C'est vrai qu'il est mignon. Les enfants sont mignons en général dans les Sims 4, ça change des Sims 3 !
Courir au parc municipal pour faire ses besoins et attendre d'être seul sur le terrain pour prendre sa douche, ça n'allait pas le faire. Vic avait économisé dans la perspective des impôts, une cagnotte qu'elle hésitait à sacrifier. Mais tous comptes faits, si elle avait réussi à mettre près de 500$ de côté à l'aube de ce quatrième jour, tout en ayant acheté une douche et un canapé, elle augura qu'il lui serait possible de reconstituer ce petit pécule avant l'échéance redoutée. Aussi prit-elle la décision de commencer à bâtir sa maison... enfin, sa maison... quatre murs avec un toit. Des WC au fond du jardin qui accueilleraient également la douche. Pas de quoi épater la galerie, mais il y a un début à tout.
Ce qui explique que les quatre pèlerins qui faisaient leur jogging matinal avant de se rendre à leur travail aient pu la croiser, à quatre pattes dans la rosée, parée pour une nouvelle chasse aux grenouilles. Grenouilles, fleurs, pierres... mais elle avait tout raflé la veille et il fallait laisser aux stocks le temps de se reconstituer et aux fleurs celui de pousser. Alors elle s'essaya à la pêche, sans grand succès, il faut bien le dire. Passer des heures à guetter le bouchon pour un malheureux vairon à 5$... C'est alors qu'elle eut l'idée d'aller faire sa razzia dans son ancien quartier où elle savait exactement où dénicher pierres, grenouilles et autres précieuses denrées monnayables.
Elle sortait de la douche quand Julien Guérin la surprit en peignoir de bain
- Vous ne m'attendiez plus ? demanda-t-il.
- Si... heu, non.... enfin, oui, mais je ne savais pas à quelle heure vous viendriez ni même si vous alliez venir, je... j'ai été tellement sotte hier soir.
- Je n'ai pas remarqué, mentit-il.
Tu parles qu'il n'avait rien remarqué ! Il aurait vraiment fallu être aveugle et sourd. Mais elle apprécia sa délicatesse.
- Le temps de passer une tenue décente et vous pourrez entrer.
Encore une fois, elle aurait mieux fait de se taire. Ah, elle n'en ratait pas une ! se reprocha-t-elle en se contorsionnant dans sa cabane pour troquer son peignoir contre des vêtements. Le faire entrer où ? Comme s'il y avait l'ombre d'une barrière entre l'extérieur et l'intérieur.
Autant la jouer sincère.
- Vous devez me trouver idiote
- Mais pas du tout, pourquoi dites-vous ça ?
- Hé bien, je vous propose d'entrer et il n'y a nulle part où entrer.
- Mais-si ! Il y a LE monde et il y a VOTRE monde, et croyez bien que j'apprécie que vous y supportiez ma présence.
- Vous vouliez me parler d'une pétition ? risqua-t-elle
- Bah, laissez tomber cette histoire. Nous avons monté un Comité de soutien qui compte cent fois plus de signatures. La pétition ne fera pas le poids, elle ne tardera pas à tomber dans les oubliettes.
- Je peux m'inscrire ? Au Comité de soutien, je veux dire.
- Quoi ? Vous soutiendriez une cause dont vous n'avez aucune idée ?
- Si vous jugez bon de la défendre, c'est que ce doit être une bonne cause.
Visiblement, elle n'avait aucune idée de ce dont il était question et Julien n'avait pas l'intention de l'éclairer à ce sujet au risque de la perturber. Moins elle en saurait, mieux elle se porterait.
- OK, fit-il, je prends note de votre candidature. Vous êtes désormais des nôtres.
- Où dois-je signer ?
- Pas besoin de signature, votre parole me suffira.
Elle voulut protester
- Mais, ça ne se passe pas comme ça, d'habit....
