La nuit était encore douce à Newcrest, et Cali dormait à poings fermés, à côté de Naël qui ronflottait. La maison était calme, les jumelles Clémentine et Cerise ne faisaient pas encore leurs nuits, mais elles dormaient alors profondément, ainsi que Laëlia et Céleste.
Tout était calme, excepté dans l'esprit de Cali...
Mais...où suis-je ?
Elle parcourut la pièce des yeux. Inutile de regarder très longtemps, les souvenirs de Cali ne la trompaient pas. C'était sa maison. Leur maison. Celle de Willow Creek.
Cali prit une grande inspiration, comme pour s'imprégner de l'odeur familière de ce lieu. Rien ne lui parvint. C'était un rêve, bien évidement. Ils avaient bel et bien déménagé. Et puis, elle n'avait pas ce bidon arrondi qu'elle commençait à avoir. Un rêve.
Mais tout semblait si réel, tout était à sa place, les urnes de ses parents, celle de son bébé, tristement, les photos, les dessins, et là, sur le canapé...
L'angle tourna soudain, et elle vit sa mère.
Elle sentait vaguement des bras qui la serraient, mais elle voyait la fierté de sa mère dans ses yeux, et rien ne comptait d'avantage.
Pourtant, son esprit fit le point sur ses bras qui l'enlaçaient. Elle ne les connaissait pas, ni ce parfum qui émanait de cette personne, mais c'était comme si elle les avait toujours sentis.
Je suis si heureuse de te rencontrer enfin, murmura la voix près d'elle.
Le coeur de Cali eu un raté. Elle aussi, se sentait heureuse, heureuse dans ses bras étrangers mais si familiers.
Je suis Camille. Ton... la voix marqua une pause, le temps de compter. Arrière-arrière-arrière-grand-mère, finit-elle par dire.
Mamie Camille...la première de notre famille...
Je suis...
- Cali, oui, je sais ma chérie...
- ...très honorée...mamie Camille...
Un petit rire se fit entendre.
C'est nous qui le sommes, ma petite, c'est nous. Et nous sommes fières de qui tu es devenue...
Toutes.
Des bras différents passaient autour de Cali. Elle répondait aux étreintes, toutes aussi familières que celle de Mamie Camille. Au vu de la ressemblance poussée avec la fondatrice, Cali su qui était cette Mamie qu'elle serrait alors.
Mamie Coraline ? risqua-t-elle. Tout juste, ma chérie...
Puis vint le tour de Mamie Coline...
Ça fait si bizarre de rencontrer mon arrière-petite-fille...
- À qui le dis-tu, soupira Coraline.
Toutes avaient l'air d'avoir son âge à elle, Cali, mais ce n'était sans doute du qu'aux photos qu'elle avait vues...ou rajeunissait-on dans l'au-delà ?
Je suis fière de toi, Cali...
-Tu ne m'as jamais connue, mamie Coline...
- Qu'est-ce que ça change ? Tu as continué à prolonger la lignée, nous le savons, et tu es ma digne héritière, accrochée que tu es à l'Amour de ta vie...Je suis fière d'avoir transmis quelque chose à une personne aussi généreuse et aimante que toi...
Les larmes menaçaient de s'échapper des yeux de Cali, ce qu'elles auraient fait si elles avaient été dans le vrai monde. Elle regarda son arrière-grand-mère âgée de 20 ans avec gratitude. Elle aussi, était fière de ses origines.
Quand arriva le tour de sa grand-mère Céline, son coeur n'eut pas de raté, mais il se serra douloureusement. Jamais elle n'avait connu sa grand-mère, ni Charlize. Elle se jeta sans ses bras, surprenant Céline.
Elle n'eut pas besoin de mots, Céline savait. Elle avait veillé sur ses petites, pleuré son impuissance face aux dures épreuves subies par Cali, son premier mariage avorté, fort heureusement, finalement, puis la perte de Cora...
Elles se sentaient proches l'une de l'autre, Céline ayant affronté la perte de sa grande fille Cassandre bien des années auparavant... Cassie, sa cadette, mère de cette petite-fille chérie blottie dans ses bras, avait ramené son aînée à la vie, avec l'aide de Carmen, son autre fille. Cassie et elle pourraient la guider pour ramener Cora...
Je sais ce à quoi tu penses, Céline... souffla Coline. Mais Cassie et Carmen ont enfreint une règle...nous ne pouvons pas l'aider, au risque d'être détruites, et Cora également, finit-elle en pensée.
De l'autre côté, Cassie parlementait avec Camille...
"Les risques sont grands, tu le sais, non ? dit Camille.
- Si, je sais...mais Cora souffre de notre côté..., murmura Cassie, ne voulant pas être entendue de sa fille.
- C'est déjà une règle enfreinte de la rencontrer avant sa mort...
- Mamie...j'étais scientifique, je savais comment faire...
- Tu n'étais pas obligée de le faire parce que tu savais..., sermonna doucement Camille.
- Juste une fois...la revoir..."
Camille soupira.
Je sais...nous avons tous eu ça...mais on a fait avec...
- Et...Pour Cora ? dit Cassie.
- Tu sais très bien ce que j'en pense, non ? répondit Camille avec un air complice.
Cassie sourit en retour, alors que Camille allait s'installer dans le fauteuil.
Toutes les filles Zoreï prirent place sur le canapé, Cali sur le pouf.
Cali regarda ses aïeules. Les ressemblances mère-filles étaient plutôt flagrantes...
