Mmm, y aurait-il un secret ou une histoire de famille qui attiserait toute cette haine ? *^*
Moi non plus je pige pas plus que son psy pourquoi elle reste avec elles, vaut mieux être seule que mal entourée ^^'
Sympas les deux pintades qui servent de mère et de sœur à cette pauvre Rachel ! Son psy a raison : il faut qu'elle arrête de se polluer la vie en continuant à les fréquenter et qu'elle coupe les ponts, elle ne s'en porterait que mieux...
Coucou Oui la pauvre Rachel est pas gâtée côté famille... @Fanfani, ok pour la mandale, je note Et pour les impatients, la suite arrive maintenant !
*******************
Chapitre 3
J’arrivais lundi au bureau gonflée à bloc comme d’habitude et surmotivée de prendre ce nouveau poste, même si le terrain allait me manquer un peu, les responsabilités me provoquaient des montées d’adrénaline incroyables.
Je n’étais cependant pas complétement sereine. La veille, j’avais reçu un appel de mon chef, enfin mon ancien chef, qu’on appelait dorénavant Monsieur le Maire de Willow Creek. Il me demandait de venir immédiatement à son bureau, il voulait me parler. J’avais bien essayé de lui demander ce qu’il passait mais il avait fini par me raccrocher au nez, après m’avoir dit :
-Tu as 10 minutes pour amener tes fesses ici Bessac !
Au fil des années, j’avais appris à écouter les ordres et aussi les aboiements d’Arthus Brochot et quand il prenait ce ton avec moi, c’est qu’il ne plaisantait pas. J’arrivais donc très vite devant la mairie de Willow Creek.
Il m’attendait dans son bureau, assis devant son jeu d’échec comme à son habitude. Je le saluais avec entrain et lui proposait de le battre aux échecs tout de suite, je réussis à lui décrocher un sourire et pouvait maintenant me détendre.
-Arthus, pourquoi m’avoir fait venir ?
-Allons-nous assoir là-bas, nous y serons mieux Bessac, je ne veux pas t’humilier encore une fois aux échecs. Pas maintenant, en tout cas, j’ai à te parler.
Quel ton… la conversation ne promettait pas d’être très joyeuse. Avec Arthus je savais à quoi m’attendre cela-dit, il était un de mes amis je crois, à sa façon du moins. Pour moi il était comme un deuxième père et j’adorais sa femme Maryse. Nous nous asseyions donc devant son bureau, il prit la parole :
-D’abord bravo pour ton poste au commissariat, je savais que tu arriverais vite à cette place que tu convoitais, même si tu m’as déjà fait de belles frayeurs dans ta belle et courte carrière de flic !
« Oups, pas encore cette histoire », je m’étais dit sur le moment… Il faisait allusion encore une fois à l’affaire « Brodier ». Marc Brodier était un personnage bien connu des services de police et nous l’avions à l’œil depuis des années. Il avait trainé avec les mauvaises personnes et avait fini par leur ressembler. Agression, trafics en tout genre, port d’armes illégales, j’en passe et des meilleures pour finir par un braquage qui a mal tourné, enfin surtout pour lui. Le jeune flic que j’étais, intervenait sur sa première prise d’otage et quand il m’avait menacé avec son arme, j’avais été la plus rapide. Il avait été tué sur le coup et moi, j’étais marquée à vie et complétement effondrée de l’avoir tué, d’avoir pris une vie ce jour-là.
