Ces derniers temps, Louise se sentait très fatiguée. Charlie redoublait donc d'efforts pour la décharger de toutes les corvées quotidiennes.
Mais la vieille dame était tout simplement arrivée à la fin de sa vie.
Un matin, une violente douleur lui saisit la poitrine. Elle s'écroula sur le sol pendant que la mort faisait son apparition.
Ivre de douleur et de rage, Albert supplia la mort de lui rendre sa bien-aimée. Devant le refus catégorique de la dame en noir, il n'hésita pas à l'insulter...
... et à se battre contre elle.
Mais il n'avait évidemment aucune chance de gagner contre une mort surentrainée à ce genre de combat, qu'elle était obligée de mener chaque jour.
C'est ainsi qu'Albert finit par se retrouver seul, avec sa douleur, devant l'urne funéraire de la femme de sa vie.
Quand Charlie rentra ce soir là, elle sut immédiatement que quelque chose n'allait pas.
Albert était seul dans le jardin, à s'occuper du potager si cher au coeur de Louise.
- Viens là, Charlie.
- Qu'est-ce qu'il se passe, Albert ? Où est Louise ?
Le vieil homme s'écroula dans ses bras, sans qu'un seul mot ne puisse sortir de sa bouche.
- Elle est morte, n'est-ce pas ?
- ... oui... ce matin.
Toute tremblante, Charlie alla pleurer son amie disparue,
Puis revint retrouver Albert dans la cuisine.
- Qu'est ce que je vais faire, sans ma Louise, maintenant ? Pourquoi la mort a refusé de m'emmener aussi ? C'est tellement cruel !
Charlie tenta vainement de le consoler, mais elle savait que c'était impossible.
C'est le coeur lourd que la jeune femme et le vieil homme regagnèrent leurs chambres, pour leur première nuit sans Louise.
La mort ne se fit pas longtemps prier pour exaucer le voeu d'Albert. A peine plus de 24h après avoir emporté Louise, Elle revint chercher Albert.
L'espace d'un instant, Charlie pensa supplier la dame en noir d'épargner Albert pour le garder auprès d'elle, au moins encore un peu.
Mais elle se ravisa. C'était un souhait purement égoïste, Albert ne désirant qu'une seule chose, retrouver sa belle Louise pour l'éternité.
En moins de 48h, Charlie venait de perdre les deux personnes qu'elle aimait le plus au monde. Et pour la première fois de sa vie, elle se retrouva seule. Totalement seule.
J'adore cette histoire elle est très touchante ! (tu viens de briser mon petit cœur là ) ils étaient super attachant Albert et Louise mais maintenant la vraie histoire peut commencer !
En tout cas j'aime vraiment ton style d'écriture, tu as une très jolie plume et je trouve que tu donne vraiment vie à tes personnages c'est très agréable à lire . J'ai vraiment hâte de lire la suite
@Noogatine belle façon de lui donner une belle maison en héritage...en supprimant les deux persos les plus intéressants pfff suis pas d'accord ^^ je le dis et le répète, elle l'a trop facile malgré son chagrin actuel
@sirenedesiles mais pfff quoi ! Je te rappelle que ta Jane s'est fait construire une maison par Adam et ses potes le 1e jour de son arrivée, alors hein...
- Allo ?
- Mademoiselle Wallace ?
- Qui est à l'appareil ?
- Maitre Thomas. Je suis le notaire de la famille Chevalier. Je tenais tout d'abord à vous présenter mes plus sincères condoléances. Louise et Albert Chevalier étaient des membres appréciés de notre communauté et leur disparition nous a tous beaucoup touché.
- Je vous remercie, Maitre. En quoi puis-je vous être utile ?
- Pouvez vous passer à mon étude assez rapidement ? J'ai besoin de vous parler.
- Bien. Je ne travaille pas aujourd'hui. Je viendrais dans l'après midi si cela vous convient.
- Parfait. Je vous attends donc. A tout à l'heure, Mademoiselle Wallace.