Céline et sa fille Cassie
Coline et sa fille Céline
Coraline et sa fille Coline
Camille et sa fille Coraline
* * *
-Cali-
Mamie Camille me fixait de son regard doux. Toute la gentillesse du monde semblait s'y être réfugiée et je sentais qu'au fond de moi, le temps avait en peut-être effacé une grande partie...
Elle fit "non" de la tête, et son sourire s'élargit.
Elle voyait mon âme.
C'était stupide comme idée, mais depuis l'autre côté peut-être qu'on voyait plus de choses...
Et pas seulement que j'avais, comme Mamie Coline, prit plus de mon père que de ma maman... Au-delà des apparences.
"Je ne vois pas plus que toi, Cali, souffla Mamie Camille. Mais je t'ai vue grandir, comme j'ai vu grandir toutes les mères de cette famille. Je te connais comme ma fille. Ne doute pas de toi. Tu es une Zoreï, tout comme ta soeur, qui malgré sa malice toute Bean tenue de ton père, a un coeur énorme, gonflé d'amour, de gentillesse. Jamais elle n'a agit mal pour le Mal.
- Nous voyons tout, tu sais, dit Coline. Et on est fières d'avoir laissé cet héritage.
Et plus que tout : on est fières que ce que tu en fais..."
Mon coeur se serra. Non, je ne méritais pas tout ça... j'avais fui la maison de nos enfances...
"Cali...jamais il n'a été convenu que nous vivrions ici pour toujours. Vous avez gardé ma maison en souvenir, j'en suis heureuse, mais ne vit pas dans notre passé..." dit la Mère.
Camille baissa les yeux.
"Tu n'as pas non plus à hériter des responsabilités qu'on veut t'ajouter. Laisse à ton amie Emma Plénozas son rôle, laisse aux Gothik le leur, quoi que les autres disent. Tu n'as pas à endosser tout ça. Ce n'est pas mon héritage."
Toutes ont hoché la tête et ont dit en choeurs : "Tu n'as qu'à transmettre la gentillesse dont tu as hérité. Transmets ce que tu as eu, ne t'impose rien..."
Puis la voix de Coline sortit du brouhaha :
"Tu n'as pas demandé leur approbation pour épouser Naël, ton cousin éloigné."
Mon coeur se gonfla d'espoir.
"Nous n'en avons toujours fait qu'à notre tête." conclut-elle dans un sourire. "À ton tour, petite Cali."
* * *
Un sursaut secoua Cali. Le plafond blanc au dessus d'elle. Les berceaux de Clémentine et Cerise. Il était déjà tard dans la matinée. Elle se leva en hâte.
Elle donna le sein à chacune de ses petites filles, s'habilla et descendis.
Un élan la poussait vers le petit cimetière de ses parents. À côté, une ouverture et un escalier. L'élan la poussait au sous-sol où trônaient les photos de famille des générations passées. Cali s'y engouffra.
Et...un nouvel étage. Inconnu. La peur se manifesta en frisson glacé le long de son dos. Mais elle descendit encore.
Des photos semblant sortir tout droit de son rêve trônaient aux murs de brique.
Que diable se passait-il ?
Et là...
Les portraits de toutes. Et elle au bout. Dans la lignée. L'héritière.
Seulement l'héritière d'une famille remplie de gentillesse, et têtue comme une mule.
Oui. Cali serait têtue, elle aussi.
Dans un sourire, elle murmura :
Merci, Mamie Camille
À l'occasion du premier anniversaire du Legacy, je vous dis, chers lecteurs, un gros merci, sans vous Camille n'aurait jamais engendré si grande lignée. Cali est la 6ème génération, nous sommes donc ici à mi-chemin. Il y a un an, Camille emménageait dans une bicoque d'Oasis Springs, parce que son Observateur n'était pas fichue de savoir lire des règles
Magnifique cet épisode spécial, j'étais prise dans la lecture et c'est super de revoir le visage des héritières
Le côté un peu fantastique et mystérieux du rêve et de la fin, j'adore ^.^
Oh j'en ai loupé des choses par ici !
Joyeux anniversaire aux Zoreï, c'était mimi de voir toutes les héritières comme ça réunies
En espérant que Cali fasse ce qu'on lui dit et laisse la guéguerre Plénozas-Gothik de côté, on veut des bisounours nous
je viens de rattraper mon retard et j'ai adoré
bon anniversaire au Zoreï et j'espère qu'ils nous combleront encore pendant au moins 6 autres générations
Two things only a man cannot hide : that he is drunk and that he is in love.
P.S. : le CC c'est le mal ^^
Comment appelle-t-on un chien qui n'a pas de pattes ?
Comme c'était émouvant de voir toutes les héritières Zoreï réunies autour de Cali pour la soutenir et l'encourager à suivre son propre chemin, comme toutes les femmes Zoreï qui n'en feront toujours qu'à leur tête !
Et voilàààààààà ! J'ai rattrapé tout mon retard. Oh @Sakura5192 qu'est-ce que tu écris bien Tes sims sont tous tellement beaux et attachants, même avec leurs défauts. J'ai envie de leur faire un câlin à tes héritières, à toutes !
J'ai versé ma petite larme pour la petite Cora, je lisais pas les commentaires, ça m'a assommée Cali est formidable et son histoire avec Naël tellement touchante. Laëlia est géniale elle aussi, j'espère qu'elle redeviendra blonde mais je dois avouer que j'adore son nouveau look.
L'épisode d'anniversaire est vraiment bien fait et c'est bon de revoir tout le monde.
