"Alors ? de quoi j'ai l'air ?
- Tu es superbe, mon Camille, dis-je dans un sourire.
- M'aimes-tu, mon ange ?
- Éternellement, mon Amour...
- Alors, Cali, veux-tu m'épouser ?"
Mon coeur fait un bond. Moi, mariée...avec l'homme que j'aime depuis toujours.
Je n'hésite pas :
"Oui...oh, mon dieu, qu'elle est belle !
- Parfaite pour toi, alors...
- Tu es un amouuur, mon Camille !
- Ouch !"
"Tu oses dire que je suis lourde ?
- Non, c'est l'impact qui m'a coupé le souffle...à moins que...
- Oui ?
- À moins que ce ne soit ton sourire...
- Oh, Camille ..."
Il me reposa, et me sauta aux lèvres.
Chapitre 99 : Inconnu au bataillon
J'ai croisé un type l'autre jour pendant le barbecue du voisinage. Je le trouvais bizarre, alors je l'ai scruté de près. Vous me direz "Eh, mais t'es ouf ! Si le mec il est méchant il te tape !", mais s'il me tape, ça me donne une indication : il est pas d'ici. Personne n'oserait taper Kéno Bean ici. Alors j'ai scruté le mec, il avait l'air gêné que je le fixe comme ça, mais il est resté calme, c'était bizarre, les gens d'ici ils suent si un Bean les fixe trop longtemps. Alors j'ai continué à la fixer, et à le fixer. En même temps, je me marrais bien intérieurement, il devait me croire fou, mais comme les gens s'étaient figés (ou barrés) en me voyant faire, il avait forcément compris qu'il avait pas à faire au voisin lambda, le pecnot du coin à qui on peut dire "Wesh d'où tu m'ziotes toi !".
Marie est intervenue, avec une voix de velours, faut dire qu'il était beau gosse l'étranger.
- D'où tu viens le blondinet ? qu'elle lui dit.
- D'une galaxie très très lointaine, qu'il répond en rigolant.
Du coup, c'était clair qu'il était pas du coin, parce que personne rie au nez d'un Bean. Mais cette référence amusante m'a fait pensé à Jules, parce qu'il parait que l'Observateur chez sa femme, il kiffe grave les films comme ça.
- T'es de chez les Zoreï mon gars ?
- Oui monsieur, je suis un Zoreï pourquoi ? C'est interdit de se balader en ville ici ?
- C'est pas que c'est interdit, reprit ma fille, c'est que c'est déconseillé si t'es pas invité ou autorisé par un Bean à circuler librement.
Alors moi, pendant que Marie gérait un débat houleux sur le bien et le mal, la dictature par la peur et tout et tout, je me suis éclipsé en douce, histoire de passer un petit coup de fils.
- Jules ? Ouais c'est Kéno. J'ai un Zoreï qui vient de débarquer en plein barbeuc là.. Il te manque personne ? Ouais, un blond, avec une mèche à la Justin Bieber et des fringues de mec à la mode. Humhum.. Camille ?! ahaha ! Le nom de gonzesse ! (je sais, c'est mixte ! Et désolé aux Camille masculins) Il s'est barré. D'accord. Ok, j'attend ça avec impatience. Fais des bisous à ta famille.
Et le temps que je me retourne pour choper l'intrus, il avait agrippé une proie. Juliette Bean, la jumelle de Joshua. En plus le coup de "Oh regarde, une étoile filante !" en pleine journée !
Et mon bébé à moi, il avait pas l'air dans son assiette, à se faire embrouiller par un autre blondinet tout aussi ridicule qui portait le même jean.
- Marie ! On rentre à la maison ! Le blond va rentrer chez lui bientôt, allez zou MAISON !
- Je m'appelle Camille ! Camille ! B.L.O.N.D ! (ouais c'est redondant je sais !)
