Merci @kimi21 de ta fidélité. Pour Joël, je suis un peu déçue. Je pensais qu'il allait être plus beau que ça. Mais bon, ça va encore, il est pas laid non plus.
Allons, allons, il est très bien ton Joël. Les sims qui ont un visage marqué sont les mieux, ça leur donne une personnalité et ne ressemble à personne. J'adore. On va dire que sa blondeur ne lui réussit peut être pas. Moi, je triche pour savoir à quoi ils vont ressembler mes bambins, je les regarde dans le CAS quand je leur donne de nouveaux vêtements.
Je lis ton Decade depuis le début et je suis totalement fan ! D'ailleurs, il m'a tellement plus que j'ai décidé de commencer le mien !
Je suis impatiente de connaitre la suite !
@Luluswan c'est leur maison mais pas dans la version avec laquelle j'ai commencé. Elle avait subit quelque rénovation. Elle est comme ça que depuis la 4ème génération. Mais c'est le terrain de base d’Églantine et Emile.
@kimi21 : J'adore les blonds mais cela m'aurait arrangé si Joël aurait été brun. Il est censé représenté quelqu'un que j'ai connu en vrai mais qui était brun.
@MaldoringIros : C'est génial s'il t'as donné envie de commencer le tiens Hâte de te lire. Pour la suite, je ne sais pas quand cela sera. Je joue selon mon planning de boulot et en ce moment, j'ai pas trop le temps. Cela sera peut être que la semaine prochaine.
Ben là le décade que je fais est trop bien avancé du coup pas possible pour le moment
Mais j'en ferai surement un autre à partager et j'espère qu'il sera aussi passionnant que le tien
Parfois, la vie vous réserve des surprises. Souvent bonnes, mais à de rares occasions, elles vous brisent le cœur. Le plus triste, c'est que ce sont celles qui restent gravées dans votre mémoire à tout jamais. L'exemple le plus frappant est celle de la mort d'un proche. Et dans notre famille, les animaux sont considérés comme tel.
La perte de Copain nous toucha donc durement... Il s'est éteint un matin, dans la cuisine, auprès de sa sœur.
Joël en fut le plus affecté et s'isola. C'était sa façon à lui de gérer ses émotions. Il passait du temps dans son potager, jusqu'à parfois tard le soir.
« C'est ça ou je pleures. Et je ne le veux pas. » M'avait-il confié un jour.
Les semaines passèrent, et les larmes se tarirent. Nous étions à nouveau une famille heureuse et notre fils retrouva le moral.
Comme le soleil chasse la pluie, nos existences changent. Vint alors un événement inattendu. Je fus prise de nausées matinales. La chose que je n'espérais plus, surtout à cause de mon âge, était peut être en train de se produire.
Je pris rendez vous avec le médecin et il confirma mes doutes. J'étais bel et bien enceinte. Il m'alerta sur les dangers d'une grossesse à 45 ans et me fit plusieurs recommandations. Je l'écoutais attentivement. J'étais tellement heureuse. Nous voulions ce deuxième enfant depuis si longtemps !
Malheureusement, une autre perte vint nuancer cette joie. Coquette nous quitta à son tour.
Puis Malice la rejoignit au paradis des chats. Nous n'avions plus aucun ami à quatre pattes à la maison. Et cela laissait un vide immense.
Ce qui nous réconforta un peu, avec David, c'est le bébé qui grandissait en moi. A part les vomissements et la fatigue, tout se passait pour le mieux.
Nous décidions alors de commencer à meubler la chambre du nouveau né à venir.
Tout cela m'épuisait d'avantage alors je freinais mes activités. Je quitta assez rapidement mon travail et passait le plus clair de mon temps à lire.
Je pouvais compter sur mon fils pour prendre soin de moi. Il se montrait très attentionné.
Ambre ma sœur, fut également ravie d'apprendre qu'elle allait être bientôt tata. Elle passait me voir souvent et m'aidait un peu à la maison.
D'autant plus que je rentrais dans mon dernier trimestre de grossesse et j'étais de plus en plus imposante et exténuée.
Le moindre effort me coûtait mais j'essayais de sortir en ville avec mon mari et mon fils. Nous fîmes quelque emplettes dans un magasin, afin d'acheter le matériel et quelque jouets pour le bébé. Nous avions tout vendu.
Violette, ma sœur, qui était maintenant devenue une femme âgée, était également enchantée de l'arrivée de ce nouveau membre dans notre foyer. Nous passions ensemble un agréable dimanche au parc.