Il lui ferma la bouche d'un baiser, lui coupant le souffle et la chique.
Quand il lui rendit ses lèvres, Vic demanda
- Pourquoi avez-vous fait ça ?
- Fait quoi ? demanda-t-il, soulignant sa question d'un regard malicieux. Aaaah, vous parlez du baiser ! Hé-bien disons... parce que vous en mourriez d'envie et que j'aime à me dévouer pour les bonnes causes.
Non, pour être tout à fait sincère, parce que J'EN mourrais d'envie depuis que je vous connais, corrigea-t-il en la voyant pâlir. Enhardi du fait qu'elle ne l'avait pas repoussé, il osa : Vic Thime, voulez-vous... veux-tu être ma petite amie officielle ?
Vic n'y réfléchit pas à deux fois avant d'accepter. Le baiser qu'ils avaient échangé, lui avait fait ressentir le besoin qu'elle avait d'un homme, sans prendre en considération l'aspect financier de la question. Quoique...
- Si je te plais tant que ça. Pourquoi ne pas nous marier ?
- Hé ! fit-il, en faisant un bond d'un mètre, tu crois pas que tu vas un peu vite en besogne ? Prenons quand même le temps de mieux nous connaître. On en reparlera après, si tu es toujours partante, ajouta-t-il, avisant son air mortifié.
OK Vic, on se calme ! Didiou elle peut pas se laisser embrasser comme ça, à peine sortie de son peignoir, et faire une demande en mariage en suivant ! Vic, tu n'as rien appris de ton expérience passée ? Ah la la... Comment va réagir Lucie ?
C'est clair qu'elle a mis la charrue avant les boeufs, mais ils avaient l'air si bien partis. C'est que ça arrangeait bigrement mon challenge si elle avait pu l'épouser dans la foulée
Merci pour les commentaires Lilisims, GGOf19, creamounette, Katouee. Ca fait plaisir de voir que vous suivez toujours, même quand c'est un peu tiré par les cheveux. Et bienvenue au club, chanchan 24.
Loooooool Fonsine ! Comment elle a essayé de nous caser Vic ! Heureusement que Julien est plus scrupuleux que toi ^^ hihi
Edit : Qu'il se méfie d'ailleurs ! Au premier rencart, elle va lui faire le coup de la panne, lui sauter dessus, et hop, comme par hasard, elle sera enceinte. Il la quitte, pension alimentaire ! BAM !!! Après Vic Thouard et Vic Thime, Vic IEUSE !
Adieu veau, vache, cochon, couv.... Vic se serait donné des claques. Elle s'était vue convoler en justes noces et son petit ami... ne fallait-il pas déjà en parler au passé ?- l'avait rappelée à l'ordre. Elle se serait bien cachée sous les draps pour se soustraire aux yeux du monde. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de poser cette question risquée juste après leur premier baiser ?
Idiote, idiote, triple idiote ! Elle avait tout gâché.
Elle tirait à présent une tête de six pieds de long, ce qui n'échappa pas à ses enfants.
- Maman, pourquoi t'es triste ?
- Parce qu'elle vient de se prendre un râteau, répondit Lucie à sa place.
Vic, tenta de nier l'évidence
- Je ne suis pas triste, je suis juste préoccupée.
- Taratata ! Tu raconteras ça à d'autres. Tu crois que je t'ai pas vue avec ton Julien ?
- Ce n'est pas "mon" Julien ! répliqua-t-elle Et pourquoi n'êtes-vous pas couchés, d'abord ?
- Pas la peine d'essayer de noyer le poisson. On sait ce qu'on sait, reprit Lucie, impitoyable. T'acceptes d'en parler ou tu continues à nous prendre pour des imbéciles ?
Alors, elle leur déballa tout. Julien, le baiser, la demande en mariage qui avait mal tourné et l'incertitude dans laquelle elle se trouvait quant à l'avenir de leur relation.
