@lalia181211 Eh oui, Pepper était mignonne enfant ^^ Elle me fait trop craquer avec sa petite bouille de petite canaille.
@Himari74 Merci, c'est trop gentil à toi Je suis contente que mes sims te plaisent.
Ah ça, ce challenge est addictif. Je ne le joue pas autant que je le voudrais (parce que j'ai d'autres parties sur lesquelles je m'amuse). J'espère que ça sera plaisant à suivre pour la suite, je ferai tout pour que ça soit agréable en tout cas ^^
bravo lamé ! une fois de plus tu me passionne et pour une fois que je decouvre une de tes histoires au debut on va pas ce privé ! ca me fait pensé qu'il faut que je reprennes les autres moi !
I lose my all legacy challenge #mysimslovedie & i am literally obsessed by micro house ❤️
Une suite bien triste pour la petite Pepper et sa maman !
J'aime beaucoup la manière dont tu prépares le terrain pour expliquer les traits (et futurs traits) de caractère de Pepper...
Waow... vraiment waow... j'aime beaucoup ce début d'histoire à tellement de niveaux !
Super coup de plume & belles screens... j'ai hâte de lire la suite
ID Origin : cutsiepigtails - n'hésitez pas à m'ajouter
Yes, je suis anglophone, mais je suis ni Américaine, ni Australienne, ni Canadienne ni Néo-Zélandaise , ni Sud-africaine, ni Anglaise, ni Écossaise, ni Irlandaise.... je suis, je suis, je suis ?
Enhlala ! J'aime tellement ! Pauvre Pepper, elle n'a pas vraiment eu de chance dans sa petite vie, mise à part le fait que ses parents adoptifs soient adorable comme tout.
J'aime beaucoup cette petite histoire.. Mais, tellement triste pour son papa adoptif. Il est partit très tôt. Du moins dans l'histoire !
J'aime bien son côté persévérante et petite rebelle. Hâte de voir la suite des aventures de Pepper en tout cas !
Cela m'a donné beaucoup envie d'aller faire un tour chez Agatha !
Je fais un tir groupé vu le temps entre l'épisode 2 et le 3 que j'ai écrit aujourd'hui. Donc, merci @Jalychou@Floreliia@cutsiepigtails@NekoGaame@Parthenia_Galen Désolée de ne pas vous avoir répondu avant. C'est juste que je me concentre beaucoup sur les âmes immortelles et que je n'étais pas encore repassée ici du coup.
Après des mois d'attente, voici l'épisode 3, après celui-là, il faut que je retourne jouer un peu
Episode 3 Un seul être vous manque...
Après le décès de mon papa, la vie a fini par suivre son cours. Je faisais de mon mieux pour continuer à être une élève modèle et excellente en classe. J’avais plutôt intérêt à avoir de bonnes notes de toute façon si je voulais devenir une grande scientifique. Maman de son côté, malgré son chagrin, a mis à jour ses CV pour retrouver un emploi très vite. C’était ça ou maman devait vendre la maison. Or, je m’y sentais bien et on y avait tout nos souvenirs avec papa.
Maman a fini par se trouver un nouvel emploi à la bibliothèque municipale de Willow Creek. Ce qui était pratique. Elle n’était pas loin de l’école et je pouvais donc rejoindre ma maman là-bas et nous rentrions ensemble lorsqu’elle avait fini son travail. Maman, de son côté, en profitait pour continuer ses recherches sur le surnaturel. Je faisais mine de m’y intéresser, même si mon esprit cartésien me criait haut et fort que toutes ces chimères ne pouvaient pas exister.
Un jour, en sortant de l’école et en me dirigeant comme à ma nouvelle habitude à la bibliothèque où était maman, je suis tombée sur une ancienne connaissance à mon papa qui allait bousculer quelque peu mes certitudes. Je l’aurais reconnu entre mille, avec son manteau rouge à fourrure et sa coiffure de rockeur.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour.
- Oh, mais je vous reconnais !
- Moi aussi. Tu es la fille de Jules Mint.
- Oui, je suis Pepper ! Je suis contente que vous vous rappeliez de mon père.
- Comment l’oublier…
- Par contre, je ne me souviens plus de votre prénom… Je l’ai sur le bout de la langue.
- Caleb… Caleb Vatore.
- Vous vous êtes engagé dans la police comme il vous l’a conseillé ?
- Houla non. Ce n’est pas pour moi.
- Mon père disait pourtant que vous aviez un très bon flair et que vous feriez un excellent officier.
- Ma vocation est tout autre.
- Vous êtes rock star alors ?
- Non pourquoi ?
- Parce que vous avez une coiffure et un look de star.
- Je porte cette coiffure parce que j’aime la mode.
- ça vous va bien. Si vous aimez la mode, vous êtes styliste alors ?
- Non. Disons que, comme ton père, je protège les gens… à ma manière.
- Vous êtes garde du corps alors ?
- Voilà, c’est ça.
- Et vous protégez qui ?
- Tu en poses des questions, petite curieuse. Pour répondre à ta question, je protège des gens très particuliers.
« De gens très particuliers »… Ces mots raisonnaient dans ma tête, en même temps que mon esprit relevait un détail chez cet homme. Il avait des canines proéminentes. Ça m’a rappelé tout de suite les livres de maman sur les vampires et j’entrevoyais d’un coup la possibilité que le surnaturel existe et qu’il fallait un grand scientifique pour réussir à prouver scientifiquement l’existence des créatures et phénomènes fantastiques. Si ça se trouve, Caleb venait d’une lointaine planète, hors de notre système solaire, où tous les gens avaient les canines pointues. Et que sur cette planète, cette particularité et leur régime alimentaire n’avaient rien de bien fantastique. Tout était question de point de vue.
