Bon dans l'Interdit moi j'ai voulu y croire jusqu'au bout
c'est à dire qu'il avait quand même des sacrés "arguments" ce Valdenn il en a fait douter plus d'une !
Mais bon Kemal, bof, je le sentais pas des masses des le début ....
ID Origin : cutsiepigtails - n'hésitez pas à m'ajouter
Yes, je suis anglophone, mais je suis ni Américaine, ni Australienne, ni Canadienne ni Néo-Zélandaise , ni Sud-africaine, ni Anglaise, ni Écossaise, ni Irlandaise.... je suis, je suis, je suis ?
@cutsiepigtails c'est clair qu'avec Valdenn on savait pas sur quel pied danser du tout... Avec Kemal j'ai pas cherché à noyer le poisson non plus, dès le début j'ai montré qu'il était un brin nerveux
Les jours suivant, je ne sors pas du château. Pourquoi voudrais-je en sortir et prendre des risques, alors que tout ce dont j’ai besoin est là devant moi, disponible. Enfin quand je dis tout, presque tout…
Je ne pensais pas m’entendre aussi bien avec quelqu’un comme lui. En fait, je ne pensais même pas que Lenz puisse être aussi… intéressant. Évidemment, son petit sourire, ses tâches de rousseurs si craquantes, ses tablettes de chocolat et son derrière musclé m’ont vite conquise. Pour le reste, je découvre avec étonnement et aussi un grand plaisir à quel point il est intelligent, drôle, charmant et incroyablement borné. Bizarrement, j’adore ça. Il me fait vraiment perdre la boule pour que même son petit côté psychorigide me plaise...
Je m’attendais à recevoir des nouvelles de Kemal, mais il s’est contenté d’un SMS : « Quel gâchis… Je ne t’oublierai jamais. Tu fais une grosse erreur, mais je t’aime ».
J’ai préféré ne pas répondre, mais ce message reçu quelques jours après cette horrible soirée passée avec lui, m’a de nouveau plongée dans une certaine morosité…
-Mlle Latalski, vous avez l’air songeur, est-ce que tout va bien ?
-J’ai reçu un message de Kemal.
-Ah… J’avais cru comprendre que vous ne souhaitiez pas le revoir pourtant ?
-Il me dit au revoir, enfin je crois.
-Et ce n’est pas ce que vous vouliez ?
-Oh si ! Mais…
Je ne sais pas quoi lui dire, je préfère m’assoir un instant. Il me rejoint rapidement et me fixe comme s’il attendait toujours une réponse à sa dernière question. Alors, je ne sais pas pourquoi, mais je lui raconte tout. Notre rencontre, notre liaison tumultueuse et pourtant pleine de passion, l’enfer qu’il m’a fait vivre. Je lui raconte aussi en détails cette soirée au Holton. Il ne dit rien mais je vois de la colère dans ses yeux.
-Voilà, sans vous…
-Vous êtes inconsciente !
-Quoi ?
-S’il vous était arrivé quelque chose, je… Vous auriez dû me parler de tout ça avant. Ce type est un malade, un pervers ! Il aurait pu vous…
-Je sais… je suis désolée.
Je ne sais pas si ce sont les larmes qui me montent aux yeux qui le calment immédiatement mais je vois son visage s’apaiser. Il est inquiet maintenant. Il me regarde et semble ne pas savoir quoi dire ou faire.
-J’étais jeune et inconsciente probablement, mais je l’aimais…
-Je n’en doute pas, mais je vous parle de l’autre soir. Vous aviez l’air tellement sûr, vous m’aviez promis que vous ne risquiez rien et pourtant vous étiez en danger avec ce taré !
-Si ça peut vous rassurer, je ne compte pas le revoir.
-Je ne vous laisserai pas faire de toute façon.
-Comment osez-vous…
Il sourit, je n’y crois pas, il flirte avec moi, ouvertement. Voilà qui est nouveau…
-Lenz ? Vous êtes en train de flirter avec moi ?
-Absolument pas.
Ose-t-il me dire les yeux dans les yeux, affichant ce sourire plein de malice. S’il a envie de me rendre folle, il s’y prend effectivement très bien.
-Arrêtez de jouer avec moi Lenz, depuis quand les rôles se sont inversés ?
-J’essaie de vous faire retrouver le sourire et je crois que je me débrouille plutôt pas mal, non ?
