Une longue MAJ aujourd'hui, mais il faudra qu'elle vous tienne en haleine pour un petit moment car je me suis lancée dans le défi des as de la décoration et je suis très lambine pour décorer. Par ailleurs, il faudra que je rejoue car je n'ai plus de photos d'avance. En vous remerciant pour votre patience : Bonne lecture, les amies
**************************************************************************************************************** 10ème jour
Soulevez bien délicatement avec la spatule qu'il a dit, Raymond Olivette... En tous cas, ça sent super bon !
C'est bien le moment de la journée que j'préfère : Quand tout le monde dort et que j'ai pas à me supporter l'autre tache. J'vaque à mes p'tites occupations, toussah, toussah... J'suis comme une reine dans ma cuisine. Ca m'donne presque envie de chanter : Un jourrr, mon prince viendra,
un jourrr, il me dirrra,
des mots d'amuuuur, si trrroublants zé tennndrrres...
- YEAAAHHH, MAN ! Tu t'sens d'attaque pour commencer la journée ?
Alors, ZYVA ! GO ! GO ! GO !
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Et j'ai un programme plutôt chargé.
...le grand méchant loup ? C'est pas nous ! C'est pas nous !
Qui craint le grand méchant loup ? C'est pas nous, pas nous. HOU !!
- HAAA ! J'les rate toujours d'habitude ceux-là. Comme quoi, j'ai eu bien raison de m'lever tôt.
Ha-non-non, il le fait exprès, c'est pas vrai !
- SURTOUT PERDS PAS D'TEMPS !
- VIDAL !!
- Mmm ??
- Vidal, t'entends ce que je te dis ?
- Quoi ?
- J'ai dit : Perds pas de temps, surtout.
- Mais c'est c'que j'fais !
( Chantal soudain toute dégoulinante de guimauve)
- Oooh ? Vidal t'entends c'que j'entends ? C'est notre chanson, à la radio.
- Oui-mais pousse-toi, t'es pas transparente.
CLIC !
- Emmène-moi danser ce soir, bien tendrement enlacés dans le noir,
lala lala, lalalala lala... Tu t'rappelles, Vidal ? Tu t'rappelles ?
- POURQUOI T'AS ETEINT LA TELE ?!!
- ...tes cigarettes et la télé, ce soir, laisse-les de côtééé
Sois gentil Vidal, viens danser ! Ca fait tellement longtemps qu'on a pas dansé ensemble.
- Oui-mais, je ré-pè-te : Pourquoi-t'as-éteint-la-télé ?
- J'te comprends pas, Vidal. T'aimais bien danser autrefois ?
- Oui-mais c'était autrefois. Maintenant, chais plus.
- Taratata ! La danse c'est comme la bicyclette. Une fois qu'on sait, ça s'oublie plus.
- Oui-ben, moi j'fais rien comme tout le monde et chais plus. BON ! Tu m'rallumes la télé maintenant ?
- Certainement pas ! T'as toute la journée pour la regarder. Tu peux bien faire une pause de temps en temps.
- Ca m'étonne pas de toi, mauvaise ! Et t'as bonne mine à te trémousser comme une jeunette !
- La jeunesse, c'est dans la tête que ça se passe. Toi tu peux pas le savoir, t'as pas de tête.
- J'ai peut-être pas d'tête, mais j'ai un ventre. Et c'est quoi, le menu aujourd'hui ?
- Des œufs brouillés. Parce que MOI, devant la télé, j'perds pas mon temps : Je m'instruis !
- Whooo ! Mémé, comment tu danses trop bien, c'est génial !
- Pfff ! Ridicule oui, à son âge !
- Rho, mais-nan pépé, elle a bien raison, au contraire. J'savais pas qu'elle savait danser.
- Mais parce qu'elle sait pas !
Dis qu'elle s'dandine, qu'elle s'contorsionne, tout c'que tu veux, mais pas qu'elle danse !
- Tu sais c'que j'crois, pépé ? Ben, moi j'crois que t'es jaloux, parce que t'es pas capable d'en faire autant.
- Alors là... Alors là, tu te trompes complètement !
- J'ai pas trop l'temps parce que faut que j'vais à l'école, mais tu m'feras voir quand je reviendrai.
- Nan-nan-nan-nan ! IL EN EST PAS QUESTION !
- Ah, tu vois bien qu'tu saurais pas.
- Nan mademoiselle ! C'est pas que j'saurais pas, c'est que j'veux pas !
Saurait-il ? Ne saurait-il pas ?
La question, que tout le monde se pose, se prêtera encore longtemps à toutes les conjectures car les évènements allaient se précipiter et prendre une tournure dramatique. A commencer par une inquiétante rencontre, alors que Cosette, toute guillerette, allait ramasser des pierrettes pour remplir les sacs poubelles de pépé et, accessoirement, le porte-monnaie de mémé.
- Madame, pourquoi t'es déguisée en grande faucheuse ? Tu vas à un bal costumé ?
- (Damned ! J'suis découverte !) Qu'est ce qui te fait dire ça, fillette ?
- Ben... ma mémé, elle était déguisée comme ça quand elle a rencontré mon pépé à un bal d'Halloween. Mais c'est pas encore Halloween, alors j'me demande bien pourquoi t'as choisi ce déguisement.
- Elle avait bon goût, ta mémé, parce que... j'vais te dire un secret, mais faudra pas le répéter : C'est pas un déguisement. JE SUIS la grande faucheuse et j'suis venue en repérage... D'ailleurs, tu pourrais peut-être me renseigner : Saurais-tu où crèchent Vidal et Chantal Zheimer ?
- Ben-oui ! C'est mon pépé et ma mémé.
- Rhaaa ! Ca alors, c'est LA boulette...
- Pourquoi, que c'est la boulette ?