Au lieu de faire mes devoirs comme à mon habitude en attendant que ma maman soit relevée par son collègue à l’accueil, je me suis mise à faire des recherches sur tout ça. Et j’avoue que c’était passionnant et effrayant à la fois. Parfois rigolo aussi, parce que certains sortaient les théories les plus farfelues, tout en paraissant convaincus de ce qu’ils avançaient. Le plus troublant quand même, c’est lorsque j’ai fait des recherches sur Caleb Vatore. J’ai retrouvé un Caleb Vatore, fils de Felice Vatore, ayant vécu à la Renaissance en Italie. Son père était un noble qui aimait, avec son épouse, prendre soin des autres, au point d’ouvrir un hôpital pour les démunis. Le bâtiment existe encore à l’heure actuelle, ainsi que la demeure où ils vivaient. Tout allait bien pour eux, jusqu’à ce que la grande épidémie de peste qui a touché leur pays les emporte eux aussi, laissant Caleb et sa sœur jumelle, Elizabeth, orphelins. Ils n’étaient alors encore que des enfants. On perd d’ailleurs leur trace après leur fuite de l’orphelinat. C’est la dernière fois qu’on a vu et entendu parler d’eux. Le nom de la maison Vatore s’est alors perdu dans les limbes, Caleb et sa sœur n’ayant donné, sous toute vraisemblance, aucune descendance. Seul le souvenir de ces gens altruistes et leur emblème (un cœur transpercé d’une épée) subsiste à l’heure actuelle.
C’est là que je me suis rendue compte que la subsistance d’un nom ne tenait pas à grand-chose. Je me suis alors posée la question de la perpétuation du nom que je portais moi-même. Vu que mon papa était mort et qu’il n’avait jamais eu de garçon, j’ai décidé que mes enfants porteraient plus tard son nom. C’était une façon, pour moi, de rendre hommage à la personne qui a pris soin de moi. Qui sait ce que je serais devenue s’il ne m’avait pas adoptée.
- Pepper, j’ai fini. On va pouvoir y aller.
- Oui maman, je prends mon sac et j’arrive. Oh regarde, il y a un chat qui est entré. Je lui ouvre la porte pour le laisser sortir ?
- Surtout pas. C’est le chat de ma patronne. Elle l’emmène partout avec elle, même à la bibliothèque.
- Il est mignon. Tu crois que je peux le caresser ?
- Tends la main et vois en fonction de s’il est réticent ou pas.
- Regarde maman. Je crois qu’il m’aime bien. Il ronronne fort. Tu sais maman, aujourd’hui j’ai croisé ce qui pourrait bien être un vampire.
- (rire) et qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Il avait les canines très pointues. Et puis, quand j’ai fait des recherches sur son nom, j’ai trouvé quelqu’un avec exactement le même nom qui avait vécu à la renaissance. Il a plus de 500 ans, tu te rends compte comme il est vieux ?
- Tu me parleras tout ça dans le tram.
- Dans le tram ? On ne rentre pas à pied ?
- Je voulais te faire la surprise. Je t’emmène à l’exposition d’astronomie qui a lieu au museum de San Myshuno.
- Chic alors ! En tout cas maman, plus jamais je ne me moquerai de toi avec tes histoires de fantômes et vampires. Je dirais même que je ne moquerai plus jamais des croyances d’autrui. Parce qu’elles sont aussi valables que les miennes.
- Je suis si fière de toi ma chérie. Tu es une si gentille fille.
- Pepper ? Tu n’as pas l’air contente ma puce. L’exposition ne t’a pas plu ?
- Si maman… C’est juste que… Non rien…
Comment dire à ma maman que partout où j’allais, il y avait le souvenir de papa qui me hantait. J’avais l’impression de le voir partout à côté de moi, me soufflant des conseils, des félicitations ou des sermons en fonction de mes actes. Je ne voulais pas en parler à maman, car elle me donnait l’impression d’avoir remonté la pente dernièrement, grâce à son travail. Je ne voulais pas raviver des blessures en parlant sans cesse de papa. Même si je me doutais bien que certaines blessures ne pourraient jamais se refermer et qu’il faudrait vivre avec elles.
- Tu veux rentrer tout de suite ma chérie ?
- Non maman. Faisons notre tour au petit marché comme prévu. Ça me changera les idées.
A San Myshuno, il y avait quasiment des marchés tous les jours de la semaine, en fonction des endroits où on se trouvait en ville. Elle était si grande. Bien trop grande pour moi, je m’y sentais perdue. Même si on pouvait trouver toute sorte de chose sympa, notamment des marchands itinérants qui proposaient des objets de collection. Ce jour-là, je suis tombé sur un monsieur qui vendait des pierres précieuses et semi-précieuses. C’était très joli. J’avais envie de repartir avec une petite pierre et commencer en collection. Après tout, une scientifique se doit de tout connaître sur le monde qui l’entoure.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour petite. Tu es perdue ?
- Non, ma maman est juste là, chez ce marchand. Vous vendez quoi ?
- Des pierres. Là où je vis, à Brindleton Bay, on en trouve beaucoup dans une carrière, pas loin du phare.
- Vous venez de Brindleton Bay ? C’est très loin !
- (rire) Oui, c’est vrai. Tu t’appelles comment ?
