Merci à toutes @Cam, @SuzannahB, @Fanfani, @Daemonya. J'ai des problèmes de réseau depuis deux jours et je n'arrive plus à me connecter chez moi. Comble de bonheur, mon mari qui est l'administrateur est en vacances Je ne m'étendrai donc pas sur les réponses et j'essaye de poster une maj. Mais sachez que j'apprécie vraiment votre soutien. @SuzannahB, je termine ce challenge et je repends l'apo
Ah! oui, forcément, sans réseau ça marche moins bien internet
Ben écoute, on se met en mode "pause" en attendant que le réseau soit guéri. Il est parti longtemps monsieur Fonsine en vacances ?
Allez, va faire mumuse avec tes parties en attendant, nous on ne bouge pas
Mettez six filles à papa, habituées à ce qu'une armée de domestiques les suive à la trace, prête à prévenir leurs moindres désirs, dans un
grand manoir vétuste et livrez-les à elles-mêmes concernant l'entretien courant. Au bout d'une dizaine de jours vous obtenez quoi ? Un taudis, où les appareils se font la malle les uns après les autres sans que personne ne se décide à lever le petit doigt pour réparer.
Mais dans la perspective de la venue du prince, pas question de laisser voir à quel point nous pouvions nous montrer négligentes.
Nous-nous sommes donc attelées à tout remettre en état, et croyez-moi, y avait du boulot !
Mais plus on jouait de la clé à molette dans tous les coins, plus ça pétait de partout. On aurait juré que tous les robinets s'étaient donné
le mot pour nous lâcher les uns après les autres et que toutes les toilettes organisaient des bouchons monstres pour faire suer leur monde
en guise de représailles pour notre indifférence à leur égard.
Dans les cas d'urgence extrême, pas question de tirer au flanc, même Margareth y est allée de sa contribution à la remise en état.
Après la phase dépannage, on est passées à la phase nettoyage. Et là non plus, c'était pas du luxe !
- Rhaaa ! Mais les filles, vous êtes vraiment des truies ! Vous auriez quand même pu passer l'éponge sur le plan de travail après vos essais
culinaires d'hier.
- Si y avait que le plan de travail, jette un coup d'oeil dans les toilettes ! C'est le paradis des mouches vertes !
- Et les baignoires !. T'as pas vu les baignoires ?
On peut savoir exacfement le nombre de bains qui ont été pris, rien qu'à compter les niveaux de crasse.
Dans la grande opération tornade blanche, chacune avait sa spécialité. Cinthya s'occupait du jardin et de Fershié donnait des ordres.
- Quand t'auras fini de désherber, faudra penser à les arroser !
Et Héléna réparait les dégâts.
- Zut, Cinthya ! On t'a dit de les arroser, pas de les noyer. Tu vois pas que tu fous de la flotte partout ?!
Enfin, vers deux heures de l'après-midi, le manoir avait été briqué de fond en combles et nous étions toutes excitées comme des puces
quand le prince est enfin arrivé. Enfin, quand je dis toutes....
Toutes à l'exception d'Héléna, qui avait encore dû arroser ça copieusement et qui s'était écroulée sur son lit.
Autant nous étions impatiente de savoir s'il allait vraiment venir, autant nous-nous montrâmes en dessous de tout pour l'accueillir,
aucune n'osant faire le premier pas.
- Houhou ! Il y a quelqu'un ? Mais où êtes-vous donc passées ?
Il finit par nous dénicher, Cinthya et moi, planquées dans la salle à manger.
- Quel accueil ! Vous aviez oublié que je devais vous rendre visite aujourd'hui ?
Je mesurai combien les subtilités de l'étiquette m'étaient inconnues. Comment fallait-il l'appeler ? Sa majesté ? Votre altesse ?
- N... non, votre altesse, nous vous attendions, c'est juste que... Cinthya, aide-moi donc !
- C'est juste que nous voulions vous faire une petite surprise, votre altesse.
Je fis discrètement signe à Maud de ramasser le tas d'ordures qui traînait dans la cuisine, ce qu'elle fit en maugréant.
- Et alors, moi ? Je m'habille QUAND ?!
- Une petite surprise, c'est ça ! Nous voulions voir si vous sauriez où nous trouver dans cette grande demeure, votre altesse.
