@EstelleMinigames bientôt 30 ans pour moi aussi
Je voulais donner plus de détail au début et puis en me relisant je me suis dit que c'était peut être pas trop approprié pour les plus jeunes
Merci pour ton commentaire J'adore Silviana, je la trouve toute mignonne, je redoute de passer à la génération suivante car ça voudra dire que sa fin sera proche.
Tout ce que je peux te dire c'est qu'elle n'a pas fini de s'inquiéter, sa vie ne va pas être simple la pauvre
/!\ Nouveau chapitre. Si vous n'avez pas trop le moral je vous recommande de revenir lire un peu plus tard, j'ai vraiment pas été cool avec les Garcia.
Je vous recommande d'écouter "Mes chers parents je vole" en même temps, ça vous mettra bien dans l'ambiance.
Et maintenant que j'en ai trop dit, place à la lecture
Durant les jours qui suivirent, Marco et moi veillons sur les enfants comme s'il s'agissait d'un trésor inestimable. Du moins c'est ce qu'ils sont à mes yeux.
L'un de nous deux est toujours près d'eux et nous nous relayons la nuit pour les veiller. Ama et Imala, les deux femmes médecins, nous rendent visitent chaque jour afin de vérifier l'état de santé des deux petits. J'observe chacun de leurs gestes afin de les reproduire. A l'abri du regard des hommes elles me donnent des baies à ajouter dans mon repas trois fois par jour. Ces baies doivent rendre mon lait plus nourrissant et donc meilleur pour les jumeaux.
Marco a délaissé les plantations pour passer le plus de temps possible avec nous mais Amarok a prit le relais et je dois bien avouer que nos plantes n'ont jamais été si belles. Avec tout ce qu'ils font pour nous je suis bien en peine de les remercier comme il se doit, un jour peut être pourrais-je leur rendre la pareille.
Puis vint cette nuit funeste qui meurtrira nos cœurs à jamais...
Assise près des petits et éreintée par les nombreuses nuits blanches, je fermais les yeux quelques instants avant de les rouvrir aussitôt, prise d'un atroce sentiment. Je me jetais sur les berceaux et l'horreur prit place en moi. Sofia s'en était allée alors que les 1ers rayons du soleil caressaient son doux visage d'ange. Son frère, Enrico, décéda à son tour en fin de matinée.
Fou de chagrin, nous refusons l'intervention des croques-mort, nous souhaitons garder nos enfants chez nous et préparons nous même leurs sépultures. Le peu d'argent que nous avions de côté servit pour l'achat de leurs pierres tombales.
Marco déposa lui même les petits corps de nos enfants et après une dernière prière nous restâmes de longues minutes l'un près de l'autre, déversant tout notre chagrin.
Au repas du soir, nous ne disons mot, accablés par la peine, nos deux cœurs brisés en si petits morceaux que je doute fort que nous puissions les réparer un jour. Je souhaite adresser une dernière prière à Dieu, afin qu'Il les accueille dans sa lumière. A ces mot Marco se lève soudain, renversant sa chaise et tapant du poing sur la table.
- Pourquoi prier un Dieu, soi-disant de miséricorde, mais qui n'a pas prit la peine de sauver nos enfants ? POURQUOI ? Il nous a abandonné Silviana !
Je sais que c'est son chagrin qui s'exprime, je ressens la même douleur, immense et insurmontable. Alors de ma voix la plus douce mais le regard éteint je lui réponds:
- Dieu ne nous a pas abandonné. S'Il a rappelé nos enfants près de lui, c'est qu'Il a d'autres desseins pour eux. Si nos enfants sont morts c'est par ma faute. Si j'avais pu leur apporter les soins qui leur étaient nécessaires, si j'avais pu les mettre au monde sans douleurs, si j'avais pu... Les garder quelques semaines de plus dans mon ventre... Ne blasphèmes pas Marco. Tout est de ma faute.
