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Anaïs Familia - Les 100 Bébés

Réponses

  • missgabriellemissgabrielle Messages: 671 Membre
    Modifié (janvier 2017)
    Épisode 1

    J'avais tourné et retourné dans ma tête ce que mon arrière-grand-mère Elisabeth m'avait transmise dans sa lettre et j'en étais venue à la conclusion que je ne pouvais faire autrement que de consacrer ma vie à ce but. Oui, j'allais consacrer ma vie à briser la malédiction qui pesait sur les Familia. Après tout, j'étais la seule qui pouvait le faire et j'allais tout faire pour mener mon projet à terme. Il était impensable pour moi de faire comme si la malédiction n'existait pas, j'avais trop de fois vue le malheur s'acharner sur notre famille pour ne pas y croire.

    Je devais bien être la plus affligée puisque c'était à moi d'en changer les choses. Je me suis demandé pourquoi moi, moi qui n'avait jamais espéré être mère au foyer, moi qui m'avait toujours imaginé vivant telle une artiste, au gré de mes envies. J'allais finalement être aux commandes d'une tribu de petits monstres braillards. Oui, parce que grand-mère Elisabeth l'avait bien dit, c'est moi seul qui devrait m'en occuper, pas un, pas 10, mais 100. Bien sûr, le moment venu, je passerais le flambeau à ma dernière-née.

    J'étais sans doute celle dans notre famille qui possédait le moins en elle la fibre maternelle. J'allais devoir la développer. Je craignais de ne plus savoir où donner de la tête dès le premier. Juste à y penser, je me sentais déjà dépassée.

    Malgré toutes mes peurs, toutes mes inquiétudes, je me retrouvais aujourd'hui sur les terres de mon aïeul, là où jadis, le malheur s'est abbatu sur nous, sur moi.

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    Grand-mère Elisabeth m'avait légué tous les simflouz qu'elle possédait, 2500 simflouz exactement, en plus de la propriété. J'avais vu nombre de sourcils se lever lorsqu'on m'avait appelé pour prendre possession de mon héritage. Des soupirs d'exaspération s'étaient fait entendre, j'entendais chuchoter sur mon passage, tous se demandant comment j'avais pu soutirer tout l'héritage de cette pauvre vieille femme aveugle, j'étais son arrière-petite-fille mais tout de même, elle en avait d'autres...

    Ils me prêtaient des intentions que je n'avais pas, me jugeant haut et fort, sans savoir. Mais moi je savais, je savais pourquoi elle m'avait tout donner. Elle voulait s'assurer que je fasse ce qu'elle m'avait imploré de faire, c'était un moyen pour elle d'être certaine que le manque de simflouz ne m'empêcherait pas de faire le voyage jusqu'à Willow Creek.

    Sur le moment je lui en avais voulu, elle m'empêchait de pouvoir me justifier, si je me défilais. Aujourd'hui, je lui en était reconnaissante d'avoir ces simflouz pour couvrir mes dépenses, il m'en restait 2015 simflouz maintenant, alors que je me retrouvais sur la propriété dont on avait rasé le bâtiment principal.

    Devant moi, un immense terrain vide dont on apercevait au fond une petite cabane. Je m'approchai, intriguée, constatant que la ville avait entretenu le vaste terrain tout en négligeant les pourtours de ce qui ne me semblait pas plus gros qu'une petite remise, probablement là ou l'on entreposait les outils de jardins.

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    Devant la porte, j'avais un étrange pressentiment. J'y étais.

    J'avais décidé de voir les choses petits à petits, pour ne pas me laisser désespérer par la montagne. J'avais un tempérament plutôt nerveux et si je ne voulais pas me faire envahir par le stress, c'était la meilleure solution que j'avais trouvé. Oui, je ferais les choses pas à pas, je prendrais les problèmes les uns après les autres, et j'y arriverais, je me disais, plus ou moins sûre de moi.

    Je n'avais jamais eu une grande confiance en moi, comment voulez-vous être confiante lorsque chaque fois que vous tentiez de prendre courage et de foncer, il finissait impérativement par vous arriver malheur. C'est ainsi que je me suis construite.

    Pourrais-je vraiment arriver à changer les choses?

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    Je reléguai mes tourments au fond de mon esprit pour en revenir à ma nouvelle doctrine, une chose à la fois.

    Je glissai l'une des deux clés du trousseau qui accompagnait la lettre de mon arrière-grand-mère, la plus petite, celle qui me semblait convenir dans la serrure. Elle se déverrouilla. Je la poussai dans un grincement, elle n'avait pas été ouverte depuis longtemps.

    Et quand je vis, je compris.

    Je compris ou je me retrouvais.

    J'étais dans la petite cabane à l'extrémité des hectares de terre, la même ou grand-mère Élisabeth avait accouchée de sa première fille.

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    Et pour être la même, il n'y avait pas de doutes, rien n'en avait été changé.

    La cuisine apparaissait appartenir à une autre époque. Tout était tellement ancien. Je n'avais jamais rien vu de tel. Une cuisinière comme dans les livres d'histoire relatant la vie de nos ancêtres. C'était comme un voyage dans le temps.

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    Une toilette qui ne me laissait pas moins perplexe, d'autant plus qu'elle était à même la pièce principale.

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    Et un coin chambre, toujours dans la même pièce, une commode qu'on avait dénué de tous ses effets, mais sur laquelle trônait néanmoins une jolie ballerine dans sa petite boîte à musique.

    Juste au-dessus, des cadres sculptés par la main même de mon arrière-grand-mère. Je le savais parce qu'elle en avait fait des centaines comme ça, comme celle de gauche, ça me faisait tout drôle de la revoir là, aujourd'hui. Elle était aveugle, mais elle sculptait de manière tout à fait identique à chaque fois, elle en faisait une obsession. Elle ne sculptait rien d'autres, pas même la licorne que je lui avais supplié de faire le jour de mes 7 ans.

    Je voyais maintenant qu'un jour lointain, elle avait déjà sculpté autre chose.

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    Au-dessus du lit, je la vit là, telle qu'elle était jeune fille, c'était elle, j'en étais certaine. Elle me ressemblait tellement.

    En silence, je lui pardonnai, et dans un chuchotement je lui promis que je ferais ce qu'il faudrait.

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    Cette cabane avait été la sienne, elle était désormais la mienne, là ou le malheur avait débuté pour les Familia, là ou il s'éteindrait.

    J'essayais du mieux que je pouvais d'être forte.

    Bien sûr, j'étais déçu de ne pas retrouver la grande demeure des Familia, le Manoir qui emplissait le terrain autrefois, celui-là même qui devait s'ouvrir avec cette grosse clé qui ne me servirait jamais, mais peut-être fallait-il que ça se passe ainsi.