- C'est surtout, que j'espérais qu'il pourrait nous aider à nous en sortir financièrement, conclut-elle.
- Bien sûr, bien sûr ! What else ?
- Maman, ça veut dire quoi "ouatelsse" ?
- J'en sais rien, demande à ta sœur, répondit Vic de mauvaise foi.
- Ca veut rien dire ! Allez, vient te coucher. Demain y a école et on va encore être crevés.
- Mais j'peux pas dormiiiir ! protesta Eric, y a Chantal qu'arrête pas de pleurer.
Mon dieu, Chantal ! Vic l'avait complètement oubliée. Elle allait réveiller tout le quartier. Manquerait plus qu'on lui en retire la garde pour compléter le naufrage.
- Vas te coucher, trésor, ordonna-t-elle à Eric, maman s'occupe de Chantal.
Elle mesurait à quel point la présence de Julien l'avait troublée.
Aller jusqu'à oublier son bébé, mais quelle genre de mère était-elle donc ?
- Je vais juste faire une sieste, déclara Eric, sinon je vais rater l'école.
Elle lui lança un regard attendri. Son fils était si raisonnable, un vrai petit homme. Même si ses notes n'avaient pas encore remonté, ses professeurs, déclarant son travail satisfaisant quand celui de sa sœur était "tout juste satisfaisant", avaient remarqué les efforts qu'il faisait pour s'intégrer. Ce qui ne les empêchait pas d'en attendre toujours plus.
C'est vrai qu'il n'était plus possible de laisser un bébé, n'ayant d'autre option que de pleurer pour exprimer ses besoins, réveiller ses aînés à tout bout de champ. Sa bouche prit un pli amer en constatant à quel point l'expression tombait juste.
Qu'à cela ne tienne, elle allait encore ponctionner la précieuse cagnotte des impôts afin de construire une chambre de 3 m sur 2, accolée à la cabane afin d'y mettre le berceau. Demain, elle se dépenserait dans une nouvelle chasse au trésor et voilà tout.
La semaine touchait à sa fin et le bilan était loin d'être satisfaisant. En résumé, elle avait acheté une bibliothèque, un canapé et une douche, construit un petit cabanon de 10 m2, économisé 510$ et sabordé son unique espoir de voir les choses s'améliorer en se ridiculisant auprès de Julien.
A côté de ça, Eric avait beau passer son temps libre à raconter des histoires à son nounours géant, il était loin des quatre points de compétence que lui réclamaient ses professeurs et Lucie ne parvenait pas à se concentrer malgré des heures passées à lire des livres qu'il fallait ranger derrière elle. Aspirant à devenir un génie musical, elle réclamait un violon ou, à tout le moins, une chaîne hi-fi pour pouvoir écouter de la musique.
- Et empêcher tout le monde de dormir ? Quelle riche idée ! avait commenté Vic, s'attirant les foudres de sa fille.
- Je commence à en avoir marre ! Y en a que pour ton chouchou. Tu lui as bien payé une peluche ET un poney pour qu'il développe sa créativité, et à moi, rien ! Nada !
Elle pouvait se montrer cruelle quand elle voulait. Un trait de caractère hérité de son père, sans doute.
Et puis, contre toute attente, les choses évoluèrent rapidement
Tout commença avec l'arrivée de Julien.
- Je suis venu m'excuser pour hier, annonça-t-il d'entrée de jeu.
- T'excuser de quoi ? Si quelqu'un doit s'excuser, c'est bien moi. J'avais pas à te poser cette question stupide juste parce qu'on s'était embrassés.
- Ta question n'avait rien de stupide, elle m'a juste pris de court. Disons qu'elle était prématurée.
- Ca revient au même, non ?
- Si on veut. Mais elle m'a tenu éveillé une partie de la nuit.
Elle se retint de lui dire qu'elle n'avait pas fermé l'œil non plus.
- Tu m'en vois désolée. Tu veux rentrer t'asseoir un moment ?