Je ne sens plus les larmes qui coulent le long de mes joues, ni mes ongles qui s'enfoncent profondément dans ma peau et sur ces dernières paroles je rejoins notre lit. Marco quant à lui passa la nuit sur son établi.
Marco et moi nous voyons peu et ne nous adressons plus la parole. Il s'occupe à nouveau des plantations. Quant à moi, je hère aux alentours, le visage de mes enfants hantant mes pensées. Les trois indiens viennent nous voir régulièrement, ils nous ont offert de nouveaux légumes à planter, nous apportent de bons repas mais dont je suis incapable de me souvenir du goût tans mon esprit est ailleurs.
Un jour, Imala, la plus jeune m'avait dit que son cœur saignait avec le mien. Mais que j'étais vivante et que je devais continuer de vivre.
Mais pour l'instant je ne m'en sens pas la force.
Je suis assise à un banc, ne remarquant même pas le magnifique paysage face à moi lorsque je sens une présence à mes côtés. C'est d'une voix chantante qu'elle se présente. Rose-Marie vient souvent ici, lorsque ses pensées l'accablent, la vue qu'on y a amoindrie ses peines. Malgré tout ses efforts elle ne parvient pas à avoir d'enfants. Alors, contre toutes attentes, j'ouvre mon cœur à cette inconnue. Je lui raconte la vie en Espagne, notre voyage en bateau pour une vie meilleure, le rejet des villageois et le décès de mes enfants. Elle se contente de m'écouter et à la fin de mon récit me serre dans ses bras, sans un mot. Je sais que je viens de trouver une amie précieuse et une confidente.
Le Lendemain, après ma balade quotidienne, je retrouve Marco et Rose-Marie dans une conversation mouvementée que je m'empresse d'interrompre avant que Marco n'eut un mot plus haut que l'autre.
Rose-Marie refuse de m'en dire la teneur et me remet un cake aux fruits cuisiné par ses soins pour amoindrir ma peine. Nous nous éparons rapidement et je retourne vaquer à mes occupations en me demandant ce qu'il avait pu se passer.
Le soir, alors que je vais me coucher, Marco me retient par la main.
- Silviana, mi amor. J'ai été un bien piètre mari ces derniers mois. Rose-Marie m'a ouvert les yeux. Je t'ai promis de t'aimer et de te protéger dans la joie comme dans les épreuves mais j'ai failli à mon devoir d'époux. Silviana nous avons survécu à tans de chose déjà. La perte de nos enfants restera à jamais marquée en nous mais nous devons continuer de vivre, pour eux. Mi amor, pardonne moi.
Je refuse de lui pardonner, car il n'y a rien à pardonner. Nous sommes deux âmes meurtries par la plus insurmontables des blessures mais ensemble, nous relèverons la tête.
Voilà voilà, c'était dur à écrire comme chapitre d'autant que je me suis beaucoup attaché à cette petite famille et que c'était la 1ère fois que j'avais des jumeaux depuis je joue. Mais leur 1er né ne devait pas survivre. A l'époque, 65% des garçons et 55% des filles ne vivaient pas plus de 5 ou 6 ans, si mes sources sont bonnes.
J'ai quand même tenté de finir sur une note plus joyeuse
Oouch ça commence fort ! J'aime bien que tu es pris des personnages d'origines espagnoles et que tu te soit installé au USA ! J'ai mis une petite étoile pour voir l'évolution de tout ça
Ma réconciliation d'avec Marco avait portée ses fruits. Grâce au bon Dieu j'étais enceinte. Un petit être grandissait à nouveau en moi. Mais j'étais partagé entre deux sentiments. J'étais si heureuse de porter encore une fois la vie et tellement angoissée à l'idée de la perdre. S'il devait arriver malheur à notre enfant, je sais que jamais nous ne pourrons nous en remettre. Le souvenir de nos enfants chéris est encore trop présent en nous, leurs visages de chérubins me hantent et je ne peux toujours pas profiter d'un bon feu de cheminée sans voir leurs berceaux à côté.