-Un point pour vous…
-Ah ah ! Je vous raccompagne à votre chambre ? J’ai cru comprendre que vous aviez de la visite demain matin ?
-Oui, c’est vrai.
-Est-ce que ça va aller ?
-Oui.
-Sure ?
-Certaine.
-Je peux rester encore un peu si vous avez encore envie de parler ?
-De parler ? Non...
-Alors bonne nuit Mlle Latalski.
-Bonne nuit Lenz.
J’ai envie de lui hurler de rester, juste pour pouvoir dormir dans ses bras. Mais je me suis promis d’attendre, je lui ai promis d’être patiente… Ils finiront bien par retrouver le malade qui a écrit cette lettre.
Enfin elle est là, ma sœur préférée, ma meilleure amie, ma confidente et des confidences j’en ai à faire !
-Comment ça va ?
-Bien… et toi ?
-Toujours aussi seksy ma petite sœur !
-T’es bête !
-Bon allez, raconte.
-Raconte quoi ?
-Tu crois que j’ai pas vu à ta tête que t’as pleins de trucs à me raconter ?
Bon puisqu’elle me le demande… je passe évidemment les détails de ce que je ressens pour Lenz et nos petits moments en tête-à-tête.
-Dis donc mais t’es complétement mordue toi !
-Quoi ? De quoi tu parles ?
-« Lenz par-ci, Lenz par-là », il a pas de prénom ce mec d’abord ?
-Ah tiens… je ne lui ai jamais demandé.
-Ah ah ah !
Je n’ai même pas réussi à lui cacher quoi que ce soit pendant plus de 15 minutes, elle est décidemment trop forte pour moi. Alors autant tout lui avouer.
-Mais dis donc, c’est le prince charmant !
-Tu crois ? Il m’a quand même envoyé balader…
-Moi je l’adore déjà, rien que pour ça. J’aurais tellement voulu voir ta tête à ce moment-là !
-Méchante…
-Quand est-ce que tu me présentes ton nouvel amoureux alors ?
-Mais ce n’est pas mon amoureux ! Tu m’as écoutée ou quoi ?
-Oh bonnet blanc, blanc bonnet hein ? On me la fait pas !
-T’es folle…
-C’est de famille !
-Si tu veux, il est là-haut dans ma chambre.
-Qu’est-ce qu’il fait dans ta chambre !?
-Non, enfin il est pas vraiment dans ma chambre, il est dans mon placard.
-Quoi ?!
-Tu vas comprendre, viens, on sort de là.
Je passe un excellent moment avec elle, elle m’a tellement manqué. Avec l’ouverture de son 2ème restaurant, nous n’avions pas pu nous voir depuis des lustres. Quand nous entrons dans la chambre, je déchante rapidement. Lenz est collé devant la fenêtre et surtout papa est là, le visage inquiet. Je n’aime pas ça…
-Papa ?
-Bonjour Dorian.
-Lizzie, Natalia…
Je remarque alors la lettre sur la table et je reconnais immédiatement l’écriture, la mise en page. Non…
-Viens ici Natalia. Monsieur Lenz, voici Lizzie, ma belle-fille.
-Enchanté, même si j’aurais aimé vous rencontrer dans d’autres circonstances évidemment.
-Lenz, c’est quoi ça ?
-Je l’ai trouvé ce matin, sur votre lit…
-Sur mon lit ? Mais…
-Mlle Latalski, j’ai bien peur que vous ne soyez plus en sécurité même ici au château. J’ai trouvé la lettre tout à l’heure en faisant mon tour. Elle était dans une enveloppe neutre, la police doit venir bientôt pour prendre les empreintes, mais j’ai l’impression que nous ne trouverons rien… Personne n’y a touché, à part moi. Celui qui l’a écrite peut donc entrer dans le château impunément. Deux solutions, soit il vit ou travaille ici, soit il a un complice ici. Il n’y a pas eu d’infraction dans le domaine très surveillé. Bref, je…
-Arrêtez Lenz… Je peux la lire ?
-Ah ? Oui évidemment, essayer de la lire sans la toucher, la police ne devrait pas tarder.