- Non, tu vas rentrer dans ta maison, te marier avec ta fiancée, faire des bébés et être heureux pour toujours comme tout les Zoreï ! Point final ! Tu subiras ta bisounoursisation, et on discute pas ! Marie on mate pas le postérieur de Monsieur. Juliette, j'ai rien a te dire mais Monsieur est fiancé. En plus il s'appelle Camille, tu veux finir avec un mec qui s'appelle Camille ? Non ? Alors rentre chez toi !
Je suis arrivée un après-midi, ça sentait bon le calme et l'ordre. Comme dans mes souvenirs d'enfant, le quartier était fleuri, ensoleillé et tranquille. Mais l'adresse avait changée. Leur maison était bien plus grande, et transpirait la richesse. En même temps c'était la famille, ils étaient forcément riches. Papa avait apporté pas mal d'argent dans ses mallettes en arrivant chez nous, et c'était pas étonnant. Chez moi, y'avait des moustiques partout, des marécages, et ça puait l'eau croupie. J'aimais cet endroit, mais bizarrement, la maison me manquait. J'étais une Zoreï, malgré mon caractère un peu explosif. Aujourd'hui pourtant, ce caractère je le bénissais, je ne savais pas à qui je le devais, les fesses entre deux Observateurs, mais il me servirait. Je m'appelais Charlize Zoreï, et j'étais venue chercher le fiancé de ma sœur Chez les Bean !
Oh, les Zoreï en excursion chez les Beans
Mais qu'est-ce que tu nous fait Camille Tu es fiancé. Et si tu reste ici, il y a ton jumeau qui va te voler ta dulcinée
Maiiis... Les Zorei c'est le monde des bisounours, pourquoi qu'y z'iraient chez les Bean qui sont plutôt ben... Bean ? Franchement abandonner Cali comme ça... Camille l'a plutôt intérêt à avoir une bonne explication
très sympa ces deux chapitres, j'ai cru pendant une longue partie du second qu'il y avait eu erreur sur la personne mais au final, c'est bien le bon qui s'est barré... il est tombé sur la tête ou quoi ???
les petits Bean sont superbes ^^
Two things only a man cannot hide : that he is drunk and that he is in love.
P.S. : le CC c'est le mal ^^
Comment appelle-t-on un chien qui n'a pas de pattes ?
@Frisquette6469 Bon courage pour tout rattraper chez moi ! (oui, c'est moi qui suis en charge des Zoreï mais via le sommaire tu peux lire seulement à partir de la génération 6 pour rattraper le train plus vite)
@Pythonroux Tout est sous contrôle...enfin...lui m'a échappé
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
J'avais fait du shopping avec ma mère et ma sœur parce que j'avais besoin de changer de tête. J'étouffais à petit feu dans cette maison, tout était trop constant, j'avais l'impression de ne pas avoir touché quoi que ce soit depuis des années, ni mes cheveux, ni mes vêtements, ni mon comportement. J'étais gentille, dévouée, et beaucoup trop sage.
Comme depuis toute petite, je faisais la sieste en rentrant des cours, dans ma chambre d'un ennui mortel comme l'avait souligné ma sœur. "Pourquoi tu lis ?". Au final, elle avait touché une corde sensible, et ça faisait mal. Je sentais s'écouler mon adolescence par tous les pores de ma peau, comme si je perdais la vie à grande vitesse, et je ne faisais rien pour en profiter. J'avais tout lu sur l'adolescence, sur l'amour, sur la guerre, sur les combats interstellaires, mais rien de ce que j'avais lu ne m'était vraiment familier.
"Cher journal, depuis hier, je me sens enfermée dans une routine sur laquelle je n'ai aucune prise, et j'ai le sentiment que ma vie ne m'appartient pas vraiment. Que faire ? Que dire pour obtenir la liberté dont je rêve ? Je voudrais trouver un moyen de m'exprimer, sans que personne ne sache qui je suis, et réagisse en conséquence. Dans ma vie il y a tant de chose que je vois sans les comprendre, car le temps va son chemin, quelques soient nos desseins, sans nous attendre.. Pourquoi ne pourrais-je pas, simplement être moi, sans notre loi ? (Cf Disney !)."
