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[08/09] - Chez les Bean - 137 !

Réponses

  • LucieVistoLucieVisto Messages: 1,633 Membre
    Oooooh ! C'était facile !
    "J'aurais voulu vivre au pays des Bisounours pour toujours, mais ils m'ont virée quand j'ai fait mon premier commentaire sarcastique."
    ==> Chez les Bean
    Id origin : LucieVisto
  • LucieVistoLucieVisto Messages: 1,633 Membre
    Petit bout de suite 2 - Quand ça va pas, ça va pas.

    En sursaut, je me réveille dans un noir seulement taché par le rai de lumière sous la porte.
    Je reprend ma respiration, je suis en sueur et les draps sont trempés ; j’entend un souffle, puis un autre près de moi, mais je ne suis pas encore habituée à l’obscurité.
    Je me tourne, mais j’arrive beaucoup trop vite au bord du lit et le frottement de la couverture me râpe le coude. Ce n’est pas mon lit. Quand je commence enfin à voir autour de moi, je distingue une silhouette assise dans un fauteuil proche du lit. La tête tombe un peu, et un bruit de respiration m’en parvient. Après quelques secondes, je comprend que c’est Lou grâce à ses cheveux.


    Un ronflement irrité attire mon attention de l’autre côté de la pièce, et je vois Jonathan endormi lui aussi dans un fauteuil. J’essaie de me lever, mais un tube relié à mon poignet me retient par une piqure très désagréable. C’est une sensation irritante que de sentir ce bout de plastique dans ma veine. Je suis connectée à un bidule avec une poche de liquide rouge, et en grimaçant je remarque que mon visage est douloureux.
    - Aieuuuh ! je laisse échapper.
    - Maman ? T’es réveillée ? murmure la jolie voix de mon bébé
    Un regard sur Jonathan m’informe que je ne l’ai pas réveillé, et je garde le chuchotement comme méthode de communication :
    - Mais c’est quoi ce bordel ? Pourquoi je me réveille à l’hosto ? J’étais dans le désert à combattre Marie, et puis.. bon après il s’est passé des trucs pas jolis ma choupette, ensuite y’a un mec qui débarque, il rembarque avec Marie, et là BOUM, et je me réveille ici ? J’exige une explication !
    - Calme toi maman, sinon ils vont te rendormir. Panique pas, tout va bien, t’as eu du nouveau sang parce que t’en avais plus assez. Joan et Michel sont arrivés à la maison en fusée avec papy, et quand on a voulu aller te secourir, bah Oasis Spring à explosé, et on t’a retrouvé avec ton équipe en tas contre une falaise. Apparemment vous avez été soufflés par l’explosion, et vous vous êtes pris des cactus et tout, c’est pour ça que tu es toute couverte de points rouges.
    - Je suis couverte de points rouges ?


    - Et puis tu vas garder des cicatrices sur le visage. Rien de bien méchant. J’ai appelé ton travail pour prévenir que tu venais pas pendant quelques jours, mais c’est .. fermé apparement.
    - Le commissariat est fermé ?
    - Une grande partie des effectifs sont à l’hôpital, et la plupart des autres sont en prison. Du coup t’es en vacances, c’est pas génial ?
    Son sourire forcé en dit long, mais plus loin que cela, je vis soudain qu’elle avait très fatiguée.
    - Tu as l’air crevée ma puce, tu es pas restée ici toutes les nuits j’espère !
    - Non non maman, j’ai pas beaucoup dormi, y’avait pas mal de chose à faire c’est tout.
    Son ton m’étonne, et comme je décide de creuser le sujet ; de peur qu’elle ait rencontré « quelqu’un » ; je pense à un détail bizarre.
    - Tu m’as pas dit ce qui s’est passé quand tout a explosé.
    - Si, tu as fais un roulé boulé dans les ronces et les cactus et tu t’es pris un rocher dans la face.
    - Oui mais POURQUOI ça a explosé ?
    - Juste une expérience qui a mal tourné. C’est mamy Rose. Elle faisait des expériences dans son labos secret, on sait pas quoi, et quelque chose doit pas s’être passé comme prévu, et boum.
    - Comment elle va ?
    - Bah, elle est morte en fait.