Natalia, je te vois, je t’observe, je te sens. Mais rassures toi, bientôt tu ne seras plus seule, tu seras avec moi, tu seras à moi et je ferai de toi ce que je veux. Ton petit chien fidèle ne te sera d’aucune aide, je l’écraserai lui aussi, crois-moi. Il pense pouvoir te protéger caché dans ton placard, j’avoue qu’il me fait rire. Je pense qu’il n’aimerait pas me voir sourire en pensant à lui et pourtant…
Natalia, s’il te plait, remet pour moi cette longue robe noir et bleue qui te va si bien. J’ai aimé te regarder déambuler dans le domaine. Tu es tellement belle et désirable quand tu t’attaches les cheveux comme tu l’as fait ce jour-là.
Je n’ai pas besoin de t’imaginer seule et fragile, puisque tu l’es déjà.
Je n’ai pas besoin d’espérer que tu as peur, je sens que tu es terrorisée.
Je n’ai pas besoin d’attendre que tu perdes pied, je te vois t’enfoncer.
Je n’ai pas besoin de désirer plus que tout que tu t’effondre, je t’observe tomber de ton piédestal et j’y prends un plaisir dont tu n’as pas idée.
Je ne peux pas finir. Il a raison, j’ai peur et je m’effondre…
-Comment… ?
-Vous n’êtes plus en sécurité au château Mlle.
Je me tourne vers mon père dont le regard doux me rassure un instant.
-Oui… d’accord. Mais et toi ? Maman ? Antonia et Darius ?
-Natalia, mon chaton, ne t’en fais pas pour nous. La sécurité sera renforcée et le château fouillé de fond en comble. Nous avons tout prévu avec Monsieur Lenz.
-D’accord... Où vais-je aller ?
Tout d’un coup, l’idée de m’éloigner de tout le monde, de me retrouver seule me terrorise et je me lève. J’ai besoin d’être rassurée et en ce moment, le seul qui peut le faire c’est mon garde du corps, celui dont je suis amoureuse. Je m’approche de lui hésitante, je regarde mon père, puis ma sœur et enfin Lenz. Mes yeux se remplissent de larmes.
-Vous restez avec moi ?
Ma voix n’est qu’un souffle mais il m’a entendu. Il attrape ma main et la serre fort, sans cesser de me regarder. Je prends ça pour un signal et me jette contre lui pour fondre en larmes. Notre étreinte dure longtemps, j’ai l’impression que le temps se fige dans ses bras protecteurs. A son tour, il murmure à mon oreille.
-Je reste avec vous, je suis là pour vous.
Lizzie nous observe en souriant. Elle a tout compris, encore une fois. Elle sait que je n’ai besoin que de lui pour l’instant. Même papa ne fait rien et nous laisse ainsi de longues minutes sans nous interrompre. Quand toutes les larmes de mon corps sont finalement sorties, je lâche à regret Lenz.
-Je vous propose de vous cacher un moment, le temps que la police et les services de sécurité le trouvent. J’ai… j’ai une planque où vous serez en sécurité. Je comprends que pour vous rester enfermée est un calvaire mais nous n’avons plus le choix.
-Je… je comprends. Où ?
-Je ne veux pas le dire ici… pas avant que la police ne fouille le château, nous sommes peut-être écoutés.
-Oh…
-Est-ce que vous êtes d’accord ?
-Je n’ai pas vraiment le choix.
-En effet… Je resterai avec vous.
-Vous avez toute ma confiance Lenz…
-Mlle Latalski, je ferais tout pour vous protéger. Ce malade ne touchera pas à un seul de vos cheveux, je vous le promets.
-Oui… merci.
Il me sourit avec assurance.
-Ne me remerciez pas, je ne fais que mon travail.
Il a l’air tellement sûr de lui et pourtant je vois bien dans ses yeux qu’il vient de me mentir. Non, il ne fait pas que son travail…
Papa se lève et s’avance vers Lenz pour lui serrer la main.
-Monsieur Lenz, merci beaucoup pour votre travail. Je vous en supplie, prenez soin de mon trésor… Elle est…
-Majesté, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour prendre soin d’elle.
-Merci…
-J’organise les entretiens comme prévu. Je resterai avec Natalia pendant que vous interrogez le personnel, vous n’aurez qu’à vous installer dans la salle de vie des domestiques.
-Je préviens les gardes de venir en renfort pour vous et Mlle Latalski.
-Très bien. Ensuite, vous pourrez… vous pourrez partir avec ma fille.