Charlie supposait que les héritiers de Louise et d'Albert, même si elle ne les avait jamais vu, devaient vouloir récupérer la maison. Il lui faudrait rapidement penser à se trouver un nouveau logement.
Comme convenu, elle se rendit à l'étude Thomas dans le courant de l'après-midi.
- Bonjour, Mademoiselle Wallace. Je vous remercie d'être venue aussi vite.
- C'est tout à fait normal, Maitre. Je comprend tout à fait que les héritiers de Monsieur et Madame Chevalier désirent que je quitte la maison au plus tôt. Je vous avoue que je n'ai pas encore eu le temps de chercher autre chose, mais je vous promet de m'y mettre au plus vite.
- Il y a un malentendu, Mademoiselle Wallace. Monsieur et Madame Chevalier n'avaient aucune famille proche, et c'est à vous qu'ils ont légué la maison.
- Oh ! Je... Je pensais que... Je suis...
- Surprise ? Ne le soyez pas. Monsieur et Madame Chevalier vous appréciaient énormément, et vous étaient très reconnaissants de votre aide à la fin de leur vie. Bien, j'ai donc besoin de votre signature... là... et... là... Merci. Voilà. La maison vous appartient maintenant. Ah ! Autre chose. Madame Chevalier m'avait demandé de vous remettre cette lettre. Je n'en connais pas le contenu. Je vous souhaite une bonne journée. N'hésitez surtout pas à faire appel à moi en cas de besoin.
Charlie sorti de l'étude du notaire, très émue par le geste de ceux qui auront été ses bienfaiteurs jusqu'au bout. Impatiente de lire la lettre de Louise, elle s'installa sur un banc dans un petit parc et l'ouvrit.
Mon cher poussin à paillettes,
Si tu lis cette lettre, cela signifie donc qu'Albert et moi sommes décédés tous les deux. Ne soit pas triste, Charlie. Cela signifie aussi que nous sommes réunis pour l'éternité, et que vous avons retrouvé notre enfant adoré, Caroline.
Caroline... nous ne t'avons jamais vraiment parlé d'elle, n'est-ce pas ? Notre tristesse n'est pas la seule raison à cela.
Je crois que le plus simple est de te montrer une photo d'elle, prise peu avant sa mort :
La ressemblance entre vous est troublante, n'est-ce pas ?
Lorsque nous t'avons vu dormir sur ce banc, le jour de notre rencontre, nous avons d'abord cru que c'était elle. Mais c'était impossible, nous l'avions enterrée il y a de nombreuses années.
C'est pour ça que nous t'avons pris sous notre aile. Une telle ressemblance ne pouvait pas être le fruit du hasard. Et lorsque plus tard tu nous donnais ta date de naissance, le doute n'était plus permis : tu devais être, tu étais l'enfant de Caroline ! Je sais que nous t'avions dit que ce bébé était mort en même temps que sa mère. La vérité est que nous n'en avons jamais eu la preuve. Contrairement au corps de Caroline, nous n'avions pas pu récupérer celui de son enfant. Un dysfonctionnement de l'hôpital, nous avait-on dit alors. Et nous n'avions jamais mis cette version en doute... Jusqu'à ton arrivée dans notre vie. Le chirurgien qui avait opéré Caroline à l'époque avait disparu de la circulation, peu après l'opération fatale. Nous avions alors pensé qu'il avait juste cherché à fuir pour éviter d'être traduit en justice pour la mort de notre fille.
Mais avec ton arrivée, tout a changé. Nous avons donc commencé à mener notre petite enquête, et nous nous sommes rendus compte que cette histoire était bien plus nébuleuse que ce que nous pensions jusque là. Nous nous sommes rendu compte que ce chirurgien qui s'était envolé était un ami de longue date de tes parents. Que tes parents avaient essayés pendant de longues années d'avoir un enfant, sans succès, avant ta naissance miraculeuse. Que personne n'avait jamais vu ta mère enceinte, à l'époque. Que tu es née le jour même où Caroline est morte.