Excuse bidon s'il en faut, mais j'avais rien d'autre en réserve.
- Laissez tomber, le "majesté", appelez-moi Prince tout simplement. Vous devez être... Hilary ?
- Tout à fait, maj... Prince.
- Ma mère m'a beaucoup parlé de vous. Elle n'avait pas tort en disant que vous étiez vraiment très jolie.
Cinthya faisait un peu la tronche, elle qui avait fait de gros efforts pour paraître à son avantage. Je l'entendis grogner :
- Mmmouais... et moi ? Je sens le pâté ?
Comme s'il avait lu dans ses pensées, le prince se tourna vers elle.
- Vous êtes très en beauté également... Cinthya ? Si je ne m'abuse.
- C'est exact, Cinthya de Grossphès, pour vous servir, majesté.
- Vous voyez que j'ai bien appris ma leçon. J'ai passé ma soirée d'hier à regarder toutes vos photos. Elles ne vous rendent pas justice,
Cinthya, vous êtes mille fois mieux au naturel.
Naturel, mon oeil ! C'était bien la première fois qu'on la voyait ressembler à quelque chose. Elle avait dû passer des heures à s'arranger
devant la glace tout de suite après s'être occupée du jardin.
Rassurée par le compliment du prince, elle attaqua d'entrée de jeu et n'y alla pas de main morte, en se penchant bien pour lui faire
admirer son décolleté.
- Sûr que si vous aimez les rondeurs, avec moi, vous ne serez pas déçu. Vos mains auront de quoi s'occuper.
- Ahem... je n'en doute pas et j'ajouterai que ce ne serait pas pour me déplaire.
Du coup, c'est moi qui commençais à tirer la tronche, quand le prince s'adressa à moi.
- A vous de jouer, Hilary ! M'abandonnerez-vous sans regret aux charmes plantureux de la douce Cinthya ?
- Maj... Prince, je ne sais que dire. Je ne saurais mettre en avant mes avantages comme l'a fait cette faux-jeton de douce Cinthya.
J'ignorais que nous étions au Salon de l'agriculture. Mais pour ma part, je ne demanderais pas mieux que de vous permettre d'en juger
par vous même le jour où nous serons mariés.
- HA-HA !! Bien répondu. J'adooore votre sens de la répartie, Hilary !
Et soyez rassurée, nul n'est besoin d'en faire des tonnes, vos atouts m'ont sauté aux yeux... si j'ose dire.
- Bien ! Je vais vous laisser du coup, je me sens un tout petit peu de trop.
- Mais-non Cinthya, ne partez pas ! Ce compliment que je fais à votre compagne, ne gâte en rien vos... hum... charmes.
Nous-nous sommes dirigés vers le salon à la rencontre de Sylvie.
- Sylvie, tu connais le Prince ? Je t'avertis tout de suite, sa réputation de séducteur n'est pas surfaite. Hilary et moi sommes tombées
sous son charme.
- Sylvie d'Expédian, n'est-ce pas ? Ne croyez pas tout ce qu'on raconte, je rêve surtout de prendre femme pour fonder une dynastie. Mais
j'avoue que de se voir disputer ses faveurs par tant de jolies femmes ferait tourner la tête à tout homme normalement constitué.
Au mépris des règles du jeu, Sylvie lui envoya un bai-ser.
- HA-NON !! Tu triches, Sylvie ! Il était spécifié qu'on ne pouvait pas l'embrasser !
- Bah, un bai-ser volant, ça compte pas ! Je voulais voir si c'était un vrai prince ou s'il allait se transformer en crapaud.
- Et alors ? Vous voilà rassurée ?
- Je sais pas... peut-être que ça marche pas parce que c'est pas un vrai bai-ser. Peut-être que sur la bouche, je pourrais avoir des surprises.
- Il ne tient qu'à vous d'essayer ! Où voulez-vous que nous tentions l'expérience ?
C'en était trop ! Je ne pouvais pas en supporter davantage.
- Bien ! Cinthya, nous pourrions peut-être les laisser en tête à tête, des fois qu'il leur prendrait l'envie d'aller plus loin, sur le canapé !