- Pepper monsieur. Dites-moi. Vous les vendez combien vos pierres ?
- La moins chère vaut 100 simflouz. Après, pour les plus précieuses, ça va chercher bien plus haut.
- Oh… c’est cher. Je ne pourrai jamais avoir de collection.
- Tu aimes les pierres ?
- J’aime tout ce que la nature peut offrir. Plus tard, je veux devenir une grande scientifique.
- Si tu veux petite, je peux t’expliquer où trouver des pierres pour te faire une collection. Ça te dit ? Et le conseil est gratuit.
- C’est vrai ?
- Et pour toi qui aime les sciences, tu peux même trouver des éléments dans les pierres.
Des éléments. Ça, c’était une collection digne d’une scientifique. C’était décidé. J’allais suivre les conseils de ce monsieur et faire ma collection d’éléments. Même si ça devait me prendre toute une vie pour ça.
Malgré mes résolutions et la gentillesse de ce monsieur, je ruminais à la maison. C’est que la collection, je la voulais maintenant et tout de suite. Comme quelqu’un qui n’avait pas encore compris que tout n’arrivait pas tout cuit dans le bec et qu’il fallait s’armer de patience pour obtenir ce que l’on voulait.
- Pepper, tu n’as pas faim ? Tu touches à peine à ton assiette.
- C’est que… Non rien…
- Pepper, pourquoi tu ne veux plus me parler pour le moment ? A chaque fois, tu me réponds « non rien ». T’aurais-je froissé sans le vouloir ?
- Non maman, tu n’as rien fait du tout. C’est juste moi. Je rumine parce que j’ai vu de jolies pierres à San Myshuno et je suis triste parce que c’est cher et que je ne pourrai pas tout avoir tout de suite.
- C’est vraiment ça le problème ?
- A vrai dire, je m’ennuie beaucoup depuis que papa n’est plus là. Pff, je n’ai plus faim. Je peux descendre de table maman ?
- Je n’ai plus trop faim non plus. Viens ma puce, on va se mettre un bon film à la télé et puis, au dodo.
- Je suis désolée maman… d’avoir parlé de… papa…
- Tu n’as pas à être désolée. C’est normal d’être triste ma puce. Tu ne dois pas garder ça pour toi.
- Oui mais… tu as eu tellement de mal les premiers mois et maintenant que tu souris à nouveau, je n’ai pas envie de t’entendre pleurer à nouveau le soir.
- Pepper, tu es une enfant et moi, une adulte. C’est à moi de te protéger et de t’aider à aller mieux. Si tu as besoin de parler, je suis là.
- D’accord… Je m’ennuie maman.
- Tu trouves que je ne m’occupe plus assez de toi.
- Non, ce n’est pas ça. C’est juste que je n’ai pas de copains ou quelqu’un avec qui faire des trucs et rigoler.
- hmm… Tu es grande maintenant. Et si je te proposais d’adopter un animal.
- Un animal ? Quel genre d’animal ?
- Ce que tu veux. Ça peut être un rat, un hamster, ou…
- Oh un chat maman !
- Si tu veux. Mais je te préviens Pepper. Tu m’aides à m’en occuper. Un animal est un être vivant qui a besoin de soin.
- Je sais ça maman, je suis grande maintenant. Oh merci maman !
Ni une ni deux, j’ai zappé le film pour me mettre en recherche d’un refuge pour animaux. Si j’adopte un animal, autant que ce soit un petit malheureux qui n’avait plus de famille. Ça m’importait peu que le chat soit déjà adulte. L’important, c’était de lui réconforter le cœur comme il ou elle allait réconforter le mien.
C’est ainsi que Pumpkin, une femelle tabby, est arrivée à la maison. A la SPA de notre ville, c’est elle qui m’a plu tout de suite. Elle était rigolote avec ses yeux qui louchent. Elle avait été le chat d’une dame âgée qui, malheureusement, a dû s’en séparer parce qu’elle entrait en maison de retraite. Elle était toute jeune. Elle avait à peine un an. Elle s’est vite fait à la vie à la maison. Maman lui a même installé une chatière pour qu’elle puisse entrer et sortir à sa guise, la minette étant très… voire trop bavarde. Elle était capable de nous casser les oreilles sans discontinuer jusqu’à ce qu’on lui ouvre la porte ou la fenêtre. Ou à battre des pattes pour rentrer s’il pleuvait, mettant des traces partout sur les vitres.
Pumpkin, par son caractère très affectueux et joueur, avait très vite amené de la bonne humeur à la maison. Les mois passants, c’était comme si elle avait toujours été là. On jouait ensemble quand je rentrais de l’école, on se baladait dans le quartier ensemble. Elle me suivait partout comme un petit chien. Même maman était plus enjouée depuis qu’elle était avec nous. Notre maisonnette était devenue le refuge de ce que j’appelais « les trois drôles de dame ».
Pumpkin et moi étions devenues inséparables. On partageait même nos repas ensemble. J’étais étonnée de voir un chat aimer les fruits et les légumes. Elle était ma seule véritable amie, moi qui étais le vilain petit canard intello de l’école. Je n’avais pas de copains, mais après tout, ça ne me manquait pas tant que ça. Et puis, j’avais mon chat ! Elle me rendait l’amour qui me manquait au centuple. Je pris alors une grande décision. A partir de ce jour, je serais toujours gentille avec les animaux, parce qu’ils sont capables d’amour inconditionnel. Et j’en ferais baver plus tard aux êtres humains, parce que beaucoup d’entre-eux sont horribles et méchants… A se demander comment on pouvait être l’animal dominant sur cette pauvre planète.