Je me rappelle pas de tout ce que j'ai lu mais j'ai adoré les échanges avec les Bean ^^
Bravo et merci pour cette chouette histoire que tu partages avec nous
@Caro220283 Tu mérites un badge énooooorme de lectrice courageuse (juste pour info, tu avais fait ta pause à quel moment de l'histoire ?) *farfouille dans ses poches* J'ai pas de badge...mais je trouverais bien un truc
Merci à toi, à tous ! C'est vous qui avez soutenu ce Legacy-pas-très-à-cheval-sur-les-règles depuis un an (j'en tomberais presque dans les pommes tiens !) *câlin général*
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
J'ai essayé de refaire ce type de rêve, pouvoir leur parler à nouveau, encore et encore. Connaître leur histoire, racontée par elles. Mais ça n'a pas marché, ça ne marche jamais, de toute façon. Alors j'ai repris ma vie. J'en ai parlé à Naël, à Laëlia aussi. Et ils sont de l'avis de nos aînées, je dois faire ce que je veux.
Et là...ce que je veux...
C'est rien de plus que ce que j'ai retrouvé en emménageant ici, à NewCrest. La paix, et ma famille près de moi.
"Ma Calinette, ça fait 25 ans que je t'aime comme un fou, depuis que tu es venue chez mes parents la première fois...
Et je me demandais, si pour fêter ces années à nous aimer on ne pourrait pas...renouveler nos voeux...qu'en dis-tu ?"
J'en dis...que les mots ne veulent pas sortir...
"Je vois bien ta réponse dans tes yeux ma belle, mais l'entendre de ta bouche est...tellement plus agréable encore...
- Je sais...
- Alors ? Tu veux toujours de moi ?
- Jusqu'à la mort, mon amour, et après si possible." finis-je dans un sourire.
"Alors met ta plus belle robe, et on se retrouve ce soir sous l'arche"
Un nouveau b.aiser sur ma joue, et la journée s'écoula sans que je la voie passer, tant je languissais du soir.
* * *
La nuit tombait quand je sortis de la maison, vêtue de ma nouvelle robe de soirée bleue. Naël était déjà sous l'arche, dans le costume qu'il portait à notre mariage, le dos tourné à moi. Je pus donc m'approcher sans risquer de me faire voir prématurément.
Quand j'arrivais à sa hauteur, je soufflais un "Coucou" timide.
"Oh...Cali...! Tu..."
"Je ?
- Tu es...à tomber..."
"Et toi tu es irrésistible..." dis-je alors, les genoux me lâchant.
Il me soutint par la taille et posa un nouveau b.aiser sur ma joue.
J'étais aux anges. Il était devenu tout ce qui comptait pour moi, et il m'avait donné d'autres petites raisons de vivre qui grandissaient à vue d'oeil.
Il était mon objectif, ce que je voulais plus que tout, celui qui me rendait têtue...
Ma vie a été guidée par l'amour, depuis l'enfance. Des échecs j'en ai eu, des peines, j'en ai eues, mais je sais maintenant que c'est parce que je n'était pas encore la fille têtue qui assumait d'aimer le frère de son amour d'enfance. Depuis que je l'ai accepté, le bonheur m'a souri.
"C'est possible d'être encore plus nerveuse que le jour de notre mariage ?!
- Je te promets de t'aimer pour la fin de cette vie, et la suivante, et toutes celles qui suivront..."
J'ai cessé d'être moi en acceptant d'endosser des responsabilités dont je ne voulais pas. Mais maintenant, j'ai ce que je veux.
Je sautais au cou de Naël avant qu'il ne puisse le faire, et il chancela sous la surprise, manquant de nous faire tomber l'un et l'autre dans l'herbe.
Je l'aimais, depuis 25 ans et pour toujours.
"Merci Naël...
- Merci de quoi, ma Calinette ?
- De me rappeler que tu es ma raison de vivre depuis 25 ans, et pour toujours."
"Oh...Cali..." Une petite larme perlait à son oeil...
Ne voulant pas que je la voie, il me serra fort dans ses bras.
"Toi tu es la mienne..."
* * *
-Naël-
Depuis ce jour...
...il y a déjà si longtemps...
Je n'ai fait que t'aimer et souhaiter ton bonheur.
Tu n'as pas idée, ma belle, la joie que tu m'apportes en me rendant mon amour. C'était inespéré, je me suis accroché, battu pour toi et ton bonheur. Si on m'avait dit que je t'épouserais...
Jamais je n'aurais osé y croire...
Et maintenant, faire ton bonheur équivaut à faire le mien...la seule chose te rendant heureuse...étant moi - je n'ose toujours pas y croire...- et les enfants que je t'ai donnés, que tu as portés avec amour et que tu aides à grandir...
* * *
-Cali-
"Maman...papa ?
- Céleste...qu'est-ce qui t'arrive ma puce ?
- C'était...beau...mais...maman..."
Ma petite princesse fondit en larmes. Suivie par les pleurs des jumelles à l'étage.
"J'y vais, me souffla Naël. Je reviens dès que j'ai fini."
"Maman...Tu m'aimes ?
- Mais...Céleste...évidemment que je t'aime, et papa aussi...
- Pourquoi tu as fait Clémentine et Cerise alors ? Moi je suis là pour remplacer Cora, mais elles...
- Oh, Céleste..."
"On vous aime toutes de la même façon, et jamais tu n'as été un bébé de remplacement de Cora...
- Mais, pourtant...
- Non, ma puce, rien du tout, tu étais dans mon ventre quand Cora était encore là, et les jumelles ne sont pas des bébés de remplacement non plus..."