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  • missgabriellemissgabrielle Messages: 671 Membre
    Modifié (janvier 2017)
    Épisode 2

    Je posai les lettres de grand-mère Elisabeth sur la commode, tout près de la ballerine que je crinquai pour en écouter la jolie mélodie qui en sortait encore. Je m'imaginai mon aïeul, assise sur le lit à écouter la même musique regardant la danseuse tourner d'un air mélancolique. Je m'imaginais sa vie, j'en avais le cœur serré. Ces lettres m'avaient apprise tellement de choses sur elle, m'avaient fait comprendre tellement de choses. Elle m'avait révélé tout ce qu'elle n'avait jamais dit à personne.

    D'être là, sur la terre qui l'avait vu grandir, qui l'avait vu devenir une jeune fille, puis une jeune femme qui avait offert son cœur à un homme qui n'avait su qu'en faire. De me retrouver dans la cabane aux fonds des hectares de ces terres, la cabane qu'elle avait dû visiter de nombreuses fois au fil des années, qui avaient dû être son refuge lorsqu'elle sentait le grand manoir l'engloutir, qui semblait receler tous ses secrets de jeune femme et surtout le plus sombre. Le lit peut-être sur lequel elle s'était offerte, les murs entres lesquelles elle avait retenue les cris de la douleur qui la submergeaient, le sol sur lequel elle s'était penchée à quatre pattes frottant frénétiquement les traces de la naissance d'un enfant qu'elle voulait oublier. Je pouvais la voir là, imaginer sentir ne serait-ce qu'un tout petit peu, ce qu'elle avait dû ressentir, je n'avais qu'une envie la prendre dans mes bras.

    Je m'étais toujours sentie proche de grand-mère Elisabeth, mais aujourd'hui, plus que jamais, je me sentais proche d'elle.

    Je posais ces lettres comme on pose ses valises dans une nouvelle vie. Je me posais, tout simplement, c'est ici que j'allais vivre, au travers ses souvenirs, avec sa force, j'allais réparer le passé qu'elle avait tant regretté, j'allais réécrire le futur des Familia, j'allais accomplir ce que je devais faire.

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    C'était chez moi et ce le resterait. Oui, les Familia étaient de retour, et ils seraient là pour gravir le chemin du bonheur.

    J'étais la première.

    Tout ce que j'avais à faire s'entassait dans ma tête, j'essayais de mettre de l'ordre, je me demandais par ou commencer. Je me rappelai ce que j'avais convenu, la plus brillante des idées que j'avais eu, une chose à la fois, oui, Anaïs, prend les choses une à la fois et tout se placera.

    Et là, l'urgence que je voyais était de faire de cette cabane un endroit sain ou vivre. Voilà par quoi il me fallait commencer.

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    Contente d'avoir trouvé ce qu'il me fallait faire, je me bornai à ce but. Courant vers la route, je pensais à tout ce que je voulais faire, il me fallait d'abord acheter tout ce que j'aurais besoin pour les travaux. Je restaurais cette cabane même s'il me fallait y travailler des jours durant. Il me fallait des pinceaux, de la peinture, des outils pour désherber, une échelle.

    J'étais brillante au fond, capable de mener des projets à terme, j'avais de la suite dans les idées et j'essayais de canaliser au mieux ma nervosité. Ça avait du bon des fois la nervosité, ça nous faisait penser à pleins de choses, du moment qu'on arrivait à la canaliser de façon positive.

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    Au bord de la route, j'hésitai, j'eus un doute. J'étais comme ça, je pouvais être confiante deux minutes, mais mon manque d'assurance revenait aussitôt. J'avais toujours eu de la difficulté à prendre des décisions, ma nervosité reprenant le contrôle, me faisant poser mille et une question, me faisant perdre mon temps. Mais c'est aussi que prendre une décision pour moi, c'était différent, ça paraissait moins facile, ça pouvait mener à des destins tragiques, et ça, c'était marqué dans ma mémoire. Alors pour une simple saveur de glace, je pouvais hésiter, perdue, comme si ma décision était fatale.

    Je m'étais toujours sentie différente, maintenant je me sentais spéciale, c'était moins destructeur.

    Imaginez-vous un instant être moi, vivre ma vie.

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    J'empruntai finalement le pont et me retrouvai au centre de la ville. Quelques boutiques et j'avais récupéré ce qu'il me fallait. J'étais fière de moi. Je réussissais à prendre les choses en main. Un long parcours, mais j'y étais arrivée, était-ce par là, arriverais-je au centre de la ville ou m'éloignais-je, observant à la fois ce qui m'entourait, aimerais-je cette ville, m'y ferais-je, tant de questions qui m'assaillaient se mêlant à ma liste d'emplette que je tentais tant bien que mal de compléter.

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    Mais j'y étais arrivée. J'étais de retour et j'avais tout ce qu'il me fallait, du moins pour débuter les travaux.

    Le travail m'apparaissait énorme, comment restaurer une aussi vieille cabane pour en faire une maison ou je pourrais vivre.

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  • Chocolatine090Chocolatine090 Messages: 320 Membre
    Très heureuse d'avoir la suite et j'adore ce chapitre aussi !! ^_^
    Voici le commencement des travaux de la maison ;) J'espère qu'elle va y arriver et bonne soirée à toi !

    Histoire des Centpiedlong !



    Mon studio enfin!!


    Merci à vous et vive les Sims!!
  • missgabriellemissgabrielle Messages: 671 Membre
    Modifié (janvier 2017)
    Épisode 3

    À peine avais-je déposé mon matériel, qu'une femme vint à ma rencontre. Ma nervosité regrimpa dans le plafond, j'étais toujours nerveuse lorsqu'il s'agissait d’interactions sociales. Enfant, de nombreuses fois on s'était moqué de mon malheur, de la vie qui ne me faisait jamais de cadeaux, j'étais Anaïs la différente, Anaïs qui échouait plus souvent qu'autrement. Mais aujourd'hui j'étais une adulte et je devais surpasser tout cela si je voulais parvenir à mes fins. C'est vrai quoi, si je n'étais pas fichu d'aborder une vieille dame qu'en serait-il des hommes de mon âge. Ouf, je ne voulais pas y penser. Si grand-mère avait compris tout ce qu'il m'en coûterait, m'aurait-elle demandé tout ça.

    Mais grand-mère me connaissait bien, elle me connaissait plus que quiconque. Elle avait toujours été ma confidente, celle qui consolait mes peines d'enfants, et plus tard mes peines d'adolescente, celle qui m'avait toujours ouvert les bras et qui pansait mes blessures tant bien que mal. Aujourd'hui, lorsque je pensais à ces souvenirs, je les revoyais d'une autre façon, elle savait depuis toujours qui j'étais, ce que je représentais pour les Familia, elle avait déjà tracé ma destinée. J'avais toujours tenu une place importante dans son cœur, plus importante que les autres, j'étais Anaïs son arrière-petite-fille spéciale, celle sur qui elle misait tout, sur qui elle comptait pour rétablir le bonheur chez les Familia.