- C'est la boulette parce que... dis-moi, tu les aimes bien tes grands-parents ? Ils sont gentils avec toi ?
- Ben-oui ! Surtout mon pépé, même qu'il est bizarre des fois, il est très-très gentil. Ma mémé, un peu moins, mais...
- Oui-mais, elle a bon goût, ça compense. Rhaaaa ! Que c'est embêtant, que c'est embêtant...
- MAIS POURQUOI que c'est embêtant ?
- Hébé parce que... parce que d'ici un jour ou deux, trois ou quatre si j'les repère pas avant, j'vais être obligée de... comment te dire ?
Va falloir que j'fasse mon travail. Ils ont eu une longue vie, mais toute bonne chose a une fin. Enfin... tu me comprends ?
- Pas très bien...
- J'vais venir les faucher, les zigouiller, les trucider, quoi ! Voilà, c'est dit.
- HEIN ?!! Tu vas les zigouiller ?! Et moi ? Qu'est ce que j'vais devenir ? Déjà que j'ai plus de parents...
Et moi que j'croyais que t'étais gentille, mais t'es vraiment méchante, en fait.
- AAAhhh, tout de suite les grands mots ! J'fais mon travail, ne croies pas que c'est par plaisir.
- Alors, t'es pas obligée. Tu pourrais... tu pourrais les oublier au moins jusqu'à c'que chuis grande.
- Mais j'risque ma place, tu te rends pas compte ! Si j'dois oublier tout le monde, j'ai plus qu'à pointer au chômdu.
- J'te demande pas d'oublier tout le monde, juste mon pépé et ma mémé.
- Bon-bon... y aurait peut-être un moyen...
Alors, écoute : psssttt-psssttt-psssttt...
Mais SURTOUT, t'en parles à personne. Faut pas qu'ça sorte de la famille.
Pendant ce temps, chez les Zheimer...
- Bonjour m'sieur Zheimer. Elle est pas là, Cosette ?
- Tiens-tiens-tiens... mais c'est la p'tite Elsa ! Ben-nan, Cosette est pas encore rentrée. Mais tu peux venir regarder la télé avec moi en l'attendant. Je suppose que t'aimes les dessins animés ?
- Ben-euh... oui... mais aussi, faut que vous-vous changez.
- Que j'me change ? Pour quoi faire ? Qu'est ce qu'elle a qui te plaît pas, ma tenue ?
- Ben déjà, mon papa et ma maman, y disent que faut pas que j'reste toute seule avec un monsieur à moitié tout nu.
- Meuhhh ! Chuis pas à moitié tout nu, chuis en costume de bain !
- C'est tout pareil ! On voit vos nénés !
- Mêyeuhhh ! J'vais rater le début des Bizounours !
- Faut que vous-vous changez, oussinon je m'en vais !
- Bon-bon ! Ca va, j'ai compris.
Heu... si ça t'embête pas, j'vais prendre le temps d'aller faire une tite commission.
- Rha ! J'en ai fichu partout. Vaut mieux que j'nettoye tout ça bien comme il faut avant que la vieille rentre du boulot. Sinon j'ai pas fini de l'entendre : T'es un vrai porc Vidal, un gros crado, quand tu casses pas, tu salis... J'connais déjà l'refrain par cœur.
- Bon ! Tu vois, j'me suis changé. J'plais à la demoiselle, maintenant ?
- Ben... vous êtes habillé. Alors c'est mieux, forcément. ... la fin de nos émissions pour la jeunesse. Et maintenant, place au sport avec...
- KEUWÂAA ?!!
- J'ai raté... TU M'AS FAIT RATER LES BIZOUNOURS ?!! Ah-mais ça, ça va s'payer !
- Maiyeuh, n'importe quoi ! J'vous ai rien fait rater du tout !
- SONT PAS FINIS, LES BIZOUNOURS, PEUT-ÊTRE ?!
- Si ! Mais c'est pas ma faute à moi.
- Ha-ha ! C'est la meilleure ! Tu vas peut-être dire que c'est d'la mienne ?! QUI C'EST qui m'a forcé à changer d'tenue, hein ?!
- Et QUI C'EST qu'est resté UNE HEURE, dans les toilettes ? HEIN ?!! Changer d'tenue, ça prend même pas cinq minutes. Alors faut pas dire que c'est ma faute, maintenant !
Et pis d'abord, j'en ai marre que vous me criez dessus. Je m'en vais !
- Je m'en vais... mais pas avant d'lui laisser un p'tit souvenir de ma visite, à ce vieux fou.
Bien entendu, Elsa ne pouvait pas savoir qu'elle n'aurait pas pu lui faire plus grand plaisir. Sinon, vous pensez bien...
Et c'est alors qu'il se livrait à son activité favorite que Vidal fit une rencontre qui aurait pu très mal se terminer.
- Vidal Zheimer ?
- Vui, c'est moi.
- Adèle Pettesek, assistante sociale. J'aimerais avoir un petit entretien avec vous. Pouvons-nous aller à l'intérieur nous mettre à l'abri des oreilles indiscrètes ?
- Mais comment donc ! Bien-sûr-bien-sûr ! Pour une fois que j'ai d'la visite... Une charmante visite, en plus... Entrez-entrez, faites comme chez vous. Le temps d'me mettre à l'aise et chuis à vous.
- Allez-allez, installez-vous ! Vous allez bien casser la croûte avec nous ?
- Non merci, sans façon.
- Bonjour madame,
- Bonjour euh... Cosette, c'est bien ça ?
Monsieur Zheimer, dans un premier temps, j'aimerais autant qu'elle n'assiste pas à l'entretien. Vous n'auriez pas un bureau quelque part où nous pourrions être tranquilles ?