En ce qui concerne le père du bébé, nous ne l'avons jamais rencontré. D'après Caroline, il était un riche homme d'affaires de Brigdeport. Il était très occupé par son travail qui l'empêchait de venir se présenter à nous. Mais elle était folle de lui, et il lui avait promis le mariage.
Avec toutes ces informations, nous avons élaboré une théorie. Ne pouvant pas avoir d'enfant avec ta mère, ton père a séduit Caroline et l'a mis enceinte. Puis avec la complicité de son ami chirurgien, il a fait disparaitre notre fille et t'a ramené avec lui à Bridgeport, laissant croire à tout le monde que cet enfant était le sien, et celui de sa femme.
Bien entendu, tout cela n'est que supposition. La seule manière d'en avoir la certitude serait de comparer nos ADN au tien.
Tu dois te demander pourquoi nous ne t'en avons jamais parlé jusque là... Et bien, d'abord parce-que nous avons eu peur de ta réaction. Peur que tu ne nous croies pas, peur que tu nous prennes pour de vieux fous, et peur de te perdre à nouveau. Mais aussi parce-que, si nous pensons que notre théorie est vraie, il y a toujours un risque qu'en effet nous ne soyons que des vieux fous tellement désireux de retrouver leur petite fille qu'ils ont pris toutes ces coïncidences pour des preuves qui finalement n'en sont peut être pas.
Nous avons donc décidé que nous préférions passer la fin de notre vie en étant persuadés d'avoir retrouvé l'enfant de Caroline, plutôt qu'en ayant la preuve que ce n'est pas le cas et que cet enfant est finalement réellement mort ce jour là.
Ne nous en veux pas, Charlie. S'il te plait. Essaye de te mettre à notre place et pardonne-nous de ne pas t'avoir parlé de tout ça avant.
Tu es en droit de connaître la vérité, si tu le désires. C'est pour ça qu'Albert et moi avons fait congeler notre ADN au laboratoire d'Oasis Spring. Si tu veux la vérité, tu as juste à aller à ce laboratoire pour comparer le tien avec le nôtre.
En ce qui nous concerne, nous sommes juste heureux de t'avoir retrouvé et d'avoir fini notre vie à tes cotés.
Tes grand-parents qui t'aiment, Louise et Albert.
PS : même si la maison est aujourd'hui à toi, vends la. Tu ne dois pas vivre dans nos souvenirs mais te créer les tiens, dans une maison que tu auras choisi. Tu as toute la vie devant toi, Charlie.
La jeune femme était abasourdie devant les révélations de Louise. Et si c'était vrai ? Cela expliquerait beaucoup de choses, notamment le manque d'amour flagrant de sa "mère"...
Charlie se surprit à espérer que ce que Louise avançait était la vérité. Elle espérait que Caroline était sa mère, qu'elle avait été un enfant désiré et non pas un accident comme elle l'avait toujours pensé. Même si cela devait faire de son père un meurtrier...
Elle n'attendis pas une seconde de plus et se rendit immédiatement au laboratoire pour faire son analyse. Le résultat prendrait du temps à arriver. Pour éviter d'y penser, elle se mit en quête d'une nouvelle maison et finit par trouver son bonheur. Un petit loft... situé juste en face de la maison de ses grands-parents, dont elle n'avait pas voulu trop s'éloigner.
Ah pas mal la suite. Je n'avais pas pensé à cette éventualité. On va revoir les parents alors ? tout du moins, le "père". Vu qu'il pourrait être le meurtrier.
tu écris super bien, je plonge direct dans ton récit et j'aime ce petit suspens
tu vois, jusqu'à la fin j'étais suspicieuse rapport aux petits vieux (à qui tu as vraiment su donner vie) et pof, non en fait ils étaient vraiment gentils mais pas gentils désinteressés ...
Merci @KimBauer C'est fou le nombre de personnes qui pensaient que Louise et Albert étaient des psychopathes assoiffés de sang...
