Les semaines passèrent et le secret de mon mari devint pour moi une obsession. Je m'imaginais toutes sortes de scénarios les plus déplaisant les un les autres. Et s'il menait une double vie ? Et s'il avait déjà une femme et des enfants ? Ou bien, avait-il été condamné à une peine et avait passé des années en prison ? Pouvait-il être un tueur ? J'en arrivais à un point où je ne dormais presque plus. Il fallait que je saches, un point c'est tout. Un soir, alors que les enfants dormaient, je me décidais à lui tirer les vers du nez.
« Je n'en peux plus de vivre avec ton secret comme si je portais sur mes épaules un lourd fardeau. Je veux que tu me dises la vérité. Maintenant ! »
« Est tu seulement vraiment prête à l'entendre ? »
« Écoute, j'en ai marre de me demander ce qu'a pu bien faire le père de mes bouts de choux. Cette pensée tourne en boucle dans ma tête et me provoque des insomnies. Je ne peux continuer à vivre comme ça. Cela va finir par me détruire, par nous détruire ! »
« Bien. Jure-moi que tu ne me prendra pas pour un fou. »
« Je te le promets. »
« Tu n’appellera pas les pompiers pour qu'il m'enferme dans un asile ? »
« Arrête, tu sais bien que je ne te ferrai jamais une chose pareille. »
« Est-ce que tu crois à la vie après la mort ? »
« Tu veux dire aux fantômes ? »
« Oui par exemple. »
« Je ne sais pas trop. Je crois que si l'ont meurt en paix, il n'y a rien qui nous attends. Par contre, on entend toujours parler des esprits, qui n'ont pas trouvé le repos, et qui viennent nous hanter. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en faire l'expérience mais je crois que c'est possible. »
« Donc tu n'es pas réfractaire à cette idée ? »
« Non du tout. Quoi tu es médium ou quelque chose du genre ? »
« Non non. Et est ce que tu crois, aux Loup garous ou aux vampires ? »
Je ne pus m'empêcher de laisser s'échapper un petit rire.
« Quoi ? » me questionna Caleb.
« Tu plaisantes ? Des hommes se transformant en chien sanguinaire à la pleine lune ? C'est des histoires simplement bonnes pour effrayer les enfants. »
« Et les vampires ? »
« Si tu parles de ces gothiques qui se liment les dents et boivent du faux sang pour se donner un genre, j'ai rien contre. Ils font ce qu'ils veulent. Mais ils n'ont rien de fantastique ou de surnaturel. »
« Donc tu es prête à admettre que les fantômes existent mais pas les goules ?
« C'est ça. »
Mon époux semblait abattu. Il baissa la tête et resta silencieux un moment.
« Qu'est ce que tu cherche à me dire ? »
« J'étais un vampire et j'ai renoncé à l'éternité par amour pour toi. Ma sœur l'est toujours. Et pour te protéger, j'ai coupé les ponts avec elle. »
J'étais abasourdie. Le lendemain, alors que je faisais mon jogging quotidien, je repensais à notre conversation. Oui je croyais aux esprits. Alors pourquoi ne pas admettre l'idée que d'autres créatures des ténèbres puissent exister. Pouvait-il me mentir ? Avait-il perdu la raison ? Et cette sœur, existait-elle vraiment ? Il n'y avait qu'une façon de le savoir. C'était de le questionner à son sujet.
Le soir même, je l'interrogeais.
« Comment s'appelle ta sœur ? »
« Lilith. »
« Mais où vit-elle ? Cela fait combien de temps que tu ne l'a pas vue ?
« Elle vit dans un petit village dans le Berry. Je ne l'ai pas vu depuis que j'ai emménagé avec toi. »
« Le Berry, c'est tout près alors. Mais si on en croit les légendes, la région est plutôt connue pour être la terre des sorcières ? »
« Oui c'est vrai. J'en ai connu, il y a bien longtemps. »
Je croyais être dans un étrange rêve. Pourtant bien assise dans ma cuisine, je pouvais sentir la rudesse du plastique de ma chaise, je parlais d'êtres maléfiques avec mon mari. Qui lui même se disait ancien vampire. On nageait en plein délire. Pourtant au fond de moi,je savais qu'il disait la vérité.
« Mais tu es né quand ? »
« Officiellement en 1784. »
J'en eu le souffle coupé.
« Oui, je sais, je ne fais pas mes deux cent et quelque années. »
J'éclatais de rire. Là, je retrouvais l'homme plein d'humour dont j'étais tombée amoureuse.
« Oh... Ta sœur doit te manquer. » Remarquais-je après quelque instant de silence.
« Énormément. »
« «Elle est méchante ? Elle nous mettrait en danger ? »
« Oh non du tout. On était... Disons. Des vampires végétariens. »
« Vous ne vous attaquiez pas aux humains ? »
« Ni elle, ni moi, sinon je t'aurai croqué dès l'instant où j'ai posé les yeux sur toi, tant tu étais irrésistiblement belle. »
A ce compliment, je rougis comme une jeune fille, avant de reprendre :
« Tu aimerais la revoir ? »
« Oh que oui. »
« Tu crois qu'elle serait contente d'être tata. Même si son neveux et sa nièce sont humains ? »
« Oui, elle adore les enfants. Elle les a toujours aimé. Qu'ils soit surnaturels ou non. »
« Tu devrais l'inviter. »
« Tu serais d'accord ? » S'enthousiasma-t-il.
« Bien sûr, appelle-là dès que possible. »
C'est ainsi que je fis la rencontre de ma belle sœur. Ce qui me marqua de suite, ce sont ces yeux luisants et ses deux longues canines. Je croyais halluciner. Était-ce bien réel ? Peut être que c'état moi qui était devenue folle.
Caleb n'avait pas menti, elle avait vraiment un grand instinct maternel. Noé adorait passer du temps avec elle. Lilith se montrait très douce et attentionnée, en parfaite tante. J'en oubliais presque son état.
Elle venait régulièrement à la maison. Pour les occassions spéciales, comme les anniversaires. Bien sûr, on s'était gardé de dire aux enfants ce qu'elle était. Il n'était pas question qu'ils disent dans la cours de récré que leur tatie était éternelle et qu'elle buvait du sang au petit déjeuner.