    Elle avait une manière de le dire, comme si c’était le résultat d’un problème de maths.
    - Mais.. et mon grand-père Matthew ? Il prend ça comment ?
    - Maman, tu te souviens pas de l’explosion ? Personne a survécu sur des kilomètres à la ronde, ton grand-père, tante Kara et tante Lisa, la famille de mamie.. Les cousines de papy.. Ils sont tous morts dans l’explosion. Y’a que deux cousins de la famille de ton arrière-grande-tante Philae qui ont survécu parce qu’ils étaient à la boulangerie, pas loin de vous d’ailleurs. Enfin bref..
    - Lisa est morte ? Mais comment on va faire ! C’est elle la Reine des dictateurs en chefs, y’a plus rien qui va tourner sans elle ! C’est une catastrophe ! Et puis c’est une hécatombe hein, je suis hyper triste pour tous les autres morts aussi. Mais Lisa ! Elle était tellement douée !
    Le fait que 99% de la famille se soit éteint à cause de l’habitude de ma grand-mère de faire des expériences dans son « labo secret » ne me touchait pas tant que ça sur le moment. Dans ce cataclysme de chocs émotionnels, c’était la mort de Lisa, paix à ma Reine bien aimée, qui me choqua le plus. Alors pendant que je gémissais « on va tous mourir.. » en pleurnichant et en me mouchant dans mes draps urticants, ma fille chérie tapotait ses doigts en marmonnant.
    - De quoi ? *rrrrnif* lui dis-je
    - Stokivapendnepoire..
    - Gné ?
    - C’est toi qui va prendre le pouvoir ! gueula-t’elle. C’est pas compliqué à comprendre quoi ! Ils sont tous morts ! T’es la plus haute placée qui reste, alors PAF, t’es promue Capitaine des mauvaises graines, Maréchale des castagnes ou Générale du détournement de fonds, comme tu veux !


    C’est comme ça que Jonathan se réveilla. Ses yeux tout endormis s’éclairèrent d’amour en me voyant, et firent rougir la peau râpeuse de mon visage.
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  • Sakura5192Sakura5192 Messages: 5,125 Membre
    Oh !! On va passer à Louloute ?
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  • chanchan24chanchan24 Messages: 2,301 Membre
    Et bah dis donc .... C'est l'hécatombe chez toi :o
    En tout cas, elle va avoir une vie bien rempli maintenant !!
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  • DaemonyaDaemonya Messages: 5,212 Membre
    Ouah mais y'a pleins de morts :'( Bon ils ont pas l'air très regrettés à part Lisa mais quand même ! :o
    Lou prend le pouvoir alors ? Cool *^* (elle a pas fini d'en baver xD)
    Fais gaffe... parc'que j'ai une tronçonneuse ! >:)

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  • PythonrouxPythonroux Messages: 11,613 Membre
    youpi, y a la suite ;) j'aime bien cette suite moi, elle est cool... par contre Nat en reine des "ténèbres" je suis pas sûr qu'elle réussisse à convaincre.

    *pars en courant pour éviter tous les projectiles possiblement partis dans sa direction*
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    P.S. : le CC c'est le mal :p:D ^^
    Comment appelle-t-on un chien qui n'a pas de pattes ?
  • LucieVistoLucieVisto Messages: 1,633 Membre
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    - T'as un problème mon ptit pote ? Tu m'trouve pas convaincante hein, tu vas voir si j'suis convaincante ! Jean-Bernard ! Apporte la boite !
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  • LucieVistoLucieVisto Messages: 1,633 Membre
    Modifié (février 2016)
    Chapitre 117 : Exil.

    La vie était foireuse.

    Voilà ce que je me disais tous les matins en me réveillant dans ma minuscule chambre de bonne, à l’étage d’un vieux café où j’étais serveuse depuis plusieurs mois.
    Au départ, j’avais été une catastrophe pour faire du café et servir des croissants aux clients, mais je devais admettre (Même Hilda, la tenancière le faisait) que j’avais pris le coup. Je servais maintenant avec l’allure et l’aisance d’une vieille habituée, et ma technique pour faire mousser le cappuccino en devenait presque célèbre.
    Ca restait un job à deux balles dans un bled paumé à des heures de Champs-Les-Sims, et je devais faire des efforts incroyables pour ne pas devenir dingue en voyant passer des clients horriblement accoutrés, sandales et chaussettes hautes fièrement portées aux pieds sous des shorts trop courts et bien souvent d’un immonde kaki à faire pâlir d’horreur tout styliste digne de ce nom.
    Ce n’étais pas la ville de mes rêves, ni la vie de mes rêves, mais j’avais appris à faire avec. Au moins ici, je n’avais jamais à fuir devant un buisson un peu trop suspect de crainte qu’en sortent des méchants armés jusqu’aux ongles des pieds.