Moi, Pepper Mint, j’avais fini par retrouver le sourire et l’entrain nécessaire pour accéder à mes rêves. Je m’étais même améliorée avec mon établi de chimiste. J’avais réussi à recréer un feu d’artifice, j’étais fière et ça, sans mettre le feu… enfin pas trop… Parce que même avec le sourire, j’étais toujours une catastrophe ambulante qui cassait tout sur son passage. Si je voulais le faire exprès, je parie que je n’y arriverais même pas… Cependant, j’appris à mes dépends que le bonheur retrouvé ne dure pas…
Un jour que je rentrais de l’école avec maman, nous avons retrouvé Pumpkin très mal en point. Elle était toute brûlante, elle grelotait et elle avait le nez qui coulait. J’ai eu très peur pour elle. J’avais peur qu’elle meure elle aussi, comme mon papa. Et qu’elle me laisse.
Ma maman m’a de suite rassurée et nous avons emmené Pumpkin chez le vétérinaire. Elle n’avait rien d’alarmant heureusement. Et grâce aux soins du vétérinaire, elle allait être vite remise sur pied. Cependant…
… Dès notre retour à la maison, Pumkin s’est enfuie, sa collerette autour du cou. Et elle n’est plus jamais revenue. Nous avons tout fait : frapper à la porte des voisins, mettre des affiches pour la retrouver,… rien y a fait. Le seul regret de ma maman, c’est de ne pas avoir mis une puce d’identification à Pumpkin. Elle ne l’avait pas fait, car on n’avait pas les moyens. C’était trop cher. Je me suis alors promis une chose : que plus jamais, nous ne serions dans le besoin. Je voulais pouvoir m’offrir, ainsi qu’à ma maman, tout ce que nous voulions. Comme ça, nous n’aurions plus jamais aucun regret. Le refuse où nous l’avons adopté nous appris alors que Pumpkin avait été laissée par son ancienne maîtresse à un vétérinaire. Elle a dû croire que nous allions l’abandonner quand nous étions allée la soigner.
Depuis qu’elle est partie, j’étais devenue une marionnette. Je faisais tout par automatisme : que ce soit mes devoirs ou mes tâches à la maison pour aider maman. Même manger ou regarder la télé était devenu trop dur pour moi. Pumpkin me manquait… ma meilleure amie me manquait… Et rien ni personne ne pourrait jamais la remplacer dans mon cœur. C’est donc sans elle que j’allais affronter les affres de l’adolescence.
Au fil des années, j’ai beaucoup grandi et je suis devenue une jeune fille plutôt mignonne, quoiqu’un peu trop maigre. Un jour, je pris une décision radicale, même si elle a été mûrement réfléchie. Je me suis teint les cheveux en bleu menthe, en mémoire au jour où Pumpkin était tombée malade. Maman avait été réticente au début quand je lui ai annoncé mon intention de porter une couleur de cheveux très affirmée, mais entre un tatouage et une coloration qui pouvait beaucoup plus facilement s’effacer, elle m’a permis cette fantaisie qui, finalement, ne m’aura plus jamais quitté. C’était comme si j’avais toujours été faite pour porter mes cheveux ainsi.
J’entrais ainsi dans l’adolescence en affirmant ce que j’étais tout au fond de moi : un génie excentrique incompris. Et qui devait composer sans son père et sa meilleure amie pour panser ses peines. A part ma maman, je n’avais plus personne pour partager mes joies. J’espérais tout de même que cette période de ma vie allait m’apporter plus de bonheur que de malheur, et que Pumpkin allait bien… Qu’elle était quelque part, bien au chaud, dans un foyer chaleureux qui lui donnerait tout l’amour qu’elle méritait.
Pauvre Pepper... C'est bien triste d'être aussi solitaire à son âge, alors qu'elle devrait avoir des copains/copines avec lesquels elle pourrait s'amuser avec insouciance, même si son papa et Pumpkin ne sont plus là
En tous cas, elle a déjà du caractère et elle sait ce qu'elle veut pour son avenir et celui de sa maman
Enfin bref, notre jeune "génie excentrique incompris" attaque maintenant l'âge ado et toutes ses joyeusetés A suivre...
@Larbreenboule Je voulais expliquer pourquoi elle monterait la compétence malice, donc je lui ai imaginé une enfance assez solitaire, moquée par les enfants de son âge. Je la trouve trop mignonne adolescente. Autant jeune adulte, elle a un côté très sévère dans le visage, autant là, elle fait toute mignonnette avec ses petites couettes. Il faut que je la joue adolescente maintenant. j'avais laissé la partie en pause en attendant que je fasse le tri des screens de son enfance. Après, ça ira plus vite, j'ai déjà tous les screens avec Rose, sa fille, enfant. Je n'aurai plus qu'à reprendre ma partie où elle en était.
Pour Pumpkin, il ne faut pas s'en faire. Elle est toujours en bonne santé et bien vivante. C'est Al qui va la récupérer (dès que je l'ai vue chez Pepper, avec ses yeux qui louchent un peu taré, je la voyais bien chez les Faust). On ne verra pas le chat tout de suite, mais elle viendra tenir compagnie à Moustache quand Al et Luna seront à la fac.