"Tu es unique, ma puce, et on t'aime pour ce que tu es, toi, Céleste Zoreï, tout comme chacune d'entre vous, d'accord ?
- Je suis unique ?
- Oui, et tu es parfaite telle que tu es..."
"Maman !"
Mon bébé me sauta au cou.
"Tu es la meilleure des mamans...je t'aime...
- Moi aussi Céleste, mon petit ange..."
"C'est vrai que "céleste" ça veut dire que je viens du ciel ?
- Oui, tu es le petit miracle que j'ai réussi à faire naître malgré ma peine pour ta soeur. J'ai eu tellement peur de te perdre toi aussi...c'est comme si je t'avais sauvée en te faisant naître. Je n'étais plus une maman qui n'avait pas pu sauver son bébé.
- Alors je suis pas en remplacement, je t'ai refaite sourire...comme ? une super-héroïne ?"
J'étouffai un petit rire. "Oui, tu es ma sauveuse."
* * *
-Céleste-
J'ai sauvé maman. Ça fait du bien de savoir que je sers, enfin, qu'on a besoin de moi. Maman m'a fait comprendre une chose : elle a besoin de nous tous, papa, Laë, Clém, Cerise, moi...et Cora. Aussi. Je voudrais...
"Salut."
"Salut. Je m'appelle Céleste.
- Cora. Je suis ta grande soeur. C'était beau, leur mariage. Je l'avais jamais vu, j'étais pas encore née. Laëlia m'avait raconté.
- J'ai bien aimé aussi, j'ai presque pleuré, avouai-je.
- Moi aussi, dit Cora. Mais j'ai plus de larmes comme ça. Par contre, je mets de l'eau partout quand je viens dans ce monde.
- Ah ?
- Je suis morte dans la piscine, à l'autre maison.
- Je sais. Je sais aussi que tu voulais que je sois un mec... désolée, du coup.
- Bah, t'inquiète ! Laëlia aussi voulait un petit frère avant que je naisse, puis finalement...(soupir) on est devenues inséparables...enfin, presque."
Elle se leva du banc, prête à repartir, j'en étais sûre. Alors, j'ai tenu à lui montrer que moi aussi, je l'aime, même si je l'ai pas connue...
"Qu'est-ce que tu fais, Céleste ?
- Je t'aime.
- C'est pas une action.
- Là, si."
On a regardé les étoiles, et c'est vrai qu'elle met de l'eau partout Cora.
* * *
-Laëlia-
Je me suis réveillée en sursaut, j'ai sauté dans mes habits, et j'ai couru jusque là où j'avais cru la sentir.
Cora... où es-tu ?
"Euh...derrière toi, Laëlia ! On regarde les étoiles."
Je l'ai serrée comme jamais je n'aurais cru être capable de serrer ma soeur dans mes bras.
"Ne fais jamais ça à Céleste, tu la tuerais, tu sais", me souffla Cora alors que notre petite soeur regagnait la maison.
J'étais si heureuse...
Cora n'avait évidement pas grandi, mais elle avait mûri, si tant est que ce soit possible. Je voulais tellement la faire revenir...
On parla des heures durant, surtout de ses problèmes avec les fantômes des anciens...
"Non, mais attend ! Les mamies ont dit à maman de faire la têtue et de s'accrocher à ce qui la rend heureuse...
Ce qui te rend heureuse, c'est nous ! Alors fait la têtue et reste ! CQFD !
- Mouais, pas complètement, mais bon. J'te préfèrais en blonde...la brune, c'est moi...
"Cora ?!
- Maman !
- Oh, j'ai cru que tu ne viendrais plus après le déménagement...
- Je suis attachée à vous, pas à la maison..."
"Laëlia m'a dit...
- Hey, cafte pas !
- Rooh, bah si ! Il faut que je sois têtue moi aussi, comme les Mamies t'ont dit, nan ?
- Euuuh...
- Parce que je compte bien rester !"
Là elles sont parties dans un fou rire semi-démoniaque 100% flippant, mais...
"ça fait plaisir de vous voir être têtues..." j'ai dit tout haut.
"Je commençais à croire qu'il n'y avait que moi ! ricanai-je.
- Alors je peux rester ? demanda Cora.
- Evidemment, dès que tu veux, tu nous dis."
Je crois qu'elle aurait voulu commencer dès maintenant, mais je sais pas si elle n'angoisse pas encore... Mais une chose est sûre, à chaque fois qu'elle viendra, je lui demanderai de vivre ici...
Après tout, c'est pas comme si ça s'agrandissait pas une maison !
Papa a fêté son quarantième anniversaire...ça fait drôle. Maman va pas tarder à suivre.
Cora...a entreprit de me guérir de ma peur de l'eau que j'avais contracté depuis sa mort...
"Facile, je viens avec toi ! Allez, si tu n'y vas pas un jour jamais tu ne pourras te baigner de nouveau...
"Au fait, tu m'apprendrais à nager...?
- Tu sais pas ?
- Ben, je te rappelle que je suis morte noyée, quand même, ça t'a jamais effleuré l'esprit que c'était pour cette raison ?
- Okay, c'est parti !"
Puis elle a du repartir, elle s'affaiblissait. Apparemment tant qu'elle ne maîtrise pas son énergie d'ectoplasme ou je sais pas quoi, elle doit rentrer...là-bas. La looze. Du coup, je fais la têtue, et au lieu de faire mes devoirs je joue de la guitare. Yeah !
Ah oui, les jumelles ont grandi : on a accroché leurs photos.
