Je me joins aux autres pour te dire "ouah !" Hâte de connaître la suite. Super bien raconté avec beaucoup d'imagination. Suis fan. Et c'est vraiment un registre différent de celui que tu as enclenché dans ta première histoire !
@jujunette que d'honneur me rends-tu avec tout tes "très" héhé
Merci @Sarah24 vraiment @Tamcat Oui c'est vrai que sa change totalement des aventures de ma Philys ! Et merci surtout
@Belwyne : j'aime beaucoup ce prologue et le monde/mythologie dans lequel tu l'as intégré. J'ai cliqué par "erreur" sur cette histoire seulement hier, pas que je ne voulais pas la lire mais parce qu'il me manquait du temps donc j'attendais d'en avoir plus pour le faire. Cela a donc été plus rapide et je ne regrette pas du tout
Two things only a man cannot hide : that he is drunk and that he is in love.
P.S. : le CC c'est le mal ^^
Comment appelle-t-on un chien qui n'a pas de pattes ?
@pythonroux Je suis très heureuse que tu es venu lire ma nouvelle histoire et que tu l'apprécies ! Merci beaucoup !
*******************************
Au siècle futur, dans le monde des hommes...
C'était un beau matin de printemps, il était 7h et le soleil peinait à montrer le bout de son nez. Le ciel était d'un bleu très doux. L'astre levant illuminait la maison de ses rayons dorés.
L'aurore commença petit à petit à se glisser dans la chambre. Ciel Hist engluée dans son sommeil ouvrit péniblement les yeux.
Un arôme de café la motiva à se lever. Une odeur chaude et crémeuse subtilement accompagnée de pain légèrement grillé. Il s'agissait de l'effluve du bon vieux café de son père, un homme loyal et vigoureux qui aimait se servir une boisson brûlante le matin.
Sa mère, Eudalie Hist était une incontournable cuisinière. Elle adorait confectionner des plats succulents à sa famille, à leurs plus grands plaisirs.
Ciel avait vu juste, sa mère préparait du pain perdu aujourd'hui, accompagné du bon café de son père, tous les éléments essentiels réunis pour bien commencer la journée.
*Ciel*
"Ah-ah ! Alors c'est qui le chef hein !"
On entendit résonner la voix de mon père
"C'est toi ma chérie ! Tu es la plus forte, une vraie reine !"
Comme à nos habitudes, chacun retrouvait sa place.
"Bonjour Maman, bonjour papa"
Ma mère me regarda puis ria légèrement.
"Tes cheveux en disent long sur ta nuit ?! Aurais-tu passé une nuit agitée ?"
"Ohhh maman, moi et ma crinière, c'est tout une histoire. Ne t'en fais pas, j'essaye de dompter le matelas, il est si dur !"
Mon père se contenta de rire nous laissant dans nos histoires capillaires and co
"hmmm ma chérie tes pains perdus sont vraiment excellents"
"Ohh Alberick!" Eudalie s'empressa de lui envoyer un baiser.
"Maman, tu es allé au courrier ce matin ? J'attends toujours la réponse des écoles"
"Non, mais ne t'inquiète pas Ciel ! Je suis sûr que tu auras tes résultats aujourd'hui"
Aussi longtemps que je m'en souvienne, on a toujours beaucoup déménagé à cause du job de mon père. Il dirige une grande association qui vient en aide aux plus pauvres aux quatre coins du globe. Au fil des années, l'organisation est devenue gigantesque. Beaucoup de personnes proposent des aides financières.
Nous n'étions pas riches, mais nous vivions bien. Et ce déménagement me permet enfin de pouvoir aller à l'université comme tout le monde !
"Ahhhh papa ! Tu as fait tomber un bout de pain perdu ! Ce n'est pas moi qui nettoie cette fois, si tu fais des saletés" dis-je avec un soupçon d'ironie.
"Où ça ? Je ne vois rien ?!"
"Là ! Chéri !" Dit alors ma mère en pointant la miette du bout du doigt
"Puis tu ne pourrais pas mettre un haut de pyjama comme tout le monde ? Pourquoi te sens-tu obligé d'exposé ta fourrure ?" Dis-je en riant.
Il regarda ma mère avec fougue.