Malgré tout j'ai pris les devant et j'ai décidé d'organiser un bon repas avec nos rares amis afin de leur annoncer la bonne nouvelle.
J'eu crains un instant la réaction de Rose-Marie, elle qui ne pouvait toujours pas enfanter. Mais sa joie alors que j'annonçais la bonne nouvelle me fit monter les larmes aux yeux et je lui promis qu'elle serait la marraine de cet enfant.
Au cours du repas, Alphonse le mari de Rose-Marie, se confia à nous.
- Je dois bien avouer que sans ma Rosie je n'en serais pas là aujourd'hui. Sous ses airs angéliques se cache une femme d'affaire impitoyable. Elle est ma muse. C'est pourquoi je souhaite voir vos plantations. Rosie m'en a vanté la beauté et la robustesse. Si elles sont à la hauteur de mes attentes j'aurais un marché à vous proposer.
Plus ma grossesse avançait, plus les affaires prospéraient. Alphonse avait tenu parole et nous vendions notre récolte aux familles les plus nobles de la région. Nous avons même pu commencer à agrandir la maison. Marco répétait à longueur de temps que notre futur enfant devait avoir une belle chambre bien à lui, qu'ainsi il saurait que sa venue était attendue. Quand à moi j'étais consignée dans ma chambre et avait obligation de rester au lit sur ordre de Ama et Imala. Avec Rosie elles se chargeaient de l'entretient de la maison tandis que Marco, Alphonse et Amarok s'occupaient des travaux.
Pour passer mon ennui, Rosie et son mari m'avaient offert, en cadeau de naissance en avance, un superbe violon. Je m'aperçue bien vite que je ne devais pas avoir la fibre musicale mais à force de persévérer, je fini par trouver quelques accords plutôt mélodieux à mes oreilles.
Alors que Rosie me tenait compagnie, je ressentie les 1ères contractions. Elle envoya Marco chercher les femmes médecins au pas de course et plus vite que je ne l'avait espéré elles étaient à mes côtés. L'angoisse devait se lire sur mes traits. J'avais l'impression de revivre la naissance des jumeaux mais au moins cet enfant avait passé 9 mois complets dans mon ventre et c'était un avantage non négligeable.
Comme lors de mon 1er accouchement, elles m'aidèrent à faire les cent pas dans la chambre tout en chantant.
Ce fut Rosie qui accueillit mon enfant et c'est les joues inondées de larmes de bonheur qu'elle me présenta ma fille Isabella.
Marco était fou de joie, Isabella était "su princesa" et il ne pouvait pas passer plus d'une heure sans la voir.
A sa décharge je dois avouer que j'en faisais tout autant, Isabella nous avait envouté au tout premier regard.
En bonne marraine, Rosie avait fait sculpter un magnifique cadre où je pourrais y accrocher des souvenirs et lui avait confectionné une magnifique robe de baptême à la dentelle si fine et si belle que je la manipulais avec mille précaution.
Le temps passa à une allure déconcertante et me voilà un beau jour à préparer le plus beau des gâteaux pour les 1 an d'Isabella.
Notre fille avait une santé robuste mais passer le cap de la 1ère année était un grand soulagement pour nous. Les risques de la perdre diminuaient d'année en année. Je pourrais passer des heures à admirer ses traits délicats, Rosie se plaisait à dire qu'elle sera la plus belle demoiselle du village et de ceux alentours et je ne peux qu'approuver.
Un chapitre court mais le bonheur est enfin au rendez-vous pour les Garcia.
Je poste le prochain chapitre dés que je peux
Une dernière photo en bonus, juste parce que je l'ai trouvé trop mignonne et ça vous permettra de voir Isabella en couleur
Mais tellement! Avec ce challenge je redécouvre le plaisir de jouer et c'est un vrai régal.