C'était quoi ces façons de papillonner d'une fille à l'autre ? Impossible de dire laquelle d'entre nous avait sa préférence. C'était une femme
ou un harem qu'il était venu chercher ? Le coeur lourd et les larmes au bord des yeux, je m'éclipsai dans la cuisine et préparai un bon gros
gâteau au chocolat. Pas tant pour le prince que pour me remonter le moral.
Pendant ce temps, au salon, le prince continuait à jouer au coq de basse-cour avec cette peste de Margareth.
- Méfiez-vous Prince, Sylvie n'a pas toute sa tête, si vous étiez tenté d'aller plus loin, ce serait presque de l'abus de faiblesse. Alors que
d'autres... moi, par exemple, ne demanderaient qu'à satisfaire vos pulsions sans vous faire encourir le moindre risque, étant censées et plus que consentantes.
- Vous voulez dire que... là, tout de suite ?
- Quand il vous siéra majesté, ici, dans la douche... malheureusement, nous n'avons que des lits une place.
- Mmm, ça demande réflexion !
Ne restait plus que Maud et Héléna -à peine remise de sa cuite- et la boucle serait bouclée. Maud, qui avait assisté sans rien dire aux
techniques de drague éhontées de Margareth, était un peu échaudée. Quant à Héléna, les vapeurs d'alcool, avaient dû lui embrouiller les
idées car elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu'elle s'apprêtait à faire.
- Bien ! Mesdemoiselles, il ne reste plus que vous. Pour le moment, mon coeur balance. Ne tenterez-vous rien pour me séduire à votre
tour ?
Maud se lança la première.
- Je n'en rajouterai pas une couche dans l'escalade. A part s'offrir nue sur canapé, je vois pas ce qu'on pourrait faire de plus. Alors, je me
contenterai de vous dire que j'adore les enfants et que je suis moi-même une grande gamine. Il faudrait d'ailleurs que je vous montre ma collection de Simsmobyl. Avec moi, vous auriez une épouse dévouée à vos côtés et vos enfants seraient entre de bonnes mains.
- ENFIN quelqu'un qui pense aussi aux enfants ! Votre proposition me semble des plus séduisantes Maud et je vous promets d'y réfléchir.
Et vous, Héléna ? Quelque chose qui pourrait me plaire ?
- Si ce n'est que ça... pour les enfants, on peut s'y mettre tout de suite.... à moins que vous préfériez que j'enlève aussi le haut ?
- Ahem... c'est très tentant, mais rabaissez vos jupes, je pourrais vous prendre au mot.
- T'entends ce que te dit le prince, Héléna ? Rabaisse ta jupe; espèce de dévergondée !
-
Tandis que le pensionnat virait au lupanar, j'étais venue à bout de mon gâteau au chocolat et puisque j'avais tout mon temps, je décidai
de prendre ma douche et de me changer avant d'appeler tout le monde à table.
Lorsque je réapparus, le prince remarqua tout de suite ma transformation.
- Hilary, vous êtes... éblouissante.
- Merci, majesté.
- Majesté ? Ce n'est plus Prince, alors ?
- Ne m'en veuillez pas majesté, mais je préfère garder mes distances. Vous ne manquerez pas de prétendantes pour vous donner du Prince
dès que vous en émettrez le désir.
- Moi ! Moi ! Prince ! MON Prince !
- Calmez-vous Héléna, je ne vous ai encore rien demandé.
- Vous avez vu comment elle me traite ? Moi le prince ! Je croyais pourtant que vous seriez prêtes à tout pour me séduire.
- En se conduisant comme des grues ? Très peu pour moi. Je ne saurais tomber aussi bas, même pour devenir princesse.
- Voilà ce que j'appelle bien parler. Mesdemoiselles prenez-en de la graine !
Le prince s'est installé en face de moi.
- Vous avez vraiment pensé que je tomberais dans des pièges aussi grossiers, Hilary ?
- Ben... c'est que vous n'en avez repoussée aucune.
- Il fallait bien que je me fasse une opinion et que je mesure jusqu'où elles étaient prêtes à abdiquer toute décence. J'espère que vous ne
m'en voulez pas trop.
De Fershié en avait pris pour son grade et elle préféra se retirer, mais d'Expédian, qui ne comprenait rien à rien, continuait à s'incruster.
Le prince s'adressa à elle.