Délaissant le canapé, il s'installa sur le lit et, tapotant le matelas, lui fit signe de prendre place.
- Donc, comme je te l'ai dit, j'ai beaucoup réfléchi cette nuit...
Elle attendit la suite plus troublée qu'elle ne l'aurait voulu par la présence de cet homme à ses côtés sur son lit.
-... et j'ai pensé que nous pourrions tout reprendre au début.
Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa tendrement d'abord, puis avidement, tout en la basculant sur le matelas. Tout naturellement, ils se retrouvèrent à faire crac-crac sans se soucier du voisinage. Ne dit-on pas que les amoureux sont seuls au monde ?
.
Quand la raison reprit ses droits, une onde de tristesse submergea Vic. Julien, qui avait sauté du lit pour remettre ses vêtements, s'en avisa
- Qu'est ce qui se passe ? T'as des regrets ? T'as pas aimé ?
Elle secoua la tête, lâchant
- Si-si, c'est pas ça, mais...
Lui était revenu en mémoire ce que Laurent lui avait avoué : "Pour mettre une fille dans leur lit, les hommes sont prêts à jurer tout et n'importe quoi". Celui-là n'avait même pas eu à jurer quoique ce soit et son empressement à se rhabiller était vexant.
- Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, je suppose que je ne te reverrai plus.
- Que j'ai eu... ? Mais, qu'est-ce que tu crois ? Que je suis venu uniquement dans l'intention de te sauter et.... j'ai passé un bon moment, c'était très sympa, maintenant bye-bye.
Comme elle baissait la tête, il revint s'asseoir près d'elle et lui prit la main.
- Mais je suis pas comme ça, Vic. Tu me connais mal.
En fait, elle ne le connaissait pas plus que ça. Tout ce qu'elle savait de lui, c'est qu'il était dévoué, drôle et, elle l'avait appris à l'instant, un très bon amant. Ce qui n'était pas fait pour la rassurer.
- Je sais seulement que tu ne m'épouseras pas, conclut-elle tristement.
- J'ai dit ça ? J'ai simplement dit qu'il fallait d'abord apprendre à se connaître. Et il me semble que nous venons de faire un grand pas dans ce sens là. Maintenant, si tu ne veux pas que tes enfants se posent des questions, je t'invite à faire comme moi dit-il en lui tendant ses vêtements.
C'était donc ça ! Ce qu'elle avait pris pour de l'empressement à effacer toute trace de leur intimité était dicté par le souci qu'il avait de ménager ses enfants quand elle avait complètement zappée l'heure de la sortie des classes. Et voilà qu'il lui proposait un compromis.
- Je ne te demande pas en mariage, Vic, pas tout de suite, parce que je ne suis pas du genre à m'engager à la légère, mais si tu veux... si tu es d'accord, je pourrais emménager chez toi pour une sorte de mariage à l'essai. Nous aurions le temps de...
- AH NON, ALORS !!! rugit Eric dont ils n'avaient pas remarqué la présence.
Julien se tourna vers lui.
- Qu'est ce qu'il y a bonhomme ? T'es pas d'accord ?
- Tu vois bien, Julien, c'est impossible, gémit Vic.
- Impossible ?! Comment ça, c'est impossible ?! Alors tu te laisses dicter ta conduite par ton gamin ? Tu sais ce qui t'attend dans ce cas, Vic ? T'arriveras JAMAIS à te remarier, parce que des mecs qui accepteraient que les gosses fassent la loi, j'en connais pas. Et en tous cas, ce sera pas moi !
Puis s'adressant à Eric.
- Et pourquoi tu veux pas ? Tu sais pas, hein ? Hé-bien je vais te le dire : parce que tu n'es qu'un égoïste, un gamin pourri-gâté qui veut garder sa maman pour lui tout seul.
- C'est PAS vrai ! C'est MÊME PAS pour ça.