Réponses
Origin ID : Sakura5192
Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
Episode spécial anniversaire 1 an du Legacy
La nuit était encore douce à Newcrest, et Cali dormait à poings fermés, à côté de Naël qui ronflottait. La maison était calme, les jumelles Clémentine et Cerise ne faisaient pas encore leurs nuits, mais elles dormaient alors profondément, ainsi que Laëlia et Céleste.
Tout était calme, excepté dans l'esprit de Cali...
Mais...où suis-je ?
Elle parcourut la pièce des yeux. Inutile de regarder très longtemps, les souvenirs de Cali ne la trompaient pas. C'était sa maison. Leur maison. Celle de Willow Creek.
Cali prit une grande inspiration, comme pour s'imprégner de l'odeur familière de ce lieu. Rien ne lui parvint. C'était un rêve, bien évidement. Ils avaient bel et bien déménagé. Et puis, elle n'avait pas ce bidon arrondi qu'elle commençait à avoir. Un rêve.
Mais tout semblait si réel, tout était à sa place, les urnes de ses parents, celle de son bébé, tristement, les photos, les dessins, et là, sur le canapé...
L'angle tourna soudain, et elle vit sa mère.
Elle sentait vaguement des bras qui la serraient, mais elle voyait la fierté de sa mère dans ses yeux, et rien ne comptait d'avantage.
Pourtant, son esprit fit le point sur ses bras qui l'enlaçaient. Elle ne les connaissait pas, ni ce parfum qui émanait de cette personne, mais c'était comme si elle les avait toujours sentis.
Je suis si heureuse de te rencontrer enfin, murmura la voix près d'elle.
Le coeur de Cali eu un raté. Elle aussi, se sentait heureuse, heureuse dans ses bras étrangers mais si familiers.
Je suis Camille. Ton... la voix marqua une pause, le temps de compter. Arrière-arrière-arrière-grand-mère, finit-elle par dire.
Mamie Camille...la première de notre famille...
Je suis...
- Cali, oui, je sais ma chérie...
- ...très honorée...mamie Camille...
Un petit rire se fit entendre.
C'est nous qui le sommes, ma petite, c'est nous. Et nous sommes fières de qui tu es devenue...
Toutes.
Des bras différents passaient autour de Cali. Elle répondait aux étreintes, toutes aussi familières que celle de Mamie Camille. Au vu de la ressemblance poussée avec la fondatrice, Cali su qui était cette Mamie qu'elle serrait alors.
Mamie Coraline ? risqua-t-elle.
Tout juste, ma chérie...
Puis vint le tour de Mamie Coline...
Ça fait si bizarre de rencontrer mon arrière-petite-fille...
- À qui le dis-tu, soupira Coraline.
Toutes avaient l'air d'avoir son âge à elle, Cali, mais ce n'était sans doute du qu'aux photos qu'elle avait vues...ou rajeunissait-on dans l'au-delà ?
Je suis fière de toi, Cali...
-Tu ne m'as jamais connue, mamie Coline...
- Qu'est-ce que ça change ? Tu as continué à prolonger la lignée, nous le savons, et tu es ma digne héritière, accrochée que tu es à l'Amour de ta vie...Je suis fière d'avoir transmis quelque chose à une personne aussi généreuse et aimante que toi...
Les larmes menaçaient de s'échapper des yeux de Cali, ce qu'elles auraient fait si elles avaient été dans le vrai monde. Elle regarda son arrière-grand-mère âgée de 20 ans avec gratitude. Elle aussi, était fière de ses origines.
Quand arriva le tour de sa grand-mère Céline, son coeur n'eut pas de raté, mais il se serra douloureusement. Jamais elle n'avait connu sa grand-mère, ni Charlize. Elle se jeta sans ses bras, surprenant Céline.
Elle n'eut pas besoin de mots, Céline savait. Elle avait veillé sur ses petites, pleuré son impuissance face aux dures épreuves subies par Cali, son premier mariage avorté, fort heureusement, finalement, puis la perte de Cora...
Elles se sentaient proches l'une de l'autre, Céline ayant affronté la perte de sa grande fille Cassandre bien des années auparavant... Cassie, sa cadette, mère de cette petite-fille chérie blottie dans ses bras, avait ramené son aînée à la vie, avec l'aide de Carmen, son autre fille. Cassie et elle pourraient la guider pour ramener Cora...
Je sais ce à quoi tu penses, Céline... souffla Coline. Mais Cassie et Carmen ont enfreint une règle...nous ne pouvons pas l'aider, au risque d'être détruites, et Cora également, finit-elle en pensée.
De l'autre côté, Cassie parlementait avec Camille...
"Les risques sont grands, tu le sais, non ? dit Camille.
- Si, je sais...mais Cora souffre de notre côté..., murmura Cassie, ne voulant pas être entendue de sa fille.
- C'est déjà une règle enfreinte de la rencontrer avant sa mort...
- Mamie...j'étais scientifique, je savais comment faire...
- Tu n'étais pas obligée de le faire parce que tu savais..., sermonna doucement Camille.
- Juste une fois...la revoir..."
Camille soupira.
Je sais...nous avons tous eu ça...mais on a fait avec...
- Et...Pour Cora ? dit Cassie.
- Tu sais très bien ce que j'en pense, non ? répondit Camille avec un air complice.
Cassie sourit en retour, alors que Camille allait s'installer dans le fauteuil.
Toutes les filles Zoreï prirent place sur le canapé, Cali sur le pouf.