Ce que j'adore avec tes histoires @Lamé c'est que les Eveillés ne sont pour ainsi dire jamais loin Al risque une attaque si Moustache se trouve une copine
Pour en revenir à Pepper, je trouve que tous les éléments sont joliment amenés. C'est toujours aussi plaisant à lire
J'aime vraiment beaucoup Pepper ! Malgré toutes les épreuves que la vie lui a faites traverser : la solitude de son enfance avec les moqueries à l'école, la perte de son père, puis la perte de Pumpkin qui avait pourtant redonné un peu de vie à ce foyer..., elle continue d'avancer... Et c'est déjà une grande scientifique dans l'âme à ce que je vois
Elle est devenue une très jolie jeune fille, hâte de voir comment elle va évoluer...
Et j'aime toujours autant tes screens et tes sims
J'aime le fait que tu écrives sur l'enfance de Pepper. Parce qu'au final, on a tendance à moins s'attacher à la fondatrice, même si justement c'est la première, on ne connaît pas son passé.
Là, on s'attache vraiment à cette petite et on comprend mieux son futur
Elle est bien malheureuse cette petite... en même temps, après la perte de son papa, et de son chat on la comprend. (D'ailleurs j'adore Pumpkin !)
J'adore cette coiffure que tu as choisie pour elle ado !
Je trouve Pepper très émouvante, enfant On sent toute la solitude qui est la sienne et son envie d'être aimée et entourée. Pauvre petite... c'est rude pour elle
J'ai adoré et je la trouve vraiment très jolie ado
Réponses
@Himari74 Merci, c'est trop gentil à toi
Ah ça, ce challenge est addictif. Je ne le joue pas autant que je le voudrais (parce que j'ai d'autres parties sur lesquelles je m'amuse). J'espère que ça sera plaisant à suivre pour la suite, je ferai tout pour que ça soit agréable en tout cas ^^
Si vous souhaitez en savoir plus sur mon univers, faites un tour dans mon humble studio
OriginID : Little_Lams
Ma chaîne Youtube : Lamé Gaming
Si vous souhaitez en savoir plus sur mon univers, faites un tour dans mon humble studio
OriginID : Little_Lams
Ma chaîne Youtube : Lamé Gaming
J'aime beaucoup la manière dont tu prépares le terrain pour expliquer les traits (et futurs traits) de caractère de Pepper...
Mes participations sur le forum : Du Rififi à la St Val' [concours St Valentin] ♥ La Vie trépidante de Haley Attoir [cadavre exquis#10] ♥ Belle et mystérieuse Sonia [Un cliché, X histoires] ♥
Super coup de plume & belles screens... j'ai hâte de lire la suite
J'aime beaucoup cette petite histoire.. Mais, tellement triste pour son papa adoptif. Il est partit très tôt. Du moins dans l'histoire !
J'aime bien son côté persévérante et petite rebelle. Hâte de voir la suite des aventures de Pepper en tout cas !
Cela m'a donné beaucoup envie d'aller faire un tour chez Agatha !
Pauuuuvre papa de Pepper
Après des mois d'attente, voici l'épisode 3, après celui-là, il faut que je retourne jouer un peu
Après le décès de mon papa, la vie a fini par suivre son cours. Je faisais de mon mieux pour continuer à être une élève modèle et excellente en classe. J’avais plutôt intérêt à avoir de bonnes notes de toute façon si je voulais devenir une grande scientifique. Maman de son côté, malgré son chagrin, a mis à jour ses CV pour retrouver un emploi très vite. C’était ça ou maman devait vendre la maison. Or, je m’y sentais bien et on y avait tout nos souvenirs avec papa.
Maman a fini par se trouver un nouvel emploi à la bibliothèque municipale de Willow Creek. Ce qui était pratique. Elle n’était pas loin de l’école et je pouvais donc rejoindre ma maman là-bas et nous rentrions ensemble lorsqu’elle avait fini son travail. Maman, de son côté, en profitait pour continuer ses recherches sur le surnaturel. Je faisais mine de m’y intéresser, même si mon esprit cartésien me criait haut et fort que toutes ces chimères ne pouvaient pas exister.
Un jour, en sortant de l’école et en me dirigeant comme à ma nouvelle habitude à la bibliothèque où était maman, je suis tombée sur une ancienne connaissance à mon papa qui allait bousculer quelque peu mes certitudes. Je l’aurais reconnu entre mille, avec son manteau rouge à fourrure et sa coiffure de rockeur.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour.
- Oh, mais je vous reconnais !
- Moi aussi. Tu es la fille de Jules Mint.
- Oui, je suis Pepper ! Je suis contente que vous vous rappeliez de mon père.
- Comment l’oublier…
- Par contre, je ne me souviens plus de votre prénom… Je l’ai sur le bout de la langue.
- Caleb… Caleb Vatore.
- Vous vous êtes engagé dans la police comme il vous l’a conseillé ?
- Houla non. Ce n’est pas pour moi.
- Mon père disait pourtant que vous aviez un très bon flair et que vous feriez un excellent officier.
- Ma vocation est tout autre.
- Vous êtes rock star alors ?
- Non pourquoi ?
- Parce que vous avez une coiffure et un look de star.
- Je porte cette coiffure parce que j’aime la mode.
- ça vous va bien. Si vous aimez la mode, vous êtes styliste alors ?
- Non. Disons que, comme ton père, je protège les gens… à ma manière.
- Vous êtes garde du corps alors ?
- Voilà, c’est ça.
- Et vous protégez qui ?
- Tu en poses des questions, petite curieuse. Pour répondre à ta question, je protège des gens très particuliers.