    Je serais à la hauteur, je voulais être à la hauteur, je voulais, après la vie qu'elle avait eu, qu'elle puisse enfin reposer en paix, heureuse enfin que le bonheur resurgisse pour nous, les Familia.

    Je n'eus pas le temps d'aborder la vieille dame la première qu'elle s'adressait déjà à moi.

    - Vous, vous êtes une Familia pour sûr!

    - Oui, vous avez raison, je suis Anaïs, Anaïs Familia, l'arrière-petite fille d'Elisabeth.

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    - Ah oui, vous lui ressemblez tellement, vous êtes la même qu'elle à son âge.

    - Vous avez connu grand-mère Elisabeth!

    - Oui, elle avait bien une bonne dizaine d'année de plus que moi. Je devais avoir 11 ans quand elle est partie. Mais je me souviens bien d'elle. C'était une jeune femme charmante, rayonnante, toute la ville l'aimait, jusqu'à ce qu'elle se mette à changer. Elle est devenue taciturne, elle s'est refermée sur elle-même, elle perdait de son éclat de jour en jour. Un jour, comme ça, du jour au lendemain, elle a perdu la vue, la pauvre, elle n'a jamais plus été la même, elle n'a jamais plus été la fille qui resplendissait dans toute la ville. Elle ne fréquentait plus personne, elle ne sortait plus que rarement de chez elle, pas du grand manoir, non, elle s'enfermait ici, dans cette cabane, seule, elle y passait toutes ses journées. Enfants, ils nous arrivaient de l'observer par la fenêtre, elle ne faisait que sculpter, toujours la même scène, elle en finissait une qu'elle en recommençait une autre, elle paraissait obsédée. Il nous est arrivé de la voir pleurer. Ma chère, je me demande pourquoi je vous raconte tout ça, peut-être ne vouliez-vous pas le savoir, quand je suis partie je ne sais parfois pas ou m'arrêter, mais dites-moi, pourquoi êtes-vous là.

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    - Oh non, au contraire, je suis contente que vous me parliez d'elle. Ça me fait plaisir de rencontrer quelqu'un qui la connaissait, qui se rappelle d'elle et qui est disposée à m'en parler. J'étais très proche d'elle, vous savez. Si je suis ici, c'est parce qu'elle vient de mourir. Elle a voulu que je sois ici, je suis chez moi, je vivrai ici dans cette cabane, sa cabane.

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    - Vous aussi vous me parlerez d'elle alors, de ce qu'elle est devenue quand elle est partie d'ici. Mais vous êtes sérieuse ma petite, vous allez vivre dans cette affreuse vieille cabane. Autrefois elle a été jolie, mais elle a été laissé à l'abandon depuis tellement longtemps. Vous auriez vu le manoir avant l'incendie, là vous auriez vécu comme une reine. C'est malheureux pour vous qu'il ne reste que cette vieille cabane.

    - Oui, comme vous dites.

    Je pensais, bien sûr que c'est malheureux, je suis Anaïs Familia, il ne fallait pas s'attendre à ce que ce soit facile.

    Mais derrière tout ce négativisme qui faisait partie de ma vie, j'osais entrevoir une brèche d'espoir. Je me demandais même si tout s'améliorerait dès que je ferais ce que j'avais à faire, et dès que j'aurais des enfants, mes enfants, les choses s'amélioreraient-elle déjà ou 99 enfants vivront dans le malheur comme je l'ai vécu. Des questions, toujours des questions, ma tête était emplie de question. Il faut dire que je n'étais pas habitué de devoir accomplir quelque chose, souvent, quand j'échouais, j'avais l'habitude à plus ou moins long terme d'abandonner. Là, je ne pouvais pas me permettre d'abandonner, je m'en faisais une obligation. Je ferais tout mon possible pour atteindre mes buts. Et j'en convainquerais ma dernière-née de poursuivre cet objectif. Je devais encore assimiler tout ça, c'était encore tellement nouveau pour moi. J'étais habituée de m'investir réellement dans peu de projet, de me laisser aller et il me fallait maintenant réaliser tant de chose, voilà pourquoi ma tête était affolée. Je devais avoir encore l'air bête devant cette dame, ça je me sentais souvent bête en société quand je me perdais dans mes pensées comme j'étais entrain de le faire.

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    Je me repris.

    - Je vais restaurer cette vieille cabane, j'en ferai un lieu agréable à vivre et j'y vivrai! Il le faut. Je suis ici pour rester. Un peu de décapage, un peu de peinture, un peu de débroussaillage et cet endroit devrait déjà avoir meilleure mine.

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    - Vous voulez retapé cette vieille cabane, je vous aiderai. Vous êtes la bienvenue ici, c'est bien de revoir une Familia ici.

    - Mais attendez, je ne peux pas vous demander ça, il nous faudrait des hommes pour nous aider.

    - Vous croyez qu'une vieille femme ne peut pas faire le travail?

    - Je n'ai pas dit ça, m'esclaffai-je.

    - Mais vous avez bien raison, pour certaines choses, nous aurons besoin d'hommes.

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    - Éric, viens par là. Anaïs, je te présente mon fils, Eric.

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    - Bonjour Anaïs.

    - Bonjour Eric.

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    - Eric, la jeune femme a besoin d'aide, elle veut vivre dans cette cabane, tu te rends compte, il faut l'aider à ce que ce soit un minimum viable.

    - Oh, là, oui, il y a du boulot. Il faut retaper le toit qui menace de tomber avant qu'on ne vous retrouve écrasée en dessous.

    Pouvais-je être malchanceuse à ce point?

    - Eric, tu te souviens quand tu as refait mon toit, tu avais acheté beaucoup trop de bardeaux, ils traînent encore dans la remise. Va les chercher.

    - C'est trop, je ne peux pas accepter.

    - Voyons, ma petite, tu en as besoin et moi ça me débarrassera. Tu as entendu mon fils, ce toit va tomber d'un moment à l'autre, tu ne voudrais pas qu'on ait ta mort sur la conscience quand même.

    - Bien sûr que non, répondis-je un peu scandalisée.

    - Alors ne dis rien.

    On était généreux avec moi, j'en étais surprise. Peut-être était-ce un signe.

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    - Ne t'en fais pas, on fera ce qu'il faut et avant la fin de la journée on en aura fait un endroit coquet, accueillant et chaleureux.