- Ah-non ? Alors, donne-moi une seule bonne raison.
- Parce que... déjà qu'on a qu'un lit pour trois...
Les rires de Vic et de Julien, traduisirent leur soulagement.
- Et si je te promettais un lit pour toi tout seul, tu serais d'accord ? demanda Julien.
- Et un violon ? Je pourrais avoir un violon ?
- Eric !! lança Vic sur un ton de reproche.
- Ben quoi ? Je peux toujours demander.
- Pour le violon, on verra plus tard, si t'es bien sage, promit Julien. En attendant, qu'est ce que tu dirais d'une maison ?
- Une vraie maison ? Avec des chambres et une cuisine, et une salle de bains ?
- Et même DEUX salles de bain. Qu'est-ce que t'en penses ?
- Trop cooool ! C'est quand que tu viens habiter chez nous ?
Julien avait 20 000$ d'économies qu'il n'hésita pas à investir dans la construction de la maison. Vic, protesta bien un peu.
- Non, Julien, je peux pas accepter. Je ne suis pas sûre de pouvoir te rembourser.
- Si on se marie, tu n'auras rien à rembourser. Si on se marie pas, ben... t'as pas trop le choix : fais en sorte qu'on se marie !
Et c'est comme ça, qu'à peine une semaine après son arrivée au "Marais tourbeux" Vic put enfin crier victoire : Elle vivait dans une maison qui, bien que de taille encore modeste, se fondait dans le voisinage. Elle était sans commune mesure avec la petite maison de cité qu'elle avait possédée avec Laurent. Au rez-de chaussée, trois chambres d'enfant, une salle de bains, une cuisine et un salon.
A l'étage, la chambre des maîtres, une salle de bain et un grand dégagement qui ferait, dans un premier temps, office de salle de jeu. Une terrasse était programmée, ainsi qu'un aggrandissement pour une salle de sports, ou un salon de musique, ils n'étaient pas encore fixés.
Réponses
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Courir au parc municipal pour faire ses besoins et attendre d'être seul sur le terrain pour prendre sa douche, ça n'allait pas le faire. Vic avait économisé dans la perspective des impôts, une cagnotte qu'elle hésitait à sacrifier. Mais tous comptes faits, si elle avait réussi à mettre près de 500$ de côté à l'aube de ce quatrième jour, tout en ayant acheté une douche et un canapé, elle augura qu'il lui serait possible de reconstituer ce petit pécule avant l'échéance redoutée. Aussi prit-elle la décision de commencer à bâtir sa maison... enfin, sa maison... quatre murs avec un toit. Des WC au fond du jardin qui accueilleraient également la douche. Pas de quoi épater la galerie, mais il y a un début à tout.
Ce qui explique que les quatre pèlerins qui faisaient leur jogging matinal avant de se rendre à leur travail aient pu la croiser, à quatre pattes dans la rosée, parée pour une nouvelle chasse aux grenouilles. Grenouilles, fleurs, pierres... mais elle avait tout raflé la veille et il fallait laisser aux stocks le temps de se reconstituer et aux fleurs celui de pousser. Alors elle s'essaya à la pêche, sans grand succès, il faut bien le dire. Passer des heures à guetter le bouchon pour un malheureux vairon à 5$... C'est alors qu'elle eut l'idée d'aller faire sa razzia dans son ancien quartier où elle savait exactement où dénicher pierres, grenouilles et autres précieuses denrées monnayables.
Elle sortait de la douche quand Julien Guérin la surprit en peignoir de bain
- Vous ne m'attendiez plus ? demanda-t-il.
- Si... heu, non.... enfin, oui, mais je ne savais pas à quelle heure vous viendriez ni même si vous alliez venir, je... j'ai été tellement sotte hier soir.
- Je n'ai pas remarqué, mentit-il.
Tu parles qu'il n'avait rien remarqué ! Il aurait vraiment fallu être aveugle et sourd. Mais elle apprécia sa délicatesse.