Je devais sortir, plus je regardais ma famille agir comme une seule personne, plus je sentais cette certitude s'ancrer en moi. Je devais sortir. Partir loin, et ne jamais revenir. La vie d'une Bean rangée et tranquille, riche à l'excès, forcée d’obéir à la mafia comme les autres, cette vie n'était pas pour moi. Moi j'étais éprise de liberté, d'aventure et de chevauchées solitaires dans le désert, de voyages entre les mondes, de rencontres du troisième type et de combat entre vaisseaux spatiaux. Eux jardinaient, riaient, faisaient du sport, de la science, et se préparaient pour des rôles déjà écrits pour eux depuis longtemps.
Alors je suis sortie. J'ai volé une robe et du maquillage à ma sœur, des talons aiguilles à ma mère, et je suis sortie. Je ne connaissais qu'un seul endroit cool dans le coin, un petit pub piteux où l'on pouvait danser jusqu'au bout de la nuit, et où personne ne vous demandait jamais votre âge avant de vous servir.
Il y avait du monde, suffisamment pour que je passe inaperçue, et pas assez pour me provoquer une crise d'angoisse. A peine entrée, ma solitude me manquait, mais j'étais décidée à profiter de la vie, et à être jusdefruitisée assez vite. C'était ma première sortie d'ado sans cervelle, et faire des photos me semblait approprier, vu toutes celles que postaient mes connaissances sur les réseaux sociaux. Cependant, je n'étais pas encore disposée à poser la bouche en canard, les joues aspirées, et j'ai donc pris mes chips en photo. C'était assez parlant à mes yeux : j'étais dehors, et je mangeais des chips ! Mon voisin de comptoir semblait intéressé, mais je reconnaissais mon cousin Florent, le fils de Jeanne et Bobby Lapointe. J'esquivais gentiment, sans donner mon nom pour autant. Ma métamorphose avait l'air de fonctionner à merveille, et personne ne m'associait au nom des Bean.
Et puis j'ai voulu bouger, un peu, aller danser peut-être. Sur la piste de ce vieux bar miteux rempli de gens louches, j'ai trouvé l'amour. Il était tout ce que je voulais, grattant sa guitare comme un amoureux de l'art, comme un fou de liberté. C'était le coup de foudre, et *quand il se mit à chanter, je sus que c'était lui le prince charmant que j'attendais petite fille. Mes parents avaient tout fait pour me persuader qu'il n'existait pas, mais il était bel et bien là, devant mes yeux. Et il me regardait en souriant.*
Ce fut rapide, brusque et étrange, mais quand le matin se leva, j'étais là, dans son minuscule studio sous les combles d'un vieil immeuble, et j'étais déraisonnable au possible.
Mais rien, au rien, même l'absence de serviteurs, ne me ferait repartir en arrière, ma vie allait de l'avant, et je m'étais enfuie, j'avais briser les chaines qui me retenaient prisonnière de ma famille, et c'était pour le mieux.
Le soleil brillait de nouveau sur ma vie, comme il l'avait fait jusqu'à mon adoversaire, et je commençais enfin à voir le monde sous un autre jour. Un beau jour, ensoleillé et doux, où tout serait possible. Mon amoureux ne connaissait pas mon vrai nom, pour lui j'étais Emma, et ça s'arrêtait là. Notre idylle était peut être fondé sur un non-dit, mais il était d'autant plus vrai que mon homme ne m'aimait pas pour l'argent, le pouvoir, ou quoi que ce soit que mon nom lui aurait donné. Seulement pour moi.
Nous n'avions pas d'argent, et mes parents ne savaient pas où j'étais. nous n'avions qu'un petit téléviseur, et la radio captait mal, mais il chantait et jouait pour moi, et ses chansons mettait du soleil dans notre quotidien.