- Ha-Ha, z'êtes une tite coquine ! Ben non. Y aurait bien l'bureau d'la vieille, mais c'est ouvert à tous les courants d'air. Vous pouvez causer d'vant Cosette, faut pas qu'ça vous gêne. Elle est discrète, la gamine.
- Hum-hum... Quand vous dites : la vieille, je suppose que nous parlons de madame Chantal Ackeuleuleu, dite Zheimer ?
- Ben-oui. Qui d'autre ?
- Mmm... Vous-même, monsieur Zheimer, vous ne travaillez pas, si mes renseignements sont bons ?
- Nan. J'ai été réformé du travail à cause que j'ai une maladie rare de la tête.
- Bien sûr, bien sûr !
- En résumé, madame Zheimer est la seule à pouvoir assurer des rentrées d'argent régulières dans cette maison. Je ne vous cacherai pas que l'heure est grave, monsieur Zheimer. Plusieurs personnes nous ont signalé vous avoir croisé dans les rues de notre commune hier après-midi entre 13 et 17 heures. A ce qu'il semblerait, vous-vous y livriez à une activité illicite, à savoir : la mendicité. Vous confirmez, monsieur Zheimer ?
- Heu... oui-oui.
- Mais-nan, pépé ! C'est pas c'que tu m'avais dit.
- Il ne t'a peut-être pas tout dit...
- Ca sert à rien de dire le contraire, Cosette. J'étais bien dans les rues de la commune hier après-midi entre 13 et 17 heures...
- ...où vous faisiez, ce que l'on nomme vulgairement : La manche.
- Mais-nan-mais-nan ! C'est là qu'vous-vous trompez, madame ! Il faisait pas la manche, mon pépé.
- Alors peux-tu m'expliquer à quoi était destiné le gobelet posé parterre en évidence ?
- C'était... il l'avait posé pour pouvoir jouer aux jeux vidéo sur la tablette de mémé. Mais dis-lui toi, pépé !
- C'est exact ! C'était pas pratique avec le gobelet pour jouer. Alors, je l'ai posé et puis après j'y ai plus pensé.
- Vous avez de la chance d'avoir une petite-fille avec beaucoup d'imagination, monsieur Zheimer. Mais les services sociaux gardent un œil sur vous. Si vous deviez renouveler votre manège, nous serions contraints de réviser votre droit de garde. En clair : Cosette serait placée en famille d'accueil.
- T'y comprends quèque chose à son baratin, toi Cosette ?
- T'en fais pas, pépé. Tout est arrangé.
- Ah... une dernière chose, monsieur Zheimer : Vous auriez plutôt intérêt à conserver de bonnes relations avec la vieille. N'oubliez pas qu'elle est la seule à pouvoir garantir la subsistance de cette famille. Si la source de vos revenus était amenée à disparaître, la garde de l'enfant vous serait immédiatement retirée. A bon entendeur...
- Alors là, on a un GROS problème, pépé. Mais j'ai peut-être la solution.....
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10ème jour
Chantal : compétence danse = 50
Cosette : Facultés sociales niveau 9 = 25
TOTAL : 75 + 2 325 = 2 400
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En effet, là on a un gros gros problème... Même deux gros gros problème si on se souvient bien de la rencontre que Cosette a fait plus tôt dans l'après midi.
Nous comptons tous sur toi Cosette....
Oh non l'assistante sociale .... Faut pas que la faucheuse vienne maintenant parce que là je le sens pas du tout ^^
J'ai aimé le dialogue avec la faucheuse ^^ C'est normal qu'elle se balade comme ça, dans mes parties elle se balade jamais, a part quand quelqu'un meurt dans mon foyer !
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Après une looongue pause, je me suis remise à jouer à ce challenge, une des rares familles avec lesquelles je peux encore jouer. Mon jeu n'a jamais planté que quatre fois Pour répondre à ta question, @KIOohma chez moi non plus, elle se ballade pas d'habitude, mais là, oui
10eme jour (fin)
- Qu'est ce qu'elle fabrique ? Mais QU'EST CE QU'ELLE FABRIQUE ?!!
-
-Pépé, tu voudrais pas m'aider à faire mes dev...
- Peux pas, chuis occupé !
- On l'dirait pas, que t'es occupé. Tu fais quoi ??
- Je guette au trou pour la choper dès qu'elle pointera le bout du museau
- Choper quoi ?? Une souris ?
- Pas une souris ! Ta grand-mère. S'agit pas qu'elle me file entre les pattes. Tu m'as bien dit que t'avais quelque chose à nous dire quand on serait tous réunis ? Alors, j'la guette.
- M'enfin... t'as pas besoin de la guetter, elle est pas prête d'arriver. Il est que 6 heures.
- Qu'est ce que t'en sais qu'elle va pas arriver ?
- Ben déjà, qu'elle finit son travail qu'à 7 heures alors tu vois...
- Rien du tout ! Mademoiselle je-sais-tout ! On n'en sait RIEN DU TOUT !
Peut-être qu'y aura eu le feu à son travail et qu'ils auront dû évacuer. Ou peut-être bien qu'elle a eu un malaise et qu'elle va rentrer se soigner. Ou peut-être qu'elle aura juste eu envie de rentrer plus tôt pour une fois. Ou...
- ...peut-être qu'elle rentrera qu'à 7 heures, comme d'habitude et que t'auras poireauté pour rien pendant une heure !
Moi, je crois que tu ferais mieux de rentrer.
- Bon, alors.... C'est quoi, que tu voulais nous dire ?
- Pas tout de suite ! J'ai dit : quand mémé sera là.
- MÊÊÊYHEUUU!!! j'veux savoir, moi !
- Et moi, je veux pas le dire qu'à toi. Ca vous concerne tous les deux, alors faut que vous êtes là tous les deux.