Cali regarda ses aïeules. Les ressemblances mère-filles étaient plutôt flagrantes...
Coline et sa fille Céline
Coraline et sa fille Coline
Camille et sa fille Coraline
* * *
-Cali-
Mamie Camille me fixait de son regard doux. Toute la gentillesse du monde semblait s'y être réfugiée et je sentais qu'au fond de moi, le temps avait en peut-être effacé une grande partie...
Elle fit "non" de la tête, et son sourire s'élargit.
Elle voyait mon âme.
C'était stupide comme idée, mais depuis l'autre côté peut-être qu'on voyait plus de choses...
Et pas seulement que j'avais, comme Mamie Coline, prit plus de mon père que de ma maman... Au-delà des apparences.
"Je ne vois pas plus que toi, Cali, souffla Mamie Camille. Mais je t'ai vue grandir, comme j'ai vu grandir toutes les mères de cette famille. Je te connais comme ma fille. Ne doute pas de toi. Tu es une Zoreï, tout comme ta soeur, qui malgré sa malice toute Bean tenue de ton père, a un coeur énorme, gonflé d'amour, de gentillesse. Jamais elle n'a agit mal pour le Mal.
- Nous voyons tout, tu sais, dit Coline. Et on est fières d'avoir laissé cet héritage.
Et plus que tout : on est fières que ce que tu en fais..."
Mon coeur se serra. Non, je ne méritais pas tout ça... j'avais fui la maison de nos enfances...
"Cali...jamais il n'a été convenu que nous vivrions ici pour toujours. Vous avez gardé ma maison en souvenir, j'en suis heureuse, mais ne vit pas dans notre passé..." dit la Mère.
Camille baissa les yeux.
"Tu n'as pas non plus à hériter des responsabilités qu'on veut t'ajouter. Laisse à ton amie Emma Plénozas son rôle, laisse aux Gothik le leur, quoi que les autres disent. Tu n'as pas à endosser tout ça. Ce n'est pas mon héritage."
Toutes ont hoché la tête et ont dit en choeurs : "Tu n'as qu'à transmettre la gentillesse dont tu as hérité. Transmets ce que tu as eu, ne t'impose rien..."
Puis la voix de Coline sortit du brouhaha :
"Tu n'as pas demandé leur approbation pour épouser Naël, ton cousin éloigné."
Mon coeur se gonfla d'espoir.
"Nous n'en avons toujours fait qu'à notre tête." conclut-elle dans un sourire. "À ton tour, petite Cali."
Un sursaut secoua Cali. Le plafond blanc au dessus d'elle. Les berceaux de Clémentine et Cerise. Il était déjà tard dans la matinée. Elle se leva en hâte.
Elle donna le sein à chacune de ses petites filles, s'habilla et descendis.
Un élan la poussait vers le petit cimetière de ses parents. À côté, une ouverture et un escalier. L'élan la poussait au sous-sol où trônaient les photos de famille des générations passées. Cali s'y engouffra.
Et...un nouvel étage. Inconnu. La peur se manifesta en frisson glacé le long de son dos. Mais elle descendit encore.
Des photos semblant sortir tout droit de son rêve trônaient aux murs de brique.
Que diable se passait-il ?
Et là...
Les portraits de toutes. Et elle au bout. Dans la lignée. L'héritière.
Seulement l'héritière d'une famille remplie de gentillesse, et têtue comme une mule.
Oui. Cali serait têtue, elle aussi.
Dans un sourire, elle murmura :
Merci, Mamie Camille
À l'occasion du premier anniversaire du Legacy, je vous dis, chers lecteurs, un gros merci, sans vous Camille n'aurait jamais engendré si grande lignée. Cali est la 6ème génération, nous sommes donc ici à mi-chemin. Il y a un an, Camille emménageait dans une bicoque d'Oasis Springs, parce que son Observateur n'était pas fichue de savoir lire des règles
Merci à tous.
Origin ID : Sakura5192
Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
Le côté un peu fantastique et mystérieux du rêve et de la fin, j'adore ^.^
~ Histoires ~
Legacy (G1, màj 26/06) : Descendance d'un Taulard (blog/forum)
Défi Apocalypse : Bref, j'ai tenté l'Apo'. (forum/blog)
Continue de nous faire sourire avec cette histoire de bisounours comme j'aime.
En tout cas, c'est très joliment raconté et les conseils qui sont donné à Cali sont très bon.
Mon Studio
Sims-Artists recrute ! Si ça vous intéresse, c'est par ici
Joyeux anniversaire aux Zoreï, c'était mimi de voir toutes les héritières comme ça réunies
En espérant que Cali fasse ce qu'on lui dit et laisse la guéguerre Plénozas-Gothik de côté, on veut des bisounours nous
Ma chaîne YouTube : Malina
Mon compte Twitch : Malina_Framboise
Mes challenges : Apocalypse Please / Là-bas (Immigrant Challenge)
Mes quelques constructions : Les essais de Malina
bon anniversaire au Zoreï et j'espère qu'ils nous combleront encore pendant au moins 6 autres générations
J'ai versé ma petite larme pour la petite Cora, je lisais pas les commentaires, ça m'a assommée Cali est formidable et son histoire avec Naël tellement touchante. Laëlia est géniale elle aussi, j'espère qu'elle redeviendra blonde mais je dois avouer que j'adore son nouveau look.
L'épisode d'anniversaire est vraiment bien fait et c'est bon de revoir tout le monde.