- Le temps de passer une tenue décente et vous pourrez entrer.
Encore une fois, elle aurait mieux fait de se taire. Ah, elle n'en ratait pas une ! se reprocha-t-elle en se contorsionnant dans sa cabane pour troquer son peignoir contre des vêtements. Le faire entrer où ? Comme s'il y avait l'ombre d'une barrière entre l'extérieur et l'intérieur.
Autant la jouer sincère.
- Vous devez me trouver idiote
- Mais pas du tout, pourquoi dites-vous ça ?
- Hé bien, je vous propose d'entrer et il n'y a nulle part où entrer.
- Mais-si ! Il y a LE monde et il y a VOTRE monde, et croyez bien que j'apprécie que vous y supportiez ma présence.
- Vous vouliez me parler d'une pétition ? risqua-t-elle
- Bah, laissez tomber cette histoire. Nous avons monté un Comité de soutien qui compte cent fois plus de signatures. La pétition ne fera pas le poids, elle ne tardera pas à tomber dans les oubliettes.
- Je peux m'inscrire ? Au Comité de soutien, je veux dire.
- Quoi ? Vous soutiendriez une cause dont vous n'avez aucune idée ?
- Si vous jugez bon de la défendre, c'est que ce doit être une bonne cause.
Visiblement, elle n'avait aucune idée de ce dont il était question et Julien n'avait pas l'intention de l'éclairer à ce sujet au risque de la perturber. Moins elle en saurait, mieux elle se porterait.
- OK, fit-il, je prends note de votre candidature. Vous êtes désormais des nôtres.
- Où dois-je signer ?
- Pas besoin de signature, votre parole me suffira.
Elle voulut protester
- Mais, ça ne se passe pas comme ça, d'habit....
Il lui ferma la bouche d'un baiser, lui coupant le souffle et la chique.
Quand il lui rendit ses lèvres, Vic demanda
- Pourquoi avez-vous fait ça ?
- Fait quoi ? demanda-t-il, soulignant sa question d'un regard malicieux. Aaaah, vous parlez du baiser ! Hé-bien disons... parce que vous en mourriez d'envie et que j'aime à me dévouer pour les bonnes causes.
Non, pour être tout à fait sincère, parce que J'EN mourrais d'envie depuis que je vous connais, corrigea-t-il en la voyant pâlir. Enhardi du fait qu'elle ne l'avait pas repoussé, il osa : Vic Thime, voulez-vous... veux-tu être ma petite amie officielle ?
Vic n'y réfléchit pas à deux fois avant d'accepter. Le baiser qu'ils avaient échangé, lui avait fait ressentir le besoin qu'elle avait d'un homme, sans prendre en considération l'aspect financier de la question. Quoique...
- Si je te plais tant que ça. Pourquoi ne pas nous marier ?
- Hé ! fit-il, en faisant un bond d'un mètre, tu crois pas que tu vas un peu vite en besogne ? Prenons quand même le temps de mieux nous connaître. On en reparlera après, si tu es toujours partante, ajouta-t-il, avisant son air mortifié.
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Mon Studio
Sims-Artists recrute ! Si ça vous intéresse, c'est par ici
Merci pour les commentaires Lilisims, GGOf19, creamounette, Katouee. Ca fait plaisir de voir que vous suivez toujours, même quand c'est un peu tiré par les cheveux. Et bienvenue au club, chanchan 24.
Edit : Qu'il se méfie d'ailleurs ! Au premier rencart, elle va lui faire le coup de la panne, lui sauter dessus, et hop, comme par hasard, elle sera enceinte. Il la quitte, pension alimentaire ! BAM !!! Après Vic Thouard et Vic Thime, Vic IEUSE !