Et nous vécûmes ainsi pendant un temps, des pourboires que son étui à guitare apportait, et que mes petites histoires pour enfants ramenaient. Tout à mon bonheur, j'en oubliais ma famille.
Pendant une petite semaine.
- Nathalie ?
- Je.. vous.. Oui tante Kara, je suis démasquée..
- T'es pas démasquée, moi je savais parfaitement où tu étais.
- Mais comment ! Je suis partie de nuit, je suis allée dans un bar miteux, j'ai fait super gaffe !
- Mais je suis Kara Bean, et j'ai des yeux partout ! PARTOUT. Le barman m'a dit où tu étais, le proprio de ton copain m'a informé que tu squattais, c'était facile.
- Tu l'as dit à mes parents..
- Non, tu fais ce que tu veux. Je n'ai pas à t’empêcher de partir si c'est ce qui te rendrait heureuse.
- Mais.. merci Kara. C'est très gentil.
- Profites-en bien, ça risque de ne pas durer.
Et comme elle me l'avait recommandé, j'en profitais. Cette nuit là fut la plus belle de toutes, je dansais jusqu'au matin sur une piste bondée, les basses faisaient exploser mon cerveau, et tout mon corps vibrait d'une soif de musique et de liberté.
Que je tentais d'étancher deux verres à la fois.
Et le lendemain matin, je me levais à grand peine, le jus de goyave au bord des lèvres. Il n'était pas là, et un mot disait qu'il rentrerait le soir. "Je joue devant le fast food de l'autoroute, je rentre ce soir, bisous". Le visage de ma mère m'apparut en pensée, elle me manquait. J'avais affreusement mal au ventre, et après avoir rendu les trop nombreux jus de fruits dont je m'étais imbibée pendant la nuit, je sus que mon corps me cachait quelque chose. Quelque chose qui arrivait bien trop tôt, bien trop vite, bien trop par surprise.
J'étais en train de taper mon chapitre quand soudain, mon doigt ripa sur je ne sais quelle touche et le chapitre fût publié. Dans la panique, je copiais-collais donc le texte dans un bloc note, le supprimais du forum, et édita le message.
Et Pythonroux fut malencontreusement tué par un tir de Beanisator alors qu'il courait. Je blague, il fut juste grièvement blessé !
EDIT : Ca y est, le chapitre est officiellement posté, @Pythonroux tu peux revenir !
Post edited by LucieVisto on
"J'aurais voulu vivre au pays des Bisounours pour toujours, mais ils m'ont virée quand j'ai fait mon premier commentaire sarcastique."
j'aime beaucoup cette épisode, elle a grandi super vite en fait la petite Nathalie.
elle est super joulie après son relooking ^^ par contre, je suis pas sûr qu'il soit super jouasse le futur papa ^^
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P.S. : le CC c'est le mal ^^
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Illidan & Tyrande
J'ai croisé un type l'autre jour pendant le barbecue du voisinage. Je le trouvais bizarre, alors je l'ai scruté de près. Vous me direz "Eh, mais t'es ouf ! Si le mec il est méchant il te tape !", mais s'il me tape, ça me donne une indication : il est pas d'ici. Personne n'oserait taper Kéno Bean ici. Alors j'ai scruté le mec, il avait l'air gêné que je le fixe comme ça, mais il est resté calme, c'était bizarre, les gens d'ici ils suent si un Bean les fixe trop longtemps. Alors j'ai continué à la fixer, et à le fixer. En même temps, je me marrais bien intérieurement, il devait me croire fou, mais comme les gens s'étaient figés (ou barrés) en me voyant faire, il avait forcément compris qu'il avait pas à faire au voisin lambda, le pecnot du coin à qui on peut dire "Wesh d'où tu m'ziotes toi !".
Marie est intervenue, avec une voix de velours, faut dire qu'il était beau gosse l'étranger.