"C'est pour le plus grand plaisir de ta mère"
"Alberick ! Voyons..." Dit-elle un tantinet pudique.
Aucun mot ne pue décrire cet instant dégoulinant de perversité, et ma tête à ce moment précis.
*Alberick*
Je savais très bien comment embêter ma petite Ciel. Depuis toujours, je veillais sur ma famille, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas dormir tranquille sans avoir préalablement rempli ma mission. À mon plus grand bonheur, cela n'a jamais posé de problème à ma femme ainsi qu'à ma fille.
Une fois habillé nous avons écoulé notre matinée dans le jardin.
Eudalie et Ciel avaient une passion en commun : le jardinage. Il ne se passait pas une seule journée où elles n'y allaient pas ensemble pour prendre soin de leurs plantes. Alors je les accompagnais, livre à la main. Et quand mes yeux, lasse de la lecture, me feraient signe, je n'aurais qu'à lever la tête et contempler notre chère mère nature.
"Maman, tu crois que la plante vache va bientôt pousser ? Elle est si adorable"
"Ciel, les plantes demande énormément de patience, la seule chose que tu puisses faire pour qu'elle puisse pousser convenablement, c'est leur donner tout ton amour !"
*Ciel*
J'adorais être ici. Mon père avait très bien choisi notre nouvelle maison. Entouré d'un paysage de la campagne. Une grande et jolie demeure au milieu des arbres. Ici, nous avions décidé moi et ma mère de crée un immense jardin. Je l'imagine parsemé d’arbres divers. Et pourquoi pas une clairière avec plusieurs bancs, mais également des transats pour se détendre. On pourrait aussi y trouver des hamacs autour, accrochés aux arbres. Plus loin, encore des arbres aux feuillages colorés et aux feuillages légers... Des massifs luxuriants d’arbustes, de vivaces, rosiers, plantés très densément, qui laissent moins de chance aux indésirables de pousser. Je me laissai une minute pour rêvasser, et attraper de pleins poumons l'air légèrement parfumée.
Après notre séance de jardinage, il était temps pour moi de m'adonner à une toute autre activité : les devoirs à domiciles. Vu nos nombreux déplacements, je suis les cours à la maison. Je faisais toujours beaucoup d'effort malgré toutes les distractions que m'offraient nos différents lieux d'habitations. Mais je n'allais pas me plaindre de pouvoir, rédiger mon travail dans un cadre aussi charmant que celui-ci aujourd'hui.
Cela me chagrinait un peu de ne pas pouvoir faire des études comme tout le monde. Mon but premier était d'aider les gens. Passionnée par la science, ainsi que la nature, j'aimerais devenir scientifique et concevoir des vaccins, remèdes. Toutes sortes de choses pour améliorer la qualité de vie des gens. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis toujours, la vie est un mot très important pour moi. Je suppose que mes parents m'ont inculqués des valeurs essentielles depuis toute petite.
Après deux heures d'études sur l'écologie et l'agronomie*, je rentrais instinctivement, à l'intérieur, menacé par les gargouillements intempestifs de mon estomac. C'est alors que je vis ma mère et mon père assit à table avec plusieurs lettres.
"Le courrier est enfin arrivé ! Vous auriez dû me prévenir !"
"Vient donc t'asseoir ma chérie" dit ma mère en me montrant la chaise d'un geste de main
"Ciel, toutes ces lettres sont pour toi" dit mon père gaiement
"C'est vrai ?! Fantastique ! Et s'y, on les ouvrait tous ensembles?"
Et s'y, on les ouvrait tous ensembles ? Je n'en revenais pas. Je me mis à courir partout, j'avais même commencé à faire une liste de toutes les choses que je voulais pour l'école.
Ma mère, heureuse se leva d'un bon et dit :
"Et si j'allais faire ton gâteau préféré pour fêter ça !"
Puis mon père :
"Je vais de ce pas allumer un bon feu !"
C'est qu'il ne faisait pas si chaud que cela aujourd'hui.
*agronomie= Science de l'agriculture
Quelques heures plus tard, j'avais mes admissions, mon cheesecake, un verre de lait, un bon feu de cheminée et deux parents extrêmement amoureux sur le canapé.