    Enfin, le matin se levait une fois de plus sur une journée de labeur, et le gris du ciel ne me donnait qu’une envie : rester sous ma couette.
    « Croaa ? » me demanda Gertrude, une amie de longue date que j’avais pû emporter avec moi.
    - Mais oui, mais oui, je me lève, ça va. Pas la peine de me crier dessus Gert.
    Je savais depuis très longtemps que parler avec ma grenouille de compagnie n’était pas socialement acceptable, mais chez moi en privé, je m’en fichais royalement et Gertrude et moi retrouvions nos épiques dialogues d’autrefois sur la politique, les insectes qui se mangent, les garçons et la température idéale de l’eau pour pondre. C’était l’amour fou. Fou et un peu gluant.

    En soupirant de flemmitude, je me trainais jusqu’à la ridicule kitchenette de mon studio pour me préparer un bol de céréales typique de mon pays d’origine, que j’avais tendance à engloutir devant les infos. Bien que je fus sans nouvelles des miens depuis plusieurs semaines déjà, j’avais toujours l’espoir d’apprendre la stabilisation de la situation chez moi, et de pouvoir rentrer.

    *BAM BAM BAM* fit ma porte.
    - Lou ! Il faut descendre maintenant ! fit Hilda de l’autre côté de sa plus douce voix, avec son accent d’arrache gorge qui indiquait son appartenance à l’ennemi, de l’autre côté du fleuve.
    Avec un regard au ciel ; ou plutôt au plafond miteux ; je criais en retour que j’arriverais sous peu. Le pas lourd de ma patronne résonna en descendant les escaliers.

    Passant dans la salle de bain pour me débarbouiller, je remarquais la pâleur de mes traits. Encore une nuit sans sommeil. La glace me renvoyait l’image de cette gamine crevée, au visage mince et aux yeux bleus, qui baillait en replaçant une crinière blonde à la fois emmêlée et un peu sale.
    - T’as l’air en forme ma cocotte, commentais-je en détaillant les pores encrassés de mon reflet.

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    En vitesse, j’enfilais trois tenues différentes pour voir laquelle était la mieux, je filais un criquet mort à Gert, et je filais vers les escaliers en accrochant mon badge sur la bretelle de mon soutien-gorge.
    « Lou » disait-il. C’était un très bref résumé de celle que j’étais. L’idée de n’être que « Lou » me tira un léger sourire, et mes lèvres gercées firent remonter mes commissures. Fin du sourire.
    A peine arrivée en bas, je fus aspirée par le bruit, comme un appel d’air émis par les dizaines de personnes présentes en quête d’une boisson chaude pour dégivrer leurs doigts. La vue de ces nez rouges, et la force de certaines toux me firent grimacer, et je regrettais de n’avoir pas enfilé mon foulard pour me couvrir un peu le visage.
    - Bon il vient mon café ? m’alpaguât un client mécontent de bon matin déjà.
    - Pardon ?
    - Ca fait au moins 25 secondes que j’ai commandé, alors j’aimerais bien être servi, faut que j’aille bosser moi ! On peut pas tous glander toute la journée mademoiselle !
    - … Oui bien sur, je suis désolée, je vous apporte ça tout de suite.
    En actionnant la machine à café, j’imaginais comment j’aurais pu ; chez moi ; le faire mettre en prison et torturé pour avoir tenu ce genre de propos. Ca aurait été si facile. Mais ici, où la mauvaise humeur semblait être de mise, chacun passait son temps à geindre, et il était courant qu’un client m’agresse de cette façon.
    Les gens d’ici savaient se plaindre de tout, de la pluie comme du soleil, des impôts et du manque d’aides, du taux de chômage et de leur travail. Les conversations du quotidien accompagnées de rires, de chansons et de monstres gentils semblaient avoir disparues au profit de débats houleux avec leurs gestes de colère et autres manifestations de l’énervement général d’un peuple de grognons. Moi je me taisais systématiquement, n’aspirant pas à lancer de l’huile sur un feu toujours en attente d’un bout de bois à ronger. Je sifflais en travaillant, et je servais mes clients.