- D'où tu viens le blondinet ? qu'elle lui dit.
- D'une galaxie très très lointaine, qu'il répond en rigolant.
Du coup, c'était clair qu'il était pas du coin, parce que personne rie au nez d'un Bean. Mais cette référence amusante m'a fait pensé à Jules, parce qu'il parait que l'Observateur chez sa femme, il kiffe grave les films comme ça.
- T'es de chez les Zoreï mon gars ?
- Oui monsieur, je suis un Zoreï pourquoi ? C'est interdit de se balader en ville ici ?
- C'est pas que c'est interdit, reprit ma fille, c'est que c'est déconseillé si t'es pas invité ou autorisé par un Bean à circuler librement.
Alors moi, pendant que Marie gérait un débat houleux sur le bien et le mal, la dictature par la peur et tout et tout, je me suis éclipsé en douce, histoire de passer un petit coup de fils.
- Jules ? Ouais c'est Kéno. J'ai un Zoreï qui vient de débarquer en plein barbeuc là.. Il te manque personne ? Ouais, un blond, avec une mèche à la Justin Bieber et des fringues de mec à la mode. Humhum.. Camille ?! ahaha ! Le nom de gonzesse ! (je sais, c'est mixte ! Et désolé aux Camille masculins) Il s'est barré. D'accord. Ok, j'attend ça avec impatience. Fais des bisous à ta famille.
Et le temps que je me retourne pour choper l'intrus, il avait agrippé une proie. Juliette Bean, la jumelle de Joshua. En plus le coup de "Oh regarde, une étoile filante !" en pleine journée !
Et mon bébé à moi, il avait pas l'air dans son assiette, à se faire embrouiller par un autre blondinet tout aussi ridicule qui portait le même jean.
- Marie ! On rentre à la maison ! Le blond va rentrer chez lui bientôt, allez zou MAISON !
- Je m'appelle Camille ! Camille ! B.L.O.N.D ! (ouais c'est redondant je sais !)
- Non, tu vas rentrer dans ta maison, te marier avec ta fiancée, faire des bébés et être heureux pour toujours comme tout les Zoreï ! Point final ! Tu subiras ta bisounoursisation, et on discute pas ! Marie on mate pas le postérieur de Monsieur. Juliette, j'ai rien a te dire mais Monsieur est fiancé. En plus il s'appelle Camille, tu veux finir avec un mec qui s'appelle Camille ? Non ? Alors rentre chez toi !
Je suis arrivée un après-midi, ça sentait bon le calme et l'ordre. Comme dans mes souvenirs d'enfant, le quartier était fleuri, ensoleillé et tranquille. Mais l'adresse avait changée. Leur maison était bien plus grande, et transpirait la richesse. En même temps c'était la famille, ils étaient forcément riches. Papa avait apporté pas mal d'argent dans ses mallettes en arrivant chez nous, et c'était pas étonnant. Chez moi, y'avait des moustiques partout, des marécages, et ça puait l'eau croupie. J'aimais cet endroit, mais bizarrement, la maison me manquait. J'étais une Zoreï, malgré mon caractère un peu explosif. Aujourd'hui pourtant, ce caractère je le bénissais, je ne savais pas à qui je le devais, les fesses entre deux Observateurs, mais il me servirait. Je m'appelais Charlize Zoreï, et j'étais venue chercher le fiancé de ma sœur Chez les Bean !
Mais qu'est-ce que tu nous fait Camille
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les petits Bean sont superbes ^^
@Pythonroux Tout est sous contrôle...enfin...lui m'a échappé
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J'avais fait du shopping avec ma mère et ma sœur parce que j'avais besoin de changer de tête. J'étouffais à petit feu dans cette maison, tout était trop constant, j'avais l'impression de ne pas avoir touché quoi que ce soit depuis des années, ni mes cheveux, ni mes vêtements, ni mon comportement. J'étais gentille, dévouée, et beaucoup trop sage.