- Vous voyez Sylvie, je suis peut-être un vilain crapaud qui se cache sous des airs de prince, mais je sais reconnaître une colombe cachée parmi les noirs corbeaux.
- Des corbeaux ? Comme c'est bizarre ! J'ai pas vu de corbeaux, moi. J'ai pas vu de colombe non plus, remarquez bien.
- Laissez tomber, c'était juste... une image.
Et le prince, voyant qu'elle ne se déciderait pas à nous laisser seuls, décida qu'il était temps pour lui de regagner le palais.
- Je ne vous dis pas adieu, mais au-revoir. Cette visite a été très instructive et, -si mon coeur ne me trompe pas- , je crois bien avoir trouvé
ma princesse.
- C'est qui ?
- Hé-bien.... celle qu'il appelle "la colombe".
- Oui-mais, il nous a pas dit qui c'était. C'est peut-être moi ? J'étais la seule en blanc.
- T'as raison Sylvie, il faut garder espoir. C'est peut-être toi... ou peut-être pas.
*******************************************************************************************************************************
Je n'ai pas terminé la journée pour les totaux que je mettrai à jour ultérieurement avec les points d'aspiration.
Mais le prince ayant accepté toutes les avances de ces demoiselles, Hilary n'a marqué que 100 malheureux petits points.
Nan mais c'est quoi ce prince qui accepte MÊME les avances de Fershié, ça crève les yeux que c'est Hilary l'amour de sa vie, nan ? X)
Bref, j'aime bien le prince mais de tous tes persos c'est bien Hilary qui en jette le plus, les autres ont aucune chance
@Daemonya, D'un autre côté... je fais rien pour leur arranger leur petite affaire @Fanfani, il est parti jusqu'à la fin du mois. Mais j'ai un petit espoir, du café où j'ai posté ma maj, ça a commencé à me faire pareil : réseau non identifié et ça s'est arrangé tu vois. Il paraît que ça faisait deux jours que ça ne marchait plus (comme chez moi) donc, j'aurai peut-être une bonne surprise en rentrant
T'as posté ta màj au bistrot du coin ? Franchement... merci pour l'effort !
D'autant que ça en valait la peine, j'ai bavé sur mon clavier comme un escargot devant un paquet de farine. Qu'il est canooooon le Prince ! et pas konkon en plus, il a repéré la blanche colombe . Un peu trop open à mon goût au démarrage mais visiblement c'était stratégique, alors on y croit, on y croit.
C'est vrai xD
C'est cool d'avoir pris la peine de la poster malgré les soucis de réseau, en plus on voulait trop voir le prince @Fanfani Mais pareil au début j'étais juste en mode "mais c'est quoi ce coureur de jupons ??" puis après "oh bah c'est bon il a une bonne excuse, et en plus il est canon" ; même si accepter les avances de Fershié reste un crime
@Fanfani, hé oui, le bistrot, c'est ma solution de rechange. La proprio est une copine et elle accepte de me prêter sa connection en cas de besoin. J'aurai encore recours à elle car chez moi, ça ne s'est pas arrangé
Je vous savais impatientes de voir le prince @Daemonya, alors aux grands maux.... C'est vrai qu'il est plutôt beau l'animal. J'étais contente qu'il accepte les avances d'Hilary mais quand je l'ai vu faire la roue devant TOUTES les autres je l'aurais baffé !
Tu l'aimes vraiment pas de Fershié on dirait
Ben faut dire que de Fershié je la supporterais tellement pas dans la vie réelle, que du coup je compatis à fond avec Hilary qui vit avec (tu t'imagines te lever le matin pour te prendre en pleine poire une remarque sur ta tête de zombie parce que je suis quand même pas la seule à ressembler à une sorcière au réveil ?), et je l'aime encore moins ^^'
Bon courage pour trouver une solution
Excellente maj ! Merci pour l'effort d'être allé au bistro pour la faire ! J'ai encore bien rigolé, surtout avec le coup de la jupe d'Héléna ! On y a déjà tous pensé une fois en voyant ça ! Bon le prince reste un mec comme les autres, il dit que c'était stratégique mais bon, ça n'a du trop lui déplaire quand même. On le voit bien à son air béa dans le salon ! Elle a bien raison Hilary de ne pas faire la grue comme les autres... De toute façon si ce prince est un tant soit peu intelligent, il choisira Hilary !