Je devenais de plus en curieuse sur le mode de vie vampirique. Tous les soirs, alors que j'étais blottie contre Caleb sous la couette, il me racontait sa vie d'avant. Il me contait ses histoires avec tant de passion. Mais je pouvais sentir une pointe de regret dans sa voix. Un jour, on rendit visite à sa sœur. Tout deux m'expliquèrent tout sur les gens de leur espèce. Ils me parlèrent même d'un certain
Vladislaus Straud. Il serait à l'origine de leur transformation. Je désirais tant aller le rencontrer. Même si c'était certainement de la folie ! Mais tout deux me le déconseillèrent. Le décrivant comme un être dangereux et mauvais.
Pourtant ma curiosité était piquée au vif. Et une nuit, alors que tout le monde dormait profondément, je me rendis chez ce Straud. Son manoir était entouré d'un immense cimetière où une brume terrifiante flottait mollement entre les tombes. Je sentais mon cœur s'emballer dans ma poitrine et la peur m'envahir progressivement. Mais il était hors de question que je fasse demi-tour.
L'intérieur de la demeure était tout aussi effrayante. Une voix semblant venir de l'au délà m'interpella. C'était lui. Il était physiquement hideux. Quand il me serra la main, j'eus des hauts le cœur. Sa peau était si froide, si livide. Comme celle d'un mort. Je crus bien ne jamais sortir vivante de là.
« Tiens donc, que me vaut la visite d'une humaine ! Vous avez de la chance, je viens de manger. »
Je lui expliquait le but de ma venue.
« Il existe des livres sur la tradition vampirique. Si vous avez un peu de bon sens, je vous conseille de quitter bien vite ma maison et allez vous les procurer"
Je m'exécuta et tourna les talons. Je lui tournais le dos et j'eus le sentiment qu'il allait se jeter sur moi. Il ne le fit pas. Dès que la porte d'entrée se referma lourdement derrière moi, je me mis à courir et ne m'arrêta que lors que je rejoignis ma voiture, garée un peu plus loin. J'avais l'intime conviction qu'il me regardait à travers l'une des fenêtres de son sinistre château. Je regrettais alors immédiatement d'être venue.
J'essayais tant bien que mal d'oublier cet épisode terrifiant de ma vie. L'arrivée des fêtes de fin d'années m'aidait beaucoup. Le fait de voir mon fils décorer le sapin me donnait du baume au cœur.
Mon mari et moi avons eu grand mal à le faire patienter jusqu'au jour J. Noé était tellement pressé d'ouvrir ses cadeaux. Généralement, lui lire, à sa sœur et lui, des contes de Noël marchait plutôt bien.
Lors du réveillon, Lilith était présente. A table, on lui laissa une assiette pour qu'elle fasse semblant de manger. Ce n'était pas toujours simple de faire comme si elle n'était pas humaine. On passa vraiment un bon moment et les petits s'extasièrent à la vue de tout le tas de présents qui les attendaient.
Le lendemain, j’annonçai à Caleb que j'étais enceinte. Il sauta presque de joie et me serra dans ses bras.
« C'est le plus beau cadeau que tu aurais pu me faire ! » Me confia-t-il, avant de m'embrasser.
Notre fils eut plus au moins la même réaction.
« Trop bien, je vais encore être grand frère ! C'est trop cool, maman ! »
Quelque semaine plus tard, Opale souffla sa cinquième bougie.
Et devint une jolie jeune fille, portant les traits de son papa.
Ma grossesse avançait bien. Et comme pour les deux fois précédentes, mon mari était au petit soin. On s'était mis d'accord sur le fait que cela serait notre dernier bébé. Alors il en profitait.
Même sa sœur était ravie d'être à nouveau tata.
J'avais vraiment une magnifique famille. Et un merveilleux époux. Je comprenais maintenant pourquoi ils nous avait caché son passé. Il avait eu peur de nous perdre.
Les jours passaient doucement, et j'arrivais à terme. Noé avait tellement hâte de faire la connaissance de son nouveau petit frère. Et oui, c'était un garçon que j'attendais.
Et il pointa le bout de son nez avec un peu d'avance.
Léo entra ainsi dans notre vie.
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J'étais partagée entre deux sentiments contraires. L'envie dévorante d'en savoir plus sur ces êtres surnaturels. Quand les enfants étaient à l'école et Caleb au travail, je faisais venir la nounou pour Léo et j'allais faire mes recherches dans les bibliothèques du coin. Dans la région, les mythes parlaient volontiers de sorcières et autres guérisseurs mais très peu de vampires. Je parvenais cependant à trouver mon bonheur et passais des heures à parcourir ces livres anciens.
Pourtant j'aimais ma famille. Je l'aimais plus que tout au monde. Mais ma curiosité ne semblait jamais se satisfaire des connaissances que j’emmagasinais. Et je sentais que, malgré moi, cette quête de savoir m'éloignait d'eux.
Notre petit dernier fêta ses un an. Il semblait tenir de moi. Il n'avait pas le teint pâle et les yeux bleus gris de son père. Mais mon teint halé et mes yeux bruns.
Puis ce fut au tour de Noé de souffler ses bougies. Il avait maintenant 13 ans. Je me souviens encore de l'époque où il était bébé.
Et il avait bien changé. Il avait toujours été un enfant discret et sans histoire. Outre sa ressemblance frappante avec son père, il arborait maintenant un look de rebelle.
Et s'enferma dans un monde très sombre. Il avait un goût prononcé pour le heavy metal et les films d'horreurs. Jamais je n'aurai pensé que mon garçon si doux se changerait en une créature de la nuit.
En parlant de choses sinistre. Je n'ai pu m'empêcher d'aller voir Vladislaus...Je ne sais ce qu'il m'a pris mais je me suis sentie comme envoûtée et incapable de bouger ou de raisonner normalement. Contre ma volonté, j'ai été attirée vers lui. Comme prise dans des brides de cauchemars, je sentis une vague sensation de pression contre la peau de mon cou. Puis le noir total. Je suis sortie de ces lugubres limbes quand un goût métallique envahi ma bouche. Quelqu'un me repoussa et j'entendis une voix d'outre tombe me dire :
« Cela suffit ! Sors d'ici maintenant ! Pauvre sotte, ne reviens que quand toute forme d'humanité t'aura quitté ! J'ai de grands projets pour toi ! »
Une puissante force sembla alors me tirer vers la porte d'entrée. J'avais l'impression de flotter et non de marcher. Je n'étais plus maître de quoi que cela soit. Et au bord de l'évanouissement, guidée par une magie venue de nulle part, je me retrouvais dans mon lit.