L'été arriva et nous passions un week end à la mer. J'aurai voulu y passer plus de temps mais mon état ne me le permettait pas. Nous avions surtout fait des activités reposantes. Notamment beaucoup pêché.
Ce séjour m'éreinta grandement et à notre retour, je passais le plus clair de mon temps à dormir.
J'allais bientôt accoucher et j'étais aussi grosse qu'une baleine. Je peinais énormément à faire quoi que cela soit et je n'avais qu'une hâte, celle de donner naissance à ce petit être.
Ce qui arriva bien assez vite. Je perdis les eaux dans mon bain, un soir.
L'envie de pousser était tellement intense, je savais que je n'aurai pas le temps d'aller au l’hôpital. La douleur était insupportable.
David était paniqué à l'idée que tout se déroule à la maison, sans présence médicale.
Au final, j'accouchai assez vite. D'une petite fille que nous prénommions Angélique.
Joël en était déjà fou et prenait soin d'elle. J'avais besoin de repos, et j'avais confiance en lui et à mon époux pour s'occuper de notre princesse.
Et oui, pour les chats c'était l’hécatombe. Mais comme ils étaient de la même portée, c'était pas si illogique qu'ils meurent peu de temps les un après l'autre.
C'est triste que tous les petits minous soient partit... Ils étaient tous si mignons...
En tout cas bienvenue à cette jolie princesse qui vient égayée le foyer !
Je suis une lectrice fantôme depuis le début de ton decade. J'adore vraiment la façon dont tu racontes ton histoire.
En tous cas bienvenue à Angélique.
David avait toujours été un père aimant pour Joël. Cela ne changea pas pour notre petite dernière. Je trouvais, qu'avec l'âge et l'expérience, mon mari était un meilleur papa. Il se levait même la nuit pour s'occuper d'elle. Il savait que la grossesse et l'accouchement m'avait complètement vidé de toute mon énergie et il me laissait donc reprendre des forces. J'aimais la tendresse avec laquelle il regardait sa fille. Il y avait autant d'amour dans son regard que sur toute la terre entière.
Je présenta Angélique au reste de la famille. Notamment à sa tante Violette. Mes sœurs savaient à quel point j'avais voulu ce deuxième enfant et elles étaient ravies pour moi. Elle faisait le bonheur tout autour d'elle.
Notre aîné, passait de plus en plus de temps dehors. Ils nous disait qu'il adorait la nature et qu'il se sentait trop oppressé quand il était longtemps à la maison sans sortir se promener. Il aimait de plus en plus chercher des pierres ou autres vestiges.
Et allait souvent très loin pour satisfaire sa curiosité et son besoin de grand air. Cela me faisait tellement peur parfois de le savoir seul. J'avais conscience qu'il était bientôt majeur mais il restait mon bébé. Ce qui me rassurait, c'est qu'il rentrait toujours avant le dîner, et surtout, avant la tombée de la nuit.
Les semaines passèrent et j'étais toujours aussi faible. Je ne pouvais pas me passer de ma petite sieste quotidienne, sous peine de tomber de fatigue. Je commençais à me demander si quelque chose n'allait pas. Si c'était vraiment à cause de nos nuits mouvementées par les pleurs de notre fille ou si j'étais malade. Je décidais d'attendre un peu avant de consulter un médecin. Il faut dire que j'avais un peu peur de ce qu'il pourrait bien me dire.
Notre fils se découvrit une nouvelle passion : l'ébénisterie. Il avait tellement de passe temps que j'étais incertaine concernant son avenir. Oh il avait de très bons résultats scolaires, ce n'était pas un soucis, mais il donnait l'impression qu'il était éternellement indécis. Peut être était il simplement un touche à tout, ou encore une sorte de petit génie.
En attendant, j'avais un nourrisson à la maison qui me demandait beaucoup d'attention. Et énormément de temps. Jour et nuit.
Heureusement, Joël ne manquait pas de lui donner le biberon. Ou bien de lui changer ses couches. C'était là un bel avantage, que d'avoir un adolescent qui ne rechignait pas à s'occuper de sa sœur.
Un matin, alors que nous déjeunions, je lui demandai ce qu'il aimerait faire plus tard.
« Je veux être archéologue. J'adorais partir à l'aventure dans des pays lointains et passer mon temps dans la nature pour étudier les pierres, les reliques, plein de chose. Je ne me vois pas coincer dans un bureau à remplir de la paperasse. Cela me tuerait. »
Ses paroles me rassurèrent un peu. J'espérais de tout mon cœur que son projet puisse aboutir. Même s'il devait nous quitter pour cela.