Je me rappelle pas de tout ce que j'ai lu mais j'ai adoré les échanges avec les Bean ^^
Bravo et merci pour cette chouette histoire que tu partages avec nous
Un Random Legacy : L'esprit Libre
Histoires :
Pas à ma place (Terminée)
Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
Hors-série issus de Charmant ? : Les charmantes petites histoires
Merci à toi, à tous ! C'est vous qui avez soutenu ce Legacy-pas-très-à-cheval-sur-les-règles depuis un an (j'en tomberais presque dans les pommes tiens !) *câlin général*
Origin ID : Sakura5192
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Un Random Legacy : L'esprit Libre
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Charmant ? Vous avez dit charmant ? (Terminée)
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-Cali-
J'ai essayé de refaire ce type de rêve, pouvoir leur parler à nouveau, encore et encore. Connaître leur histoire, racontée par elles. Mais ça n'a pas marché, ça ne marche jamais, de toute façon. Alors j'ai repris ma vie. J'en ai parlé à Naël, à Laëlia aussi. Et ils sont de l'avis de nos aînées, je dois faire ce que je veux.
Et là...ce que je veux...
C'est rien de plus que ce que j'ai retrouvé en emménageant ici, à NewCrest. La paix, et ma famille près de moi.
"Ma Calinette, ça fait 25 ans que je t'aime comme un fou, depuis que tu es venue chez mes parents la première fois...
Et je me demandais, si pour fêter ces années à nous aimer on ne pourrait pas...renouveler nos voeux...qu'en dis-tu ?"
J'en dis...que les mots ne veulent pas sortir...
"Je vois bien ta réponse dans tes yeux ma belle, mais l'entendre de ta bouche est...tellement plus agréable encore...
- Je sais...
- Alors ? Tu veux toujours de moi ?
- Jusqu'à la mort, mon amour, et après si possible." finis-je dans un sourire.
"Alors met ta plus belle robe, et on se retrouve ce soir sous l'arche"
Un nouveau b.aiser sur ma joue, et la journée s'écoula sans que je la voie passer, tant je languissais du soir.
La nuit tombait quand je sortis de la maison, vêtue de ma nouvelle robe de soirée bleue. Naël était déjà sous l'arche, dans le costume qu'il portait à notre mariage, le dos tourné à moi. Je pus donc m'approcher sans risquer de me faire voir prématurément.
Quand j'arrivais à sa hauteur, je soufflais un "Coucou" timide.
"Oh...Cali...! Tu..."
"Je ?
- Tu es...à tomber..."
"Et toi tu es irrésistible..." dis-je alors, les genoux me lâchant.
Il me soutint par la taille et posa un nouveau b.aiser sur ma joue.
J'étais aux anges. Il était devenu tout ce qui comptait pour moi, et il m'avait donné d'autres petites raisons de vivre qui grandissaient à vue d'oeil.
Il était mon objectif, ce que je voulais plus que tout, celui qui me rendait têtue...
Ma vie a été guidée par l'amour, depuis l'enfance. Des échecs j'en ai eu, des peines, j'en ai eues, mais je sais maintenant que c'est parce que je n'était pas encore la fille têtue qui assumait d'aimer le frère de son amour d'enfance. Depuis que je l'ai accepté, le bonheur m'a souri.
"C'est possible d'être encore plus nerveuse que le jour de notre mariage ?!
- Je te promets de t'aimer pour la fin de cette vie, et la suivante, et toutes celles qui suivront..."
J'ai cessé d'être moi en acceptant d'endosser des responsabilités dont je ne voulais pas. Mais maintenant, j'ai ce que je veux.
Je sautais au cou de Naël avant qu'il ne puisse le faire, et il chancela sous la surprise, manquant de nous faire tomber l'un et l'autre dans l'herbe.
Je l'aimais, depuis 25 ans et pour toujours.
"Merci Naël...
- Merci de quoi, ma Calinette ?
- De me rappeler que tu es ma raison de vivre depuis 25 ans, et pour toujours."
"Oh...Cali..." Une petite larme perlait à son oeil...
Ne voulant pas que je la voie, il me serra fort dans ses bras.
"Toi tu es la mienne..."
-Naël-
Depuis ce jour...
...il y a déjà si longtemps...
Je n'ai fait que t'aimer et souhaiter ton bonheur.
Tu n'as pas idée, ma belle, la joie que tu m'apportes en me rendant mon amour. C'était inespéré, je me suis accroché, battu pour toi et ton bonheur. Si on m'avait dit que je t'épouserais...
Jamais je n'aurais osé y croire...
Et maintenant, faire ton bonheur équivaut à faire le mien...la seule chose te rendant heureuse...étant moi - je n'ose toujours pas y croire...- et les enfants que je t'ai donnés, que tu as portés avec amour et que tu aides à grandir...
-Cali-
"Maman...papa ?
- Céleste...qu'est-ce qui t'arrive ma puce ?
- C'était...beau...mais...maman..."
Ma petite princesse fondit en larmes. Suivie par les pleurs des jumelles à l'étage.
"J'y vais, me souffla Naël. Je reviens dès que j'ai fini."
"Maman...Tu m'aimes ?
- Mais...Céleste...évidemment que je t'aime, et papa aussi...
- Pourquoi tu as fait Clémentine et Cerise alors ? Moi je suis là pour remplacer Cora, mais elles...
- Oh, Céleste..."
"On vous aime toutes de la même façon, et jamais tu n'as été un bébé de remplacement de Cora...
- Mais, pourtant...
- Non, ma puce, rien du tout, tu étais dans mon ventre quand Cora était encore là, et les jumelles ne sont pas des bébés de remplacement non plus..."