J'avais eu l'impression d'avoir tout imaginer. La folie s'emparait à coup sûr de moi. Comment de telles choses peuvent-être réelles. Et bientôt, je fus dégoûtée par la nourriture. Mais qu'avais-je bien pu faire ?
Un matin, l'horreur fit irruption en moi. Alors que je m'occupais de Léo, je fus prises de vertiges. Puis une immense douleur parcouru mon corps entier. Comme s'il était à mile lieux de moi, j'entendais mon fils m'appeler. Je crois bien qu'une fois encore, mes forces me perdaient.
Ce sont des pleurs d'enfant qui me sortirent de ma torpeur. J'avais la sensation étrange d'être quelqu'un d'autre. Je portais mes mais à mon visage, elles avaient perdu leur couleur brune. Je me dirigea vers la salle de bain, laissant derrière moi, mon garçon, hurlant de terreur. Lors que je vis mon visage dans le miroir, ce fut à mon tour de pousser un cri. J'étais devenue une goule.
Et je crois que mon mari, lui même ancien vampire, s'en était rendu compte. Je surpris une conversation entre lui et sa sœur. Ce qu'il me restait de cœur se serra dans ma poitrine.
Le pire dans tout ça, c'est quand, je l'entendis parler à notre fils aîné. Il y a des choses que jamais de ma vie, j'aurai aimer vouloir entendre.
« Noé, tu es assez grand pour comprendre certaines choses je crois. Ce que je vais te dire, va te surprendre et te blesser aussi. »
« Qu'est ce qu'il se passe papa ? C'est au sujet de maman ? Elle est grave bizarre en ce moment. »
« Oh... Toi aussi tu l'a remarqué ? »
« Oui, puis Léo a peur d'elle maintenant. L'autre fois, il m'a dit qu'elle s'était transformé en monstre devant lui. Je sais pas ce qu'il a imaginé voir mais ça l'a fait flipper. »
« Oh non... Chéri... »
« M'appelle pas comme ça, j'suis plus un bébé. »
« Pardon, pardon. Il va falloir que j'aie une discussion avec ta mère. Il se pourrait bien... »
Je ne voulais pas en entendre plus. J'étais démasquée.
Les choses m'échappaient. Je sentais tout mon petit monde s'écouler. J'avais des absences. Et l'une d'entre elle m'a fait commettre l'irréparable. Un cri d'effroi m'en fit sortir. Si j'étais capable d'une telle chose, mettais-je mes propres enfants en danger ?
Et le pire restait à venir. Mon mari, lors d'une dispute demanda le divorce.
« Comment tu as pu nous faire ça à nous, à moi ! J'ai renoncé à mon état pour te rendre heureuse. Je l'ai fait par amour. J'ai fait tant de compromis ! Et toi, toi tu fous tout en l'air ! Toi et moi, c'est fini ! »
Ses paroles résonnaient en moi. Et me torturaient. Alors qu'il s'éloignait, je restais plantée là. Si triste et pourtant incapable de pleurer. Aussi inerte et froide que la pierre. Caleb se trouvait à présent, à côté, dans la chambre de notre fils aîné. Il chuchotait mais je pus tout entendre. Visiblement, l’ouïe des vampires étaient des plus puissantes.
« Ta mère et moi, c'est fini. »
Sans que je ne comprendre comment et pourquoi, je me trouvais dehors. J'étais la seule responsable de ce qui m'arrivait. J'étais brisée. J'avais tout pour être heureuse et par bêtise, j'avais tout gâché. Qu'est ce que j'allais devenir ?
Rejetée par mon mari, j'essayais de trouver du réconfort auprès de Lilith. Mais jamais je n'aurai pensé qu'elle aurait eu une telle réaction. Même si, au fond, je le méritais. J'avais fait du mal à son frère, à ses deux neveux et sa nièce qu'elle aimait tant. Et puis, j'avais trahi sa confiance en me ralliant à la cause de Vlad. Son pire ennemi.
Il était hors de question de rentrer chez moi ce soir. Mais où aller ? Je m'effondrai sur un banc et m’endormis en espérant bien ne jamais me réveiller de ce cauchemar.
Edit modération : suppression d'un paragraphe non conforme avec le règlement du forum
Oh on le sentait venir, mais je ne pensais pas que Caleb réagirait mal… Et Vlad qui dit avoir des projets pour elle… Etrange…
En plus, elle ne semble pas contrôler son mode vampirique… Espérons que tout se passe bien.
Je suis depuis le début ton histoire (en mode fantome non-connecté j'avoue). J'ai lu ton dernier chapitre avant qu'il soit modéré et je trouve ça abusé, il n'y avait rien de choquant ou autre?! J'ai l'impression que dés que quelqu'un écrit une histoire autre que l'éternelle femme-maman parfaite et innocente (et lisse) ça ne passe pas, c'est bien dommage.
Bref, tout ça est bien dommage et malgré tout moi j'ai adoré ton histoire. Désolée de l'avoir lue en mode fantome sans avoir commenté avant.
C'est dommage que tu t'en ailles mais je comprend que tu n'apprécies pas qu'on te modère tout le temps...
J'aime jouer aux sims car on peut leur faire vivre notre vie, et on sait tous que la vie n'est pas un long fleuve tranquille...
Comme @Suyaya je trouve exagéré que tu sois autant modéré et censuré car tes propos n'ont rien de choquant... (Il en faut beaucoup en plus pour choquer les gens de nos jours... Elle est fini l'époque où les gens hurlaient de terreur en regardant la version censuré de Massacre à la tronçonneuse.... Attention ce n'est pas une critique mais une constatation...)
Enfin bonne continuation à toi !
Tu crois qu'on pourrait continuer de communiquer ensemble? Car j'aimais bien l'univers que tu avais créer autour de tes sims et j'adorai tes histoires ! Et ça me ferait de la peine de plus avoir de tes nouvelles car tu as un grand talent de conteuse !