-Oui votre Majesté.
Avec ces deux-là qui s’occupent de moi, comment pourrais-je avoir encore peur ?
C'est tout à fait le style de langage d'un certain Kemal qui est employé dans cette lettre...
Nat qui reprochait à Lenz d'envahir son intimité, l'auteur de la lettre est dix fois pire !
En tout cas cet éloignement n'a pas que du négatif : Lenz & Nat en tête à tête, seul au monde, ça promet !
Alors, voilà mon plan : Lenz et la princesse partent se cacher dans la verte vallée de Granite Falls et j'appelle en urgence les invincibles de @NOOGATINE : Ness devrait s'en sortir sans problème
Il me fiche des frissons, l'aut' cinglé avec sa lettre sur le lit de la princesse. Mais comment a-t-il fait pour entrer dans la chambre avec Lenz caché dans le placard?...
C'est nauséabond tout ça... Heureusement que Lenz et papounet gèrent la situation. A priori ce n'est pas Kemal alors... Je ne vois pas qui... Hey mais si attends ! Il y a le blond du restau ! On ne l'a vu qu'une demie seconde et tu n'introduis jamais de persos pour des cacahuètes, c'est toi qui me l'a dit ! Affaire à suivre en tout cas ...
Si Kemal est effectivement l'auteur de la lettre et qu'il sait que Lenz s'est installé dans le placard de la chambre de Nat, ça veut dire qu'il a un voire plusieurs complices à l'intérieur du château qui espionnent la princesse sans qu'elle et Lenz se doutent de quoi que ce soit
Le temps que la police et le service de sécurité fassent leur boulot, Lenz et Natalia vont donc partir se cacher dans un endroit tenu secret : ce sera l'occasion de faire plus ample connaissance...
Et... si c'était Lenz le coupable ???
Ça pourrait être lui en effet @Blue8white Pour leur tête-à-tête, j'ai ça en tête depuis le début et la fameuse planque attend sagement, je vous raconte pas comme j'ai hâte de jouer tout ça maintenant ^^'
Oui @KawaïCandy j'aime bien ta phrase, il protège SA princesse
Ça ne sera pas granit Falls @pytisa mais si Noog passe dans le coin, ça serait avec plaisir qu'on en finisse avec le gros méchant @Avengers7x Ah pour le coup, le blond à la fête c'était vraiment pas un personnage qui reviendra
Ah @sirhc59 tu as bien cerné le personnage on dirait
Alors toi tu es convaincue que c'est Kemal @KlOohma ? Sinon, j'espère pour Natalia qu'il va s'en passer des choses mais avec Lenz on sait jamais
Peut-être qu'il y a des complices en effet @Larbreenboule pour le moment, on n'écarte aucune piste Si c'était Lenz ? Alors elle se jeterais directement dans la gueule du loup, encore une fois... @GGOf19 quand j'étais petite ma maman me disait toujours le "roi dit nous voulons" j'ai mis du temps à comprendre ce qu'elle voulait dire par là Petite impatiente Je vais jouer si mes nains ne viennent pas me voir toutes les 3 minutes, je devrai pouvoir poster la suite rapidement
Réponses
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
Bon dans l'Interdit moi j'ai voulu y croire jusqu'au bout
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Mais bon Kemal, bof, je le sentais pas des masses des le début ....
Lenz est trop chouuuuu
T'as raison @dulce_dream je préfère Lenz aussi
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Les jours suivant, je ne sors pas du château. Pourquoi voudrais-je en sortir et prendre des risques, alors que tout ce dont j’ai besoin est là devant moi, disponible. Enfin quand je dis tout, presque tout…
Je ne pensais pas m’entendre aussi bien avec quelqu’un comme lui. En fait, je ne pensais même pas que Lenz puisse être aussi… intéressant. Évidemment, son petit sourire, ses tâches de rousseurs si craquantes, ses tablettes de chocolat et son derrière musclé m’ont vite conquise. Pour le reste, je découvre avec étonnement et aussi un grand plaisir à quel point il est intelligent, drôle, charmant et incroyablement borné. Bizarrement, j’adore ça. Il me fait vraiment perdre la boule pour que même son petit côté psychorigide me plaise...
Je m’attendais à recevoir des nouvelles de Kemal, mais il s’est contenté d’un SMS : « Quel gâchis… Je ne t’oublierai jamais. Tu fais une grosse erreur, mais je t’aime ».