Mes angoisses le concernant s’apaisèrent, mais ma santé m'inquiétait d'avantage. J'étais toujours aussi lasse.
Je m'efforçais d'être le plus active possible, malgré tout. Je ne voulais pas délaisser ma famille. Je tenais à être là pour eux. Je continuais donc à aider mon fils pour ses devoirs, par exemple.
Vint alors le jour des soixante ans de David. Je lui préparai un fraisier pour l’occasion.
Dire que je l'avais connu enfant. Et voilà maintenant que ses cheveux chatains sont devenus gris... Je redoutais le jour où il nous quittera.
Pour le moment, nous nous efforcions de passer du temps ensemble. Et avec notre fils, nous étions une équipe redoutable dans la réalisation des projets scolaires.
Angélique, devint un bambin. Elle faisait enfin ses nuits mais elle me demandait d'avantage d'énergie.
Son père était très présent pour elle. Et toujours aux petits soins. Il adorait lui lire des histoires le soir pour qu'elle s'endorme.
Cette gamine était notre rayon de soleil. Elle était toujours souriante et ne faisait jamais de caprice. J'aimais jouer avec elle et l'entendre rire aux éclats.
Joël, quant à lui, s'éloigna de plus en plus de nous. Il faut dire qu'il était bientôt un homme. Au début des années 60,il fêta ses dix huit ans. Ce jour là, j'étais emplie de nostalgie. Il me semblait qu'il n'était encore qu'un enfant hier.
Il devint un très beau jeune homme. Et il allait déployer ses ailes pour s'envoler loin de nous. Je lui proposa de lui acheter la maison de nos ancêtres en Sologne. Il refusa véhément. Il n'aimait pas cette maison, qui était trop grande et trop guindée pour lui. Et il n'y avait pas assez de terrain. Mon fils me confia qu'il voulait cultiver la terre et qu'il voulait vivre au milieu de la nature. Mon aîné ajouta, que par ailleurs, elle devait être très chère et qu'il ne pouvait se permettre d'accepter un tel présent.
Je négociais avec lui et lui donna tout de même une certaine somme d'argent pour qu'il puisse acquérir le bien qu'il désirait. Avoir beaucoup travaillé, nous avait permis, mon mari et moi de mettre beaucoup d'argent de côté. Il finit par céder et trouva une ancienne ferme, récemment rénovée, à quelque kilomètres d'Orléans. La propriété possédait même un étang et un grand jardin. Elle était perdue au milieu des bois. C'était parfait pour débuter sa nouvelle vie... Loin de nous.
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Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Je lis ton Decade depuis le début et je suis totalement fan ! D'ailleurs, il m'a tellement plus que j'ai décidé de commencer le mien !
Je suis impatiente de connaitre la suite !
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
Décade Challenge: Décade Challenge Famille Parker
Ma Chaine Youtube: MaldoringIros MineSims
@Luluswan c'est leur maison mais pas dans la version avec laquelle j'ai commencé. Elle avait subit quelque rénovation. Elle est comme ça que depuis la 4ème génération. Mais c'est le terrain de base d’Églantine et Emile.
@kimi21 : J'adore les blonds mais cela m'aurait arrangé si Joël aurait été brun. Il est censé représenté quelqu'un que j'ai connu en vrai mais qui était brun.
@MaldoringIros : C'est génial s'il t'as donné envie de commencer le tiens Hâte de te lire. Pour la suite, je ne sais pas quand cela sera. Je joue selon mon planning de boulot et en ce moment, j'ai pas trop le temps. Cela sera peut être que la semaine prochaine.
Mais j'en ferai surement un autre à partager et j'espère qu'il sera aussi passionnant que le tien
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
Décade Challenge: Décade Challenge Famille Parker
Ma Chaine Youtube: MaldoringIros MineSims
Voici la suite :
Parfois, la vie vous réserve des surprises. Souvent bonnes, mais à de rares occasions, elles vous brisent le cœur. Le plus triste, c'est que ce sont celles qui restent gravées dans votre mémoire à tout jamais. L'exemple le plus frappant est celle de la mort d'un proche. Et dans notre famille, les animaux sont considérés comme tel.
La perte de Copain nous toucha donc durement... Il s'est éteint un matin, dans la cuisine, auprès de sa sœur.
Joël en fut le plus affecté et s'isola. C'était sa façon à lui de gérer ses émotions. Il passait du temps dans son potager, jusqu'à parfois tard le soir.