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    La matinée se trainait en longueur, et la pluie s’était une fois de plus invitée au rendez-vous. Elle battait les fenêtres comme une vieille amie qu’on aimerait voir moins, et même à l’abris derrière mon comptoir, je sentais l’humidité s’attaquer à ma chevelure pour la rendre encore plus folle. A la recherche d’un chouchou pour attacher cette masse informe et encombrante, je quittais la file de client une seconde de trop et me fis remettre à ma place par une gamine haute comme trois pommes très énervée de ma lenteur à lui donner son pain au chocolat.
    Une ride se creusait entre mes sourcils, j’en étais certaine.

    Enfin la pause déjeuner me libéra de mon service pour une heure, et je me glissais jusqu’à mon appartement pour grignoter rapidement du pain de mie couvert de fruits et yaourt, le tout trempé dans du jus d’orange. Un repas de midi sain, qui tuerait sans doute les bactéries apportées par la clientèle. La télévision débitait sans surprise des informations mille fois reprises, et à l’annonce de l’arrivée du printemps se mêlait les protestations de manifestants contre un nouvel objet d’énervement quelconque.
    - Avant de clôturer ce journal, la rédaction m’informe d’un message du gouvernement en direct à l’antenne immédiatement. Voici les images. En exclusivité. Tout de suite. … Dans quelques secondes. Voilà. Les images.
    « Sims, Simettes, en ce jour du .. de mars, il me faut vous annoncer l’arrivée de migrants d’une catégorie particulière. Nous nous apprêtons à accueillir, et ce pour une durée indéterminée, un groupe de jeunes gens de Willow Creek à BeanLand, venus chercher la protection dans notre pays en attendant la stabilisation de la situation politique chez eux. Bien que peu nombreux, leur arrivée sera naturellement sujette à d’importants contrôles de la sécurité en raison de la .. dangerosité de l’évènement. A l’aube d’un sommet diplomatique important super loin d’ici avec d’autres dirigeants, il est d’une importance capitale qu’ils soient accueillis avec chaleur, bienveillance et générosité face à leur dénuement. Chaque localité qui sera désignée comme place d’accueil en sera informée sous peu, et recevra d’ici peu des subventions afin d’aménager au mieux l’arrivée de ces prestigieux invités. Merci à tous, vive la république, vive les croissants, et vive les Sims. »

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    L’annonce me fit cracher mon repas. D’autres que moi devaient fuir ? Que devenait mon pays ?
    Bien que je me demanda qui allait bientôt débarquer avec valises et sacs de billets, l’horloge me rappela vite à l’ordre.
    J’éteignis la télévision qui émit un *bip* de mécontentement.
    - Ouais, tu vas me manquer aussi. lui dis-je avec cynisme.
    - Crooa.
    - Mais oui Gert, c’était pour rire, c’est toi qui va me manquer ma grosse batracienne d’amour. Tu veux une mouche ?
    Une fois la mouche joyeusement engloutie par le grand gosier humide et gluant de ma grenouille, je filais par la porte jusqu’à mon poste.


    - LOU ! C’est quoi cette tache immonde sur ton épaule ?
    Le réveil fut rude alors que perdue dans mes pensées en plein service, Helga débarqua en vociférant. Je rêvais naïvement aux gens que j’aimerais retrouver, et à notre retour futur au pays. Sous une pluie de fleurs et une grande cérémonie au Temple de l’Observateur. Les clients entassés devant le comptoir, trempés jusqu’aux os et reniflants, me regardais avec animosité. Le café mocca banane que je tenais me fut brutalement arraché dans une vague de piecettes.
    - Et merci, me cracha un homme fort peu sympathique.

    Tout en essuyant la bave de grenouille de mon épaule, je me surpris à penser à ma mère. Cela ne m’arrivait pas souvent, encore moins ces derniers temps, mais à ce moment là, nos derniers instants ensemble me revinrent en mémoire. Nous n’avions jamais été vraiment proche, il faut l’avouer ; malgré l’amour inconditionnel que nous nous portons, le travail acharné de ma mère avait eu de sérieuses conséquences sur notre relation, et j’avais grandi sans elle, plutôt sous la tutelle de mes grands-parents que sous la sienne. J’étais certaine qu’elle me connaissait par coeur, mais il y avait cette distance qui restait entre nous, comme un voile devant ses yeux ; de la rancoeur peut-être ; qui la faisait m’éviter.
    Bref, je n’avais pas pris conscience de son importance pour moi avant de devoir la quitter.