- BON ! Elle arrive bientôt, la vieille ?!... Quelle heure qu'il est ?
- 7 heures moins cinq. Tu sais pépé, ça sert à rien de demander toutes les cinq minutes.
- Rhaaa, ça passe pas vite. T'es sûre que tu veux pas me dire...
- NON ! Tu peux bien patienter cinq minutes ! Y en a plus pour longtemps maintenant.
- Ah-ben, QUAND MÊME ! Pas trop tôt ! T'étais où ?
- Je cueillais des fraises !
- Et où qu'elles sont ? Fais les voir un peu !
- Qu'il est bêêête ! Mais qu'il est bête ! Mais-non, je cueillais pas de fraises, abruti ! J'étais au boulot comme toujours. Où tu me croyais ?!
A question stupide, réponse stupide. Bon, maintenant tu me fiches la paix, parce que je vais me coucher. Je suis crevée.
- AH-NON-NON-NON ! PAS QUESTION !
- Comment ça, non-non-pas-question ?! C'est quand même pas toi qui vas décider de l'heure à laquelle je peux aller me coucher !
Elle est bien bonne, celle-là. Je bosse, moi !
C'est pas parce que MONSIEUR VIDAL est frais comme un gardon parce qu'il ne fout rien de ses journées que c'est le cas de tout le monde dans cette maison.
- S'agit pas de ça !
- S'agit de quoi ?
- C'est Cosette qui...
- Laisse Cosette en dehors de ça ! C'est bien toi, et toi seul, qui prétend faire la loi ici.
- Bon. Dis-lui toi, Cosette. Tu vois bien que moi, elle m'écoute pas.
-
- Me dire quoi ?
- Que j'ai quelque chose à vous dire à tous les deux.
Quelque chose de très-très-très important. Mais d'abord, faut que vous-vous assisez !
- Bon, voilà, je suis assise. Tu peux parler. Mais fais vite, on va pas y passer la nuit.
- Pépé aussi, faut qu'il s'assis.
- Pour quoi faire ? J'suis bien debout. J'suis pas fatigué.
- Aaah-ça, on s'en douterait que t'es pas fatigué ! Fatigué de quoi ? On se le demande.
Mais y en a qui ont des raisons de l'être, figure-toi ! Alors tu discutes pas, tu t'assois, et t'arrêtes de nous faire perdre notre temps.
- D'aaacccord, je m'assois. C'est demandé si gentiment !
- Oooh, la cuillère, didon !
- Ben quoi, la cuillère ?
- Elle fait miroir. Je me vois dedans ! Mais... ça déforme, non ? Ca me fait la figure toute de travers.
- Mais T'AS la figure toute de travers !
- J'ai la figure toute de travers, moi ? Répète un peu, pour voir, j'ai la figure...
- Parfaitem...
- BON !! Quand vous aurez fini de vous disputer ! C'est très-très important ce que j'ai à dire. Alors, vous m'écoutez, maintenant !
Je vais faire court parce que mémé est fatiguée : Voilà, j'ai rencontré la grande faucheuse aujourd'hui, la VRAIE, et elle m'a demandé où vous habitez pour venir vous zigouiller tous les deux.
- TOUS LES DEUX ?! Tu veux dire... moi aussi ?
- Bien sûr, toi aussi ! Je vois pas pourquoi tu y échapperais ! T'es pas spéciale, toi !
- Peut-être, mais je suis plus jeune que toi
- Oh, de deux jours ! Est-ce que ça compte ? Deux malheureux petits jours...
- Y a bien des choses qui peuvent se passer en deux jours.
- Tu dis, Cosette ?
- Y a peut-être moyen que vous mourez pas. La faucheuse m'a donné une solution. Mais faut que vous y mettez du vôtre.
- On t'écoute. C'est quoi, la solution ?
- Faut acheter la potion de rajeunissement avec vos points de bonheur. Mais vous en faut pas mal : 1 500 points
- Ah-ah, flingueurs-in-ze-noze ! M'en manque que 300.
- VIDAL ! TES DOIGTS DANS TON NEZ !!! Mais... mais j'en ai que 260. Alors je vais mourir toute seule ?
- Hé-hé ! On le dirait bien
- Bien sûr, MONSIEUR se fait plaisir, MONSIEUR nage en plein bonheur pendant que je m'esquinte au boulot...
- Arrêtez ! J'ai bien réfléchi : Vous pouvez en avoir tous les deux.
Moi j'en ai plein, des points de bonheur... enfin... j'en ai assez que pour une potion. Mais si je la donne à pépé, il pourra t'en acheter une.
- Sûrement pas !
- QUOI ?! Répète un peu !
- J'ai dit : Sûrement pas que je t'en achèterai avec mes points à moi ! Pour que tu puisses continuer à me pourrir la vie ? Sûrement pas !
- Ben alors, prépare-toi à mourir pépé, parce que t'es le plus vieux, et tes 300 points, t'es pas sûr de les avoir à temps.
- Et tu me fais cadeau des tiens, ma chérie ?
- Non-non, ça marche pas comme ça.
- Ah, ça me rassure. Elle croyait y couper, la vieille bique !
-
- Soit vous mourez tous les deux, soit y en a aucun qui meurt.
- Comment ça ? Explique-nous.
- Ben... j'achète un flacon pour pépé, comme ça, il aura tout le temps qui faut pour ses points qui lui manquent et quand il les aura, il en achète un pour toi. Et voilà !
- Et voilà et voilà rien ! Qui te dit qu'une fois que j'aurai sifflé le flacon je lui ferai cadeau de l'autre ? Hein ?!
- Paske si tu fais ça, elle l'a bien dit la dame, que j'irai en famille d'accueil. Tu veux pas que je vais en famille d'accueil, hein pépé ? Alors, tu lui donneras le flacon, à mémé ?