« C'est ça ou je pleures. Et je ne le veux pas. » M'avait-il confié un jour.
Les semaines passèrent, et les larmes se tarirent. Nous étions à nouveau une famille heureuse et notre fils retrouva le moral.
Comme le soleil chasse la pluie, nos existences changent. Vint alors un événement inattendu. Je fus prise de nausées matinales. La chose que je n'espérais plus, surtout à cause de mon âge, était peut être en train de se produire.
Je pris rendez vous avec le médecin et il confirma mes doutes. J'étais bel et bien enceinte. Il m'alerta sur les dangers d'une grossesse à 45 ans et me fit plusieurs recommandations. Je l'écoutais attentivement. J'étais tellement heureuse. Nous voulions ce deuxième enfant depuis si longtemps !
Malheureusement, une autre perte vint nuancer cette joie. Coquette nous quitta à son tour.
Puis Malice la rejoignit au paradis des chats. Nous n'avions plus aucun ami à quatre pattes à la maison. Et cela laissait un vide immense.
Ce qui nous réconforta un peu, avec David, c'est le bébé qui grandissait en moi. A part les vomissements et la fatigue, tout se passait pour le mieux.
Nous décidions alors de commencer à meubler la chambre du nouveau né à venir.
Tout cela m'épuisait d'avantage alors je freinais mes activités. Je quitta assez rapidement mon travail et passait le plus clair de mon temps à lire.
Je pouvais compter sur mon fils pour prendre soin de moi. Il se montrait très attentionné.
Ambre ma sœur, fut également ravie d'apprendre qu'elle allait être bientôt tata. Elle passait me voir souvent et m'aidait un peu à la maison.
D'autant plus que je rentrais dans mon dernier trimestre de grossesse et j'étais de plus en plus imposante et exténuée.
Le moindre effort me coûtait mais j'essayais de sortir en ville avec mon mari et mon fils. Nous fîmes quelque emplettes dans un magasin, afin d'acheter le matériel et quelque jouets pour le bébé. Nous avions tout vendu.
Violette, ma sœur, qui était maintenant devenue une femme âgée, était également enchantée de l'arrivée de ce nouveau membre dans notre foyer. Nous passions ensemble un agréable dimanche au parc.
L'été arriva et nous passions un week end à la mer. J'aurai voulu y passer plus de temps mais mon état ne me le permettait pas. Nous avions surtout fait des activités reposantes. Notamment beaucoup pêché.
Ce séjour m'éreinta grandement et à notre retour, je passais le plus clair de mon temps à dormir.
J'allais bientôt accoucher et j'étais aussi grosse qu'une baleine. Je peinais énormément à faire quoi que cela soit et je n'avais qu'une hâte, celle de donner naissance à ce petit être.
Ce qui arriva bien assez vite. Je perdis les eaux dans mon bain, un soir.
L'envie de pousser était tellement intense, je savais que je n'aurai pas le temps d'aller au l’hôpital. La douleur était insupportable.
David était paniqué à l'idée que tout se déroule à la maison, sans présence médicale.
Au final, j'accouchai assez vite. D'une petite fille que nous prénommions Angélique.
Joël en était déjà fou et prenait soin d'elle. J'avais besoin de repos, et j'avais confiance en lui et à mon époux pour s'occuper de notre princesse.
Triste pour tous les compagnons à quatre pattes
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Et oui, pour les chats c'était l’hécatombe. Mais comme ils étaient de la même portée, c'était pas si illogique qu'ils meurent peu de temps les un après l'autre.
En tout cas bienvenue à cette jolie princesse qui vient égayée le foyer !
Histoire Loréla: La charmante histoire de la famille Loréla
Décade Challenge: Décade Challenge Famille Parker
Ma Chaine Youtube: MaldoringIros MineSims
En tous cas bienvenue à Angélique.
@MaldoringIros oui mais c'est comme ça. Je leur ferrai surement adopter d'autres chats par la suite.
Je présenta Angélique au reste de la famille. Notamment à sa tante Violette. Mes sœurs savaient à quel point j'avais voulu ce deuxième enfant et elles étaient ravies pour moi. Elle faisait le bonheur tout autour d'elle.
Notre aîné, passait de plus en plus de temps dehors. Ils nous disait qu'il adorait la nature et qu'il se sentait trop oppressé quand il était longtemps à la maison sans sortir se promener. Il aimait de plus en plus chercher des pierres ou autres vestiges.