Je ne sais pas si tu liras ce message mais je suis désolée pour toi et ce qui t'arrive... c'est dommage pour la fin mais je comprends que tu en aies eu marre. Pas toujours simple de se brider et de savoir ce que l'on peut ou ne pas dire, même en ayant lu les règles, c'est difficile de se rendre compte parfois...
Je ne sais pas ce qui était choquant dans le dernier chapitre, je l'ai pourtant lu avant la modération.
Quoi qu'il en soit, je te souhaite une bonne continuation.
Ah non ! La, c'est abusé. Une histoire passionnante et bam, on ennuie l'écrivaine. Son histoire n'a rien de choquant, il n'y a rien mais rien qui mérite autant de modération. Mais alors là, je suis déçue mais à un point. Sinon @alcyone merci pour cette histoire et bonne continuation.
Après de longs moins d'absence, je me reconnecte pour la première fois sur le forum. ( Je croyais d'ailleurs que mon compte était supprimé. ) Je n'ai d'ailleurs pas joué aux sims depuis septembre. Cela m'en a tout simplement dégoûté.
Merci beaucoup de vos messages de soutien, cela me touche beaucoup.
Je ne sais pas si je reposterai sur ce forum. Mais je tenais à vous remercier pour votre soutien.
Peut être que si relance un jour ma partie je reprendrai le gout de jouer et reviendrai peut être avec d'autres chapitres ( ou pour le coup, il ne se passera surement pas grand chose lol ).
Pour celles qui me suivent depuis le début et qui apprécient mon style, sachez que je suis sur un projet d'écriture d'un roman ( ou j'ai la liberté d'écrire ce que bon me semble ). Il est commencé, mais je ne sais s'il sera terminé un jour xd. Peut être qu'un jour vous serez mes premières lectrices
En espérant ne pas être censurée sur ce même message, je suis limite traumatisée lol.
Oooooh @alcyone !!!
Contente d'avoir de tes nouvelles !!!
Oui je peux comprendre ce que tu ressens par rapport à tout ça mais tu as tout mon soutien quoi que tu décides de faire !
Un roman? Tu m'intrigues là ! Et tu peux être sure que je le lirai si un jour tu le publies !
En tout cas bonne chance pour ce nouveau projet et bonne année à toi !
Oui, un roman, qui n'a que 22 pages en ce moment mdr. Mais j'ai toute l'histoire en tête. Le problème, c'est qu'avec mon boulot, cela ne me laisse que peu de temps.
Sinon j'ai rejoué un peu aux sims, limite je me suis forcée. Je sais pas si l'envie réelle de jouer va se faire sentir. On verra...
Au pire tente de jouer à une partie lambda ! Pas forcément le décade, tu verras bien si c'est avec le décade que sa bloque ou pas...
En tout cas quand ton roman sera fini je serai au rendez-vous pour le lire !
Je suis du genre bornée, j'ai joué avec mon decade ( qui est presque fini soit dit en passant. ). Disons que ça m'a relancé un peu, je vais surement faire publier un chapitre d'ici quelque jour. ( Là, c'est plus un manque de temps en lien avec mon boulot qu'un manque de motivation )
C'est gentil, mais il est loinnnnnn d'être fini ce roman. Lol.
Comme promis, voici un nouveau chapitre. ( Qui techniquement clôture le decade des Mousseux puisque je suis arrivée dans les années 2010.)
Depuis le divorce de mes parents, Papa, Opale, Léo et moi, on a déménagé dans une autre ville. Je n'aime pas cet endroit, ni notre nouvelle maison. Mais ce que je détestes le plus, c'est de voir mon père si triste. Cela fait bien des semaines que je ne l'ai pas vu sourire. Il m'a dit que maman était dangereuse et qu'il fallait couper tout contact avec elle. Je sais qu'il veut nous protéger. Je suis conscient que ce choix a été difficile pour lui car je crois qu'il l'aime toujours, malgré tout.
Moi même, je suis malheureux. Ce qui me fait le plus de mal, c'est de savoir que mon petit frère va grandir sans elle. Il est même trop petit pour s'en souvenir. C'est horrible. Alors j'essayes d'être là pour lui. Il adore que je lui lises des histoires pour l'endormir.
Bien sûr, on continue de voir notre tante. Elle aussi, cherche à nous protéger.
Mais moi, maman me manque. Elle a toujours été si douce avec moi. Je ne comprends pas son choix. Et même si je ne le montre pas, moi aussi je souffres. Parfois, j'ai besoin de m'éloigner de ma famille, de cette maison où je me sens mal à l'aise. En plus de mes cours, je me suis inscrit à un club de théâtre. Devenir quelqu'un d'autre et jouer me permet de m'évader et d'oublier ma vie.
Léo grandit tellement vite. Il a soufflé ses cinq bougies.
Il ressemble beaucoup à maman maintenant.
Opale, peu de temps après, fêta son treizième anniversaire.
Et me rejoignit dans la triste période qu'est l’adolescence. Mais son univers à elle, était tellement plus joyeux. Elle a même demandé à Papa la permission de se teindre les cheveux en bleu. Il accepta, il est fou !
Sur son temps libre, papa a toujours écrit des livres, jusqu'ici, cela ne suffisait pas pour être célèbre et gagner sa vie, mais ici, il commence à être connu. Je vous ai très peu parlé de cette ville, parce qu'elle ne le mérite pas. Mais j'y ai fait une rencontre sympa. Notre voisine est une jeune actrice débutante. Elle nous rend visite souvent. Elle est super jolie en plus.
Je passes beaucoup de temps avec elle. Vanessa, c'est son prénom, m'aide pour répéter les scènes pour mon club de théâtre. On est devenu très proche. Je lui parle beaucoup de ma mère aussi.
Un soir, elle m'a conseillé d'essayer de reprendre contact avec elle. Selon elle, malgré tout, elle reste ma mère et si j'ai envie de la revoir, il faut le faire. Alors j'ai essayé de voir si elle était sur les réseaux sociaux. Je ne veux pas le dire à mon père, j'ai peur de sa réaction.
Il fait vraiment tout pour nous donner un bel avenir. Il travaille très dur. S'il n'est pas au boulot, il écrit des livres. On le voit très peu. Mais les week end, il essaye de nous accorder du temps. J'adore quand il nous prépare des bons petits plats et qu'on discute à table tout les quatre.