- Faites qu'il dise oui, faites qu'il dise oui, faites qu'il...
- Oui-bon... Mais c'est bien pour toi que je le ferai, parce que si y avait eu que moi...
Pourquoi voudrais-tu qu'ils aient changé @Daemonya ? De deux vieilles carnes tu feras jamais des chevaux de course
C'est sûr @sirhc59 j'ai bien eu peur que ça sonne le glas de mon challenge.
Réponses
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10ème jour
Soulevez bien délicatement avec la spatule qu'il a dit, Raymond Olivette... En tous cas, ça sent super bon !
C'est bien le moment de la journée que j'préfère : Quand tout le monde dort et que j'ai pas à me supporter l'autre tache. J'vaque à mes p'tites occupations, toussah, toussah... J'suis comme une reine dans ma cuisine. Ca m'donne presque envie de chanter :
Un jourrr, mon prince viendra,
un jourrr, il me dirrra,
des mots d'amuuuur, si trrroublants zé tennndrrres...
- YEAAAHHH, MAN ! Tu t'sens d'attaque pour commencer la journée ?
Alors, ZYVA ! GO ! GO ! GO !
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Et j'ai un programme plutôt chargé.
...le grand méchant loup ? C'est pas nous ! C'est pas nous !
Qui craint le grand méchant loup ? C'est pas nous, pas nous. HOU !!
- HAAA ! J'les rate toujours d'habitude ceux-là. Comme quoi, j'ai eu bien raison de m'lever tôt.
Ha-non-non, il le fait exprès, c'est pas vrai !
- SURTOUT PERDS PAS D'TEMPS !
- VIDAL !!
- Mmm ??
- Vidal, t'entends ce que je te dis ?
- Quoi ?
- J'ai dit : Perds pas de temps, surtout.
- Mais c'est c'que j'fais !
( Chantal soudain toute dégoulinante de guimauve)
- Oooh ? Vidal t'entends c'que j'entends ? C'est notre chanson, à la radio.
- Oui-mais pousse-toi, t'es pas transparente.
CLIC !
- Emmène-moi danser ce soir, bien tendrement enlacés dans le noir,
lala lala, lalalala lala... Tu t'rappelles, Vidal ? Tu t'rappelles ?
- POURQUOI T'AS ETEINT LA TELE ?!!
- ...tes cigarettes et la télé, ce soir, laisse-les de côtééé
Sois gentil Vidal, viens danser ! Ca fait tellement longtemps qu'on a pas dansé ensemble.
- Oui-mais, je ré-pè-te : Pourquoi-t'as-éteint-la-télé ?
- J'te comprends pas, Vidal. T'aimais bien danser autrefois ?
- Oui-mais c'était autrefois. Maintenant, chais plus.
- Taratata ! La danse c'est comme la bicyclette. Une fois qu'on sait, ça s'oublie plus.
- Oui-ben, moi j'fais rien comme tout le monde et chais plus. BON ! Tu m'rallumes la télé maintenant ?
- Certainement pas ! T'as toute la journée pour la regarder. Tu peux bien faire une pause de temps en temps.
- Ca m'étonne pas de toi, mauvaise ! Et t'as bonne mine à te trémousser comme une jeunette !
- La jeunesse, c'est dans la tête que ça se passe. Toi tu peux pas le savoir, t'as pas de tête.
- J'ai peut-être pas d'tête, mais j'ai un ventre. Et c'est quoi, le menu aujourd'hui ?
- Des œufs brouillés. Parce que MOI, devant la télé, j'perds pas mon temps : Je m'instruis !
- Whooo ! Mémé, comment tu danses trop bien, c'est génial !
- Pfff ! Ridicule oui, à son âge !
- Rho, mais-nan pépé, elle a bien raison, au contraire. J'savais pas qu'elle savait danser.
- Mais parce qu'elle sait pas !
Dis qu'elle s'dandine, qu'elle s'contorsionne, tout c'que tu veux, mais pas qu'elle danse !
- Tu sais c'que j'crois, pépé ? Ben, moi j'crois que t'es jaloux, parce que t'es pas capable d'en faire autant.
- Alors là... Alors là, tu te trompes complètement !
- J'ai pas trop l'temps parce que faut que j'vais à l'école, mais tu m'feras voir quand je reviendrai.
- Nan-nan-nan-nan ! IL EN EST PAS QUESTION !
- Ah, tu vois bien qu'tu saurais pas.
- Nan mademoiselle ! C'est pas que j'saurais pas, c'est que j'veux pas !
Saurait-il ? Ne saurait-il pas ?
La question, que tout le monde se pose, se prêtera encore longtemps à toutes les conjectures car les évènements allaient se précipiter et prendre une tournure dramatique. A commencer par une inquiétante rencontre, alors que Cosette, toute guillerette, allait ramasser des pierrettes pour remplir les sacs poubelles de pépé et, accessoirement, le porte-monnaie de mémé.
- Madame, pourquoi t'es déguisée en grande faucheuse ? Tu vas à un bal costumé ?
- (Damned ! J'suis découverte !) Qu'est ce qui te fait dire ça, fillette ?
- Ben... ma mémé, elle était déguisée comme ça quand elle a rencontré mon pépé à un bal d'Halloween. Mais c'est pas encore Halloween, alors j'me demande bien pourquoi t'as choisi ce déguisement.
- Elle avait bon goût, ta mémé, parce que... j'vais te dire un secret, mais faudra pas le répéter : C'est pas un déguisement. JE SUIS la grande faucheuse et j'suis venue en repérage... D'ailleurs, tu pourrais peut-être me renseigner : Saurais-tu où crèchent Vidal et Chantal Zheimer ?