« De gens très particuliers »… Ces mots raisonnaient dans ma tête, en même temps que mon esprit relevait un détail chez cet homme. Il avait des canines proéminentes. Ça m’a rappelé tout de suite les livres de maman sur les vampires et j’entrevoyais d’un coup la possibilité que le surnaturel existe et qu’il fallait un grand scientifique pour réussir à prouver scientifiquement l’existence des créatures et phénomènes fantastiques. Si ça se trouve, Caleb venait d’une lointaine planète, hors de notre système solaire, où tous les gens avaient les canines pointues. Et que sur cette planète, cette particularité et leur régime alimentaire n’avaient rien de bien fantastique. Tout était question de point de vue.
Au lieu de faire mes devoirs comme à mon habitude en attendant que ma maman soit relevée par son collègue à l’accueil, je me suis mise à faire des recherches sur tout ça. Et j’avoue que c’était passionnant et effrayant à la fois. Parfois rigolo aussi, parce que certains sortaient les théories les plus farfelues, tout en paraissant convaincus de ce qu’ils avançaient. Le plus troublant quand même, c’est lorsque j’ai fait des recherches sur Caleb Vatore. J’ai retrouvé un Caleb Vatore, fils de Felice Vatore, ayant vécu à la Renaissance en Italie. Son père était un noble qui aimait, avec son épouse, prendre soin des autres, au point d’ouvrir un hôpital pour les démunis. Le bâtiment existe encore à l’heure actuelle, ainsi que la demeure où ils vivaient. Tout allait bien pour eux, jusqu’à ce que la grande épidémie de peste qui a touché leur pays les emporte eux aussi, laissant Caleb et sa sœur jumelle, Elizabeth, orphelins. Ils n’étaient alors encore que des enfants. On perd d’ailleurs leur trace après leur fuite de l’orphelinat. C’est la dernière fois qu’on a vu et entendu parler d’eux. Le nom de la maison Vatore s’est alors perdu dans les limbes, Caleb et sa sœur n’ayant donné, sous toute vraisemblance, aucune descendance. Seul le souvenir de ces gens altruistes et leur emblème (un cœur transpercé d’une épée) subsiste à l’heure actuelle.
C’est là que je me suis rendue compte que la subsistance d’un nom ne tenait pas à grand-chose. Je me suis alors posée la question de la perpétuation du nom que je portais moi-même. Vu que mon papa était mort et qu’il n’avait jamais eu de garçon, j’ai décidé que mes enfants porteraient plus tard son nom. C’était une façon, pour moi, de rendre hommage à la personne qui a pris soin de moi. Qui sait ce que je serais devenue s’il ne m’avait pas adoptée.
- Pepper, j’ai fini. On va pouvoir y aller.
- Oui maman, je prends mon sac et j’arrive. Oh regarde, il y a un chat qui est entré. Je lui ouvre la porte pour le laisser sortir ?
- Surtout pas. C’est le chat de ma patronne. Elle l’emmène partout avec elle, même à la bibliothèque.
- Il est mignon. Tu crois que je peux le caresser ?
- Tends la main et vois en fonction de s’il est réticent ou pas.
- Regarde maman. Je crois qu’il m’aime bien. Il ronronne fort. Tu sais maman, aujourd’hui j’ai croisé ce qui pourrait bien être un vampire.
- (rire) et qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Il avait les canines très pointues. Et puis, quand j’ai fait des recherches sur son nom, j’ai trouvé quelqu’un avec exactement le même nom qui avait vécu à la renaissance. Il a plus de 500 ans, tu te rends compte comme il est vieux ?
- Tu me parleras tout ça dans le tram.
- Dans le tram ? On ne rentre pas à pied ?
- Je voulais te faire la surprise. Je t’emmène à l’exposition d’astronomie qui a lieu au museum de San Myshuno.
- Chic alors ! En tout cas maman, plus jamais je ne me moquerai de toi avec tes histoires de fantômes et vampires. Je dirais même que je ne moquerai plus jamais des croyances d’autrui. Parce qu’elles sont aussi valables que les miennes.
- Je suis si fière de toi ma chérie. Tu es une si gentille fille.
- Pepper ? Tu n’as pas l’air contente ma puce. L’exposition ne t’a pas plu ?
- Si maman… C’est juste que… Non rien…
Comment dire à ma maman que partout où j’allais, il y avait le souvenir de papa qui me hantait. J’avais l’impression de le voir partout à côté de moi, me soufflant des conseils, des félicitations ou des sermons en fonction de mes actes. Je ne voulais pas en parler à maman, car elle me donnait l’impression d’avoir remonté la pente dernièrement, grâce à son travail. Je ne voulais pas raviver des blessures en parlant sans cesse de papa. Même si je me doutais bien que certaines blessures ne pourraient jamais se refermer et qu’il faudrait vivre avec elles.
- Tu veux rentrer tout de suite ma chérie ?
- Non maman. Faisons notre tour au petit marché comme prévu. Ça me changera les idées.
A San Myshuno, il y avait quasiment des marchés tous les jours de la semaine, en fonction des endroits où on se trouvait en ville. Elle était si grande. Bien trop grande pour moi, je m’y sentais perdue. Même si on pouvait trouver toute sorte de chose sympa, notamment des marchands itinérants qui proposaient des objets de collection. Ce jour-là, je suis tombé sur un monsieur qui vendait des pierres précieuses et semi-précieuses. C’était très joli. J’avais envie de repartir avec une petite pierre et commencer en collection. Après tout, une scientifique se doit de tout connaître sur le monde qui l’entoure.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour petite. Tu es perdue ?