@SuzannahB Meuh non, personne n'a jamais eu d'arrière pensée vis à vis des jupes courtes des Sims assis, douterais-tu des esprits purs habitant ce forum ?
J'avais les yeux comme des soucoupes quand je le voyais répondre si favorablement aux avances pornographiques des autres prétendantes ! J'ai bien aimé la réponse de Maud "A part s'offrir nue sur le canapé" Et Héléna avec sa jupe
Tu me fais trop rire ! Je t'imagine devant ton ordi à chaque fois qu'il faisait sa midinette devant les autres...
En tout cas, un gros merci à ta copine !
Edit : et je suis contente de savoir que mon ptit dégonflé Enzo n'est pas tombé aux oubliettes
Tu as été au bistrot pour nous poster ça ? C'est trop gentil Mais s'il faudra on peut attendre hein ^^
J'ai beaucoup aimé la rencontre avec le Prince et puis il n'a pas l'air d'un idiot fini alors c'est chouette
J'aime beaucoup la séance ménages et bricolage du début ^^ Sinon, le Prince est charmant, mais semble un peu facile, non? Accepter toutes les avances de ses demoiselles... pfff. Ceci dit, je pense que le caractère d'Hilary lui a plus, c'est donc à voir
Mon 100 bébés challenges:làTerminé Les 172 bébés de Don Lothario:IciTerminé Les 190 bébés de Salim Benali:LàTerminé Les 100 Puppies Challenges:IciTerminé Decade Challenge: L'évolution de la famille Dumont:LàTerminé Mon "2000 to do list Challenge: Justine découvre le jeu":IciEn cours
Réponses
@SuzannahB, je termine ce challenge et je repends l'apo
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
Ben écoute, on se met en mode "pause" en attendant que le réseau soit guéri. Il est parti longtemps monsieur Fonsine en vacances ?
Allez, va faire mumuse avec tes parties en attendant, nous on ne bouge pas
Mettez six filles à papa, habituées à ce qu'une armée de domestiques les suive à la trace, prête à prévenir leurs moindres désirs, dans un
grand manoir vétuste et livrez-les à elles-mêmes concernant l'entretien courant. Au bout d'une dizaine de jours vous obtenez quoi ? Un taudis, où les appareils se font la malle les uns après les autres sans que personne ne se décide à lever le petit doigt pour réparer.
Mais dans la perspective de la venue du prince, pas question de laisser voir à quel point nous pouvions nous montrer négligentes.
Nous-nous sommes donc attelées à tout remettre en état, et croyez-moi, y avait du boulot !
Mais plus on jouait de la clé à molette dans tous les coins, plus ça pétait de partout. On aurait juré que tous les robinets s'étaient donné
le mot pour nous lâcher les uns après les autres et que toutes les toilettes organisaient des bouchons monstres pour faire suer leur monde
en guise de représailles pour notre indifférence à leur égard.
Dans les cas d'urgence extrême, pas question de tirer au flanc, même Margareth y est allée de sa contribution à la remise en état.
Après la phase dépannage, on est passées à la phase nettoyage. Et là non plus, c'était pas du luxe !
- Rhaaa ! Mais les filles, vous êtes vraiment des truies ! Vous auriez quand même pu passer l'éponge sur le plan de travail après vos essais
culinaires d'hier.
- Si y avait que le plan de travail, jette un coup d'oeil dans les toilettes ! C'est le paradis des mouches vertes !
- Et les baignoires !. T'as pas vu les baignoires ?
On peut savoir exacfement le nombre de bains qui ont été pris, rien qu'à compter les niveaux de crasse.
Dans la grande opération tornade blanche, chacune avait sa spécialité. Cinthya s'occupait du jardin et de Fershié donnait des ordres.
- Quand t'auras fini de désherber, faudra penser à les arroser !
Et Héléna réparait les dégâts.
- Zut, Cinthya ! On t'a dit de les arroser, pas de les noyer. Tu vois pas que tu fous de la flotte partout ?!
Enfin, vers deux heures de l'après-midi, le manoir avait été briqué de fond en combles et nous étions toutes excitées comme des puces
quand le prince est enfin arrivé. Enfin, quand je dis toutes....
Toutes à l'exception d'Héléna, qui avait encore dû arroser ça copieusement et qui s'était écroulée sur son lit.