La suite est en cours de "tournage", enfin si mes sims acceptent de faire ce que je demande, c'est pas gagné là
Réponses
Ces derniers temps, Louise se sentait très fatiguée. Charlie redoublait donc d'efforts pour la décharger de toutes les corvées quotidiennes.
Mais la vieille dame était tout simplement arrivée à la fin de sa vie.
Un matin, une violente douleur lui saisit la poitrine. Elle s'écroula sur le sol pendant que la mort faisait son apparition.
Ivre de douleur et de rage, Albert supplia la mort de lui rendre sa bien-aimée. Devant le refus catégorique de la dame en noir, il n'hésita pas à l'insulter...
... et à se battre contre elle.
Mais il n'avait évidemment aucune chance de gagner contre une mort surentrainée à ce genre de combat, qu'elle était obligée de mener chaque jour.
C'est ainsi qu'Albert finit par se retrouver seul, avec sa douleur, devant l'urne funéraire de la femme de sa vie.
Quand Charlie rentra ce soir là, elle sut immédiatement que quelque chose n'allait pas.
Albert était seul dans le jardin, à s'occuper du potager si cher au coeur de Louise.
- Viens là, Charlie.
- Qu'est-ce qu'il se passe, Albert ? Où est Louise ?
Le vieil homme s'écroula dans ses bras, sans qu'un seul mot ne puisse sortir de sa bouche.
- Elle est morte, n'est-ce pas ?
- ... oui... ce matin.
Toute tremblante, Charlie alla pleurer son amie disparue,
Puis revint retrouver Albert dans la cuisine.
- Qu'est ce que je vais faire, sans ma Louise, maintenant ? Pourquoi la mort a refusé de m'emmener aussi ? C'est tellement cruel !
Charlie tenta vainement de le consoler, mais elle savait que c'était impossible.
C'est le coeur lourd que la jeune femme et le vieil homme regagnèrent leurs chambres, pour leur première nuit sans Louise.
La mort ne se fit pas longtemps prier pour exaucer le voeu d'Albert. A peine plus de 24h après avoir emporté Louise, Elle revint chercher Albert.
L'espace d'un instant, Charlie pensa supplier la dame en noir d'épargner Albert pour le garder auprès d'elle, au moins encore un peu.
Mais elle se ravisa. C'était un souhait purement égoïste, Albert ne désirant qu'une seule chose, retrouver sa belle Louise pour l'éternité.
En moins de 48h, Charlie venait de perdre les deux personnes qu'elle aimait le plus au monde. Et pour la première fois de sa vie, elle se retrouva seule. Totalement seule.
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
En tout cas j'aime vraiment ton style d'écriture, tu as une très jolie plume et je trouve que tu donne vraiment vie à tes personnages c'est très agréable à lire
...
... Mais n'y aurait-il pas, quelque part, une photo de Louise à son cours de Zumba ?
Les aventures d'Ayjadie Sim ../.. Une couvée perdue ../.. Il était une FAIM ! (fini) ../.. L'Héritage de la Chênaie (fini)
A emporter :
Ayjadie a dit : "joue" !
@Aylimette heu... En fait, elle allait à son cours de Zumba pendant mes horaires de travail, et du coup j'ai pas pu la prendre en photo. Voilà.
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
ID Origin : Camelya05
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
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- Allo ?
- Mademoiselle Wallace ?
- Qui est à l'appareil ?
- Maitre Thomas. Je suis le notaire de la famille Chevalier. Je tenais tout d'abord à vous présenter mes plus sincères condoléances. Louise et Albert Chevalier étaient des membres appréciés de notre communauté et leur disparition nous a tous beaucoup touché.
- Je vous remercie, Maitre. En quoi puis-je vous être utile ?
- Pouvez vous passer à mon étude assez rapidement ? J'ai besoin de vous parler.
- Bien. Je ne travaille pas aujourd'hui. Je viendrais dans l'après midi si cela vous convient.
- Parfait. Je vous attends donc. A tout à l'heure, Mademoiselle Wallace.