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Adieu veau, vache, cochon, couv.... Vic se serait donné des claques. Elle s'était vue convoler en justes noces et son petit ami... ne fallait-il pas déjà en parler au passé ?- l'avait rappelée à l'ordre. Elle se serait bien cachée sous les draps pour se soustraire aux yeux du monde. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de poser cette question risquée juste après leur premier baiser ?
Idiote, idiote, triple idiote ! Elle avait tout gâché.
Elle tirait à présent une tête de six pieds de long, ce qui n'échappa pas à ses enfants.
- Maman, pourquoi t'es triste ?
- Parce qu'elle vient de se prendre un râteau, répondit Lucie à sa place.
Vic, tenta de nier l'évidence
- Je ne suis pas triste, je suis juste préoccupée.
- Taratata ! Tu raconteras ça à d'autres. Tu crois que je t'ai pas vue avec ton Julien ?
- Ce n'est pas "mon" Julien ! répliqua-t-elle Et pourquoi n'êtes-vous pas couchés, d'abord ?
- Pas la peine d'essayer de noyer le poisson. On sait ce qu'on sait, reprit Lucie, impitoyable. T'acceptes d'en parler ou tu continues à nous prendre pour des imbéciles ?
Alors, elle leur déballa tout. Julien, le baiser, la demande en mariage qui avait mal tourné et l'incertitude dans laquelle elle se trouvait quant à l'avenir de leur relation.
- C'est surtout, que j'espérais qu'il pourrait nous aider à nous en sortir financièrement, conclut-elle.
- Bien sûr, bien sûr ! What else ?
- Maman, ça veut dire quoi "ouatelsse" ?
- J'en sais rien, demande à ta sœur, répondit Vic de mauvaise foi.
- Ca veut rien dire ! Allez, vient te coucher. Demain y a école et on va encore être crevés.
- Mais j'peux pas dormiiiir ! protesta Eric, y a Chantal qu'arrête pas de pleurer.
Mon dieu, Chantal ! Vic l'avait complètement oubliée. Elle allait réveiller tout le quartier. Manquerait plus qu'on lui en retire la garde pour compléter le naufrage.
- Vas te coucher, trésor, ordonna-t-elle à Eric, maman s'occupe de Chantal.
Elle mesurait à quel point la présence de Julien l'avait troublée.
Aller jusqu'à oublier son bébé, mais quelle genre de mère était-elle donc ?
- Je vais juste faire une sieste, déclara Eric, sinon je vais rater l'école.
Elle lui lança un regard attendri. Son fils était si raisonnable, un vrai petit homme. Même si ses notes n'avaient pas encore remonté, ses professeurs, déclarant son travail satisfaisant quand celui de sa sœur était "tout juste satisfaisant", avaient remarqué les efforts qu'il faisait pour s'intégrer. Ce qui ne les empêchait pas d'en attendre toujours plus.
C'est vrai qu'il n'était plus possible de laisser un bébé, n'ayant d'autre option que de pleurer pour exprimer ses besoins, réveiller ses aînés à tout bout de champ. Sa bouche prit un pli amer en constatant à quel point l'expression tombait juste.
Qu'à cela ne tienne, elle allait encore ponctionner la précieuse cagnotte des impôts afin de construire une chambre de 3 m sur 2, accolée à la cabane afin d'y mettre le berceau. Demain, elle se dépenserait dans une nouvelle chasse au trésor et voilà tout.
La semaine touchait à sa fin et le bilan était loin d'être satisfaisant. En résumé, elle avait acheté une bibliothèque, un canapé et une douche, construit un petit cabanon de 10 m2, économisé 510$ et sabordé son unique espoir de voir les choses s'améliorer en se ridiculisant auprès de Julien.
A côté de ça, Eric avait beau passer son temps libre à raconter des histoires à son nounours géant, il était loin des quatre points de compétence que lui réclamaient ses professeurs et Lucie ne parvenait pas à se concentrer malgré des heures passées à lire des livres qu'il fallait ranger derrière elle. Aspirant à devenir un génie musical, elle réclamait un violon ou, à tout le moins, une chaîne hi-fi pour pouvoir écouter de la musique.