    Il me dit ça me regardant dans les yeux, d'un ton rassurant, ça me faisait du bien, comme s'il prenait soin de moi et j'en avais besoin. J'avais besoin qu'un homme prenne soin de moi. Je me sentais à la fois bien et intimidée dans son regard. Je le trouvais beau. Il faisait tellement homme, si loin des gamins de l'école.

    J'avais eu très peu de relations amicales dans ma vie, encore moins de relations amoureuses. Je n'en avais jamais eu. Je ne savais pas comment une femme devait se comporter avec un homme. Il me faudrait l'apprendre, je devrais rencontrer des dizaines d'hommes. Et si quelque chose me rendait nerveuse, c'était bien ça. Les hommes m'intimidaient, ils me faisaient perdre ce qui me restait de moyens, ils m'attiraient aussi, sans aucun doute.

    - Merci pour tout, Eric, vraiment, merci. Vous savez, je ne crois pas que ce sera fait aujourd'hui, mais ne vous sentez obligé en rien, je poursuivrai tranquillement au fil des jours.

    - Vous ne me faites pas confiance, Anaïs?

    Il me le demanda sur un ton doux et taquin qui ne me laissa pas indifférente à son charme.

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    - Je suis consciente de l'état de la cabane vous savez, elle tombe en ruine, je sais bien que ça prendra plus d'une journée pour en faire un endroit décent.

    - Vous verrez, Anaïs, allez, je file chez ma mère chercher ces bardeaux, pendant ce temps, si vous désherbiez le devant ce serait bien.

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    - Voilà, avec ma mère continuer de désherber, je prends l'échelle et je monte sur le toit. Ensuite, nous peindrons ce bois pour lui redonner fier allure, j'ai vu que vous aviez de la peinture.

    - Allez ma petite, on arrache tout, il n'y a plus rien de bon dans ces plantes.

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    - Et voilà, vous voyez le soleil est encore levé que nous avons réparé le toit et donner un éclat de fraîcheur à cette cabane, elle commence à ressembler à une petite maison vous ne trouvez pas? J'espère que le mauve rosé ne vous dérange pas pour le toit, c'est le choix de ma mère.

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    - Bien sûr que non, c'est parfait, vous avez raison, elle commence à ressembler à une petite maison. Je n'en crois pas mes yeux. Je suis complètement ébahie de tout ce qu'on a réussi à faire en si peu de temps. Comment vous remercier.

    - Votre sourire vaut mille merci, Anaïs.

    Ça c'était un homme! Habile de ses mains, capable de rendre une femme heureuse et d'en rajouter en la complimentant.

    Il me tira rapidement de ma rêverie.

    - Je vous laisse repeindre la porte et la fenêtre, je vais rentrer à l'intérieur voir ce qui peut être fait.

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    Repeignant la fenêtre, puis la porte, je pensais à Eric. Ce qu'il était gentil. Tout ce qu'il avait fait pour moi, regardant ma maison, j'étais heureuse. Je pourrais y vivre heureuse. Un poid s'enlevait de mes épaules chargées, j'avais un chez moi, c'était loin d'être le grand luxe, mais c'était chez moi et je trouvais ça beau. Et comme mes pensées vagabondaient d'une à l'autre, je me surpris à penser que Eric ferait peut-être de beaux enfants.

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  • missgabriellemissgabrielle Messages: 671 Membre
    Modifié (janvier 2017)
    Épisode 4

    J'entrai, Alice et Dennis avait tout repeint les murs intérieurs, puis, avec Eric, pendant que je terminais la fenêtre et la porte, ils avaient décapé le plancher puis l'avaient sablé pour que je ne me blesse pas avec les échardes de bois, le sol était complètement lisse. Ils avaient fait un sacré boulot. Mes meubles étaient encore ancien, mais la cabane, elle, s'était transformé comme une chenille en joli papillon, elle était devenue une maison. Tout avait été dépoussiéré, nettoyé, briqué, l'air était sain, ça respirait la propreté.

    J'étais reconnaissante de ce que ces gens que je ne connaissais même pas avaient fait pour moi. Ils avaient pris de leur temps pour moi, ils avaient sacrifié leur dimanche pour m'aider. Le résultat était juste parfait. Je me sentais accueillie dans cette nouvelle communauté. J'étais si peu habituée qu'on me prête autant d'attentions. Leur générosité avait réchauffé mon cœur, ravivé des espoirs que je ne savais même pas exister. Et c'est émue que je leur communiquai toute ma reconnaissance.

    - Je... Je voudrais tous vous dire merci, merci d'avoir fait de cette vieille cabane un lieu ou je pourrai vivre, ici, auprès de vous, des voisins géniaux, au grand cœur, des voisins comme je n'en ai jamais eu. En arrivant ici ce matin, en voyant la cabane, je n'imaginais pas qu'en un seul jour j'aurais pu en faire ce qu'elle est devenue, je me sens bien, je me sens chez moi, je me sens pousser des ailes. Je ne pourrai jamais vous exprimer toute la reconnaissance que j'ai pour vous en ce moment, parce que ce que vous avez fait, ce que ça représente pour moi est tellement profond, vous avez posé les premières pierres à mon bonheur.

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    - C'était un plaisir de vous aider, ma petite, on ne vous aurait jamais laissé comme ça, sans vous aider, seule pour tout faire, il vous fallait un endroit sain et sécuritaire pour vivre dès ce soir. Tout vos meubles ont été récurés, la cuisinière fonctionne, le réfrigérateur aussi, vous pourrez les utiliser le temps de pouvoir vous payer des électroménager plus récent. J'ai aussi éventé votre lit, vous pourrez y dormir cette nuit. Dennis a débouché la toilette, il s'est occupé de la plomberie, tout fonctionne ma chère.

    - Merci, merci de tout cœur.

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    Je m'assis sur le lit, un peu fatiguée par les travaux. Il n'était pas si mal. Celui que j'avais avant n'était pas beaucoup plus confortable. Maman n'avait pas beaucoup d'argent, elle avait fait son possible, et quand la maladie l'avait frappée, nous nous contentions de survivre. Comme tous les Familia, je n'avais jamais vécu dans le luxe, comme tous les Familia que je connaissais du moins parce que apparemment nous avions des ancêtres qui avaient vécu dans un grand manoir, les parents de grand-mère Elisabeth avait été fortuné, quand le malheur ne nous poursuivait pas encore. Je me demandais comment était les parents de grand-mère Elisabeth, son père avait-il été austère ou compréhensif, sa mère avait-elle été dure ou douce. Repensant à grand-mère, aux événements, à ce qu'elle avait vécue, sa grossesse cachée, je déduis qu'elle avait eu un père austère, je ne l'imaginais pas compréhensif. Sa mère avait dû être dure, si elle ne l'avait pas été, grand-mère se serait confiée à elle et peut-être les choses se seraient passées autrement.