Le reste de la journée se passa sans embûche et nous allâmes nous coucher le sourire aux lèvres avec de nouvelles perspectives d'avenir.
Daëna avait réussi, sa magie l'emmena, elle et sa famille à Midgard*, dans un autre siècle beaucoup plus évolué qu'à son présent. Leurs apparences avaient belle et bien changé, et leurs cœurs étaient toujours fidèles et bienveillants.
Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que derrière elle, le ciel était encore sombre. Le silence était absolu. Pourtant, il y avait toujours un minuscule petit bruit qui venait rompre le silence et en gêner la suprématie.
*Midgard= Monde des hommes
C'est alors que dans le silence, se faufila un sifflement ou même le murmure du vent venait violacer la lumière vive et chaleureuse des bougies.
Que restait-il de cette nuit à part le crépitement d'un bon feu de cheminée...
Magnifique @Belwyne! Les prises de vue sont parfaites et l'histoire extrêmement bien écrite (les fautes je m'en contre quart vu que moi même je ne suis pas douée!) Le récit se lit agréablement et c'est fluide! Chapeau ma belle!
Ouah ! Super màj ! J'ai pu enfin la lire tranquillement ! Que te dire, plus cela ça va, plus tu m'etonnes avec tes progrès et ton imagination dont tu n'as pas l'air de manquer ! Je ne peux que te dire bravo du fond du coeur ! Gros bisous !
Ah ! Enfin une histoire qui sort du lot ! Et que dire de ton travail de recherche de CC ainsi que de retouche d'images... T'as dû passer un temps fou à trouver et faire tout ce que tu voulais !
En tout cas, le résultat est au rendez-vous. Tu as une belle plume et c'est un style qui te convient très bien je trouve. Je me languis de lire la suite (mais prends ton temps quand même car y a rien de pire que de ne pas être satisfaite de ce qu'on a fait car trop pressé.)
@Elfydrell Merci beaucoup ! Je suis heureuse que tu apprécies ce chapitre ! Oh oui moi et les fautes C'est toute une histoire ! J'en ai encore corrigé, ça m'obsède tellement que le relis autant de fois que mes yeux le supportent, mais bon
@Tamcat Ohh ma belle ! Tu es si gentille ! Vraiment, un énorme merci ! . Si je fais des progrès, c'est grave à vous tous ici
@Uxirdenq Bienvenue effectivement, il y a du travail derrière. Mais c'est un réel plaisir de faire tout ça, surtout une fois que c'est fini. J'avoue que parfois, je n'ai pas la tête à ça alors du coup, je bosse sur ma première histoire qui est plus posée niveau CC et tout ça
En tout cas merci d'être venu me lire
En introduction à l'hiver, la saison des feuilles brunes s'estompait peu à peu. Une couverture froide, ouatée, aux aires de guimauves recouvrait la terre. Les premiers flocons annonçaient le début de la période de noël, mais aussi des vacances ! Pour cette occasion, la famille HIST avait décidée de prendre quelques jours de congés dans le nouveau chalet familial, acquit il y a six mois pour le plus grand bonheur de chacun.
Ciel, intriguée par les merveilles de l'hiver, se rapprocha de la fenêtre. Le vent se levait péniblement, la neige tombait depuis peu, et celle-ci effaçait déjà lentement les traces, les couleurs et même les énormes fracas lancés par le vent. Comme une enfant, Ciel prenait plaisir à contempler le spectacle. Une puissante danse, qui semblait interminable ou la neige et le vent s'entremêlaient sous la surveillance silencieuse de la nature.
*Ciel*
Cette saison est ma préférée de toute l'année. Je ne sais pas ce qui m'attire le plus entre la neige ou le faite de pouvoir s'emmitoufler bien chaudement sous la couette, accompagnée d'un bon chocolat chaud.