- Ben-oui ! C'est mon pépé et ma mémé.
- Rhaaa ! Ca alors, c'est LA boulette...
- Pourquoi, que c'est la boulette ?
- C'est la boulette parce que... dis-moi, tu les aimes bien tes grands-parents ? Ils sont gentils avec toi ?
- Ben-oui ! Surtout mon pépé, même qu'il est bizarre des fois, il est très-très gentil. Ma mémé, un peu moins, mais...
- Oui-mais, elle a bon goût, ça compense. Rhaaaa ! Que c'est embêtant, que c'est embêtant...
- MAIS POURQUOI que c'est embêtant ?
- Hébé parce que... parce que d'ici un jour ou deux, trois ou quatre si j'les repère pas avant, j'vais être obligée de... comment te dire ?
Va falloir que j'fasse mon travail. Ils ont eu une longue vie, mais toute bonne chose a une fin. Enfin... tu me comprends ?
- Pas très bien...
- J'vais venir les faucher, les zigouiller, les trucider, quoi ! Voilà, c'est dit.
- HEIN ?!! Tu vas les zigouiller ?! Et moi ? Qu'est ce que j'vais devenir ? Déjà que j'ai plus de parents...
Et moi que j'croyais que t'étais gentille, mais t'es vraiment méchante, en fait.
- AAAhhh, tout de suite les grands mots ! J'fais mon travail, ne croies pas que c'est par plaisir.
- Alors, t'es pas obligée. Tu pourrais... tu pourrais les oublier au moins jusqu'à c'que chuis grande.
- Mais j'risque ma place, tu te rends pas compte ! Si j'dois oublier tout le monde, j'ai plus qu'à pointer au chômdu.
- J'te demande pas d'oublier tout le monde, juste mon pépé et ma mémé.
- Bon-bon... y aurait peut-être un moyen...
Alors, écoute : psssttt-psssttt-psssttt...
Mais SURTOUT, t'en parles à personne. Faut pas qu'ça sorte de la famille.
Pendant ce temps, chez les Zheimer...
- Bonjour m'sieur Zheimer. Elle est pas là, Cosette ?
- Tiens-tiens-tiens... mais c'est la p'tite Elsa ! Ben-nan, Cosette est pas encore rentrée. Mais tu peux venir regarder la télé avec moi en l'attendant. Je suppose que t'aimes les dessins animés ?
- Ben-euh... oui... mais aussi, faut que vous-vous changez.
- Que j'me change ? Pour quoi faire ? Qu'est ce qu'elle a qui te plaît pas, ma tenue ?
- Ben déjà, mon papa et ma maman, y disent que faut pas que j'reste toute seule avec un monsieur à moitié tout nu.
- Meuhhh ! Chuis pas à moitié tout nu, chuis en costume de bain !
- C'est tout pareil ! On voit vos nénés !
- Mêyeuhhh ! J'vais rater le début des Bizounours !
- Faut que vous-vous changez, oussinon je m'en vais !
- Bon-bon ! Ca va, j'ai compris.
Heu... si ça t'embête pas, j'vais prendre le temps d'aller faire une tite commission.
- Rha ! J'en ai fichu partout. Vaut mieux que j'nettoye tout ça bien comme il faut avant que la vieille rentre du boulot. Sinon j'ai pas fini de l'entendre : T'es un vrai porc Vidal, un gros crado, quand tu casses pas, tu salis... J'connais déjà l'refrain par cœur.
- Bon ! Tu vois, j'me suis changé. J'plais à la demoiselle, maintenant ?
- Ben... vous êtes habillé. Alors c'est mieux, forcément.
... la fin de nos émissions pour la jeunesse. Et maintenant, place au sport avec...
- KEUWÂAA ?!!
- J'ai raté... TU M'AS FAIT RATER LES BIZOUNOURS ?!! Ah-mais ça, ça va s'payer !
- Maiyeuh, n'importe quoi ! J'vous ai rien fait rater du tout !
- SONT PAS FINIS, LES BIZOUNOURS, PEUT-ÊTRE ?!
- Si ! Mais c'est pas ma faute à moi.
- Ha-ha ! C'est la meilleure ! Tu vas peut-être dire que c'est d'la mienne ?! QUI C'EST qui m'a forcé à changer d'tenue, hein ?!
- Et QUI C'EST qu'est resté UNE HEURE, dans les toilettes ? HEIN ?!! Changer d'tenue, ça prend même pas cinq minutes. Alors faut pas dire que c'est ma faute, maintenant !
Et pis d'abord, j'en ai marre que vous me criez dessus. Je m'en vais !
- Je m'en vais... mais pas avant d'lui laisser un p'tit souvenir de ma visite, à ce vieux fou.
Bien entendu, Elsa ne pouvait pas savoir qu'elle n'aurait pas pu lui faire plus grand plaisir. Sinon, vous pensez bien...
Et c'est alors qu'il se livrait à son activité favorite que Vidal fit une rencontre qui aurait pu très mal se terminer.
- Vidal Zheimer ?
- Vui, c'est moi.
- Adèle Pettesek, assistante sociale. J'aimerais avoir un petit entretien avec vous. Pouvons-nous aller à l'intérieur nous mettre à l'abri des oreilles indiscrètes ?
- Mais comment donc ! Bien-sûr-bien-sûr ! Pour une fois que j'ai d'la visite... Une charmante visite, en plus... Entrez-entrez, faites comme chez vous. Le temps d'me mettre à l'aise et chuis à vous.
- Allez-allez, installez-vous ! Vous allez bien casser la croûte avec nous ?
- Non merci, sans façon.
- Bonjour madame,
- Bonjour euh... Cosette, c'est bien ça ?