J’ai préféré ne pas répondre, mais ce message reçu quelques jours après cette horrible soirée passée avec lui, m’a de nouveau plongée dans une certaine morosité…
-Mlle Latalski, vous avez l’air songeur, est-ce que tout va bien ?
-J’ai reçu un message de Kemal.
-Ah… J’avais cru comprendre que vous ne souhaitiez pas le revoir pourtant ?
-Il me dit au revoir, enfin je crois.
-Et ce n’est pas ce que vous vouliez ?
-Oh si ! Mais…
Je ne sais pas quoi lui dire, je préfère m’assoir un instant. Il me rejoint rapidement et me fixe comme s’il attendait toujours une réponse à sa dernière question. Alors, je ne sais pas pourquoi, mais je lui raconte tout. Notre rencontre, notre liaison tumultueuse et pourtant pleine de passion, l’enfer qu’il m’a fait vivre. Je lui raconte aussi en détails cette soirée au Holton. Il ne dit rien mais je vois de la colère dans ses yeux.
-Voilà, sans vous…
-Vous êtes inconsciente !
-Quoi ?
-S’il vous était arrivé quelque chose, je… Vous auriez dû me parler de tout ça avant. Ce type est un malade, un pervers ! Il aurait pu vous…
-Je sais… je suis désolée.
Je ne sais pas si ce sont les larmes qui me montent aux yeux qui le calment immédiatement mais je vois son visage s’apaiser. Il est inquiet maintenant. Il me regarde et semble ne pas savoir quoi dire ou faire.
-J’étais jeune et inconsciente probablement, mais je l’aimais…
-Je n’en doute pas, mais je vous parle de l’autre soir. Vous aviez l’air tellement sûr, vous m’aviez promis que vous ne risquiez rien et pourtant vous étiez en danger avec ce taré !
-Si ça peut vous rassurer, je ne compte pas le revoir.
-Je ne vous laisserai pas faire de toute façon.
-Comment osez-vous…
Il sourit, je n’y crois pas, il flirte avec moi, ouvertement. Voilà qui est nouveau…
-Lenz ? Vous êtes en train de flirter avec moi ?
-Absolument pas.
Ose-t-il me dire les yeux dans les yeux, affichant ce sourire plein de malice. S’il a envie de me rendre folle, il s’y prend effectivement très bien.
-Arrêtez de jouer avec moi Lenz, depuis quand les rôles se sont inversés ?
-J’essaie de vous faire retrouver le sourire et je crois que je me débrouille plutôt pas mal, non ?
-Un point pour vous…
-Ah ah ! Je vous raccompagne à votre chambre ? J’ai cru comprendre que vous aviez de la visite demain matin ?
-Oui, c’est vrai.
-Est-ce que ça va aller ?
-Oui.
-Sure ?
-Certaine.
-Je peux rester encore un peu si vous avez encore envie de parler ?
-De parler ? Non...
-Alors bonne nuit Mlle Latalski.
-Bonne nuit Lenz.
J’ai envie de lui hurler de rester, juste pour pouvoir dormir dans ses bras. Mais je me suis promis d’attendre, je lui ai promis d’être patiente… Ils finiront bien par retrouver le malade qui a écrit cette lettre.
Enfin elle est là, ma sœur préférée, ma meilleure amie, ma confidente et des confidences j’en ai à faire !
-Comment ça va ?
-Bien… et toi ?
-Toujours aussi seksy ma petite sœur !
-T’es bête !
-Bon allez, raconte.
-Raconte quoi ?
-Tu crois que j’ai pas vu à ta tête que t’as pleins de trucs à me raconter ?
Bon puisqu’elle me le demande… je passe évidemment les détails de ce que je ressens pour Lenz et nos petits moments en tête-à-tête.
-Dis donc mais t’es complétement mordue toi !
-Quoi ? De quoi tu parles ?
-« Lenz par-ci, Lenz par-là », il a pas de prénom ce mec d’abord ?
-Ah tiens… je ne lui ai jamais demandé.
-Ah ah ah !
Je n’ai même pas réussi à lui cacher quoi que ce soit pendant plus de 15 minutes, elle est décidemment trop forte pour moi. Alors autant tout lui avouer.
-Mais dis donc, c’est le prince charmant !