Ce qui est bizarre, c'est quand on se promène. Maintenant qu'il est célèbre, des gens l'accoste pour signer des autographes. Il y en a qui se mette même dans des états pas possibles.
Il a eut cinquante ans. Et il a clairement de plus en plus de cheveux blancs.
Et maintenant, c'est à mon tour de franchir une étape importante de ma vie. Mes dix huit ans.
Je suis adulte à présent, et j'espère qu'en ce début des années 2010, mon avenir sera plus clément que pour mon père.
( J'ai rejoué ensuite avec Noé, si vous voulez continuer à le suivre, dîtes le moi, et je continuerai à poster des chapitres. )
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Les semaines passèrent et le secret de mon mari devint pour moi une obsession. Je m'imaginais toutes sortes de scénarios les plus déplaisant les un les autres. Et s'il menait une double vie ? Et s'il avait déjà une femme et des enfants ? Ou bien, avait-il été condamné à une peine et avait passé des années en prison ? Pouvait-il être un tueur ? J'en arrivais à un point où je ne dormais presque plus. Il fallait que je saches, un point c'est tout. Un soir, alors que les enfants dormaient, je me décidais à lui tirer les vers du nez.
« Je n'en peux plus de vivre avec ton secret comme si je portais sur mes épaules un lourd fardeau. Je veux que tu me dises la vérité. Maintenant ! »
« Est tu seulement vraiment prête à l'entendre ? »
« Écoute, j'en ai marre de me demander ce qu'a pu bien faire le père de mes bouts de choux. Cette pensée tourne en boucle dans ma tête et me provoque des insomnies. Je ne peux continuer à vivre comme ça. Cela va finir par me détruire, par nous détruire ! »
« Bien. Jure-moi que tu ne me prendra pas pour un fou. »
« Je te le promets. »
« Tu n’appellera pas les pompiers pour qu'il m'enferme dans un asile ? »
« Arrête, tu sais bien que je ne te ferrai jamais une chose pareille. »
« Est-ce que tu crois à la vie après la mort ? »
« Tu veux dire aux fantômes ? »
« Oui par exemple. »
« Je ne sais pas trop. Je crois que si l'ont meurt en paix, il n'y a rien qui nous attends. Par contre, on entend toujours parler des esprits, qui n'ont pas trouvé le repos, et qui viennent nous hanter. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en faire l'expérience mais je crois que c'est possible. »
« Donc tu n'es pas réfractaire à cette idée ? »
« Non du tout. Quoi tu es médium ou quelque chose du genre ? »
« Non non. Et est ce que tu crois, aux Loup garous ou aux vampires ? »
Je ne pus m'empêcher de laisser s'échapper un petit rire.
« Quoi ? » me questionna Caleb.
« Tu plaisantes ? Des hommes se transformant en chien sanguinaire à la pleine lune ? C'est des histoires simplement bonnes pour effrayer les enfants. »
« Et les vampires ? »
« Si tu parles de ces gothiques qui se liment les dents et boivent du faux sang pour se donner un genre, j'ai rien contre. Ils font ce qu'ils veulent. Mais ils n'ont rien de fantastique ou de surnaturel. »
« Donc tu es prête à admettre que les fantômes existent mais pas les goules ?
« C'est ça. »
Mon époux semblait abattu. Il baissa la tête et resta silencieux un moment.
« Qu'est ce que tu cherche à me dire ? »
« J'étais un vampire et j'ai renoncé à l'éternité par amour pour toi. Ma sœur l'est toujours. Et pour te protéger, j'ai coupé les ponts avec elle. »
J'étais abasourdie. Le lendemain, alors que je faisais mon jogging quotidien, je repensais à notre conversation. Oui je croyais aux esprits. Alors pourquoi ne pas admettre l'idée que d'autres créatures des ténèbres puissent exister. Pouvait-il me mentir ? Avait-il perdu la raison ? Et cette sœur, existait-elle vraiment ? Il n'y avait qu'une façon de le savoir. C'était de le questionner à son sujet.
Le soir même, je l'interrogeais.
« Comment s'appelle ta sœur ? »
« Lilith. »
« Mais où vit-elle ? Cela fait combien de temps que tu ne l'a pas vue ?
« Elle vit dans un petit village dans le Berry. Je ne l'ai pas vu depuis que j'ai emménagé avec toi. »
« Le Berry, c'est tout près alors. Mais si on en croit les légendes, la région est plutôt connue pour être la terre des sorcières ? »
« Oui c'est vrai. J'en ai connu, il y a bien longtemps. »
Je croyais être dans un étrange rêve. Pourtant bien assise dans ma cuisine, je pouvais sentir la rudesse du plastique de ma chaise, je parlais d'êtres maléfiques avec mon mari. Qui lui même se disait ancien vampire. On nageait en plein délire. Pourtant au fond de moi,je savais qu'il disait la vérité.
« Mais tu es né quand ? »
« Officiellement en 1784. »
J'en eu le souffle coupé.
« Oui, je sais, je ne fais pas mes deux cent et quelque années. »
J'éclatais de rire. Là, je retrouvais l'homme plein d'humour dont j'étais tombée amoureuse.
« Oh... Ta sœur doit te manquer. » Remarquais-je après quelque instant de silence.
« Énormément. »
« «Elle est méchante ? Elle nous mettrait en danger ? »
« Oh non du tout. On était... Disons. Des vampires végétariens. »
« Vous ne vous attaquiez pas aux humains ? »
« Ni elle, ni moi, sinon je t'aurai croqué dès l'instant où j'ai posé les yeux sur toi, tant tu étais irrésistiblement belle. »
A ce compliment, je rougis comme une jeune fille, avant de reprendre :
« Tu aimerais la revoir ? »
« Oh que oui. »
« Tu crois qu'elle serait contente d'être tata. Même si son neveux et sa nièce sont humains ? »
« Oui, elle adore les enfants. Elle les a toujours aimé. Qu'ils soit surnaturels ou non. »
« Tu devrais l'inviter. »
« Tu serais d'accord ? » S'enthousiasma-t-il.