- Non, ma maman est juste là, chez ce marchand. Vous vendez quoi ?
- Des pierres. Là où je vis, à Brindleton Bay, on en trouve beaucoup dans une carrière, pas loin du phare.
- Vous venez de Brindleton Bay ? C’est très loin !
- (rire) Oui, c’est vrai. Tu t’appelles comment ?
- Pepper monsieur. Dites-moi. Vous les vendez combien vos pierres ?
- La moins chère vaut 100 simflouz. Après, pour les plus précieuses, ça va chercher bien plus haut.
- Oh… c’est cher. Je ne pourrai jamais avoir de collection.
- Tu aimes les pierres ?
- J’aime tout ce que la nature peut offrir. Plus tard, je veux devenir une grande scientifique.
- Si tu veux petite, je peux t’expliquer où trouver des pierres pour te faire une collection. Ça te dit ? Et le conseil est gratuit.
- C’est vrai ?
- Et pour toi qui aime les sciences, tu peux même trouver des éléments dans les pierres.
Des éléments. Ça, c’était une collection digne d’une scientifique. C’était décidé. J’allais suivre les conseils de ce monsieur et faire ma collection d’éléments. Même si ça devait me prendre toute une vie pour ça.
Malgré mes résolutions et la gentillesse de ce monsieur, je ruminais à la maison. C’est que la collection, je la voulais maintenant et tout de suite. Comme quelqu’un qui n’avait pas encore compris que tout n’arrivait pas tout cuit dans le bec et qu’il fallait s’armer de patience pour obtenir ce que l’on voulait.
- Pepper, tu n’as pas faim ? Tu touches à peine à ton assiette.
- C’est que… Non rien…
- Pepper, pourquoi tu ne veux plus me parler pour le moment ? A chaque fois, tu me réponds « non rien ». T’aurais-je froissé sans le vouloir ?
- Non maman, tu n’as rien fait du tout. C’est juste moi. Je rumine parce que j’ai vu de jolies pierres à San Myshuno et je suis triste parce que c’est cher et que je ne pourrai pas tout avoir tout de suite.
- C’est vraiment ça le problème ?
- A vrai dire, je m’ennuie beaucoup depuis que papa n’est plus là. Pff, je n’ai plus faim. Je peux descendre de table maman ?
- Je n’ai plus trop faim non plus. Viens ma puce, on va se mettre un bon film à la télé et puis, au dodo.
- Je suis désolée maman… d’avoir parlé de… papa…
- Tu n’as pas à être désolée. C’est normal d’être triste ma puce. Tu ne dois pas garder ça pour toi.
- Oui mais… tu as eu tellement de mal les premiers mois et maintenant que tu souris à nouveau, je n’ai pas envie de t’entendre pleurer à nouveau le soir.
- Pepper, tu es une enfant et moi, une adulte. C’est à moi de te protéger et de t’aider à aller mieux. Si tu as besoin de parler, je suis là.
- D’accord… Je m’ennuie maman.
- Tu trouves que je ne m’occupe plus assez de toi.
- Non, ce n’est pas ça. C’est juste que je n’ai pas de copains ou quelqu’un avec qui faire des trucs et rigoler.
- hmm… Tu es grande maintenant. Et si je te proposais d’adopter un animal.
- Un animal ? Quel genre d’animal ?
- Ce que tu veux. Ça peut être un rat, un hamster, ou…
- Oh un chat maman !
- Si tu veux. Mais je te préviens Pepper. Tu m’aides à m’en occuper. Un animal est un être vivant qui a besoin de soin.
- Je sais ça maman, je suis grande maintenant. Oh merci maman !
Ni une ni deux, j’ai zappé le film pour me mettre en recherche d’un refuge pour animaux. Si j’adopte un animal, autant que ce soit un petit malheureux qui n’avait plus de famille. Ça m’importait peu que le chat soit déjà adulte. L’important, c’était de lui réconforter le cœur comme il ou elle allait réconforter le mien.
C’est ainsi que Pumpkin, une femelle tabby, est arrivée à la maison. A la SPA de notre ville, c’est elle qui m’a plu tout de suite. Elle était rigolote avec ses yeux qui louchent. Elle avait été le chat d’une dame âgée qui, malheureusement, a dû s’en séparer parce qu’elle entrait en maison de retraite. Elle était toute jeune. Elle avait à peine un an. Elle s’est vite fait à la vie à la maison. Maman lui a même installé une chatière pour qu’elle puisse entrer et sortir à sa guise, la minette étant très… voire trop bavarde. Elle était capable de nous casser les oreilles sans discontinuer jusqu’à ce qu’on lui ouvre la porte ou la fenêtre. Ou à battre des pattes pour rentrer s’il pleuvait, mettant des traces partout sur les vitres.
Pumpkin, par son caractère très affectueux et joueur, avait très vite amené de la bonne humeur à la maison. Les mois passants, c’était comme si elle avait toujours été là. On jouait ensemble quand je rentrais de l’école, on se baladait dans le quartier ensemble. Elle me suivait partout comme un petit chien. Même maman était plus enjouée depuis qu’elle était avec nous. Notre maisonnette était devenue le refuge de ce que j’appelais « les trois drôles de dame ».