Monsieur Zheimer, dans un premier temps, j'aimerais autant qu'elle n'assiste pas à l'entretien. Vous n'auriez pas un bureau quelque part où nous pourrions être tranquilles ?
- Ha-Ha, z'êtes une tite coquine ! Ben non. Y aurait bien l'bureau d'la vieille, mais c'est ouvert à tous les courants d'air. Vous pouvez causer d'vant Cosette, faut pas qu'ça vous gêne. Elle est discrète, la gamine.
- Hum-hum... Quand vous dites : la vieille, je suppose que nous parlons de madame Chantal Ackeuleuleu, dite Zheimer ?
- Ben-oui. Qui d'autre ?
- Mmm... Vous-même, monsieur Zheimer, vous ne travaillez pas, si mes renseignements sont bons ?
- Nan. J'ai été réformé du travail à cause que j'ai une maladie rare de la tête.
- Bien sûr, bien sûr !
- En résumé, madame Zheimer est la seule à pouvoir assurer des rentrées d'argent régulières dans cette maison. Je ne vous cacherai pas que l'heure est grave, monsieur Zheimer. Plusieurs personnes nous ont signalé vous avoir croisé dans les rues de notre commune hier après-midi entre 13 et 17 heures. A ce qu'il semblerait, vous-vous y livriez à une activité illicite, à savoir : la mendicité. Vous confirmez, monsieur Zheimer ?
- Heu... oui-oui.
- Mais-nan, pépé ! C'est pas c'que tu m'avais dit.
- Il ne t'a peut-être pas tout dit...
- Ca sert à rien de dire le contraire, Cosette. J'étais bien dans les rues de la commune hier après-midi entre 13 et 17 heures...
- ...où vous faisiez, ce que l'on nomme vulgairement : La manche.
- Mais-nan-mais-nan ! C'est là qu'vous-vous trompez, madame ! Il faisait pas la manche, mon pépé.
- Alors peux-tu m'expliquer à quoi était destiné le gobelet posé parterre en évidence ?
- C'était... il l'avait posé pour pouvoir jouer aux jeux vidéo sur la tablette de mémé. Mais dis-lui toi, pépé !
- C'est exact ! C'était pas pratique avec le gobelet pour jouer. Alors, je l'ai posé et puis après j'y ai plus pensé.
- Vous avez de la chance d'avoir une petite-fille avec beaucoup d'imagination, monsieur Zheimer. Mais les services sociaux gardent un œil sur vous. Si vous deviez renouveler votre manège, nous serions contraints de réviser votre droit de garde. En clair : Cosette serait placée en famille d'accueil.
- T'y comprends quèque chose à son baratin, toi Cosette ?
- T'en fais pas, pépé. Tout est arrangé.
- Ah... une dernière chose, monsieur Zheimer : Vous auriez plutôt intérêt à conserver de bonnes relations avec la vieille. N'oubliez pas qu'elle est la seule à pouvoir garantir la subsistance de cette famille. Si la source de vos revenus était amenée à disparaître, la garde de l'enfant vous serait immédiatement retirée. A bon entendeur...
- Alors là, on a un GROS problème, pépé. Mais j'ai peut-être la solution.....
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10ème jour
Chantal : compétence danse = 50
Cosette : Facultés sociales niveau 9 = 25
TOTAL : 75 + 2 325 = 2 400
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Nous comptons tous sur toi Cosette....
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Aïe, les services sociaux qui s'en mêlent, c'est pas bon
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J'ai aimé le dialogue avec la faucheuse ^^ C'est normal qu'elle se balade comme ça, dans mes parties elle se balade jamais, a part quand quelqu'un meurt dans mon foyer !
10eme jour (fin)
- Qu'est ce qu'elle fabrique ? Mais QU'EST CE QU'ELLE FABRIQUE ?!!
-
-Pépé, tu voudrais pas m'aider à faire mes dev...
- Peux pas, chuis occupé !
- On l'dirait pas, que t'es occupé. Tu fais quoi ??
- Je guette au trou pour la choper dès qu'elle pointera le bout du museau
- Choper quoi ?? Une souris ?
- Pas une souris ! Ta grand-mère. S'agit pas qu'elle me file entre les pattes. Tu m'as bien dit que t'avais quelque chose à nous dire quand on serait tous réunis ? Alors, j'la guette.
- M'enfin... t'as pas besoin de la guetter, elle est pas prête d'arriver. Il est que 6 heures.
- Qu'est ce que t'en sais qu'elle va pas arriver ?
- Ben déjà, qu'elle finit son travail qu'à 7 heures alors tu vois...
- Rien du tout ! Mademoiselle je-sais-tout ! On n'en sait RIEN DU TOUT !
Peut-être qu'y aura eu le feu à son travail et qu'ils auront dû évacuer. Ou peut-être bien qu'elle a eu un malaise et qu'elle va rentrer se soigner. Ou peut-être qu'elle aura juste eu envie de rentrer plus tôt pour une fois. Ou...
- ...peut-être qu'elle rentrera qu'à 7 heures, comme d'habitude et que t'auras poireauté pour rien pendant une heure !
Moi, je crois que tu ferais mieux de rentrer.
- Bon, alors.... C'est quoi, que tu voulais nous dire ?
- Pas tout de suite ! J'ai dit : quand mémé sera là.
- MÊÊÊYHEUUU!!! j'veux savoir, moi !
- Et moi, je veux pas le dire qu'à toi. Ca vous concerne tous les deux, alors faut que vous êtes là tous les deux.
- BON ! Elle arrive bientôt, la vieille ?!... Quelle heure qu'il est ?
- 7 heures moins cinq. Tu sais pépé, ça sert à rien de demander toutes les cinq minutes.
- Rhaaa, ça passe pas vite. T'es sûre que tu veux pas me dire...