« Bien sûr, appelle-là dès que possible. »
C'est ainsi que je fis la rencontre de ma belle sœur. Ce qui me marqua de suite, ce sont ces yeux luisants et ses deux longues canines. Je croyais halluciner. Était-ce bien réel ? Peut être que c'état moi qui était devenue folle.
Caleb n'avait pas menti, elle avait vraiment un grand instinct maternel. Noé adorait passer du temps avec elle. Lilith se montrait très douce et attentionnée, en parfaite tante. J'en oubliais presque son état.
Elle venait régulièrement à la maison. Pour les occassions spéciales, comme les anniversaires. Bien sûr, on s'était gardé de dire aux enfants ce qu'elle était. Il n'était pas question qu'ils disent dans la cours de récré que leur tatie était éternelle et qu'elle buvait du sang au petit déjeuner.
Je devenais de plus en curieuse sur le mode de vie vampirique. Tous les soirs, alors que j'étais blottie contre Caleb sous la couette, il me racontait sa vie d'avant. Il me contait ses histoires avec tant de passion. Mais je pouvais sentir une pointe de regret dans sa voix. Un jour, on rendit visite à sa sœur. Tout deux m'expliquèrent tout sur les gens de leur espèce. Ils me parlèrent même d'un certain
Vladislaus Straud. Il serait à l'origine de leur transformation. Je désirais tant aller le rencontrer. Même si c'était certainement de la folie ! Mais tout deux me le déconseillèrent. Le décrivant comme un être dangereux et mauvais.
Pourtant ma curiosité était piquée au vif. Et une nuit, alors que tout le monde dormait profondément, je me rendis chez ce Straud. Son manoir était entouré d'un immense cimetière où une brume terrifiante flottait mollement entre les tombes. Je sentais mon cœur s'emballer dans ma poitrine et la peur m'envahir progressivement. Mais il était hors de question que je fasse demi-tour.
L'intérieur de la demeure était tout aussi effrayante. Une voix semblant venir de l'au délà m'interpella. C'était lui. Il était physiquement hideux. Quand il me serra la main, j'eus des hauts le cœur. Sa peau était si froide, si livide. Comme celle d'un mort. Je crus bien ne jamais sortir vivante de là.
« Tiens donc, que me vaut la visite d'une humaine ! Vous avez de la chance, je viens de manger. »
Je lui expliquait le but de ma venue.
« Il existe des livres sur la tradition vampirique. Si vous avez un peu de bon sens, je vous conseille de quitter bien vite ma maison et allez vous les procurer"
Je m'exécuta et tourna les talons. Je lui tournais le dos et j'eus le sentiment qu'il allait se jeter sur moi. Il ne le fit pas. Dès que la porte d'entrée se referma lourdement derrière moi, je me mis à courir et ne m'arrêta que lors que je rejoignis ma voiture, garée un peu plus loin. J'avais l'intime conviction qu'il me regardait à travers l'une des fenêtres de son sinistre château. Je regrettais alors immédiatement d'être venue.
J'essayais tant bien que mal d'oublier cet épisode terrifiant de ma vie. L'arrivée des fêtes de fin d'années m'aidait beaucoup. Le fait de voir mon fils décorer le sapin me donnait du baume au cœur.
Mon mari et moi avons eu grand mal à le faire patienter jusqu'au jour J. Noé était tellement pressé d'ouvrir ses cadeaux. Généralement, lui lire, à sa sœur et lui, des contes de Noël marchait plutôt bien.
Lors du réveillon, Lilith était présente. A table, on lui laissa une assiette pour qu'elle fasse semblant de manger. Ce n'était pas toujours simple de faire comme si elle n'était pas humaine. On passa vraiment un bon moment et les petits s'extasièrent à la vue de tout le tas de présents qui les attendaient.
Le lendemain, j’annonçai à Caleb que j'étais enceinte. Il sauta presque de joie et me serra dans ses bras.
« C'est le plus beau cadeau que tu aurais pu me faire ! » Me confia-t-il, avant de m'embrasser.
Notre fils eut plus au moins la même réaction.
« Trop bien, je vais encore être grand frère ! C'est trop cool, maman ! »
Quelque semaine plus tard, Opale souffla sa cinquième bougie.
Et devint une jolie jeune fille, portant les traits de son papa.
Ma grossesse avançait bien. Et comme pour les deux fois précédentes, mon mari était au petit soin. On s'était mis d'accord sur le fait que cela serait notre dernier bébé. Alors il en profitait.
Même sa sœur était ravie d'être à nouveau tata.
J'avais vraiment une magnifique famille. Et un merveilleux époux. Je comprenais maintenant pourquoi ils nous avait caché son passé. Il avait eu peur de nous perdre.
Les jours passaient doucement, et j'arrivais à terme. Noé avait tellement hâte de faire la connaissance de son nouveau petit frère. Et oui, c'était un garçon que j'attendais.
Et il pointa le bout de son nez avec un peu d'avance.
Léo entra ainsi dans notre vie.
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J'étais partagée entre deux sentiments contraires. L'envie dévorante d'en savoir plus sur ces êtres surnaturels. Quand les enfants étaient à l'école et Caleb au travail, je faisais venir la nounou pour Léo et j'allais faire mes recherches dans les bibliothèques du coin. Dans la région, les mythes parlaient volontiers de sorcières et autres guérisseurs mais très peu de vampires. Je parvenais cependant à trouver mon bonheur et passais des heures à parcourir ces livres anciens.
Pourtant j'aimais ma famille. Je l'aimais plus que tout au monde. Mais ma curiosité ne semblait jamais se satisfaire des connaissances que j’emmagasinais. Et je sentais que, malgré moi, cette quête de savoir m'éloignait d'eux.
Notre petit dernier fêta ses un an. Il semblait tenir de moi. Il n'avait pas le teint pâle et les yeux bleus gris de son père. Mais mon teint halé et mes yeux bruns.
Puis ce fut au tour de Noé de souffler ses bougies. Il avait maintenant 13 ans. Je me souviens encore de l'époque où il était bébé.
Et il avait bien changé. Il avait toujours été un enfant discret et sans histoire. Outre sa ressemblance frappante avec son père, il arborait maintenant un look de rebelle.
Et s'enferma dans un monde très sombre. Il avait un goût prononcé pour le heavy metal et les films d'horreurs. Jamais je n'aurai pensé que mon garçon si doux se changerait en une créature de la nuit.