"La tempête commence à se lever, papa. J'espère que tu as eu le temps de couper assez de bois"
Mon père ne disait rien, il leva ses bras près du feu, et il tourna ses mains du dos à la paume à maintes reprises pour se réchauffer. Malgré des mains endurcit par de nombreux travaux manuels, le froid était bien le seul à réussir à les abîmer. À vrai dire, contrairement à moi, mon père n'aimait guère cette période. Le printemps ainsi que l'été était déjà terminé et mon père, à cause de son manque de temps libre souffrait d’avoir été privé du parfum des sous-bois qui s’éveillent à la vie. Il n’avait pas pu profiter du chant secret des bourgeons qui s’ouvrent, des effluves des fleurs sauvages baignées de rosée, des roucoulements joyeux des oiseaux dans la lueur de l’aube.
Assise à mes côtés, ma mère me répondit à la place de mon père :
"Ciel, s'il nous manque du bois, nous irons en chercher ne t'en fait pas"
"Vous pourriez vous faire agresser !" Dis-je avec ironie.
"Par qui nous ferions-nous agresser ?"
"Ben un Yéti, voyons !"
"Je crois que le lait de poule t'est monté à la tête, je le crains"
Nous rigolâmes un instant. J'aperçus chez mon père une expression chaleureuse, malgré tous ses efforts pour cacher son petit sourire en coin entre quelques mèches de ses cheveux et sa fine barbe bien préparée.
Mon père avait souvent ses petites humeurs. Parfois, il aimait jouer l'homme sérieux, son visage adoptait un aspect dur. Sauf que j'adorais le discréditer. Et il le savait.
"En parlant d'Yéti, je l'ai croisé tout à l'heure ! C'est un homme tout à fait charmant, je l'aurais bien invité à boire un peu de lait de poule, mais je craignais trop l'animosité de ta mère concernant la quantité astronomique de poils qu'il perd et du lait qu'il peut boire" dit mon père en retrouvant soudainement l'aptitude du langage.
"hmmm... Il me semble que cela vous fait des points en commun, n'est-ce pas ?"
Ma mère étouffa un petit rire, elle se leva le sourire aux lèvres, la main sur la bouche. Elle porta un baiser sur le front de mon père avant de rejoindre la cuisine.
"Voilà de drôles de façons de parler à son père. Un jour, j'aurais le dernier mot, tu verras"
Avec une bonne tête de vainqueur, je me glissai le long du canapé, et ensemble, nous nous détendîmes un instant à la lueur du feu.
Je me laissai emporter par toute cette chaleureuse atmosphère. Le chalet était un véritable coin de paradis. Seul le bruit du bois qui travaille et le crépitement du feu subsistait. Mais cela était si réconfortant. Les décorations de noël nous envahissaient joyeusement. Et une légère odeur de sapin et de cookie se mélangeait au reste. J'arrivais presque à m'imaginer le bruit du papier cadeau, qui étoufferait bientôt tous les autres.
*Eudalie*
Une heure plus tard :
"Tout le monde à table ! Le dîner est servi !"
Tel des affamés, Ciel et Alberick se dirigea prestement devant leurs assiettes, attendant avec impatience le repas.
Je ramenai le plat encore fumant de ma bonne vieille recette de haricot aux saucisses.
"C'est tellement mieux que la dinde ! Bon appétit" dit Ciel en se munissant de sa fourchette, et en la brandissant dans son assiette telle une arme.
Voir ma famille réunit autour de cette magnifique table me comblait de bonheur. Je ressentais une grande satisfaction de pouvoir être auprès des miens lors du réveillon de noël.
"Vous avez intérêt à tout manger, quitte à ce que je vous roule jusqu'à la chambre"
Le reste du dîner se déroula dans le silence. Il s'y échappait quelque fois des longs "hmm" et autres exclamations.
Alberick s'affala contre sa chaise, le ventre rebondit, il laissa s’exhaler un soupir de soulagement et se redressa.
"Je suis repu" dit-il en regardant le dernier haricot qui végétait dans son assiette.
Une fois la panse bien remplit, une bonne douche et un lait à la cannelle pour bien dormir, nous allâmes nous coucher avec hâte d'ouvrir nos cadeaux le lendemain matin.
La lune était sereine et jouait de sa lumière éclatante. La tempête était toujours là et agissait dans le silence. Il était presque cinq heures du matin. Il y eut un bruit dans la forêt, mais personne n'était là pour l'entendre.
Une jeune femme se tenait derrière un sapin. Des cheveux noirs, une bouche pulpeuse. Elle attendait d'un calme sans pareil.