Autant nous étions impatiente de savoir s'il allait vraiment venir, autant nous-nous montrâmes en dessous de tout pour l'accueillir,
aucune n'osant faire le premier pas.
- Houhou ! Il y a quelqu'un ? Mais où êtes-vous donc passées ?
Il finit par nous dénicher, Cinthya et moi, planquées dans la salle à manger.
- Quel accueil ! Vous aviez oublié que je devais vous rendre visite aujourd'hui ?
Je mesurai combien les subtilités de l'étiquette m'étaient inconnues. Comment fallait-il l'appeler ? Sa majesté ? Votre altesse ?
- N... non, votre altesse, nous vous attendions, c'est juste que... Cinthya, aide-moi donc !
- C'est juste que nous voulions vous faire une petite surprise, votre altesse.
Je fis discrètement signe à Maud de ramasser le tas d'ordures qui traînait dans la cuisine, ce qu'elle fit en maugréant.
- Et alors, moi ? Je m'habille QUAND ?!
- Une petite surprise, c'est ça ! Nous voulions voir si vous sauriez où nous trouver dans cette grande demeure, votre altesse.
Excuse bidon s'il en faut, mais j'avais rien d'autre en réserve.
- Laissez tomber, le "majesté", appelez-moi Prince tout simplement. Vous devez être... Hilary ?
- Tout à fait, maj... Prince.
- Ma mère m'a beaucoup parlé de vous. Elle n'avait pas tort en disant que vous étiez vraiment très jolie.
Cinthya faisait un peu la tronche, elle qui avait fait de gros efforts pour paraître à son avantage. Je l'entendis grogner :
- Mmmouais... et moi ? Je sens le pâté ?
Comme s'il avait lu dans ses pensées, le prince se tourna vers elle.
- Vous êtes très en beauté également... Cinthya ? Si je ne m'abuse.
- C'est exact, Cinthya de Grossphès, pour vous servir, majesté.
- Vous voyez que j'ai bien appris ma leçon. J'ai passé ma soirée d'hier à regarder toutes vos photos. Elles ne vous rendent pas justice,
Cinthya, vous êtes mille fois mieux au naturel.
Naturel, mon oeil ! C'était bien la première fois qu'on la voyait ressembler à quelque chose. Elle avait dû passer des heures à s'arranger
devant la glace tout de suite après s'être occupée du jardin.
Rassurée par le compliment du prince, elle attaqua d'entrée de jeu et n'y alla pas de main morte, en se penchant bien pour lui faire
admirer son décolleté.
- Sûr que si vous aimez les rondeurs, avec moi, vous ne serez pas déçu. Vos mains auront de quoi s'occuper.
- Ahem... je n'en doute pas et j'ajouterai que ce ne serait pas pour me déplaire.
Du coup, c'est moi qui commençais à tirer la tronche, quand le prince s'adressa à moi.
- A vous de jouer, Hilary ! M'abandonnerez-vous sans regret aux charmes plantureux de la douce Cinthya ?
- Maj... Prince, je ne sais que dire. Je ne saurais mettre en avant mes avantages comme l'a fait cette faux-jeton de douce Cinthya.
J'ignorais que nous étions au Salon de l'agriculture. Mais pour ma part, je ne demanderais pas mieux que de vous permettre d'en juger
par vous même le jour où nous serons mariés.
- HA-HA !! Bien répondu. J'adooore votre sens de la répartie, Hilary !
Et soyez rassurée, nul n'est besoin d'en faire des tonnes, vos atouts m'ont sauté aux yeux... si j'ose dire.
- Bien ! Je vais vous laisser du coup, je me sens un tout petit peu de trop.
- Mais-non Cinthya, ne partez pas ! Ce compliment que je fais à votre compagne, ne gâte en rien vos... hum... charmes.
Nous-nous sommes dirigés vers le salon à la rencontre de Sylvie.
- Sylvie, tu connais le Prince ? Je t'avertis tout de suite, sa réputation de séducteur n'est pas surfaite. Hilary et moi sommes tombées
sous son charme.
- Sylvie d'Expédian, n'est-ce pas ? Ne croyez pas tout ce qu'on raconte, je rêve surtout de prendre femme pour fonder une dynastie. Mais
j'avoue que de se voir disputer ses faveurs par tant de jolies femmes ferait tourner la tête à tout homme normalement constitué.