Pumpkin et moi étions devenues inséparables. On partageait même nos repas ensemble. J’étais étonnée de voir un chat aimer les fruits et les légumes. Elle était ma seule véritable amie, moi qui étais le vilain petit canard intello de l’école. Je n’avais pas de copains, mais après tout, ça ne me manquait pas tant que ça. Et puis, j’avais mon chat ! Elle me rendait l’amour qui me manquait au centuple. Je pris alors une grande décision. A partir de ce jour, je serais toujours gentille avec les animaux, parce qu’ils sont capables d’amour inconditionnel. Et j’en ferais baver plus tard aux êtres humains, parce que beaucoup d’entre-eux sont horribles et méchants… A se demander comment on pouvait être l’animal dominant sur cette pauvre planète.
Moi, Pepper Mint, j’avais fini par retrouver le sourire et l’entrain nécessaire pour accéder à mes rêves. Je m’étais même améliorée avec mon établi de chimiste. J’avais réussi à recréer un feu d’artifice, j’étais fière et ça, sans mettre le feu… enfin pas trop… Parce que même avec le sourire, j’étais toujours une catastrophe ambulante qui cassait tout sur son passage. Si je voulais le faire exprès, je parie que je n’y arriverais même pas… Cependant, j’appris à mes dépends que le bonheur retrouvé ne dure pas…
Un jour que je rentrais de l’école avec maman, nous avons retrouvé Pumpkin très mal en point. Elle était toute brûlante, elle grelotait et elle avait le nez qui coulait. J’ai eu très peur pour elle. J’avais peur qu’elle meure elle aussi, comme mon papa. Et qu’elle me laisse.
Ma maman m’a de suite rassurée et nous avons emmené Pumpkin chez le vétérinaire. Elle n’avait rien d’alarmant heureusement. Et grâce aux soins du vétérinaire, elle allait être vite remise sur pied. Cependant…
… Dès notre retour à la maison, Pumkin s’est enfuie, sa collerette autour du cou. Et elle n’est plus jamais revenue. Nous avons tout fait : frapper à la porte des voisins, mettre des affiches pour la retrouver,… rien y a fait. Le seul regret de ma maman, c’est de ne pas avoir mis une puce d’identification à Pumpkin. Elle ne l’avait pas fait, car on n’avait pas les moyens. C’était trop cher. Je me suis alors promis une chose : que plus jamais, nous ne serions dans le besoin. Je voulais pouvoir m’offrir, ainsi qu’à ma maman, tout ce que nous voulions. Comme ça, nous n’aurions plus jamais aucun regret. Le refuse où nous l’avons adopté nous appris alors que Pumpkin avait été laissée par son ancienne maîtresse à un vétérinaire. Elle a dû croire que nous allions l’abandonner quand nous étions allée la soigner.
Depuis qu’elle est partie, j’étais devenue une marionnette. Je faisais tout par automatisme : que ce soit mes devoirs ou mes tâches à la maison pour aider maman. Même manger ou regarder la télé était devenu trop dur pour moi. Pumpkin me manquait… ma meilleure amie me manquait… Et rien ni personne ne pourrait jamais la remplacer dans mon cœur. C’est donc sans elle que j’allais affronter les affres de l’adolescence.
Au fil des années, j’ai beaucoup grandi et je suis devenue une jeune fille plutôt mignonne, quoiqu’un peu trop maigre. Un jour, je pris une décision radicale, même si elle a été mûrement réfléchie. Je me suis teint les cheveux en bleu menthe, en mémoire au jour où Pumpkin était tombée malade. Maman avait été réticente au début quand je lui ai annoncé mon intention de porter une couleur de cheveux très affirmée, mais entre un tatouage et une coloration qui pouvait beaucoup plus facilement s’effacer, elle m’a permis cette fantaisie qui, finalement, ne m’aura plus jamais quitté. C’était comme si j’avais toujours été faite pour porter mes cheveux ainsi.
J’entrais ainsi dans l’adolescence en affirmant ce que j’étais tout au fond de moi : un génie excentrique incompris. Et qui devait composer sans son père et sa meilleure amie pour panser ses peines. A part ma maman, je n’avais plus personne pour partager mes joies. J’espérais tout de même que cette période de ma vie allait m’apporter plus de bonheur que de malheur, et que Pumpkin allait bien… Qu’elle était quelque part, bien au chaud, dans un foyer chaleureux qui lui donnerait tout l’amour qu’elle méritait.
Si vous souhaitez en savoir plus sur mon univers, faites un tour dans mon humble studio
OriginID : Little_Lams
Ma chaîne Youtube : Lamé Gaming
En tous cas, elle a déjà du caractère et elle sait ce qu'elle veut pour son avenir et celui de sa maman
Enfin bref, notre jeune "génie excentrique incompris" attaque maintenant l'âge ado et toutes ses joyeusetés
Pour Pumpkin, il ne faut pas s'en faire. Elle est toujours en bonne santé et bien vivante. C'est Al qui va la récupérer
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Ma chaîne Youtube : Lamé Gaming
Pour en revenir à Pepper, je trouve que tous les éléments sont joliment amenés. C'est toujours aussi plaisant à lire
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
Elle est devenue une très jolie jeune fille, hâte de voir comment elle va évoluer...
Et j'aime toujours autant tes screens et tes sims
J'aime le fait que tu écrives sur l'enfance de Pepper. Parce qu'au final, on a tendance à moins s'attacher à la fondatrice, même si justement c'est la première, on ne connaît pas son passé.
Là, on s'attache vraiment à cette petite et on comprend mieux son futur
Elle est bien malheureuse cette petite... en même temps, après la perte de son papa, et de son chat
J'adore cette coiffure que tu as choisie pour elle ado !
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J'ai adoré et je la trouve vraiment très jolie ado