"Tu es unique, ma puce, et on t'aime pour ce que tu es, toi, Céleste Zoreï, tout comme chacune d'entre vous, d'accord ?
- Je suis unique ?
- Oui, et tu es parfaite telle que tu es..."
"Maman !"
Mon bébé me sauta au cou.
"Tu es la meilleure des mamans...je t'aime...
- Moi aussi Céleste, mon petit ange..."
"C'est vrai que "céleste" ça veut dire que je viens du ciel ?
- Oui, tu es le petit miracle que j'ai réussi à faire naître malgré ma peine pour ta soeur. J'ai eu tellement peur de te perdre toi aussi...c'est comme si je t'avais sauvée en te faisant naître. Je n'étais plus une maman qui n'avait pas pu sauver son bébé.
- Alors je suis pas en remplacement, je t'ai refaite sourire...comme ? une super-héroïne ?"
J'étouffai un petit rire. "Oui, tu es ma sauveuse."
-Céleste-
J'ai sauvé maman. Ça fait du bien de savoir que je sers, enfin, qu'on a besoin de moi. Maman m'a fait comprendre une chose : elle a besoin de nous tous, papa, Laë, Clém, Cerise, moi...et Cora. Aussi. Je voudrais...
"Salut."
"Salut. Je m'appelle Céleste.
- Cora. Je suis ta grande soeur. C'était beau, leur mariage. Je l'avais jamais vu, j'étais pas encore née. Laëlia m'avait raconté.
- J'ai bien aimé aussi, j'ai presque pleuré, avouai-je.
- Moi aussi, dit Cora. Mais j'ai plus de larmes comme ça. Par contre, je mets de l'eau partout quand je viens dans ce monde.
- Ah ?
- Je suis morte dans la piscine, à l'autre maison.
- Je sais. Je sais aussi que tu voulais que je sois un mec... désolée, du coup.
- Bah, t'inquiète ! Laëlia aussi voulait un petit frère avant que je naisse, puis finalement...(soupir) on est devenues inséparables...enfin, presque."
Elle se leva du banc, prête à repartir, j'en étais sûre. Alors, j'ai tenu à lui montrer que moi aussi, je l'aime, même si je l'ai pas connue...
"Qu'est-ce que tu fais, Céleste ?
- Je t'aime.
- C'est pas une action.
- Là, si."
On a regardé les étoiles, et c'est vrai qu'elle met de l'eau partout Cora.
-Laëlia-
Je me suis réveillée en sursaut, j'ai sauté dans mes habits, et j'ai couru jusque là où j'avais cru la sentir.
Cora... où es-tu ?
"Euh...derrière toi, Laëlia ! On regarde les étoiles."
Je l'ai serrée comme jamais je n'aurais cru être capable de serrer ma soeur dans mes bras.
"Ne fais jamais ça à Céleste, tu la tuerais, tu sais", me souffla Cora alors que notre petite soeur regagnait la maison.
J'étais si heureuse...
Cora n'avait évidement pas grandi, mais elle avait mûri, si tant est que ce soit possible. Je voulais tellement la faire revenir...
On parla des heures durant, surtout de ses problèmes avec les fantômes des anciens...
"Non, mais attend ! Les mamies ont dit à maman de faire la têtue et de s'accrocher à ce qui la rend heureuse...
Ce qui te rend heureuse, c'est nous ! Alors fait la têtue et reste ! CQFD !
- Mouais, pas complètement, mais bon. J'te préfèrais en blonde...la brune, c'est moi...
"Cora ?!
- Maman !
- Oh, j'ai cru que tu ne viendrais plus après le déménagement...
- Je suis attachée à vous, pas à la maison..."
"Laëlia m'a dit...
- Hey, cafte pas !
- Rooh, bah si ! Il faut que je sois têtue moi aussi, comme les Mamies t'ont dit, nan ?
- Euuuh...
- Parce que je compte bien rester !"
Là elles sont parties dans un fou rire semi-démoniaque 100% flippant, mais...
"ça fait plaisir de vous voir être têtues..." j'ai dit tout haut.
"Je commençais à croire qu'il n'y avait que moi ! ricanai-je.
- Alors je peux rester ? demanda Cora.
- Evidemment, dès que tu veux, tu nous dis."
Je crois qu'elle aurait voulu commencer dès maintenant, mais je sais pas si elle n'angoisse pas encore... Mais une chose est sûre, à chaque fois qu'elle viendra, je lui demanderai de vivre ici...
Après tout, c'est pas comme si ça s'agrandissait pas une maison !
Papa a fêté son quarantième anniversaire...ça fait drôle. Maman va pas tarder à suivre.
Cora...a entreprit de me guérir de ma peur de l'eau que j'avais contracté depuis sa mort...
"Facile, je viens avec toi ! Allez, si tu n'y vas pas un jour jamais tu ne pourras te baigner de nouveau...
"Au fait, tu m'apprendrais à nager...?
- Tu sais pas ?
- Ben, je te rappelle que je suis morte noyée, quand même, ça t'a jamais effleuré l'esprit que c'était pour cette raison ?
- Okay, c'est parti !"
Puis elle a du repartir, elle s'affaiblissait. Apparemment tant qu'elle ne maîtrise pas son énergie d'ectoplasme ou je sais pas quoi, elle doit rentrer...là-bas. La looze. Du coup, je fais la têtue, et au lieu de faire mes devoirs je joue de la guitare. Yeah !
Ah oui, les jumelles ont grandi : on a accroché leurs photos.
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Illidan & Tyrande
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