En parlant de choses sinistre. Je n'ai pu m'empêcher d'aller voir Vladislaus...Je ne sais ce qu'il m'a pris mais je me suis sentie comme envoûtée et incapable de bouger ou de raisonner normalement. Contre ma volonté, j'ai été attirée vers lui. Comme prise dans des brides de cauchemars, je sentis une vague sensation de pression contre la peau de mon cou. Puis le noir total. Je suis sortie de ces lugubres limbes quand un goût métallique envahi ma bouche. Quelqu'un me repoussa et j'entendis une voix d'outre tombe me dire :
« Cela suffit ! Sors d'ici maintenant ! Pauvre sotte, ne reviens que quand toute forme d'humanité t'aura quitté ! J'ai de grands projets pour toi ! »
Une puissante force sembla alors me tirer vers la porte d'entrée. J'avais l'impression de flotter et non de marcher. Je n'étais plus maître de quoi que cela soit. Et au bord de l'évanouissement, guidée par une magie venue de nulle part, je me retrouvais dans mon lit.
J'avais eu l'impression d'avoir tout imaginer. La folie s'emparait à coup sûr de moi. Comment de telles choses peuvent-être réelles. Et bientôt, je fus dégoûtée par la nourriture. Mais qu'avais-je bien pu faire ?
Un matin, l'horreur fit irruption en moi. Alors que je m'occupais de Léo, je fus prises de vertiges. Puis une immense douleur parcouru mon corps entier. Comme s'il était à mile lieux de moi, j'entendais mon fils m'appeler. Je crois bien qu'une fois encore, mes forces me perdaient.
Ce sont des pleurs d'enfant qui me sortirent de ma torpeur. J'avais la sensation étrange d'être quelqu'un d'autre. Je portais mes mais à mon visage, elles avaient perdu leur couleur brune. Je me dirigea vers la salle de bain, laissant derrière moi, mon garçon, hurlant de terreur. Lors que je vis mon visage dans le miroir, ce fut à mon tour de pousser un cri. J'étais devenue une goule.
Et je crois que mon mari, lui même ancien vampire, s'en était rendu compte. Je surpris une conversation entre lui et sa sœur. Ce qu'il me restait de cœur se serra dans ma poitrine.
Le pire dans tout ça, c'est quand, je l'entendis parler à notre fils aîné. Il y a des choses que jamais de ma vie, j'aurai aimer vouloir entendre.
« Noé, tu es assez grand pour comprendre certaines choses je crois. Ce que je vais te dire, va te surprendre et te blesser aussi. »
« Qu'est ce qu'il se passe papa ? C'est au sujet de maman ? Elle est grave bizarre en ce moment. »
« Oh... Toi aussi tu l'a remarqué ? »
« Oui, puis Léo a peur d'elle maintenant. L'autre fois, il m'a dit qu'elle s'était transformé en monstre devant lui. Je sais pas ce qu'il a imaginé voir mais ça l'a fait flipper. »
« Oh non... Chéri... »
« M'appelle pas comme ça, j'suis plus un bébé. »
« Pardon, pardon. Il va falloir que j'aie une discussion avec ta mère. Il se pourrait bien... »
Je ne voulais pas en entendre plus. J'étais démasquée.
Les choses m'échappaient. Je sentais tout mon petit monde s'écouler. J'avais des absences. Et l'une d'entre elle m'a fait commettre l'irréparable. Un cri d'effroi m'en fit sortir. Si j'étais capable d'une telle chose, mettais-je mes propres enfants en danger ?
Et le pire restait à venir. Mon mari, lors d'une dispute demanda le divorce.
« Comment tu as pu nous faire ça à nous, à moi ! J'ai renoncé à mon état pour te rendre heureuse. Je l'ai fait par amour. J'ai fait tant de compromis ! Et toi, toi tu fous tout en l'air ! Toi et moi, c'est fini ! »
Ses paroles résonnaient en moi. Et me torturaient. Alors qu'il s'éloignait, je restais plantée là. Si triste et pourtant incapable de pleurer. Aussi inerte et froide que la pierre. Caleb se trouvait à présent, à côté, dans la chambre de notre fils aîné. Il chuchotait mais je pus tout entendre. Visiblement, l’ouïe des vampires étaient des plus puissantes.
« Ta mère et moi, c'est fini. »
Sans que je ne comprendre comment et pourquoi, je me trouvais dehors. J'étais la seule responsable de ce qui m'arrivait. J'étais brisée. J'avais tout pour être heureuse et par bêtise, j'avais tout gâché. Qu'est ce que j'allais devenir ?
Rejetée par mon mari, j'essayais de trouver du réconfort auprès de Lilith. Mais jamais je n'aurai pensé qu'elle aurait eu une telle réaction. Même si, au fond, je le méritais. J'avais fait du mal à son frère, à ses deux neveux et sa nièce qu'elle aimait tant. Et puis, j'avais trahi sa confiance en me ralliant à la cause de Vlad. Son pire ennemi.
Il était hors de question de rentrer chez moi ce soir. Mais où aller ? Je m'effondrai sur un banc et m’endormis en espérant bien ne jamais me réveiller de ce cauchemar.
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En plus, elle ne semble pas contrôler son mode vampirique… Espérons que tout se passe bien.
Je suis depuis le début ton histoire (en mode fantome non-connecté j'avoue). J'ai lu ton dernier chapitre avant qu'il soit modéré et je trouve ça abusé, il n'y avait rien de choquant ou autre?! J'ai l'impression que dés que quelqu'un écrit une histoire autre que l'éternelle femme-maman parfaite et innocente (et lisse) ça ne passe pas, c'est bien dommage.
Bref, tout ça est bien dommage et malgré tout moi j'ai adoré ton histoire. Désolée de l'avoir lue en mode fantome sans avoir commenté avant.
J'aime jouer aux sims car on peut leur faire vivre notre vie, et on sait tous que la vie n'est pas un long fleuve tranquille...
Comme @Suyaya je trouve exagéré que tu sois autant modéré et censuré car tes propos n'ont rien de choquant... (Il en faut beaucoup en plus pour choquer les gens de nos jours... Elle est fini l'époque où les gens hurlaient de terreur en regardant la version censuré de Massacre à la tronçonneuse.... Attention ce n'est pas une critique mais une constatation...)