- NON ! Tu peux bien patienter cinq minutes ! Y en a plus pour longtemps maintenant.
- Ah-ben, QUAND MÊME ! Pas trop tôt ! T'étais où ?
- Je cueillais des fraises !
- Et où qu'elles sont ? Fais les voir un peu !
- Qu'il est bêêête ! Mais qu'il est bête ! Mais-non, je cueillais pas de fraises, abruti ! J'étais au boulot comme toujours. Où tu me croyais ?!
A question stupide, réponse stupide. Bon, maintenant tu me fiches la paix, parce que je vais me coucher. Je suis crevée.
- AH-NON-NON-NON ! PAS QUESTION !
- Comment ça, non-non-pas-question ?! C'est quand même pas toi qui vas décider de l'heure à laquelle je peux aller me coucher !
Elle est bien bonne, celle-là. Je bosse, moi !
C'est pas parce que MONSIEUR VIDAL est frais comme un gardon parce qu'il ne fout rien de ses journées que c'est le cas de tout le monde dans cette maison.
- S'agit pas de ça !
- S'agit de quoi ?
- C'est Cosette qui...
- Laisse Cosette en dehors de ça ! C'est bien toi, et toi seul, qui prétend faire la loi ici.
- Bon. Dis-lui toi, Cosette. Tu vois bien que moi, elle m'écoute pas.
-
- Me dire quoi ?
- Que j'ai quelque chose à vous dire à tous les deux.
Quelque chose de très-très-très important. Mais d'abord, faut que vous-vous assisez !
- Bon, voilà, je suis assise. Tu peux parler. Mais fais vite, on va pas y passer la nuit.
- Pépé aussi, faut qu'il s'assis.
- Pour quoi faire ? J'suis bien debout. J'suis pas fatigué.
- Aaah-ça, on s'en douterait que t'es pas fatigué ! Fatigué de quoi ? On se le demande.
Mais y en a qui ont des raisons de l'être, figure-toi ! Alors tu discutes pas, tu t'assois, et t'arrêtes de nous faire perdre notre temps.
- D'aaacccord, je m'assois. C'est demandé si gentiment !
- Oooh, la cuillère, didon !
- Ben quoi, la cuillère ?
- Elle fait miroir. Je me vois dedans ! Mais... ça déforme, non ? Ca me fait la figure toute de travers.
- Mais T'AS la figure toute de travers !
- J'ai la figure toute de travers, moi ? Répète un peu, pour voir, j'ai la figure...
- Parfaitem...
- BON !! Quand vous aurez fini de vous disputer ! C'est très-très important ce que j'ai à dire. Alors, vous m'écoutez, maintenant !
Je vais faire court parce que mémé est fatiguée : Voilà, j'ai rencontré la grande faucheuse aujourd'hui, la VRAIE, et elle m'a demandé où vous habitez pour venir vous zigouiller tous les deux.
- TOUS LES DEUX ?! Tu veux dire... moi aussi ?
- Bien sûr, toi aussi ! Je vois pas pourquoi tu y échapperais ! T'es pas spéciale, toi !
- Peut-être, mais je suis plus jeune que toi
- Oh, de deux jours ! Est-ce que ça compte ? Deux malheureux petits jours...
- Y a bien des choses qui peuvent se passer en deux jours.
- Tu dis, Cosette ?
- Y a peut-être moyen que vous mourez pas. La faucheuse m'a donné une solution. Mais faut que vous y mettez du vôtre.
- On t'écoute. C'est quoi, la solution ?
- Faut acheter la potion de rajeunissement avec vos points de bonheur. Mais vous en faut pas mal : 1 500 points
- Ah-ah, flingueurs-in-ze-noze ! M'en manque que 300.
- VIDAL ! TES DOIGTS DANS TON NEZ !!! Mais... mais j'en ai que 260. Alors je vais mourir toute seule ?
- Hé-hé ! On le dirait bien
- Bien sûr, MONSIEUR se fait plaisir, MONSIEUR nage en plein bonheur pendant que je m'esquinte au boulot...
- Arrêtez ! J'ai bien réfléchi : Vous pouvez en avoir tous les deux.
Moi j'en ai plein, des points de bonheur... enfin... j'en ai assez que pour une potion. Mais si je la donne à pépé, il pourra t'en acheter une.
- Sûrement pas !
- QUOI ?! Répète un peu !
- J'ai dit : Sûrement pas que je t'en achèterai avec mes points à moi ! Pour que tu puisses continuer à me pourrir la vie ? Sûrement pas !
- Ben alors, prépare-toi à mourir pépé, parce que t'es le plus vieux, et tes 300 points, t'es pas sûr de les avoir à temps.
- Et tu me fais cadeau des tiens, ma chérie ?
- Non-non, ça marche pas comme ça.
- Ah, ça me rassure. Elle croyait y couper, la vieille bique !
-
- Soit vous mourez tous les deux, soit y en a aucun qui meurt.
- Comment ça ? Explique-nous.
- Ben... j'achète un flacon pour pépé, comme ça, il aura tout le temps qui faut pour ses points qui lui manquent et quand il les aura, il en achète un pour toi. Et voilà !
- Et voilà et voilà rien ! Qui te dit qu'une fois que j'aurai sifflé le flacon je lui ferai cadeau de l'autre ? Hein ?!
- Paske si tu fais ça, elle l'a bien dit la dame, que j'irai en famille d'accueil. Tu veux pas que je vais en famille d'accueil, hein pépé ? Alors, tu lui donneras le flacon, à mémé ?
- Faites qu'il dise oui, faites qu'il dise oui, faites qu'il...
- Oui-bon... Mais c'est bien pour toi que je le ferai, parce que si y avait eu que moi...
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C'est sûr @sirhc59 j'ai bien eu peur que ça sonne le glas de mon challenge.