Comme depuis toute petite, je faisais la sieste en rentrant des cours, dans ma chambre d'un ennui mortel comme l'avait souligné ma sœur. "Pourquoi tu lis ?". Au final, elle avait touché une corde sensible, et ça faisait mal. Je sentais s'écouler mon adolescence par tous les pores de ma peau, comme si je perdais la vie à grande vitesse, et je ne faisais rien pour en profiter. J'avais tout lu sur l'adolescence, sur l'amour, sur la guerre, sur les combats interstellaires, mais rien de ce que j'avais lu ne m'était vraiment familier.
"Cher journal, depuis hier, je me sens enfermée dans une routine sur laquelle je n'ai aucune prise, et j'ai le sentiment que ma vie ne m'appartient pas vraiment. Que faire ? Que dire pour obtenir la liberté dont je rêve ? Je voudrais trouver un moyen de m'exprimer, sans que personne ne sache qui je suis, et réagisse en conséquence. Dans ma vie il y a tant de chose que je vois sans les comprendre, car le temps va son chemin, quelques soient nos desseins, sans nous attendre.. Pourquoi ne pourrais-je pas, simplement être moi, sans notre loi ? (Cf Disney !)."
Je devais sortir, plus je regardais ma famille agir comme une seule personne, plus je sentais cette certitude s'ancrer en moi. Je devais sortir. Partir loin, et ne jamais revenir. La vie d'une Bean rangée et tranquille, riche à l'excès, forcée d’obéir à la mafia comme les autres, cette vie n'était pas pour moi. Moi j'étais éprise de liberté, d'aventure et de chevauchées solitaires dans le désert, de voyages entre les mondes, de rencontres du troisième type et de combat entre vaisseaux spatiaux. Eux jardinaient, riaient, faisaient du sport, de la science, et se préparaient pour des rôles déjà écrits pour eux depuis longtemps.
Alors je suis sortie. J'ai volé une robe et du maquillage à ma sœur, des talons aiguilles à ma mère, et je suis sortie. Je ne connaissais qu'un seul endroit cool dans le coin, un petit pub piteux où l'on pouvait danser jusqu'au bout de la nuit, et où personne ne vous demandait jamais votre âge avant de vous servir.
Il y avait du monde, suffisamment pour que je passe inaperçue, et pas assez pour me provoquer une crise d'angoisse. A peine entrée, ma solitude me manquait, mais j'étais décidée à profiter de la vie, et à être jusdefruitisée assez vite. C'était ma première sortie d'ado sans cervelle, et faire des photos me semblait approprier, vu toutes celles que postaient mes connaissances sur les réseaux sociaux. Cependant, je n'étais pas encore disposée à poser la bouche en canard, les joues aspirées, et j'ai donc pris mes chips en photo. C'était assez parlant à mes yeux : j'étais dehors, et je mangeais des chips ! Mon voisin de comptoir semblait intéressé, mais je reconnaissais mon cousin Florent, le fils de Jeanne et Bobby Lapointe. J'esquivais gentiment, sans donner mon nom pour autant. Ma métamorphose avait l'air de fonctionner à merveille, et personne ne m'associait au nom des Bean.
Et puis j'ai voulu bouger, un peu, aller danser peut-être. Sur la piste de ce vieux bar miteux rempli de gens louches, j'ai trouvé l'amour. Il était tout ce que je voulais, grattant sa guitare comme un amoureux de l'art, comme un fou de liberté. C'était le coup de foudre, et *quand il se mit à chanter, je sus que c'était lui le prince charmant que j'attendais petite fille. Mes parents avaient tout fait pour me persuader qu'il n'existait pas, mais il était bel et bien là, devant mes yeux. Et il me regardait en souriant.*
Ce fut rapide, brusque et étrange, mais quand le matin se leva, j'étais là, dans son minuscule studio sous les combles d'un vieil immeuble, et j'étais déraisonnable au possible.