    Il y avait cette terreur qui guettait dans ses yeux ce jour-là. C’était peu de temps après la grande explosion, et ma mère était enfin sortie de l’hôpital. Son visage gardait les marques de ce qu’il s’était passé, mais c’était le tremblement compulsif de ses mains qui m’inquiétait le plus à vrai dire. Ma famille avait beaucoup pleuré la mort de tous ces cousins, parents, et autres descendants lointain de William Bean lors de l’accident chez Mamy Rose, et seuls des Bleus ; descendants de Philae ; et Charlotte ; descendante de Oscar ; avaient survécu. Après les larmes et le cortège des funérailles vint le temps de latence où mes grands-parents, mon oncle et sa famille se turent d’un seul coup. Plus un bruit dans la ville non plus, comme le retrait de la mer avant un raz de marée. Il y avait de la tension dans l’air et ma mère, qui ne pleurait pas tellement, ne cessait de regarder par les fenêtres en intimant à Jonathan de rester à l’intérieur.

    Et puis au bout de quelques jours, des coups de feu ont retentis dans notre rue de nuit, et tout s’est accéléré. Je n’ai pas vraiment su ce qu’il se passait mais ma mère est arrivée en trombe dans ma chambre, mes valises à la main déjà prêtes, et m’a collé un baiser sur le front.
    Il y a un taxi dans la rue de derrière, tu cours, tu ne t’arrêtes pas, et tu monte dedans. Il te mettra en sécurité. Pars très loin, et ne reviens jamais.
    Je n’ai pas répondu, et même avec le recul, je ne vois pas ce que j’aurais pu répondre à cela. Sa voix brisée, tremblante, et ce baiser si fort sur mon front qu’il avait probablement laissé sa trace avait estompés toute volonté de résistance. Ma mère était terrifiée, et cela me suffisait amplement pour l’être également.

    Alors je suis montée dans le taxi avec mes valises, et je suis partie. L’aéroport annonçait les prochains vols, et le premier d’entre eux partait pour Winderburg.
    En hâte, j’ai embarqué et j’ai disparu dans les nuages.
    Quand je suis arrivée, la pluie m’attendait d’un pied ferme, et elle avait le goût de sel.

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  • Sakura5192Sakura5192 Messages: 5,125 Membre
    Ils m'avaient manqué tes petits Bean :yum:
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  • LucieVistoLucieVisto Messages: 1,633 Membre
    Moi aussi ils me manquent cocotte :) Je tape dès que j'ai 5 min tranquille, et je suis en plein formatage de mon Pc (parce que j'ai pris un bon gros virus de la destruction de la mort) ! Z'inquiétez pas, j'ai récupéré mes sauvegardes :p
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  • magicsismicmagicsismic Messages: 2,072 Membre
    Modifié (février 2016)
    En tout cas même sans image on s'imagine très bien la situation. J'adore la psychologie des tes personnages qui semblent si.... humains
    En tout cas bravo pour cette histoire qui est toujours aussi passionnante et dire que c'est parti d'une histoire d'un petit garçon qui aimait les céréales...
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  • PythonrouxPythonroux Messages: 11,613 Membre
    j'aime beaucoup ce nouveau chapitre, on se croirait vraiment à la place de Lou. mais qu'est-ce qui a bien pu se passer après la grande explosion à Beanland ????
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    P.S. : le CC c'est le mal :p:D ^^
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  • DaemonyaDaemonya Messages: 5,212 Membre
    C'est toujours autant plaisant à lire :love:
    Le prochain héritier est bon pour être mi homme/femme mi grenouille :weary:comment ça y a le temps avant d'y penser ?
    Sympathiques les résidents du coin ! On se croirait en France dis donc ! :open_mouth: /PAN/
    J'ai hâte de voir quels Beanlandiens vont débarquer ^^
    Fais gaffe... parc'que j'ai une tronçonneuse ! >:)

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  • LucieVistoLucieVisto Messages: 1,633 Membre
    @magicsismic : Merci :) Il parait qu'il faut lire mon livre de chevet ; Entre chien et loup ; pour comprendre comment j'essaye d'écrire ^^

    @Pythonroux : Quelle impatience, tu le sauras t'inquiètes pas, j'ai pas fini de leur jouer des tours à mes petits esclaves virtuels :p

    @Daemonya : Ainsi donc, mon estime envers mes compatriotes est visible ? Boouh :'( Snif alors ! :p
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  • chanchan24chanchan24 Messages: 2,301 Membre
    Toujours aussi bien ton histoire :) Mais très intrigante cette suite... J'attends la suite avec impatiente.
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