Charlie supposait que les héritiers de Louise et d'Albert, même si elle ne les avait jamais vu, devaient vouloir récupérer la maison. Il lui faudrait rapidement penser à se trouver un nouveau logement.
Comme convenu, elle se rendit à l'étude Thomas dans le courant de l'après-midi.
- Bonjour, Mademoiselle Wallace. Je vous remercie d'être venue aussi vite.
- C'est tout à fait normal, Maitre. Je comprend tout à fait que les héritiers de Monsieur et Madame Chevalier désirent que je quitte la maison au plus tôt. Je vous avoue que je n'ai pas encore eu le temps de chercher autre chose, mais je vous promet de m'y mettre au plus vite.
- Il y a un malentendu, Mademoiselle Wallace. Monsieur et Madame Chevalier n'avaient aucune famille proche, et c'est à vous qu'ils ont légué la maison.
- Oh ! Je... Je pensais que... Je suis...
- Surprise ? Ne le soyez pas. Monsieur et Madame Chevalier vous appréciaient énormément, et vous étaient très reconnaissants de votre aide à la fin de leur vie. Bien, j'ai donc besoin de votre signature... là... et... là... Merci. Voilà. La maison vous appartient maintenant. Ah ! Autre chose. Madame Chevalier m'avait demandé de vous remettre cette lettre. Je n'en connais pas le contenu. Je vous souhaite une bonne journée. N'hésitez surtout pas à faire appel à moi en cas de besoin.
Charlie sorti de l'étude du notaire, très émue par le geste de ceux qui auront été ses bienfaiteurs jusqu'au bout. Impatiente de lire la lettre de Louise, elle s'installa sur un banc dans un petit parc et l'ouvrit.
Mon cher poussin à paillettes,
Si tu lis cette lettre, cela signifie donc qu'Albert et moi sommes décédés tous les deux. Ne soit pas triste, Charlie. Cela signifie aussi que nous sommes réunis pour l'éternité, et que vous avons retrouvé notre enfant adoré, Caroline.
Caroline... nous ne t'avons jamais vraiment parlé d'elle, n'est-ce pas ? Notre tristesse n'est pas la seule raison à cela.
Je crois que le plus simple est de te montrer une photo d'elle, prise peu avant sa mort :
La ressemblance entre vous est troublante, n'est-ce pas ?
Lorsque nous t'avons vu dormir sur ce banc, le jour de notre rencontre, nous avons d'abord cru que c'était elle. Mais c'était impossible, nous l'avions enterrée il y a de nombreuses années.
C'est pour ça que nous t'avons pris sous notre aile. Une telle ressemblance ne pouvait pas être le fruit du hasard. Et lorsque plus tard tu nous donnais ta date de naissance, le doute n'était plus permis : tu devais être, tu étais l'enfant de Caroline ! Je sais que nous t'avions dit que ce bébé était mort en même temps que sa mère. La vérité est que nous n'en avons jamais eu la preuve. Contrairement au corps de Caroline, nous n'avions pas pu récupérer celui de son enfant. Un dysfonctionnement de l'hôpital, nous avait-on dit alors. Et nous n'avions jamais mis cette version en doute... Jusqu'à ton arrivée dans notre vie. Le chirurgien qui avait opéré Caroline à l'époque avait disparu de la circulation, peu après l'opération fatale. Nous avions alors pensé qu'il avait juste cherché à fuir pour éviter d'être traduit en justice pour la mort de notre fille.
Mais avec ton arrivée, tout a changé. Nous avons donc commencé à mener notre petite enquête, et nous nous sommes rendus compte que cette histoire était bien plus nébuleuse que ce que nous pensions jusque là. Nous nous sommes rendu compte que ce chirurgien qui s'était envolé était un ami de longue date de tes parents. Que tes parents avaient essayés pendant de longues années d'avoir un enfant, sans succès, avant ta naissance miraculeuse. Que personne n'avait jamais vu ta mère enceinte, à l'époque. Que tu es née le jour même où Caroline est morte.