    Mais ce qui était arrivé était arrivé, et je serais celle qui réparerait tout. J'aurais des enfants que j'aimerais plus que tout, je serais une maman formidable, compréhensive, mes filles me raconteraient leurs soucis et ensemble nous les réglerions. Je ne serais pas une mère comme la mère de grand-mère Elisabeth.

    Mais pour être mère, il me fallait parler aux hommes et malgré la confiance qui montait en moi, je me sentais changer tout doucement, les hommes restaient un mystère pour moi et continuaient de m'intimider. Je ne savais que leur dire, je ne savais comment leur plaire, je ne savais comment les toucher, je ne savais même pas comment les embrasser, je n'avais jamais embrassé un homme. Tout ce que je savais c'était que pour avoir un bébé il me fallait faire crac-crac avec eux, mais j'en connaissais si peu sur le crac-crac, je ne savais pas comment ça se passait, ce que je devais faire, ce que l'homme me ferait. Et c'était maintenant ces inquiétudes qui me tourmentaient.

    D'une oreille, j'écoutais Eric parler avec sa mère. Sa voix grave et chaude me plaisait, j'aimais l'entendre parler, je sentais des choses que je n'avais jamais senti. Je me sentais femme, puis jeune fille, puis femme, était-ce cela se sentir femme? Plus je l'écoutais, plus il me plaisait. J'avais envie qu'il me parle à moi, j'avais envie de lui parler, mais même parler, je ne savais pas comment, que pourrais-je lui dire?

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    - Ça ne t'embête pas j'espère Anaïs, j'ai pris une photo de ta cabane rénovée, je voulais montrer ce qu'on avait réussi à en faire, et puis personne n'était entré ici depuis si longtemps, des années, ça fera le tour des réseaux sociaux.

    - Je... d'accord.

    Qu'est-ce que c'était les réseaux sociaux? J'en conclût que d'autres personnes verraient ma maison. On l'appelait encore la cabane, moi je l'appelais ma maison. Et je prévoyais déjà faire des annexes quand les simflouz rentreraient. Ça ne me dérangeait pas qu'on voit ma maison, c'était peut-être un moyen de me faire connaître par d'autres Sims de la ville.

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    Eric s'est levé, puis Alice, allez, trouve quelque chose à lui dire, Anaïs, va lui parler, que je me disais. Le hamster courrait dans ma tête.

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    Puis, surprise, je vis Eric prendre Alice dans ses bras, l'embrasser, j'eus un pincement au cœur, j'étais déçu. Je les observais, je ne pouvais les quitter des yeux, je regardais Alice, ce qu'elle faisait, comment elle réagissait, comment elle se comportait, puis, je regardais Eric, que lui faisait-il, comment s'y prenait-il, je voulais apprendre ce qu'une femme doit faire, ce qu'un homme faisait à une femme. Je m'imaginais être elle, être à sa place, j'imaginais que c'était moi qu'Eric prenait dans ses bras, que c'était sur moi qu'il posait ses lèvres d'homme. Plusieurs émotions déferlaient en moi, j'étais déçu, jalouse aussi, jalouse oui, ce n'était pas un sentiment inconnu pour moi, j'avais souvent été jalouse des autres. Mais quand je m'imaginais que c'était moi qu'Eric enlaçait, j'avais comme des papillons dans l'estomac, un frisson me parcourut.

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    Il la lacha. Je me levai à mon tour. Pouvais-je séduire comme Alice le faisait. Moi, Anaïs, pouvais-je séduire un homme? Un autre problème surgissait, c'était son homme qui me plaisait, il m'avait plût dès le premier regard, je vivais d'étrange sensation lorsque je me trouvais près de lui, lorsque je le regardais, lorsque je lui parlais. C'était le premier homme qui me plaisait. Je n'avais jamais ressenti cela avec aucun autre. Était-ce parce que j'étais devenue une adulte, une jeune femme, que je n'étais plus une gamine, était-ce cela être femme?

    Je me demandai ce qu'elle avait de plus que moi, je me demandais si moi je pouvais être attirante pour un homme.

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    Ne sachant trop comment réagir, ne sachant toujours pas quoi lui dire après ce que je venais de voir, je retournai m'asseoir sur le lit aux côtés de sa mère, Mme Lewis. J'aimais discuter avec elle, elle en savait sur les Sims de la ville, elle paraissait s'intéresser à tout ce qui se passait dans chaque foyer. Et surtout, elle savait des choses sur les Familia, elle avait connu grand-mère Elisabeth et pourrait encore m'apprendre des choses sur elle. J'aimais apprendre des choses sur grand-mère Elisabeth, j'aimais savoir comment elle avait été avant que je la connaisse, avant ma naissance. J'aimais imaginer ce qu'elle était à mon âge. Après avoir lu ses lettres, je la voyais différemment, j'avais compris tellement de choses sur elle.

    - Viviane, vous pouvez me parler encore de ce que vous savez sur les Familia, j'aimerais tant savoir, connaître leur passé.

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    - S'il y a quelqu'un qui peut t'en parler c'est bien moi, tu sais, ça fait tellement longtemps. Les Familia étaient une famille réputé à Willow Creek. Ils faisaient partie de la haute société. Ils organisaient souvent des soirées mondaines dans leur grand manoir ou dans le grand jardin à l'arrière. Ils avaient beaucoup de simflouz, ils étaient riches, les plus riches du village. Leur Manoir possédait tant de pièces, il y avait différentes ailes, sur plusieurs étages. Ils avaient des employés pour tout tenir en ordre, une seule personne n''y serait pas arrivée. Des agents de nettoyage, un cuisinier, un jardinier, une nounou, ils pouvaient aisément se permettre tout ça.

    - Wow, ils étaient si riche que ça?

    - Oui, ils étaient riches à ne plus savoir qu'en faire de leur simflouz. Ils contribuaient de temps à autre dans des oeuvres de bienfaisance. M. Familia savait comment faire fructifier ses simflouz, il était un homme d'affaire aguéri. Je suis allée de nombreuses fois dans le Manoir, je vous dit, il y avait des chambres à ne plus savoir qu'en faire, des cuisines, des salons, des salles d'eau luxueuse, chaque fois que j'y allais j'en étais impressionnée.

    - Vous y allez à l'occasion de soirée mondaine?

    - Oui, aussi. Mais j'y allais parce que j'étais une amie de Jim.

    - Jim?

    - Oui, Jim, le frère d'Elisabeth. Vous n'avez jamais entendu parler de lui?

    - Non.