Au mépris des règles du jeu, Sylvie lui envoya un bai-ser.
- HA-NON !! Tu triches, Sylvie ! Il était spécifié qu'on ne pouvait pas l'embrasser !
- Bah, un bai-ser volant, ça compte pas ! Je voulais voir si c'était un vrai prince ou s'il allait se transformer en crapaud.
- Et alors ? Vous voilà rassurée ?
- Je sais pas... peut-être que ça marche pas parce que c'est pas un vrai bai-ser. Peut-être que sur la bouche, je pourrais avoir des surprises.
- Il ne tient qu'à vous d'essayer ! Où voulez-vous que nous tentions l'expérience ?
C'en était trop ! Je ne pouvais pas en supporter davantage.
- Bien ! Cinthya, nous pourrions peut-être les laisser en tête à tête, des fois qu'il leur prendrait l'envie d'aller plus loin, sur le canapé !
C'était quoi ces façons de papillonner d'une fille à l'autre ? Impossible de dire laquelle d'entre nous avait sa préférence. C'était une femme
ou un harem qu'il était venu chercher ? Le coeur lourd et les larmes au bord des yeux, je m'éclipsai dans la cuisine et préparai un bon gros
gâteau au chocolat. Pas tant pour le prince que pour me remonter le moral.
Pendant ce temps, au salon, le prince continuait à jouer au coq de basse-cour avec cette peste de Margareth.
- Méfiez-vous Prince, Sylvie n'a pas toute sa tête, si vous étiez tenté d'aller plus loin, ce serait presque de l'abus de faiblesse. Alors que
d'autres... moi, par exemple, ne demanderaient qu'à satisfaire vos pulsions sans vous faire encourir le moindre risque, étant censées et plus que consentantes.
- Vous voulez dire que... là, tout de suite ?
- Quand il vous siéra majesté, ici, dans la douche... malheureusement, nous n'avons que des lits une place.
- Mmm, ça demande réflexion !
Ne restait plus que Maud et Héléna -à peine remise de sa cuite- et la boucle serait bouclée. Maud, qui avait assisté sans rien dire aux
techniques de drague éhontées de Margareth, était un peu échaudée. Quant à Héléna, les vapeurs d'alcool, avaient dû lui embrouiller les
idées car elle ne semblait pas se rendre compte de ce qu'elle s'apprêtait à faire.
- Bien ! Mesdemoiselles, il ne reste plus que vous. Pour le moment, mon coeur balance. Ne tenterez-vous rien pour me séduire à votre
tour ?
Maud se lança la première.
- Je n'en rajouterai pas une couche dans l'escalade. A part s'offrir nue sur canapé, je vois pas ce qu'on pourrait faire de plus. Alors, je me
contenterai de vous dire que j'adore les enfants et que je suis moi-même une grande gamine. Il faudrait d'ailleurs que je vous montre ma collection de Simsmobyl. Avec moi, vous auriez une épouse dévouée à vos côtés et vos enfants seraient entre de bonnes mains.
- ENFIN quelqu'un qui pense aussi aux enfants ! Votre proposition me semble des plus séduisantes Maud et je vous promets d'y réfléchir.
Et vous, Héléna ? Quelque chose qui pourrait me plaire ?
- Si ce n'est que ça... pour les enfants, on peut s'y mettre tout de suite.... à moins que vous préfériez que j'enlève aussi le haut ?
- Ahem... c'est très tentant, mais rabaissez vos jupes, je pourrais vous prendre au mot.
- T'entends ce que te dit le prince, Héléna ? Rabaisse ta jupe; espèce de dévergondée !
-
Tandis que le pensionnat virait au lupanar, j'étais venue à bout de mon gâteau au chocolat et puisque j'avais tout mon temps, je décidai
de prendre ma douche et de me changer avant d'appeler tout le monde à table.
Lorsque je réapparus, le prince remarqua tout de suite ma transformation.
- Hilary, vous êtes... éblouissante.
- Merci, majesté.
- Majesté ? Ce n'est plus Prince, alors ?
- Ne m'en veuillez pas majesté, mais je préfère garder mes distances. Vous ne manquerez pas de prétendantes pour vous donner du Prince
dès que vous en émettrez le désir.