Jusque-là rien de bien étrange pour un flic me direz-vous ? Mais Marc avait une sœur, Bonnie, plus jeune que lui, à peine une femme, presque encore une enfant. Elle vivait avec son frère avant le braquage, il la protégeait et lui permettait de vivre correctement, elle le vénérait sans savoir qui il était réellement. J’étais celle qui a fait s’écrouler son univers tout entier. Elle était venue peu après l’enterrement de son frère, à mon domicile alors que je rentrais du poste de police, pour me menacer et essayer de m’agresser. Je n’avais eu d’autres choix que de la mettre sous les verrous, attisant encore plus la haine qu’elle avait envers moi…
Mal défendue, elle n’a pu refouler toute sa colère pendant son procès et en pris pour 5 ans ferme. Lourde peine pour une jeune femme en colère et désormais seule au monde. J’avais eu beau essayer de la défendre, le procureur l’avait prise en grippe et avait tout fait pour la mettre au trou pour longtemps. Elle avait menacé de me tuer dès qu’elle serait libre et de s’en prendre à tous ceux que j’aimais, elle devait être enfermée. Pendant des semaines après son incarcération, j’ai harcelé le procureur, mon chef et même son stupide avocat pour un appel de son procès digne de ce nom, mais rien n’y a fait. La seule chose que j’ai obtenu c’est une mise à pied de 5 jours par mon chef de l’époque pour harcèlement, Arthus m’avait mise à pied. Bonnie Brodier allait passer 5 ans en prison parce que j’avais tué son frère…
-Arthus, pas encore cette histoire s’il vous plait.
-Elle sort demain. Tu le sais ?
-Demain ? Je savais que sa libération était pour bientôt oui. Elle sera surveillée, mais elle a encore refusé de me rencontrer.
-C’est mieux pour vous deux, tu le sais Rachel.
-Rachel ? Vous êtes bien familier d’un coup chef ? C’est pour ça que vous m’avez fait venir n’est-ce pas ? Pour m’avouer que vous m’aimez ! Je le savais !
-Arrête un peu tes bêtises tu veux bien, je ne plaisante pas. La petite Brodier t’en veut encore probablement. Elle a décidé de partir s’installer à Oasis Spring mais ce n’est pas si loin et je ne sais pas ce que valent leurs agents sur place. J’ai demandé une surveillance particulière pour elle, le maire de là-bas a été d’ailleurs très compréhensif. Fais attention à toi Rachel, tu sais que Maryse et moi serions dévastés s’il t’arrivait quelque chose.
Attention, voilà qu’il touchait la corde sensible… L’humour n’avait pas suffi, plus la peine de plaisanter avec Arthus aujourd’hui.
-Je ferais attention c’est promis. Je vais partir maintenant si ça vous va Chef ?
Je me levais, alors qu’il me suivait des yeux. Cet homme était un condensé d’amour, la vie est parfois vraiment injuste avec les personnes qui méritent le plus le bonheur. Jamais ils n’avaient pu avoir d’enfant avec Maryse, alors qu’ils auraient fait des parents formidables. J’étais probablement la fille qu’ils n’avaient jamais eue et ils avaient peur pour moi. J’allais quitter la pièce, le cœur serré par tant d'attention à mon égard et même surement de l’amour...
-Rachel attend !
-Viens manger à la maison un soir de la semaine tu veux bien ? Maryse te réclame tous les jours et nous continuerons à discuter si tu le veux bien ?
-Ok, j’appelle Maryse demain promis.
Sans me laisser le temps de faire quoi que ce soit, il me prenait dans ses bras. Je ne sais pas par quel miracle, mais je n’ai pas pleuré. Nous sommes restés de longues minutes comme ça dans les bras l’un de l’autre, sans rien dire et finalement, il a desserré son étreinte pour me saluer.
-Au revoir Rachel, encore une fois fait attention à toi. Maryse et moi sommes on ne peut plus fière de toi tu sais. Tu vas être parfaite dans ton rôle de chef, j’en suis sure.
Je partais vite avant qu’il ne voit les larmes qui commençaient à couler sur mes joues. Au revoir mon papa d’adoption, à très bientôt j’espère…
Le soir, après ma 1ère journée en tant que Chef, je profitais d'une belle soirée pour faire un footing. Une lettre m'attendais chez moi, une lettre que j'attendais depuis longtemps je crois...