    - Jim avait mon âge, il était le frère cadet d'Elisabeth. Quand nous avions 9 ou 10 ans, elle en avait déjà 17. J'admirais Elisabeth, je voulais être comme elle quand je serais plus grande. Partout ou elle allait, elle semait le bonheur autour d'elle. Quand on la voyait on était attirée par elle, elle dégageait tellement de choses, quand elle entrait dans une pièce, tout s'illuminait, tous les regards étaient dirigés vers elle, tout les Sims l'appréciaient. Plus elle grandissait, plus elle se développait, plus elle attirait le regard des hommes. Son père s'en apercevait, sa mère aussi. Son père était fou d'elle, il l'adorait, il lui donnait tout ce qu'elle voulait, elle n'avait qu'à demander. Mais quand il voyait les regards des jeunes hommes et des plus vieux, des hommes fait, il ne pouvait le supporter, c'était sa princesse. Il voyait aussi qu'elle prenait plaisir à tout ces regards empreint de désir, elle aimait en jouer, elle aimait qu'on la regarde de cette façon. Quand son père a vu cela, il a changé d'attitude
    envers elle. Il l'obligeait à rester dans le grand manoir, il l'empêchait de faire des sorties. Je l'ai vu quelques fois en pleurs courir se réfugier dans sa cabane. Elle passait de plus en plus de temps dans cette cabane, refusant de rester au manoir, elle préférait se retrouver seule ici. Elle sculptait.

    - Et sa mère?

    - Sa mère était dure avec elle, ce n'était pas le genre de mère à qui l'on peut se confier. Elle était plus dure avec qu'elle qu'avec Jim ou les autres. Je crois qu'elle ressentait une sorte de jalousie envers sa fille.

    Viviane en savait tellement sur les Familia, j'adorais l'écouter.

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    Nous avons poursuivis notre conversation à la table. L'écoutant attentivement, j'avais tout de même un regard du coin de l’œil posé sur Eric.

    - Et le manoir, qu'est-il arrivé?

    - Le Manoir a brûlé, un immense incendie, il n'en restait plus rien, que des décombres calcinés que la ville a ramassé. Des voyous y entrait souvent la nuit lorsque le Manoir fût abandonné, des SDF aussi. Une nuit, tout à brûler, tous les Sims du village sont sortis pour venir voir, tenter d'aider, mais rien n'a pût être fait, il était trop tard.

    - Les Familia l'avait abandonné?

    - Oui, quand Elisabeth a eu 18 ans, M. Familia fût atteint d'une terrible maladie. Il ne pouvait plus marcher, il était faible. Il ne pouvait plus se rendre à la cabane ou Elisabeth passait tout son temps. Il ne pouvait plus la surveiller. Elisabeth en a profité, elle s'est mise à sortir. Elle a rencontré un garçon, elle l'aimait comme une folle, elle était amoureuse de lui. Je le sais parce qu'elle nous en parlait, des fois avec Jim, nous allions la rejoindre à la cabane et elle nous parlait de lui. Elle nous faisait jurer de ne pas en parler à ses parents. Parfois, on le voyait entrer ici, il la rejoignait et ils passaient des heures ensemble. Puis, il n'est plus revenu. Et c'est là qu'Elisabeth a commencé à changer.

    - Que voulez-vous dire par elle a commencé à changer?

    - Elle souriait toujours, mais elle ne rayonnait plus, elle avait perdu quelque chose, elle était différente. Elle était pensive, tout le temps, elle paraissait perdu dans ses pensées. Elle a arrêté de sortir, on ne la voyait plus en ville, elle ne faisait que rester ici, elle s'efforçait d'éviter tout le
    monde, même sa famille. Puis, elle s'est mise à afficher un sourire béat, rien ne la dérangeait, avec Jim, on lui faisait de petits coups, des blagues d'enfants, et elle réagissait toujours en affichant ce sourire énigmatique comme si elle n'était pas vraiment avec nous. Elle paraissait dans un autre monde, elle était avec nous mais elle ne l'était pas, elle faisait tout d'une manière robotique, étrange. Elle s'est remise à sortir, on la voyait en ville, mais elle n'était plus la même, elle n'était plus la jeune femme qui plaît à tout le monde, qui attire tous les regards. Quand son père perdit beaucoup de simflouz, elle a réagi en souriant, toujours, son sourire ne s'effaçait pas de ses lèvres. C'est Jim qui me l'a raconté. Toute la famille était en pleur, mais Elisabeth souriait.

    Tout s'expliquait, ce que me racontait Viviane, était tout ce que je pouvais relié aux lettres de grand-mère Elisabeth. Je pouvais me mettre à sa place, imaginer ce qu'elle avait vécu, les épreuves qu'elle avait subies, comment elle y avait réagi.

    - Quelques mois plus tard, Elisabeth a perdu la vue, soudainement. Elle était devenue aveugle. Elle était devenue aussi taciturne, elle s'enfermait ici à sculpter sans relâche toujours la même chose. Elle pleurait, souvent, sculptant, elle ne vivait plus qu'ici. Sa tristesse était si profonde, si intense, on la ressentait rien qu'à la regarder par la fenêtre. Je me suis toujours demandé ce qui la rendait si triste, je ne l'ai jamais su, elle est partie quelques mois plus tard, on ne l'a plus jamais revue, elle avait quitter Willow Creek.

    - Je vous remercie sincèrement de m'avoir dit tout ça. Ça m'aide à mieux la connaître, à mieux la comprendre, si vous saviez comme c'est important pour moi.

    - Je suis heureuse d'avoir pu vous éclairer sur votre famille, Anaïs. C'est presque tout ce que je sais. M. Familia est mort quelques semaines après son départ, il a fait une attaque, c'était le cœur. Mme Familia avait de plus en plus de soucis financier, elle a perdu le manoir aux mains de la ville, elle n'arrivait plus à payer les factures, tout s'est fait rapidement. Elle a mis à la porte les domestiques, puis elle a perdu le Manoir peu de temps après. Il est resté à l'abandon de nombreuses années, comme je vous l'ai dit des jeunes l'ont envahie pour faire la fête dans les nombreuses pièces du manoir, des SDf y avaient élu domicile aussi, puis un jour le feu s'est déclaré, laissant le manoir en ruine. On a tous
    ramassé les décombres, la ville a entretenu le terrain. Seul restait cette cabane au fond de la propriété, la cabane d'Elisabeth comme tout le monde l'appelait. Et vous voici ici, après de nombreuses années, une Familia qui rapportera pleins de fraîcheur, qui reprend les terres et nous sommes heureux que vous soyez là.

    - Merci, Viviane, merci pour tout, merci de m'avoir tout dit, merci de m'accueillir comme vous le faites.

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    Je me tournai vers Dennis. Peut-être n'étais-je pas prête pour des hommes comme Eric. Peut-être devrais-je m'exercer avec un homme qui ne me plaisait pas, Dennis était un homme mûr, peut-être pouvait-il m'apprendre des choses sur les relations entre les hommes et les femmes, sans se moquer de moi comme un homme plus jeune pourrait le faire. Je mijotais tout cela dans ma tête.

    - Dennis, je suis heureuse que vous soyez venu m'aider. Vous êtes le bienvenu chez moi.

    - C'était un plaisir Mlle Familia. Merci, je passerai certainement faire un petit tour voir comment vous vous débrouillez.

    - Et je pourrai vous faire un bon petit repas chaud.

    - Ce serait avec plaisir.

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  • PascalimsettePascalimsette Messages: 508 Membre
    Bonsoir,
    Je découvre ton challenge "100 bébés", tu écris drôlement bien ! J'aime beaucoup, j'ai plaisir à te lire !
    Quelle triste histoire que celle du bébé d'Elisabeth ! Espérons qu'Anaïs tienne bon afin de lever la malédiction qui s'est abattue sur sa famille.
    Ah là là, j'aimerai tant qu'Eric lui explique les choses de l'amour ! Je trouverai ça moins romantique avec une personne âgée. Nous verrons bien...
    Merci et bon courage à toi dans ce challenge.
    Pascalimsette"Quand j'étais petite, je jouais à la maison de poupées. Aujourd'hui, je joue aux Sims !"- Mes chroniques en cours : La Gazette des PNJ- Mes challenges en cours : L'Amour en Héritage et L'Hôpital Psychiatrique- Mes challenges terminés : Blanche-Neige et les 7 Bambins - Répondre à leurs envies - Le Marché aux Fleurs
  • DaemonyaDaemonya Messages: 5,212 Membre
    J'en avais loupé des episodes :sweat_smile:
    Qu'est-ce qu'elle est jolie et intéressante de caractère Anaïs ^^
    L'histoire d'Elisabeth est passionnante *^*
    Bon je me demande comment elle va se dépatouiller entre tous ces hommes... mariés, c'est p't'êt' pas le pied de se faire une réputation de briseuse de ménage quand on débute :grimace:
    Fais gaffe... parc'que j'ai une tronçonneuse ! >:)

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  • missgabriellemissgabrielle Messages: 671 Membre
    Modifié (janvier 2017)
    @Pascalimsette merci beaucoup, contente que tu aimes :)
    Oui vraiment terrible.... Anaïs se battra :)
    Eric ou Dennis ou un autre, un homme ou un vieillard, à voir :) ahah :) bientôt :)

    @Daemonya merci beaucoup ton commentaire ma fait très plaisir, je suis contente que tu la trouves intéressante :)
    merci pour ELisabeth, oui toute qu'une histoire...
    un homme marié.... le fera t'elle :)
  • missgabriellemissgabrielle Messages: 671 Membre
    Modifié (janvier 2017)
    Épisode 5

    Mme Lewis me sortit de mes pensées, elle parlait tout le temps, elle ne me laissait pas de répit.

    - Viens par là Anaïs.

    Je me levai, la rejoignit, Eric s'approcha aussi.

    - Tu vois, tout est en ordre, ce n'est pas ce qu'il y a de plus chic, mais ça fonctionne.

    - C'est parfait, Mme Lewis, c'est parfait, lui dis-je, la tête encore dans mes pensées.

    Je me perdais dans le regard d'Eric qui était juste derrière elle. Ce que j'aimais qu'il me regarde comme ça. Ça m'intimidait, mais j'aimais ça. Il me regardait avec intérêt, faisant exprès de croiser mon regard, le recherchant, il en faisait presqu'un jeu. J'aimais qu'il joue comme ça, j'en avais des palpitations. Je mis les mots sur ce que je ressentais en ce moment, je me sentais belle.

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    Elle retourna s'asseoir, mine de rien, le désherbage et la peinture l'avait beaucoup épuisé, elle n'était plus toute jeune, et même si elle avait toute l'énergie pour parler, son corps lui demandait un peu de répit.

    Je me retrouvai seule, face à Eric. J'étais contente d'avoir une occasion, mais profiterais-je de cette occasion. J'étais toute tendue, j'étais stressée, les situations sociales me rendaient anxieuse, et moi qui devait faire 100 bébés! Pourquoi c'était moi.

    - Détends-toi Anaïs, je te sens toute tendue.

    Oui, j'étais tendue, oui, moi qui évitais bien des choses je me retrouvais à devoir affronter tout. Faire des choses que je ne m'était pas imaginé faire. Je ne m'étais jamais dit avant de lire les lettres de grand-mère Elisabeth, que j'allais avoir un enfant, même un seul.

    En temps normal, là devant Eric, je me serais trouvé un prétexte pour partir. Mais là je savais que je devais rester là, que je ne devais pas fuir. J'essayais de devenir une autre, pas une autre, moi, mais un 2e moi, moi qui avait confiance, moi qui réussissait, moi qui profitais de la vie, et même moi qui parlais à des hommes.

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    Puis il me dit quelque chose, qui me fit du bien, c'était comme enlever une épine dans ma peau.

    - Anaïs, tu es une belle jeune femme intelligente, cesse de te faire du soucis, détends-toi et profite du moment, profites de la vie.

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    Il lisait en moi, il n'aurait pas pu me dire quelque chose qui m'atteigne plus. Il avait pris les bons mots pour toucher mon âme. Je me sentais comme ça avec lui, je sentais qu'il atteignait mon âme. Je ne m'étais jamais sentie comme cela. Il m’envoûtait complètement, j'étais sous son charme.

    Il m'avait dit que j'étais belle, juste ça, comme s'il savait qu'il me fallait l'entendre, mais aussi avec une telle sincérité. Il m'avait dit que j'étais intelligente, il l'avait perçu malgré les apparences, il avait vu derrière. Il m'avait dit de profiter du moment, ce que je faisais trop peu souvent, de profiter de la vie, exactement mon espoir, je voulais profiter de la vie, qu'elle me soit bonne, que je puisse me poser moins de questions, que je sois la nouvelle Anaïs pleine d'assurance.

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    Je me retournai vers lui. Je le trouvais parfait. Il savait me parler, de sa voix chaude, je sentais qu'il me comprenait.

    Il me regardait, il me charmait, il rejouait de son regard, il recommençait son jeu. Et ce n'était pas un jeu, d'autres que moi n'y aurait pas joué, c'était parce que c'était moi et il le savait.Il sentait comment j'étais et malgré tout, je le sentais intéressé par moi, je me demandais s'il était vraiment intéressé, j'avais de la difficulté à concevoir qu'on s'intéresse à moi.