Isabella va devenir une magnifique enfant, j'ai hâte de la voir ado puis jeune adulte
Merci à vous deux pour vos commentaires
Réponses
Je voulais donner plus de détail au début et puis en me relisant je me suis dit que c'était peut être pas trop approprié pour les plus jeunes
Merci pour ton commentaire J'adore Silviana, je la trouve toute mignonne, je redoute de passer à la génération suivante car ça voudra dire que sa fin sera proche.
Tout ce que je peux te dire c'est qu'elle n'a pas fini de s'inquiéter, sa vie ne va pas être simple la pauvre
Decade challenge Bienvenu aux Garcia
Je vous recommande d'écouter "Mes chers parents je vole" en même temps, ça vous mettra bien dans l'ambiance.
Et maintenant que j'en ai trop dit, place à la lecture
Durant les jours qui suivirent, Marco et moi veillons sur les enfants comme s'il s'agissait d'un trésor inestimable. Du moins c'est ce qu'ils sont à mes yeux.
L'un de nous deux est toujours près d'eux et nous nous relayons la nuit pour les veiller. Ama et Imala, les deux femmes médecins, nous rendent visitent chaque jour afin de vérifier l'état de santé des deux petits. J'observe chacun de leurs gestes afin de les reproduire. A l'abri du regard des hommes elles me donnent des baies à ajouter dans mon repas trois fois par jour. Ces baies doivent rendre mon lait plus nourrissant et donc meilleur pour les jumeaux.
Marco a délaissé les plantations pour passer le plus de temps possible avec nous mais Amarok a prit le relais et je dois bien avouer que nos plantes n'ont jamais été si belles. Avec tout ce qu'ils font pour nous je suis bien en peine de les remercier comme il se doit, un jour peut être pourrais-je leur rendre la pareille.
Puis vint cette nuit funeste qui meurtrira nos cœurs à jamais...
Assise près des petits et éreintée par les nombreuses nuits blanches, je fermais les yeux quelques instants avant de les rouvrir aussitôt, prise d'un atroce sentiment. Je me jetais sur les berceaux et l'horreur prit place en moi. Sofia s'en était allée alors que les 1ers rayons du soleil caressaient son doux visage d'ange. Son frère, Enrico, décéda à son tour en fin de matinée.
Fou de chagrin, nous refusons l'intervention des croques-mort, nous souhaitons garder nos enfants chez nous et préparons nous même leurs sépultures. Le peu d'argent que nous avions de côté servit pour l'achat de leurs pierres tombales.
Marco déposa lui même les petits corps de nos enfants et après une dernière prière nous restâmes de longues minutes l'un près de l'autre, déversant tout notre chagrin.
Au repas du soir, nous ne disons mot, accablés par la peine, nos deux cœurs brisés en si petits morceaux que je doute fort que nous puissions les réparer un jour. Je souhaite adresser une dernière prière à Dieu, afin qu'Il les accueille dans sa lumière. A ces mot Marco se lève soudain, renversant sa chaise et tapant du poing sur la table.
- Pourquoi prier un Dieu, soi-disant de miséricorde, mais qui n'a pas prit la peine de sauver nos enfants ? POURQUOI ? Il nous a abandonné Silviana !
Je sais que c'est son chagrin qui s'exprime, je ressens la même douleur, immense et insurmontable. Alors de ma voix la plus douce mais le regard éteint je lui réponds:
- Dieu ne nous a pas abandonné. S'Il a rappelé nos enfants près de lui, c'est qu'Il a d'autres desseins pour eux. Si nos enfants sont morts c'est par ma faute. Si j'avais pu leur apporter les soins qui leur étaient nécessaires, si j'avais pu les mettre au monde sans douleurs, si j'avais pu... Les garder quelques semaines de plus dans mon ventre... Ne blasphèmes pas Marco. Tout est de ma faute.
Je ne sens plus les larmes qui coulent le long de mes joues, ni mes ongles qui s'enfoncent profondément dans ma peau et sur ces dernières paroles je rejoins notre lit. Marco quant à lui passa la nuit sur son établi.