"Auta i lome"
(La nuit s'achève)
"Re U'ëa E'ahya amessëlen tanya tye ahyauva ambarlen"
(Ce n'est pas en changeant son nom que tu changeras son destin)
"Illùvë A'lanu or ro asca ro lertaa E'nancar Nan'nanwen illumë or lanulen"
(Chacun a une voie sur laquelle il chemine, il peut parfois s'en défaire, mais il revient toujours sur sa voie)
"Utulie'n anar. Mauya nin avánië"
(Voilà le soleil. Je dois partir)
"I Edelhie enwe vanya"
(que les étoiles te protègent)
*******************************
Voilà pour ce chapitre II qui est maintenant terminé j'espère que la lecture à été bonne.
En ce qui concerne le chalet familial, il s'agit d'une maison que j'apprécie énormément que j'aie téléchargé ici Chrismas Log Cabin.
Le langage elfique utilisé est du Quenya ou haut-elfique, c'est une langue imaginé par le romancier et philologue J. R. R. Tolkien.
Ensuite, je voulais juste mentionner un oubli de ma part. La maison de la famille HIST montré dans le premier chapitre et une maison du nom de BOBBI créer par @Fezet.
Réponses
Merci @Sarah24 vraiment
@Tamcat Oui c'est vrai que sa change totalement des aventures de ma Philys ! Et merci surtout
Au siècle futur, dans le monde des hommes...
C'était un beau matin de printemps, il était 7h et le soleil peinait à montrer le bout de son nez. Le ciel était d'un bleu très doux. L'astre levant illuminait la maison de ses rayons dorés.
L'aurore commença petit à petit à se glisser dans la chambre. Ciel Hist engluée dans son sommeil ouvrit péniblement les yeux.
Un arôme de café la motiva à se lever. Une odeur chaude et crémeuse subtilement accompagnée de pain légèrement grillé. Il s'agissait de l'effluve du bon vieux café de son père, un homme loyal et vigoureux qui aimait se servir une boisson brûlante le matin.
Sa mère, Eudalie Hist était une incontournable cuisinière. Elle adorait confectionner des plats succulents à sa famille, à leurs plus grands plaisirs.
Ciel avait vu juste, sa mère préparait du pain perdu aujourd'hui, accompagné du bon café de son père, tous les éléments essentiels réunis pour bien commencer la journée.
"Ah-ah ! Alors c'est qui le chef hein !"
On entendit résonner la voix de mon père
"C'est toi ma chérie ! Tu es la plus forte, une vraie reine !"
Comme à nos habitudes, chacun retrouvait sa place.
"Bonjour Maman, bonjour papa"
Ma mère me regarda puis ria légèrement.
"Tes cheveux en disent long sur ta nuit ?! Aurais-tu passé une nuit agitée ?"
"Ohhh maman, moi et ma crinière, c'est tout une histoire. Ne t'en fais pas, j'essaye de dompter le matelas, il est si dur !"
Mon père se contenta de rire nous laissant dans nos histoires capillaires and co
"hmmm ma chérie tes pains perdus sont vraiment excellents"
"Ohh Alberick!" Eudalie s'empressa de lui envoyer un baiser.
"Maman, tu es allé au courrier ce matin ? J'attends toujours la réponse des écoles"
"Non, mais ne t'inquiète pas Ciel ! Je suis sûr que tu auras tes résultats aujourd'hui"
Aussi longtemps que je m'en souvienne, on a toujours beaucoup déménagé à cause du job de mon père. Il dirige une grande association qui vient en aide aux plus pauvres aux quatre coins du globe. Au fil des années, l'organisation est devenue gigantesque. Beaucoup de personnes proposent des aides financières.
Nous n'étions pas riches, mais nous vivions bien. Et ce déménagement me permet enfin de pouvoir aller à l'université comme tout le monde !
"Ahhhh papa ! Tu as fait tomber un bout de pain perdu ! Ce n'est pas moi qui nettoie cette fois, si tu fais des saletés" dis-je avec un soupçon d'ironie.
"Où ça ? Je ne vois rien ?!"
"Là ! Chéri !" Dit alors ma mère en pointant la miette du bout du doigt
"Puis tu ne pourrais pas mettre un haut de pyjama comme tout le monde ? Pourquoi te sens-tu obligé d'exposé ta fourrure ?" Dis-je en riant.
Il regarda ma mère avec fougue.
"C'est pour le plus grand plaisir de ta mère"
"Alberick ! Voyons..." Dit-elle un tantinet pudique.
Aucun mot ne pue décrire cet instant dégoulinant de perversité, et ma tête à ce moment précis.
Je savais très bien comment embêter ma petite Ciel. Depuis toujours, je veillais sur ma famille, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas dormir tranquille sans avoir préalablement rempli ma mission. À mon plus grand bonheur, cela n'a jamais posé de problème à ma femme ainsi qu'à ma fille.
Une fois habillé nous avons écoulé notre matinée dans le jardin.
Eudalie et Ciel avaient une passion en commun : le jardinage. Il ne se passait pas une seule journée où elles n'y allaient pas ensemble pour prendre soin de leurs plantes. Alors je les accompagnais, livre à la main. Et quand mes yeux, lasse de la lecture, me feraient signe, je n'aurais qu'à lever la tête et contempler notre chère mère nature.
"Maman, tu crois que la plante vache va bientôt pousser ? Elle est si adorable"
"Ciel, les plantes demande énormément de patience, la seule chose que tu puisses faire pour qu'elle puisse pousser convenablement, c'est leur donner tout ton amour !"
J'adorais être ici. Mon père avait très bien choisi notre nouvelle maison. Entouré d'un paysage de la campagne. Une grande et jolie demeure au milieu des arbres. Ici, nous avions décidé moi et ma mère de crée un immense jardin. Je l'imagine parsemé d’arbres divers. Et pourquoi pas une clairière avec plusieurs bancs, mais également des transats pour se détendre. On pourrait aussi y trouver des hamacs autour, accrochés aux arbres. Plus loin, encore des arbres aux feuillages colorés et aux feuillages légers... Des massifs luxuriants d’arbustes, de vivaces, rosiers, plantés très densément, qui laissent moins de chance aux indésirables de pousser. Je me laissai une minute pour rêvasser, et attraper de pleins poumons l'air légèrement parfumée.
Après notre séance de jardinage, il était temps pour moi de m'adonner à une toute autre activité : les devoirs à domiciles. Vu nos nombreux déplacements, je suis les cours à la maison. Je faisais toujours beaucoup d'effort malgré toutes les distractions que m'offraient nos différents lieux d'habitations. Mais je n'allais pas me plaindre de pouvoir, rédiger mon travail dans un cadre aussi charmant que celui-ci aujourd'hui.
Cela me chagrinait un peu de ne pas pouvoir faire des études comme tout le monde. Mon but premier était d'aider les gens. Passionnée par la science, ainsi que la nature, j'aimerais devenir scientifique et concevoir des vaccins, remèdes. Toutes sortes de choses pour améliorer la qualité de vie des gens. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis toujours, la vie est un mot très important pour moi. Je suppose que mes parents m'ont inculqués des valeurs essentielles depuis toute petite.
Après deux heures d'études sur l'écologie et l'agronomie*, je rentrais instinctivement, à l'intérieur, menacé par les gargouillements intempestifs de mon estomac. C'est alors que je vis ma mère et mon père assit à table avec plusieurs lettres.
"Le courrier est enfin arrivé ! Vous auriez dû me prévenir !"
"Vient donc t'asseoir ma chérie" dit ma mère en me montrant la chaise d'un geste de main
"Ciel, toutes ces lettres sont pour toi" dit mon père gaiement
"C'est vrai ?! Fantastique ! Et s'y, on les ouvrait tous ensembles?"
Et s'y, on les ouvrait tous ensembles ? Je n'en revenais pas. Je me mis à courir partout, j'avais même commencé à faire une liste de toutes les choses que je voulais pour l'école.
Ma mère, heureuse se leva d'un bon et dit :
"Et si j'allais faire ton gâteau préféré pour fêter ça !"
Puis mon père :
"Je vais de ce pas allumer un bon feu !"
C'est qu'il ne faisait pas si chaud que cela aujourd'hui.
*agronomie= Science de l'agriculture
Quelques heures plus tard, j'avais mes admissions, mon cheesecake, un verre de lait, un bon feu de cheminée et deux parents extrêmement amoureux sur le canapé.
Le reste de la journée se passa sans embûche et nous allâmes nous coucher le sourire aux lèvres avec de nouvelles perspectives d'avenir.
Daëna avait réussi, sa magie l'emmena, elle et sa famille à Midgard*, dans un autre siècle beaucoup plus évolué qu'à son présent. Leurs apparences avaient belle et bien changé, et leurs cœurs étaient toujours fidèles et bienveillants.
Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que derrière elle, le ciel était encore sombre. Le silence était absolu. Pourtant, il y avait toujours un minuscule petit bruit qui venait rompre le silence et en gêner la suprématie.
*Midgard= Monde des hommes
C'est alors que dans le silence, se faufila un sifflement ou même le murmure du vent venait violacer la lumière vive et chaleureuse des bougies.
Que restait-il de cette nuit à part le crépitement d'un bon feu de cheminée...
Histoire : La Porte des Songes
Studio : Le monde d'Elfydrell
♥♥les sims 3 ♥♥ les sims 4 depuis bambins et saisonsss♥
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merci pour le bon moment passé à te lire ^^
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
En tout cas, le résultat est au rendez-vous. Tu as une belle plume et c'est un style qui te convient très bien je trouve. Je me languis de lire la suite (mais prends ton temps quand même car y a rien de pire que de ne pas être satisfaite de ce qu'on a fait car trop pressé.)
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@Nathydu09 Merci ! Ça m'encourage à continuer
@Pythonroux Mais de rien mon ami !
@Daemonya hihi merci !
@Tamcat Ohh ma belle ! Tu es si gentille ! Vraiment, un énorme merci ! . Si je fais des progrès, c'est grave à vous tous ici
@Uxirdenq Bienvenue effectivement, il y a du travail derrière. Mais c'est un réel plaisir de faire tout ça, surtout une fois que c'est fini. J'avoue que parfois, je n'ai pas la tête à ça alors du coup, je bosse sur ma première histoire qui est plus posée niveau CC et tout ça
En tout cas merci d'être venu me lire
Ciel, intriguée par les merveilles de l'hiver, se rapprocha de la fenêtre. Le vent se levait péniblement, la neige tombait depuis peu, et celle-ci effaçait déjà lentement les traces, les couleurs et même les énormes fracas lancés par le vent. Comme une enfant, Ciel prenait plaisir à contempler le spectacle. Une puissante danse, qui semblait interminable ou la neige et le vent s'entremêlaient sous la surveillance silencieuse de la nature.
"La tempête commence à se lever, papa. J'espère que tu as eu le temps de couper assez de bois"
Mon père ne disait rien, il leva ses bras près du feu, et il tourna ses mains du dos à la paume à maintes reprises pour se réchauffer. Malgré des mains endurcit par de nombreux travaux manuels, le froid était bien le seul à réussir à les abîmer. À vrai dire, contrairement à moi, mon père n'aimait guère cette période. Le printemps ainsi que l'été était déjà terminé et mon père, à cause de son manque de temps libre souffrait d’avoir été privé du parfum des sous-bois qui s’éveillent à la vie. Il n’avait pas pu profiter du chant secret des bourgeons qui s’ouvrent, des effluves des fleurs sauvages baignées de rosée, des roucoulements joyeux des oiseaux dans la lueur de l’aube.
Assise à mes côtés, ma mère me répondit à la place de mon père :
"Ciel, s'il nous manque du bois, nous irons en chercher ne t'en fait pas"
"Vous pourriez vous faire agresser !" Dis-je avec ironie.
"Par qui nous ferions-nous agresser ?"
"Ben un Yéti, voyons !"
"Je crois que le lait de poule t'est monté à la tête, je le crains"
Nous rigolâmes un instant. J'aperçus chez mon père une expression chaleureuse, malgré tous ses efforts pour cacher son petit sourire en coin entre quelques mèches de ses cheveux et sa fine barbe bien préparée.
Mon père avait souvent ses petites humeurs. Parfois, il aimait jouer l'homme sérieux, son visage adoptait un aspect dur. Sauf que j'adorais le discréditer. Et il le savait.