Enfin bonne continuation à toi !
Tu crois qu'on pourrait continuer de communiquer ensemble? Car j'aimais bien l'univers que tu avais créer autour de tes sims et j'adorai tes histoires ! Et ça me ferait de la peine de plus avoir de tes nouvelles car tu as un grand talent de conteuse !
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
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Je ne sais pas ce qui était choquant dans le dernier chapitre, je l'ai pourtant lu avant la modération.
Quoi qu'il en soit, je te souhaite une bonne continuation.
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Après de longs moins d'absence, je me reconnecte pour la première fois sur le forum. ( Je croyais d'ailleurs que mon compte était supprimé. ) Je n'ai d'ailleurs pas joué aux sims depuis septembre. Cela m'en a tout simplement dégoûté.
Merci beaucoup de vos messages de soutien, cela me touche beaucoup.
Je ne sais pas si je reposterai sur ce forum. Mais je tenais à vous remercier pour votre soutien.
Peut être que si relance un jour ma partie je reprendrai le gout de jouer et reviendrai peut être avec d'autres chapitres ( ou pour le coup, il ne se passera surement pas grand chose lol ).
Pour celles qui me suivent depuis le début et qui apprécient mon style, sachez que je suis sur un projet d'écriture d'un roman ( ou j'ai la liberté d'écrire ce que bon me semble ). Il est commencé, mais je ne sais s'il sera terminé un jour xd. Peut être qu'un jour vous serez mes premières lectrices
En espérant ne pas être censurée sur ce même message, je suis limite traumatisée lol.
Contente d'avoir de tes nouvelles !!!
Oui je peux comprendre ce que tu ressens par rapport à tout ça mais tu as tout mon soutien quoi que tu décides de faire !
Un roman? Tu m'intrigues là ! Et tu peux être sure que je le lirai si un jour tu le publies !
En tout cas bonne chance pour ce nouveau projet et bonne année à toi !
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
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Oui, un roman, qui n'a que 22 pages en ce moment mdr. Mais j'ai toute l'histoire en tête. Le problème, c'est qu'avec mon boulot, cela ne me laisse que peu de temps.
Sinon j'ai rejoué un peu aux sims, limite je me suis forcée. Je sais pas si l'envie réelle de jouer va se faire sentir. On verra...
Bonne année à toi aussi !
En tout cas quand ton roman sera fini je serai au rendez-vous pour le lire !
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
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C'est gentil, mais il est loinnnnnn d'être fini ce roman. Lol.
Depuis le divorce de mes parents, Papa, Opale, Léo et moi, on a déménagé dans une autre ville. Je n'aime pas cet endroit, ni notre nouvelle maison. Mais ce que je détestes le plus, c'est de voir mon père si triste. Cela fait bien des semaines que je ne l'ai pas vu sourire. Il m'a dit que maman était dangereuse et qu'il fallait couper tout contact avec elle. Je sais qu'il veut nous protéger. Je suis conscient que ce choix a été difficile pour lui car je crois qu'il l'aime toujours, malgré tout.
Moi même, je suis malheureux. Ce qui me fait le plus de mal, c'est de savoir que mon petit frère va grandir sans elle. Il est même trop petit pour s'en souvenir. C'est horrible. Alors j'essayes d'être là pour lui. Il adore que je lui lises des histoires pour l'endormir.
Bien sûr, on continue de voir notre tante. Elle aussi, cherche à nous protéger.
Mais moi, maman me manque. Elle a toujours été si douce avec moi. Je ne comprends pas son choix. Et même si je ne le montre pas, moi aussi je souffres. Parfois, j'ai besoin de m'éloigner de ma famille, de cette maison où je me sens mal à l'aise. En plus de mes cours, je me suis inscrit à un club de théâtre. Devenir quelqu'un d'autre et jouer me permet de m'évader et d'oublier ma vie.
Léo grandit tellement vite. Il a soufflé ses cinq bougies.
Il ressemble beaucoup à maman maintenant.
Opale, peu de temps après, fêta son treizième anniversaire.
Et me rejoignit dans la triste période qu'est l’adolescence. Mais son univers à elle, était tellement plus joyeux. Elle a même demandé à Papa la permission de se teindre les cheveux en bleu. Il accepta, il est fou !
Sur son temps libre, papa a toujours écrit des livres, jusqu'ici, cela ne suffisait pas pour être célèbre et gagner sa vie, mais ici, il commence à être connu. Je vous ai très peu parlé de cette ville, parce qu'elle ne le mérite pas. Mais j'y ai fait une rencontre sympa. Notre voisine est une jeune actrice débutante. Elle nous rend visite souvent. Elle est super jolie en plus.
Je passes beaucoup de temps avec elle. Vanessa, c'est son prénom, m'aide pour répéter les scènes pour mon club de théâtre. On est devenu très proche. Je lui parle beaucoup de ma mère aussi.
Un soir, elle m'a conseillé d'essayer de reprendre contact avec elle. Selon elle, malgré tout, elle reste ma mère et si j'ai envie de la revoir, il faut le faire. Alors j'ai essayé de voir si elle était sur les réseaux sociaux. Je ne veux pas le dire à mon père, j'ai peur de sa réaction.
Il fait vraiment tout pour nous donner un bel avenir. Il travaille très dur. S'il n'est pas au boulot, il écrit des livres. On le voit très peu. Mais les week end, il essaye de nous accorder du temps. J'adore quand il nous prépare des bons petits plats et qu'on discute à table tout les quatre.
Ce qui est bizarre, c'est quand on se promène. Maintenant qu'il est célèbre, des gens l'accoste pour signer des autographes. Il y en a qui se mette même dans des états pas possibles.
Il a eut cinquante ans. Et il a clairement de plus en plus de cheveux blancs.
Et maintenant, c'est à mon tour de franchir une étape importante de ma vie. Mes dix huit ans.
Je suis adulte à présent, et j'espère qu'en ce début des années 2010, mon avenir sera plus clément que pour mon père.
( J'ai rejoué ensuite avec Noé, si vous voulez continuer à le suivre, dîtes le moi, et je continuerai à poster des chapitres. )