Marco et moi nous voyons peu et ne nous adressons plus la parole. Il s'occupe à nouveau des plantations. Quant à moi, je hère aux alentours, le visage de mes enfants hantant mes pensées. Les trois indiens viennent nous voir régulièrement, ils nous ont offert de nouveaux légumes à planter, nous apportent de bons repas mais dont je suis incapable de me souvenir du goût tans mon esprit est ailleurs.
Un jour, Imala, la plus jeune m'avait dit que son cœur saignait avec le mien. Mais que j'étais vivante et que je devais continuer de vivre.
Mais pour l'instant je ne m'en sens pas la force.
Je suis assise à un banc, ne remarquant même pas le magnifique paysage face à moi lorsque je sens une présence à mes côtés. C'est d'une voix chantante qu'elle se présente. Rose-Marie vient souvent ici, lorsque ses pensées l'accablent, la vue qu'on y a amoindrie ses peines. Malgré tout ses efforts elle ne parvient pas à avoir d'enfants. Alors, contre toutes attentes, j'ouvre mon cœur à cette inconnue. Je lui raconte la vie en Espagne, notre voyage en bateau pour une vie meilleure, le rejet des villageois et le décès de mes enfants. Elle se contente de m'écouter et à la fin de mon récit me serre dans ses bras, sans un mot. Je sais que je viens de trouver une amie précieuse et une confidente.
Le Lendemain, après ma balade quotidienne, je retrouve Marco et Rose-Marie dans une conversation mouvementée que je m'empresse d'interrompre avant que Marco n'eut un mot plus haut que l'autre.
Rose-Marie refuse de m'en dire la teneur et me remet un cake aux fruits cuisiné par ses soins pour amoindrir ma peine. Nous nous éparons rapidement et je retourne vaquer à mes occupations en me demandant ce qu'il avait pu se passer.
Le soir, alors que je vais me coucher, Marco me retient par la main.
- Silviana, mi amor. J'ai été un bien piètre mari ces derniers mois. Rose-Marie m'a ouvert les yeux. Je t'ai promis de t'aimer et de te protéger dans la joie comme dans les épreuves mais j'ai failli à mon devoir d'époux. Silviana nous avons survécu à tans de chose déjà. La perte de nos enfants restera à jamais marquée en nous mais nous devons continuer de vivre, pour eux. Mi amor, pardonne moi.
Je refuse de lui pardonner, car il n'y a rien à pardonner. Nous sommes deux âmes meurtries par la plus insurmontables des blessures mais ensemble, nous relèverons la tête.
Voilà voilà, c'était dur à écrire comme chapitre d'autant que je me suis beaucoup attaché à cette petite famille et que c'était la 1ère fois que j'avais des jumeaux depuis je joue. Mais leur 1er né ne devait pas survivre. A l'époque, 65% des garçons et 55% des filles ne vivaient pas plus de 5 ou 6 ans, si mes sources sont bonnes.
J'ai quand même tenté de finir sur une note plus joyeuse
Decade challenge Bienvenu aux Garcia
Mais comme je l'ai dis ils ne vont pas avoir une vie facile...
Decade challenge Bienvenu aux Garcia
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Decade challenge Bienvenu aux Garcia
Merci de ton commentaire
Decade challenge Bienvenu aux Garcia
Ma réconciliation d'avec Marco avait portée ses fruits. Grâce au bon Dieu j'étais enceinte. Un petit être grandissait à nouveau en moi. Mais j'étais partagé entre deux sentiments. J'étais si heureuse de porter encore une fois la vie et tellement angoissée à l'idée de la perdre. S'il devait arriver malheur à notre enfant, je sais que jamais nous ne pourrons nous en remettre. Le souvenir de nos enfants chéris est encore trop présent en nous, leurs visages de chérubins me hantent et je ne peux toujours pas profiter d'un bon feu de cheminée sans voir leurs berceaux à côté.