- Moi ! Moi ! Prince ! MON Prince !
- Calmez-vous Héléna, je ne vous ai encore rien demandé.
- Vous avez vu comment elle me traite ? Moi le prince ! Je croyais pourtant que vous seriez prêtes à tout pour me séduire.
- En se conduisant comme des grues ? Très peu pour moi. Je ne saurais tomber aussi bas, même pour devenir princesse.
- Voilà ce que j'appelle bien parler. Mesdemoiselles prenez-en de la graine !
Le prince s'est installé en face de moi.
- Vous avez vraiment pensé que je tomberais dans des pièges aussi grossiers, Hilary ?
- Ben... c'est que vous n'en avez repoussée aucune.
- Il fallait bien que je me fasse une opinion et que je mesure jusqu'où elles étaient prêtes à abdiquer toute décence. J'espère que vous ne
m'en voulez pas trop.
De Fershié en avait pris pour son grade et elle préféra se retirer, mais d'Expédian, qui ne comprenait rien à rien, continuait à s'incruster.
Le prince s'adressa à elle.
- Vous voyez Sylvie, je suis peut-être un vilain crapaud qui se cache sous des airs de prince, mais je sais reconnaître une colombe cachée parmi les noirs corbeaux.
- Des corbeaux ? Comme c'est bizarre ! J'ai pas vu de corbeaux, moi. J'ai pas vu de colombe non plus, remarquez bien.
- Laissez tomber, c'était juste... une image.
Et le prince, voyant qu'elle ne se déciderait pas à nous laisser seuls, décida qu'il était temps pour lui de regagner le palais.
- Je ne vous dis pas adieu, mais au-revoir. Cette visite a été très instructive et, -si mon coeur ne me trompe pas- , je crois bien avoir trouvé
ma princesse.
- C'est qui ?
- Hé-bien.... celle qu'il appelle "la colombe".
- Oui-mais, il nous a pas dit qui c'était. C'est peut-être moi ? J'étais la seule en blanc.
- T'as raison Sylvie, il faut garder espoir. C'est peut-être toi... ou peut-être pas.
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Je n'ai pas terminé la journée pour les totaux que je mettrai à jour ultérieurement avec les points d'aspiration.
Mais le prince ayant accepté toutes les avances de ces demoiselles, Hilary n'a marqué que 100 malheureux petits points.
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Bref, j'aime bien le prince mais de tous tes persos c'est bien Hilary qui en jette le plus, les autres ont aucune chance
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@Fanfani, il est parti jusqu'à la fin du mois. Mais j'ai un petit espoir, du café où j'ai posté ma maj, ça a commencé à me faire pareil : réseau non identifié et ça s'est arrangé tu vois. Il paraît que ça faisait deux jours que ça ne marchait plus (comme chez moi) donc, j'aurai peut-être une bonne surprise en rentrant
D'autant que ça en valait la peine, j'ai bavé sur mon clavier comme un escargot devant un paquet de farine. Qu'il est canooooon le Prince ! et pas konkon en plus, il a repéré la blanche colombe
C'est cool d'avoir pris la peine de la poster malgré les soucis de réseau, en plus on voulait trop voir le prince
@Fanfani Mais pareil au début j'étais juste en mode "mais c'est quoi ce coureur de jupons ??" puis après "oh bah c'est bon il a une bonne excuse, et en plus il est canon" ; même si accepter les avances de Fershié reste un crime
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Je vous savais impatientes de voir le prince @Daemonya, alors aux grands maux.... C'est vrai qu'il est plutôt beau l'animal. J'étais contente qu'il accepte les avances d'Hilary mais quand je l'ai vu faire la roue devant TOUTES les autres
Tu l'aimes vraiment pas de Fershié on dirait
Bon courage pour trouver une solution
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Tu me fais trop rire ! Je t'imagine devant ton ordi à chaque fois qu'il faisait sa midinette devant les autres...
En tout cas, un gros merci à ta copine !
Edit : et je suis contente de savoir que mon ptit dégonflé Enzo n'est pas tombé aux oubliettes
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
J'ai beaucoup aimé la rencontre avec le Prince et puis il n'a pas l'air d'un idiot fini alors c'est chouette
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