-Tu crois ? Il m’a quand même envoyé balader…
-Moi je l’adore déjà, rien que pour ça. J’aurais tellement voulu voir ta tête à ce moment-là !
-Méchante…
-Quand est-ce que tu me présentes ton nouvel amoureux alors ?
-Mais ce n’est pas mon amoureux ! Tu m’as écoutée ou quoi ?
-Oh bonnet blanc, blanc bonnet hein ? On me la fait pas !
-T’es folle…
-C’est de famille !
-Si tu veux, il est là-haut dans ma chambre.
-Qu’est-ce qu’il fait dans ta chambre !?
-Non, enfin il est pas vraiment dans ma chambre, il est dans mon placard.
-Quoi ?!
-Tu vas comprendre, viens, on sort de là.
Je passe un excellent moment avec elle, elle m’a tellement manqué. Avec l’ouverture de son 2ème restaurant, nous n’avions pas pu nous voir depuis des lustres. Quand nous entrons dans la chambre, je déchante rapidement. Lenz est collé devant la fenêtre et surtout papa est là, le visage inquiet. Je n’aime pas ça…
-Papa ?
-Bonjour Dorian.
-Lizzie, Natalia…
Je remarque alors la lettre sur la table et je reconnais immédiatement l’écriture, la mise en page. Non…
-Viens ici Natalia. Monsieur Lenz, voici Lizzie, ma belle-fille.
-Enchanté, même si j’aurais aimé vous rencontrer dans d’autres circonstances évidemment.
-Lenz, c’est quoi ça ?
-Je l’ai trouvé ce matin, sur votre lit…
-Sur mon lit ? Mais…
-Mlle Latalski, j’ai bien peur que vous ne soyez plus en sécurité même ici au château. J’ai trouvé la lettre tout à l’heure en faisant mon tour. Elle était dans une enveloppe neutre, la police doit venir bientôt pour prendre les empreintes, mais j’ai l’impression que nous ne trouverons rien… Personne n’y a touché, à part moi. Celui qui l’a écrite peut donc entrer dans le château impunément. Deux solutions, soit il vit ou travaille ici, soit il a un complice ici. Il n’y a pas eu d’infraction dans le domaine très surveillé. Bref, je…
-Arrêtez Lenz… Je peux la lire ?
-Ah ? Oui évidemment, essayer de la lire sans la toucher, la police ne devrait pas tarder.
Natalia, s’il te plait, remet pour moi cette longue robe noir et bleue qui te va si bien. J’ai aimé te regarder déambuler dans le domaine. Tu es tellement belle et désirable quand tu t’attaches les cheveux comme tu l’as fait ce jour-là.
Je n’ai pas besoin de t’imaginer seule et fragile, puisque tu l’es déjà.
Je n’ai pas besoin d’espérer que tu as peur, je sens que tu es terrorisée.
Je n’ai pas besoin d’attendre que tu perdes pied, je te vois t’enfoncer.
Je n’ai pas besoin de désirer plus que tout que tu t’effondre, je t’observe tomber de ton piédestal et j’y prends un plaisir dont tu n’as pas idée.
Je ne peux pas finir. Il a raison, j’ai peur et je m’effondre…
-Comment… ?
-Vous n’êtes plus en sécurité au château Mlle.
Je me tourne vers mon père dont le regard doux me rassure un instant.
-Oui… d’accord. Mais et toi ? Maman ? Antonia et Darius ?
-Natalia, mon chaton, ne t’en fais pas pour nous. La sécurité sera renforcée et le château fouillé de fond en comble. Nous avons tout prévu avec Monsieur Lenz.
-D’accord... Où vais-je aller ?
Tout d’un coup, l’idée de m’éloigner de tout le monde, de me retrouver seule me terrorise et je me lève. J’ai besoin d’être rassurée et en ce moment, le seul qui peut le faire c’est mon garde du corps, celui dont je suis amoureuse. Je m’approche de lui hésitante, je regarde mon père, puis ma sœur et enfin Lenz. Mes yeux se remplissent de larmes.
-Vous restez avec moi ?
Ma voix n’est qu’un souffle mais il m’a entendu. Il attrape ma main et la serre fort, sans cesser de me regarder. Je prends ça pour un signal et me jette contre lui pour fondre en larmes. Notre étreinte dure longtemps, j’ai l’impression que le temps se fige dans ses bras protecteurs. A son tour, il murmure à mon oreille.