    Je me demandais si je l'intéressais au point qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse, si je l'intéressait de cette façon. Des frissons passaient en moi tandis que j'y pensais, que je l'imaginais, c'était un stress mais un bon stress, je me dis que je voulais que ça m'arrive, qu'un homme me prenne dans ses bras, qu'un homme pose ses lèvres sur les miennes, si ce n'était pas Eric, ce serait un autre, mais j'aurais voulu que ce soit lui. Je ne pensais plus à celle qu'il avait embrassé plus tôt, était-ce sa femme, était-ce sa copine, oui, j'y pensais, je l'avoue, je me le demandais, mais quand j'y pensais je chassais cette idée, je ne pensais plus qu'à Eric, je ne pensais plus qu'à moi, je pensais à Eric et moi.

    Il ne parlait plus, juste de son regard il me communiquait, et moi aussi, je lui répondais. On se disait tellement de chose, j'espérais ne pas me tromper dans ce que je comprenais.

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    Il frôla mon bras, il sentit mon tressaillement, un frisson me parcourir, il sentit tout l'effet que ça me faisait et ça le fit sourire.

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    Il parla, gesticulant, comme si ça avait été un accident. Mais ça ne me dérangeait pas du tout, en fait, ça me plaisait, c'était comme si son petit jeu montait d'un cran.

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    Elle était là, devant nous, elle nous regardait, et il osa frôler maintenant ma fesse de sa main. Je le regardai, plongeant mon regard dans le sien, lui témoignant tout ce que ses comportements me faisaient.

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    Une nouvelle arrivante cogna à la porte, ce qui brisa toute la magie.

    - Bonjour, Anaïs Familia, je suis arrivée ce matin.

    Elle me lança un vague

    - Bonjour.

    Observant tous les travaux apportés à la cabane.

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    Puis, elle se dépêcha de s'asseoir aux côtés de Eric, là ou j'aurais voulu m'asseoir. Ça me dérangeait qu'elle soit assise là parce que je voulais maintenant parler avec Eric, je voulais être près de lui, que son regard me fasse fondre.

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    Mais c'était toujours moi que Eric regardait, de loin il me regardait, moi.

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    Il se leva, passant derrière moi, je sentais son regard sur ma nuque. Il me regardait comme une femme. Je sentais que de plus en plus, il me regardait comme une femme qui lui plaisait. Et je me rappelai ce qu'il avait dit, profites du moment, oui, j'arrivais à profiter du moment, je profitais de toutes les attentions qu'il me donnait.

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    Je me levai, je le regardai, je ne savais toujours pas comment agir avec lui, j'aurais voulu que nous soyons seuls.

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    Il retourna s'asseoir près de cette rouquine, étudiant ma réaction, comme s'il avait vu ma jalousie un instant plus tôt lorsqu'elle s'était précipité aux côtés de lui.

    Je m'approchai, gardant le sourire, tentant de lui montrer que ça ne me dérangeait pas mais que je voulais être près de lui. Que moi aussi je pouvais le chercher comme il me cherchait. Était-ce cela la séduction?

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    Elle partit enfin, elle ne me plaisait pas. Elle s'imposait face à moi, regardant ma maison d'un air dénigrant, détaillant ma tenue comme si elle la trouvait toute aussi médiocre, et pensant que toute son assurance détournerait les attentions d'Eric sur moi.

    Et bien non, c'était moi qui gagnait, c'était moi qui gardait toutes ses attentions.

    - Vous savez, les femmes comme elle ce n'est vraiment pas mon truc. En dessous de toutes ces fantaisies, cette confiance, elles sont fades. C'est à se demander pourquoi elles sont tant confiante d'ailleurs, alors que des femmes comme vous, qui le devrait, on si peu d'assurance. Mais en même temps, cette fragilité qu'elles ont, que vous avez, c'est tellement charmant, on ne peut que vouloir les protéger et les couvrir d'attentions.

    Je ne pouvais que lui sourire, doucement, ne sachant comment me tenir. Il paraissait si doux, si romantique, il était en pleins le genre d'homme qu'il me fallait pour ma première fois.

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    Il ne restait plus que nous trois, moi, Eric, et elle. Nous discutions, je ne la détestais pas, elle était gentille, sa personnalité ne me déplaisais pas pour ce que j'en avais vu, elle aurait même pu être une amie, si j'avais voulu d'une amie, mais je ne recherchais pas l'amitié d'une fille, je l'avais déjà souhaiter, j'avais été déçu, j'avais été exclue, j'avais été blessée, les filles c'est hypocrite, les filles ça se blesse entre elles, les filles ça peut vous planter un couteau dans le dos. Voilà pourquoi je ne voulais plus de l'amitié d'une fille.

    Nous discutions, Eric, me paraissait lui aussi très intelligent, très cultivé. Il était un homme captivant.

    À un moment, elle s'est mise à s'obstiner, à le critiquer, il ne l'a pas laissé faire, ils se sont chicanés. Moi, entre les deux. Eric restait calme, il était sage, mâture. Je l'admirais. Elle, grimpait dans les rideaux, cherchant à le provoquer.

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    Eric partit, s'excusant, me disant à bientôt. Il voulait me revoir bientôt! Je le voulais aussi, oh oui que je le voulais.

    - Au revoir Anaïs, content de vous avoir rencontré. À bientôt. Veuillez m'excusez pour ce départ houleux.

    - Ne vous en faites pas Eric. À bientôt.

    - Tu vois Anaïs comment il est!

    Oui je le voyais, il était parfait.

    Ce n'était probablement pas la conclusion à laquelle elle souhaitait que j'arrive.

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    Elle partit à son tour, marchant derrière lui qui ne l'attendait pas.

    J'avais déjà hâte de revoir Eric.

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  • DaemonyaDaemonya Messages: 5,212 Membre
    Ouille tendu leur relation à ces deux là :sweat_smile: En tout cas Anaïs est sous le charme c'est clair :sweat_smile:
    Fais gaffe... parc'que j'ai une tronçonneuse ! >:)

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  • lalia181211lalia181211 Messages: 3,077 Membre
    @missgabrielle tu écris super bien. C'est la premier fois que je lis une histoire de sims depuis.... trèèèès longtemps (les dernières que j'ai lu étaient terminée avant la sortie des sims 3 pour dire !). Ta manière d'écrire est très plaisante. Je vais suivre avec grand intérêt ton challenge ! (et puis l'héroïne s'appelle comme moi aha :love: )
  • PascalimsettePascalimsette Messages: 508 Membre
    Toujours aussi éprise d'Eric, ça fait plaisir à lire :)
    Pascalimsette"Quand j'étais petite, je jouais à la maison de poupées. Aujourd'hui, je joue aux Sims !"- Mes chroniques en cours : La Gazette des PNJ- Mes challenges en cours : L'Amour en Héritage et L'Hôpital Psychiatrique- Mes challenges terminés : Blanche-Neige et les 7 Bambins - Répondre à leurs envies - Le Marché aux Fleurs
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