"En parlant d'Yéti, je l'ai croisé tout à l'heure ! C'est un homme tout à fait charmant, je l'aurais bien invité à boire un peu de lait de poule, mais je craignais trop l'animosité de ta mère concernant la quantité astronomique de poils qu'il perd et du lait qu'il peut boire" dit mon père en retrouvant soudainement l'aptitude du langage.
"hmmm... Il me semble que cela vous fait des points en commun, n'est-ce pas ?"
Ma mère étouffa un petit rire, elle se leva le sourire aux lèvres, la main sur la bouche. Elle porta un baiser sur le front de mon père avant de rejoindre la cuisine.
"Voilà de drôles de façons de parler à son père. Un jour, j'aurais le dernier mot, tu verras"
Avec une bonne tête de vainqueur, je me glissai le long du canapé, et ensemble, nous nous détendîmes un instant à la lueur du feu.
Je me laissai emporter par toute cette chaleureuse atmosphère. Le chalet était un véritable coin de paradis. Seul le bruit du bois qui travaille et le crépitement du feu subsistait. Mais cela était si réconfortant. Les décorations de noël nous envahissaient joyeusement. Et une légère odeur de sapin et de cookie se mélangeait au reste. J'arrivais presque à m'imaginer le bruit du papier cadeau, qui étoufferait bientôt tous les autres.
"Tout le monde à table ! Le dîner est servi !"
Tel des affamés, Ciel et Alberick se dirigea prestement devant leurs assiettes, attendant avec impatience le repas.
Je ramenai le plat encore fumant de ma bonne vieille recette de haricot aux saucisses.
"C'est tellement mieux que la dinde ! Bon appétit" dit Ciel en se munissant de sa fourchette, et en la brandissant dans son assiette telle une arme.
Voir ma famille réunit autour de cette magnifique table me comblait de bonheur. Je ressentais une grande satisfaction de pouvoir être auprès des miens lors du réveillon de noël.
"Vous avez intérêt à tout manger, quitte à ce que je vous roule jusqu'à la chambre"
Le reste du dîner se déroula dans le silence. Il s'y échappait quelque fois des longs "hmm" et autres exclamations.
Alberick s'affala contre sa chaise, le ventre rebondit, il laissa s’exhaler un soupir de soulagement et se redressa.
"Je suis repu" dit-il en regardant le dernier haricot qui végétait dans son assiette.
Une fois la panse bien remplit, une bonne douche et un lait à la cannelle pour bien dormir, nous allâmes nous coucher avec hâte d'ouvrir nos cadeaux le lendemain matin.
La lune était sereine et jouait de sa lumière éclatante. La tempête était toujours là et agissait dans le silence. Il était presque cinq heures du matin. Il y eut un bruit dans la forêt, mais personne n'était là pour l'entendre.
Une jeune femme se tenait derrière un sapin. Des cheveux noirs, une bouche pulpeuse. Elle attendait d'un calme sans pareil.
"Auta i lome"
(La nuit s'achève)
"Re U'ëa E'ahya amessëlen tanya tye ahyauva ambarlen"
(Ce n'est pas en changeant son nom que tu changeras son destin)
"Illùvë A'lanu or ro asca ro lertaa E'nancar Nan'nanwen illumë or lanulen"
(Chacun a une voie sur laquelle il chemine, il peut parfois s'en défaire, mais il revient toujours sur sa voie)
"Utulie'n anar. Mauya nin avánië"
(Voilà le soleil. Je dois partir)
"I Edelhie enwe vanya"
(que les étoiles te protègent)
En ce qui concerne le chalet familial, il s'agit d'une maison que j'apprécie énormément que j'aie téléchargé ici Chrismas Log Cabin.
Le langage elfique utilisé est du Quenya ou haut-elfique, c'est une langue imaginé par le romancier et philologue J. R. R. Tolkien.
Ensuite, je voulais juste mentionner un oubli de ma part. La maison de la famille HIST montré dans le premier chapitre et une maison du nom de BOBBI créer par @Fezet.
Un régal.
Bravo @Belwyne
j'ai adoré @Belwyne