A mon avis avec cinq ans ferme Bonnie a eu l'temps de réfléchir... soit elle a compris qu'elle faisait fausse route oui oui on y croit, est devenue un ange du bien , et dans ce cas-là y a plus d'histoire ('fin, faut un aut' méchant et un truc à raconter), soit elle a échaffaudé un plan et s'est fait quelques alliés derrière les barreaux...
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Quelle famille de BIIIIP
Ma chaîne YouTube : Malina
Mon compte Twitch : Malina_Framboise
Mes challenges : Apocalypse Please / Là-bas (Immigrant Challenge)
Mes quelques constructions : Les essais de Malina
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Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
Faut que j'arrête mon délire.!
Mon studio !
J’arrivais lundi au bureau gonflée à bloc comme d’habitude et surmotivée de prendre ce nouveau poste, même si le terrain allait me manquer un peu, les responsabilités me provoquaient des montées d’adrénaline incroyables.
Je n’étais cependant pas complétement sereine. La veille, j’avais reçu un appel de mon chef, enfin mon ancien chef, qu’on appelait dorénavant Monsieur le Maire de Willow Creek. Il me demandait de venir immédiatement à son bureau, il voulait me parler. J’avais bien essayé de lui demander ce qu’il passait mais il avait fini par me raccrocher au nez, après m’avoir dit :
-Tu as 10 minutes pour amener tes fesses ici Bessac !
Au fil des années, j’avais appris à écouter les ordres et aussi les aboiements d’Arthus Brochot et quand il prenait ce ton avec moi, c’est qu’il ne plaisantait pas. J’arrivais donc très vite devant la mairie de Willow Creek.
Il m’attendait dans son bureau, assis devant son jeu d’échec comme à son habitude. Je le saluais avec entrain et lui proposait de le battre aux échecs tout de suite, je réussis à lui décrocher un sourire et pouvait maintenant me détendre.
-Arthus, pourquoi m’avoir fait venir ?
-Allons-nous assoir là-bas, nous y serons mieux Bessac, je ne veux pas t’humilier encore une fois aux échecs. Pas maintenant, en tout cas, j’ai à te parler.
Quel ton… la conversation ne promettait pas d’être très joyeuse. Avec Arthus je savais à quoi m’attendre cela-dit, il était un de mes amis je crois, à sa façon du moins. Pour moi il était comme un deuxième père et j’adorais sa femme Maryse. Nous nous asseyions donc devant son bureau, il prit la parole :
-D’abord bravo pour ton poste au commissariat, je savais que tu arriverais vite à cette place que tu convoitais, même si tu m’as déjà fait de belles frayeurs dans ta belle et courte carrière de flic !
« Oups, pas encore cette histoire », je m’étais dit sur le moment… Il faisait allusion encore une fois à l’affaire « Brodier ». Marc Brodier était un personnage bien connu des services de police et nous l’avions à l’œil depuis des années. Il avait trainé avec les mauvaises personnes et avait fini par leur ressembler. Agression, trafics en tout genre, port d’armes illégales, j’en passe et des meilleures pour finir par un braquage qui a mal tourné, enfin surtout pour lui. Le jeune flic que j’étais, intervenait sur sa première prise d’otage et quand il m’avait menacé avec son arme, j’avais été la plus rapide. Il avait été tué sur le coup et moi, j’étais marquée à vie et complétement effondrée de l’avoir tué, d’avoir pris une vie ce jour-là.