Malgré tout j'ai pris les devant et j'ai décidé d'organiser un bon repas avec nos rares amis afin de leur annoncer la bonne nouvelle.
J'eu crains un instant la réaction de Rose-Marie, elle qui ne pouvait toujours pas enfanter. Mais sa joie alors que j'annonçais la bonne nouvelle me fit monter les larmes aux yeux et je lui promis qu'elle serait la marraine de cet enfant.
Au cours du repas, Alphonse le mari de Rose-Marie, se confia à nous.
- Je dois bien avouer que sans ma Rosie je n'en serais pas là aujourd'hui. Sous ses airs angéliques se cache une femme d'affaire impitoyable. Elle est ma muse. C'est pourquoi je souhaite voir vos plantations. Rosie m'en a vanté la beauté et la robustesse. Si elles sont à la hauteur de mes attentes j'aurais un marché à vous proposer.
Plus ma grossesse avançait, plus les affaires prospéraient. Alphonse avait tenu parole et nous vendions notre récolte aux familles les plus nobles de la région. Nous avons même pu commencer à agrandir la maison. Marco répétait à longueur de temps que notre futur enfant devait avoir une belle chambre bien à lui, qu'ainsi il saurait que sa venue était attendue. Quand à moi j'étais consignée dans ma chambre et avait obligation de rester au lit sur ordre de Ama et Imala. Avec Rosie elles se chargeaient de l'entretient de la maison tandis que Marco, Alphonse et Amarok s'occupaient des travaux.
Pour passer mon ennui, Rosie et son mari m'avaient offert, en cadeau de naissance en avance, un superbe violon. Je m'aperçue bien vite que je ne devais pas avoir la fibre musicale mais à force de persévérer, je fini par trouver quelques accords plutôt mélodieux à mes oreilles.
Alors que Rosie me tenait compagnie, je ressentie les 1ères contractions. Elle envoya Marco chercher les femmes médecins au pas de course et plus vite que je ne l'avait espéré elles étaient à mes côtés. L'angoisse devait se lire sur mes traits. J'avais l'impression de revivre la naissance des jumeaux mais au moins cet enfant avait passé 9 mois complets dans mon ventre et c'était un avantage non négligeable.
Comme lors de mon 1er accouchement, elles m'aidèrent à faire les cent pas dans la chambre tout en chantant.
Ce fut Rosie qui accueillit mon enfant et c'est les joues inondées de larmes de bonheur qu'elle me présenta ma fille Isabella.
Marco était fou de joie, Isabella était "su princesa" et il ne pouvait pas passer plus d'une heure sans la voir.
A sa décharge je dois avouer que j'en faisais tout autant, Isabella nous avait envouté au tout premier regard.
En bonne marraine, Rosie avait fait sculpter un magnifique cadre où je pourrais y accrocher des souvenirs et lui avait confectionné une magnifique robe de baptême à la dentelle si fine et si belle que je la manipulais avec mille précaution.
Le temps passa à une allure déconcertante et me voilà un beau jour à préparer le plus beau des gâteaux pour les 1 an d'Isabella.
Notre fille avait une santé robuste mais passer le cap de la 1ère année était un grand soulagement pour nous. Les risques de la perdre diminuaient d'année en année. Je pourrais passer des heures à admirer ses traits délicats, Rosie se plaisait à dire qu'elle sera la plus belle demoiselle du village et de ceux alentours et je ne peux qu'approuver.
Un chapitre court mais le bonheur est enfin au rendez-vous pour les Garcia.
Je poste le prochain chapitre dés que je peux
Une dernière photo en bonus, juste parce que je l'ai trouvé trop mignonne et ça vous permettra de voir Isabella en couleur
Decade challenge Bienvenu aux Garcia
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Isabella va devenir une magnifique enfant, j'ai hâte de la voir ado puis jeune adulte
Merci à vous deux pour vos commentaires
Decade challenge Bienvenu aux Garcia