-Je reste avec vous, je suis là pour vous.
Lizzie nous observe en souriant. Elle a tout compris, encore une fois. Elle sait que je n’ai besoin que de lui pour l’instant. Même papa ne fait rien et nous laisse ainsi de longues minutes sans nous interrompre. Quand toutes les larmes de mon corps sont finalement sorties, je lâche à regret Lenz.
-Je vous propose de vous cacher un moment, le temps que la police et les services de sécurité le trouvent. J’ai… j’ai une planque où vous serez en sécurité. Je comprends que pour vous rester enfermée est un calvaire mais nous n’avons plus le choix.
-Je… je comprends. Où ?
-Je ne veux pas le dire ici… pas avant que la police ne fouille le château, nous sommes peut-être écoutés.
-Oh…
-Est-ce que vous êtes d’accord ?
-Je n’ai pas vraiment le choix.
-En effet… Je resterai avec vous.
-Vous avez toute ma confiance Lenz…
-Mlle Latalski, je ferais tout pour vous protéger. Ce malade ne touchera pas à un seul de vos cheveux, je vous le promets.
-Oui… merci.
Il me sourit avec assurance.
-Ne me remerciez pas, je ne fais que mon travail.
Il a l’air tellement sûr de lui et pourtant je vois bien dans ses yeux qu’il vient de me mentir. Non, il ne fait pas que son travail…
Papa se lève et s’avance vers Lenz pour lui serrer la main.
-Monsieur Lenz, merci beaucoup pour votre travail. Je vous en supplie, prenez soin de mon trésor… Elle est…
-Majesté, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour prendre soin d’elle.
-Merci…
-J’organise les entretiens comme prévu. Je resterai avec Natalia pendant que vous interrogez le personnel, vous n’aurez qu’à vous installer dans la salle de vie des domestiques.
-Je préviens les gardes de venir en renfort pour vous et Mlle Latalski.
-Très bien. Ensuite, vous pourrez… vous pourrez partir avec ma fille.
-Oui votre Majesté.
Avec ces deux-là qui s’occupent de moi, comment pourrais-je avoir encore peur ?
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Nat qui reprochait à Lenz d'envahir son intimité, l'auteur de la lettre est dix fois pire !
En tout cas cet éloignement n'a pas que du négatif : Lenz & Nat en tête à tête, seul au monde, ça promet !
♦ 100 bébés : La Vengeance de Rosabella Blackmoon ♦
♦ Gameplay : Du côté de chez mes Sims... ♦
♦ Crise Financière ♦ La Crise Comme Seconde Vie (Terminé) ♦
♦ Not So Berry : Le Compte-Rendu de Blue (Terminé) ♦
♦ Blog d'Histoires & Challenges ♦
♦ Twitter ♦
Qui pourrait être ce traître ?
En effet , Natalia ne risque pas grand chose avec ces deux-là...
Oui Lenz , protège ta princesse
Il me fiche des frissons, l'aut' cinglé avec sa lettre sur le lit de la princesse. Mais comment a-t-il fait pour entrer dans la chambre avec Lenz caché dans le placard?...
Spin-off : Les Boronoff (partie perdue)
Histoires : Le réveil de l'Enchantée
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Heureusement que Lenz est la ! Tous les deux dans un endroit éloigné je sens qu'il va s'en passer des choses
Le temps que la police et le service de sécurité fassent leur boulot, Lenz et Natalia vont donc partir se cacher dans un endroit tenu secret : ce sera l'occasion de faire plus ample connaissance...
Et... si c'était Lenz le coupable ???
La suite ! Et qu'ça saute !
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Oui @KawaïCandy j'aime bien ta phrase, il protège SA princesse
Ça ne sera pas granit Falls @pytisa
@Avengers7x Ah pour le coup, le blond à la fête c'était vraiment pas un personnage qui reviendra
Ah @sirhc59 tu as bien cerné le personnage on dirait
Alors toi tu es convaincue que c'est Kemal @KlOohma ?
Peut-être qu'il y a des complices en effet @Larbreenboule pour le moment, on n'écarte aucune piste
@GGOf19 quand j'étais petite ma maman me disait toujours le "roi dit nous voulons" j'ai mis du temps à comprendre ce qu'elle voulait dire par là
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires