t'aider là-dessus ! Tu iras à Lyon passer ta série d'examens, réviser et passer ces concours. Et pendant ce temps, moi, je garderai le petit.
- Je ne peux pas accepter, Véra. C'est une trop grande charge pour toi.
- Bah ! J'ai déjà un fils, je sais comment cela se passe. Et puis, Friedrich est là aussi. Et il adore s'occuper des tous petits. Si tu voyais comment il s'occupe de Marceau, c'est adorable.... Enfin; on sera donc deux à s'occuper de lui... Plus maman qui est prête elle aussi à t'aider. Tu vois, tu n’as aucune raison d'abandonner tes études.
- Ho, Véra, comme je t’aime.
Lucrèce se jeta dans les bras de son amie et la serra fort contre elle. La jeune femme eut une petit rire puis se dégagea des bras de son amie et resta un instant à la contempler, heureuse de cet instant doux et heureux. Puis Lucrèce eut une moue interrogative.
- Mais au fait, et toi, tu fais quoi maintenant ? Tu avais arrêté l'école si je me souviens bien avant la naissance de Marceau ?
- Oui. Pour l'instant, je travaille à l'Herboristerie de mes parents et comme j'ai le même don que mon père au niveau des plantes, je reprendrai sûrement l'officine à leur retraite. Mais j'ai encore un peu de chemin à faire. Je compte d'ailleurs reprendre mes études en septembre pour me spécialiser en pharmacie. Car même si je suis douée pour reconnaître les bonnes et mauvaises plantes et concocter des potions, cela ne va pas non plus sans l'apport … plus chimique je dirais des médicaments.
- ... Et Friedrich, il est toujours l'assistant de Piotr, à la piscine municipale ?
- Non, plus maintenant. Il travaille au service municipal des eaux. C'est un peu plus son domaine de toute façon. Et, cela devenait difficile avec Piotr Bergshein.
- De toute façon, Piotr n'a jamais été d'un abord facile... Et dire qu'il aurait pu être mon beau-père...
- A propos de beau-père, tu connais celui d'Aurèle ?
-... Oui, oui, bien sûr. Il s'appelle Ernesto. C'est d'ailleurs à lui que j'ai eu affaire en premier en Italie. Très charmant monsieur, très gentil et serviable. Et des yeux aussi verts que son fils. Ah, j'avais passé vraiment un très bon moment là-bas.
- Tu m'étonnes avec un jeune homme aussi beau que tu ais passé un agréable moment. Et tu as ramené un sacré souvenir, hein ?
Lucrèce rosit un peu et son regard dériva vers le berceau. Oui, cette amourette avait eu des conséquences inattendues. En elle-même, elle était ravie de revoir Aurèle. Mais lui ? Est-ce que cela le ravirait de venir ici et de partager sa vie ? Elle poussa un soupir, se rappelant de ce qui lui avait ordonné Macha.
- Bon, justement il va falloir que j'appelle Aurèle pour le prévenir de... la naissance de son fils.
- Ok, je vais te laisser. Je viens te chercher demain, alors ?
- Oui, s'il te plaît. Puisque je ne suis plus la bienvenue ici. En même temps, je préfère rentrer chez Gunther. Au moins, j'y suis appréciée.
- Il est vrai que Macha n'est pas la plus agréable des femmes. Enfin... A demain.
- A demain, Véra.
Une fois son amie sortie, Lucrèce se pencha vers le berceau et regarda son petit garçon dormir. Il dormait comme un bienheureux, faisant de vagues bruits de succions avec ses lèvres. Elle eut un sourire attendrit. Puis elle se retourna, hésita un instant puis sortit son téléphone portable de son sac. Elle fit défiler les numéros jusqu'à trouver celui d'Aurèle, qu'elle avait bien évidemment gardé. Un petite vague vint traverser son bas-ventre. Lui. Ses bras, son désir, ses caresses. Aurèle. Qu'allait-il penser ? Elle ne pouvait le savoir que d'une seule façon. Elle appuya sur la touche et attendit.
- Aurèle ? ... C'est Lucrèce. J'ai quelque chose d'important à te dire...
Pour la petite histoire, la demoiselle Freya est Liberty Lee relookée. J'ai quand même gardé le trio amoureux que sont les amies pour la vie.
Pour Lucrèce... ouille quoi. Pas dit que le père veuille assumer mais je doute qu'il ait le choix.
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Elle a bien de la chance Lucrèce d'avoir une telle amie...
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Un très beau chapitre, j'ai adoré et il me tarde de découvrir quelle sera la réaction d'Aurèle
Macha me fait penser à Vladislaus, mais en plus exigeante et... Comment dire ça... En fait, ça doit être comme ça et pas autrement et si c'est autrement, c'est que ça ne va pas. Elle est carrée voilà ! C'est le mot que je cherchais.
Ahlala, c'est tellement moche de se voir imposer des mariages (oui, je sais, dans mon histoire, c'est pareil XD c'est l'hôpital qui se fout de la charité). J'espère pour eux que ça changera. Macha devrait se dire que le destin est toujours à l'œuvre et que si Lucrèce a donné naissance à un garçon, bah c'est que ça devait être comme ça et puis c'est tout.
Si vous souhaitez en savoir plus sur mon univers, faites un tour dans mon humble studio
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Ma chaîne Youtube : Lamé Gaming
J'aime beaucoup le personnage de Véra. Comme le disait @pytisa, son amitié est précieuse pour Lucrèce. Elle semble assez mélancolique, c'est peut-être dû à son mariage arrangé avec Fred, qui n'a pas l'air d'un mauvais gars non plus. J'espère que cette loi tacite sur les arrangements nuptiaux volera en éclats dans les années à venir - au grand dam de cette chère Macha
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
Une bien belle amitié que celle-la!
Je suis évidemment bien curieuse de voir la réaction d'Aurele !
Une chouette suite!
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
@Myrc3 Merci
@sirhc59 heureusement en effet que Lucrèce a Véra. Il est déjà difficile de ne pas avoir ses parents, de se faire diriger par la Grande-Maître et d'être obligée de se marier. Mais peut-être que la venue du père aura t'elle une influence positive sur elle.
@pytisa Oui, Lucrèce est bien entourée. Elle a Véra, mais elle a également son parrain, Gunther qui est quelqu'un d'attentionné. Vous le verrez dans deux chapitres normalement. Quand à Aurèle, oui il connait bien les règles puisqu'il vit dans un autre Convent. Maintenant qu'en penses-t'il...
@Lamé, Macha est en effet assez obtuse, mais pour vous faire comprendre un peu le personnage, sans trop vous en dire, il y a eu à une époque de sa vie où elle était entièrement sur le contrôle d'une autre personne. Elle s'est jurée que cela n'arriverait plus jamais et que c'est elle qui déciderait de tout. Bon, elle n'est pas l'abri d'erreurs non plus malgré ses grands pouvoirs car elle est simplement humaine.
D'ailleurs à propos de mariage arrangé, il n'y en a pas un qui devrait se marier chez toi très bientôt ?
@Avengers7x Aurèle ressemble très fortement à Don si tu veux tout savoir
Ah, Macha a déjà fort à faire avec la génération des parents de Véra ou d'autres. Pour certains couples cela s'apparente plus aux grincements de dents qu'autre chose. Et en ce qui concerne la génération suivante, le fils de Lucrèce, je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de mariages, mais chaque chose en son temps.
@GGOf19 Je me rends compte pour les deux couples, Véra-Friedrich et Lucrèce-Aurèle, le désir physique a une grande part, même si pour Lucrèce c'est un peu plus voulu et il y a eu quand même des sentiments. (peut-être parce que pour moi le toucher a une grande importance... ou comment se dévoiler. lol). Maintenant dans ces deux couples, il y en a un qui s'en sortira mieux que l'autre
Merci pour tous vos gentils commentaires. C'est toujours encourageant de voir son histoire appréciée. Des bisous