Mais rien, au rien, même l'absence de serviteurs, ne me ferait repartir en arrière, ma vie allait de l'avant, et je m'étais enfuie, j'avais briser les chaines qui me retenaient prisonnière de ma famille, et c'était pour le mieux.
Le soleil brillait de nouveau sur ma vie, comme il l'avait fait jusqu'à mon adoversaire, et je commençais enfin à voir le monde sous un autre jour. Un beau jour, ensoleillé et doux, où tout serait possible. Mon amoureux ne connaissait pas mon vrai nom, pour lui j'étais Emma, et ça s'arrêtait là. Notre idylle était peut être fondé sur un non-dit, mais il était d'autant plus vrai que mon homme ne m'aimait pas pour l'argent, le pouvoir, ou quoi que ce soit que mon nom lui aurait donné. Seulement pour moi.
Nous n'avions pas d'argent, et mes parents ne savaient pas où j'étais. nous n'avions qu'un petit téléviseur, et la radio captait mal, mais il chantait et jouait pour moi, et ses chansons mettait du soleil dans notre quotidien.
Et nous vécûmes ainsi pendant un temps, des pourboires que son étui à guitare apportait, et que mes petites histoires pour enfants ramenaient. Tout à mon bonheur, j'en oubliais ma famille.
Pendant une petite semaine.
- Nathalie ?
- Je.. vous.. Oui tante Kara, je suis démasquée..
- T'es pas démasquée, moi je savais parfaitement où tu étais.
- Mais comment ! Je suis partie de nuit, je suis allée dans un bar miteux, j'ai fait super gaffe !
- Mais je suis Kara Bean, et j'ai des yeux partout ! PARTOUT. Le barman m'a dit où tu étais, le proprio de ton copain m'a informé que tu squattais, c'était facile.
- Tu l'as dit à mes parents..
- Non, tu fais ce que tu veux. Je n'ai pas à t’empêcher de partir si c'est ce qui te rendrait heureuse.
- Mais.. merci Kara. C'est très gentil.
- Profites-en bien, ça risque de ne pas durer.
Et comme elle me l'avait recommandé, j'en profitais. Cette nuit là fut la plus belle de toutes, je dansais jusqu'au matin sur une piste bondée, les basses faisaient exploser mon cerveau, et tout mon corps vibrait d'une soif de musique et de liberté.
Que je tentais d'étancher deux verres à la fois.
Et le lendemain matin, je me levais à grand peine, le jus de goyave au bord des lèvres. Il n'était pas là, et un mot disait qu'il rentrerait le soir. "Je joue devant le fast food de l'autoroute, je rentre ce soir, bisous". Le visage de ma mère m'apparut en pensée, elle me manquait. J'avais affreusement mal au ventre, et après avoir rendu les trop nombreux jus de fruits dont je m'étais imbibée pendant la nuit, je sus que mon corps me cachait quelque chose. Quelque chose qui arrivait bien trop tôt, bien trop vite, bien trop par surprise.
bon 100eme chapitre un peu vide actuellement
J'étais en train de taper mon chapitre quand soudain, mon doigt ripa sur je ne sais quelle touche et le chapitre fût publié. Dans la panique, je copiais-collais donc le texte dans un bloc note, le supprimais du forum, et édita le message.
Et Pythonroux fut malencontreusement tué par un tir de Beanisator alors qu'il courait. Je blague, il fut juste grièvement blessé !
EDIT : Ca y est, le chapitre est officiellement posté, @Pythonroux tu peux revenir !
Origin ID : Sakura5192
Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
elle est super joulie après son relooking ^^ par contre, je suis pas sûr qu'il soit super jouasse le futur papa ^^
@Sakura5192 : merci pour le conseil, je vais le suivre parce que tu es prolifique aussi avec tes Zoreï...
J'aime beaucoup Nathalie, mais sa liberté l'a peut être amenée un peu trop loin ^^'
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