En ce qui concerne le père du bébé, nous ne l'avons jamais rencontré. D'après Caroline, il était un riche homme d'affaires de Brigdeport. Il était très occupé par son travail qui l'empêchait de venir se présenter à nous. Mais elle était folle de lui, et il lui avait promis le mariage.
Avec toutes ces informations, nous avons élaboré une théorie. Ne pouvant pas avoir d'enfant avec ta mère, ton père a séduit Caroline et l'a mis enceinte. Puis avec la complicité de son ami chirurgien, il a fait disparaitre notre fille et t'a ramené avec lui à Bridgeport, laissant croire à tout le monde que cet enfant était le sien, et celui de sa femme.
Bien entendu, tout cela n'est que supposition. La seule manière d'en avoir la certitude serait de comparer nos ADN au tien.
Tu dois te demander pourquoi nous ne t'en avons jamais parlé jusque là... Et bien, d'abord parce-que nous avons eu peur de ta réaction. Peur que tu ne nous croies pas, peur que tu nous prennes pour de vieux fous, et peur de te perdre à nouveau. Mais aussi parce-que, si nous pensons que notre théorie est vraie, il y a toujours un risque qu'en effet nous ne soyons que des vieux fous tellement désireux de retrouver leur petite fille qu'ils ont pris toutes ces coïncidences pour des preuves qui finalement n'en sont peut être pas.
Nous avons donc décidé que nous préférions passer la fin de notre vie en étant persuadés d'avoir retrouvé l'enfant de Caroline, plutôt qu'en ayant la preuve que ce n'est pas le cas et que cet enfant est finalement réellement mort ce jour là.
Ne nous en veux pas, Charlie. S'il te plait. Essaye de te mettre à notre place et pardonne-nous de ne pas t'avoir parlé de tout ça avant.
Tu es en droit de connaître la vérité, si tu le désires. C'est pour ça qu'Albert et moi avons fait congeler notre ADN au laboratoire d'Oasis Spring. Si tu veux la vérité, tu as juste à aller à ce laboratoire pour comparer le tien avec le nôtre.
En ce qui nous concerne, nous sommes juste heureux de t'avoir retrouvé et d'avoir fini notre vie à tes cotés.
Tes grand-parents qui t'aiment, Louise et Albert.
PS : même si la maison est aujourd'hui à toi, vends la. Tu ne dois pas vivre dans nos souvenirs mais te créer les tiens, dans une maison que tu auras choisi. Tu as toute la vie devant toi, Charlie.
La jeune femme était abasourdie devant les révélations de Louise. Et si c'était vrai ? Cela expliquerait beaucoup de choses, notamment le manque d'amour flagrant de sa "mère"...
Charlie se surprit à espérer que ce que Louise avançait était la vérité. Elle espérait que Caroline était sa mère, qu'elle avait été un enfant désiré et non pas un accident comme elle l'avait toujours pensé. Même si cela devait faire de son père un meurtrier...
Elle n'attendis pas une seconde de plus et se rendit immédiatement au laboratoire pour faire son analyse. Le résultat prendrait du temps à arriver. Pour éviter d'y penser, elle se mit en quête d'une nouvelle maison et finit par trouver son bonheur. Un petit loft... situé juste en face de la maison de ses grands-parents, dont elle n'avait pas voulu trop s'éloigner.
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Mon Studio
Sims-Artists recrute ! Si ça vous intéresse, c'est par ici
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En tout cas, c'est très bien pensé.
Mon Studio
Sims-Artists recrute ! Si ça vous intéresse, c'est par ici
le genre mélo-drama c'est ma came ça
tu écris super bien, je plonge direct dans ton récit et j'aime ce petit suspens
tu vois, jusqu'à la fin j'étais suspicieuse rapport aux petits vieux (à qui tu as vraiment su donner vie) et pof, non en fait ils étaient vraiment gentils mais pas gentils désinteressés ...
bref, j'attends avec impatience la souite
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La suite est en cours de "tournage", enfin si mes sims acceptent de faire ce que je demande, c'est pas gagné là
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