Et allait souvent très loin pour satisfaire sa curiosité et son besoin de grand air. Cela me faisait tellement peur parfois de le savoir seul. J'avais conscience qu'il était bientôt majeur mais il restait mon bébé. Ce qui me rassurait, c'est qu'il rentrait toujours avant le dîner, et surtout, avant la tombée de la nuit.
Les semaines passèrent et j'étais toujours aussi faible. Je ne pouvais pas me passer de ma petite sieste quotidienne, sous peine de tomber de fatigue. Je commençais à me demander si quelque chose n'allait pas. Si c'était vraiment à cause de nos nuits mouvementées par les pleurs de notre fille ou si j'étais malade. Je décidais d'attendre un peu avant de consulter un médecin. Il faut dire que j'avais un peu peur de ce qu'il pourrait bien me dire.
Notre fils se découvrit une nouvelle passion : l'ébénisterie. Il avait tellement de passe temps que j'étais incertaine concernant son avenir. Oh il avait de très bons résultats scolaires, ce n'était pas un soucis, mais il donnait l'impression qu'il était éternellement indécis. Peut être était il simplement un touche à tout, ou encore une sorte de petit génie.
En attendant, j'avais un nourrisson à la maison qui me demandait beaucoup d'attention. Et énormément de temps. Jour et nuit.
Heureusement, Joël ne manquait pas de lui donner le biberon. Ou bien de lui changer ses couches. C'était là un bel avantage, que d'avoir un adolescent qui ne rechignait pas à s'occuper de sa sœur.
Un matin, alors que nous déjeunions, je lui demandai ce qu'il aimerait faire plus tard.
« Je veux être archéologue. J'adorais partir à l'aventure dans des pays lointains et passer mon temps dans la nature pour étudier les pierres, les reliques, plein de chose. Je ne me vois pas coincer dans un bureau à remplir de la paperasse. Cela me tuerait. »
Ses paroles me rassurèrent un peu. J'espérais de tout mon cœur que son projet puisse aboutir. Même s'il devait nous quitter pour cela.
Mes angoisses le concernant s’apaisèrent, mais ma santé m'inquiétait d'avantage. J'étais toujours aussi lasse.
Je m'efforçais d'être le plus active possible, malgré tout. Je ne voulais pas délaisser ma famille. Je tenais à être là pour eux. Je continuais donc à aider mon fils pour ses devoirs, par exemple.
Vint alors le jour des soixante ans de David. Je lui préparai un fraisier pour l’occasion.
Dire que je l'avais connu enfant. Et voilà maintenant que ses cheveux chatains sont devenus gris... Je redoutais le jour où il nous quittera.
Pour le moment, nous nous efforcions de passer du temps ensemble. Et avec notre fils, nous étions une équipe redoutable dans la réalisation des projets scolaires.
Angélique, devint un bambin. Elle faisait enfin ses nuits mais elle me demandait d'avantage d'énergie.
Son père était très présent pour elle. Et toujours aux petits soins. Il adorait lui lire des histoires le soir pour qu'elle s'endorme.
Cette gamine était notre rayon de soleil. Elle était toujours souriante et ne faisait jamais de caprice. J'aimais jouer avec elle et l'entendre rire aux éclats.
Joël, quant à lui, s'éloigna de plus en plus de nous. Il faut dire qu'il était bientôt un homme. Au début des années 60,il fêta ses dix huit ans. Ce jour là, j'étais emplie de nostalgie. Il me semblait qu'il n'était encore qu'un enfant hier.
Il devint un très beau jeune homme. Et il allait déployer ses ailes pour s'envoler loin de nous. Je lui proposa de lui acheter la maison de nos ancêtres en Sologne. Il refusa véhément. Il n'aimait pas cette maison, qui était trop grande et trop guindée pour lui. Et il n'y avait pas assez de terrain. Mon fils me confia qu'il voulait cultiver la terre et qu'il voulait vivre au milieu de la nature. Mon aîné ajouta, que par ailleurs, elle devait être très chère et qu'il ne pouvait se permettre d'accepter un tel présent.
Je négociais avec lui et lui donna tout de même une certaine somme d'argent pour qu'il puisse acquérir le bien qu'il désirait. Avoir beaucoup travaillé, nous avait permis, mon mari et moi de mettre beaucoup d'argent de côté. Il finit par céder et trouva une ancienne ferme, récemment rénovée, à quelque kilomètres d'Orléans. La propriété possédait même un étang et un grand jardin. Elle était perdue au milieu des bois. C'était parfait pour débuter sa nouvelle vie... Loin de nous.