Jusque-là rien de bien étrange pour un flic me direz-vous ? Mais Marc avait une sœur, Bonnie, plus jeune que lui, à peine une femme, presque encore une enfant. Elle vivait avec son frère avant le braquage, il la protégeait et lui permettait de vivre correctement, elle le vénérait sans savoir qui il était réellement. J’étais celle qui a fait s’écrouler son univers tout entier. Elle était venue peu après l’enterrement de son frère, à mon domicile alors que je rentrais du poste de police, pour me menacer et essayer de m’agresser. Je n’avais eu d’autres choix que de la mettre sous les verrous, attisant encore plus la haine qu’elle avait envers moi…
Mal défendue, elle n’a pu refouler toute sa colère pendant son procès et en pris pour 5 ans ferme. Lourde peine pour une jeune femme en colère et désormais seule au monde. J’avais eu beau essayer de la défendre, le procureur l’avait prise en grippe et avait tout fait pour la mettre au trou pour longtemps. Elle avait menacé de me tuer dès qu’elle serait libre et de s’en prendre à tous ceux que j’aimais, elle devait être enfermée. Pendant des semaines après son incarcération, j’ai harcelé le procureur, mon chef et même son stupide avocat pour un appel de son procès digne de ce nom, mais rien n’y a fait. La seule chose que j’ai obtenu c’est une mise à pied de 5 jours par mon chef de l’époque pour harcèlement, Arthus m’avait mise à pied. Bonnie Brodier allait passer 5 ans en prison parce que j’avais tué son frère…
-Arthus, pas encore cette histoire s’il vous plait.
-Elle sort demain. Tu le sais ?
-Demain ? Je savais que sa libération était pour bientôt oui. Elle sera surveillée, mais elle a encore refusé de me rencontrer.
-C’est mieux pour vous deux, tu le sais Rachel.
-Rachel ? Vous êtes bien familier d’un coup chef ? C’est pour ça que vous m’avez fait venir n’est-ce pas ? Pour m’avouer que vous m’aimez ! Je le savais !
-Arrête un peu tes bêtises tu veux bien, je ne plaisante pas. La petite Brodier t’en veut encore probablement. Elle a décidé de partir s’installer à Oasis Spring mais ce n’est pas si loin et je ne sais pas ce que valent leurs agents sur place. J’ai demandé une surveillance particulière pour elle, le maire de là-bas a été d’ailleurs très compréhensif. Fais attention à toi Rachel, tu sais que Maryse et moi serions dévastés s’il t’arrivait quelque chose.
Attention, voilà qu’il touchait la corde sensible… L’humour n’avait pas suffi, plus la peine de plaisanter avec Arthus aujourd’hui.
-Je ferais attention c’est promis. Je vais partir maintenant si ça vous va Chef ?
Je me levais, alors qu’il me suivait des yeux. Cet homme était un condensé d’amour, la vie est parfois vraiment injuste avec les personnes qui méritent le plus le bonheur. Jamais ils n’avaient pu avoir d’enfant avec Maryse, alors qu’ils auraient fait des parents formidables. J’étais probablement la fille qu’ils n’avaient jamais eue et ils avaient peur pour moi. J’allais quitter la pièce, le cœur serré par tant d'attention à mon égard et même surement de l’amour...
-Rachel attend !
-Viens manger à la maison un soir de la semaine tu veux bien ? Maryse te réclame tous les jours et nous continuerons à discuter si tu le veux bien ?
-Ok, j’appelle Maryse demain promis.
Sans me laisser le temps de faire quoi que ce soit, il me prenait dans ses bras. Je ne sais pas par quel miracle, mais je n’ai pas pleuré. Nous sommes restés de longues minutes comme ça dans les bras l’un de l’autre, sans rien dire et finalement, il a desserré son étreinte pour me saluer.
-Au revoir Rachel, encore une fois fait attention à toi. Maryse et moi sommes on ne peut plus fière de toi tu sais. Tu vas être parfaite dans ton rôle de chef, j’en suis sure.
Je partais vite avant qu’il ne voit les larmes qui commençaient à couler sur mes joues. Au revoir mon papa d’adoption, à très bientôt j’espère…
Le soir, après ma 1ère journée en tant que Chef, je profitais d'une belle soirée pour faire un footing. Une lettre m'attendais chez moi, une lettre que j'attendais depuis longtemps je crois...
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