- Et empêcher tout le monde de dormir ? Quelle riche idée ! avait commenté Vic, s'attirant les foudres de sa fille.
- Je commence à en avoir marre ! Y en a que pour ton chouchou. Tu lui as bien payé une peluche ET un poney pour qu'il développe sa créativité, et à moi, rien ! Nada !
Elle pouvait se montrer cruelle quand elle voulait. Un trait de caractère hérité de son père, sans doute.
Et puis, contre toute attente, les choses évoluèrent rapidement
Tout commença avec l'arrivée de Julien.
- Je suis venu m'excuser pour hier, annonça-t-il d'entrée de jeu.
- T'excuser de quoi ? Si quelqu'un doit s'excuser, c'est bien moi. J'avais pas à te poser cette question stupide juste parce qu'on s'était embrassés.
- Ta question n'avait rien de stupide, elle m'a juste pris de court. Disons qu'elle était prématurée.
- Ca revient au même, non ?
- Si on veut. Mais elle m'a tenu éveillé une partie de la nuit.
Elle se retint de lui dire qu'elle n'avait pas fermé l'œil non plus.
- Tu m'en vois désolée. Tu veux rentrer t'asseoir un moment ?
Délaissant le canapé, il s'installa sur le lit et, tapotant le matelas, lui fit signe de prendre place.
- Donc, comme je te l'ai dit, j'ai beaucoup réfléchi cette nuit...
Elle attendit la suite plus troublée qu'elle ne l'aurait voulu par la présence de cet homme à ses côtés sur son lit.
-... et j'ai pensé que nous pourrions tout reprendre au début.
Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa tendrement d'abord, puis avidement, tout en la basculant sur le matelas. Tout naturellement, ils se retrouvèrent à faire crac-crac sans se soucier du voisinage. Ne dit-on pas que les amoureux sont seuls au monde ?
.
Quand la raison reprit ses droits, une onde de tristesse submergea Vic. Julien, qui avait sauté du lit pour remettre ses vêtements, s'en avisa
- Qu'est ce qui se passe ? T'as des regrets ? T'as pas aimé ?
Elle secoua la tête, lâchant
- Si-si, c'est pas ça, mais...
Lui était revenu en mémoire ce que Laurent lui avait avoué : "Pour mettre une fille dans leur lit, les hommes sont prêts à jurer tout et n'importe quoi". Celui-là n'avait même pas eu à jurer quoique ce soit et son empressement à se rhabiller était vexant.
- Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, je suppose que je ne te reverrai plus.
- Que j'ai eu... ? Mais, qu'est-ce que tu crois ? Que je suis venu uniquement dans l'intention de te sauter et.... j'ai passé un bon moment, c'était très sympa, maintenant bye-bye.
Comme elle baissait la tête, il revint s'asseoir près d'elle et lui prit la main.
- Mais je suis pas comme ça, Vic. Tu me connais mal.
En fait, elle ne le connaissait pas plus que ça. Tout ce qu'elle savait de lui, c'est qu'il était dévoué, drôle et, elle l'avait appris à l'instant, un très bon amant. Ce qui n'était pas fait pour la rassurer.
- Je sais seulement que tu ne m'épouseras pas, conclut-elle tristement.
- J'ai dit ça ? J'ai simplement dit qu'il fallait d'abord apprendre à se connaître. Et il me semble que nous venons de faire un grand pas dans ce sens là. Maintenant, si tu ne veux pas que tes enfants se posent des questions, je t'invite à faire comme moi dit-il en lui tendant ses vêtements.
C'était donc ça ! Ce qu'elle avait pris pour de l'empressement à effacer toute trace de leur intimité était dicté par le souci qu'il avait de ménager ses enfants quand elle avait complètement zappée l'heure de la sortie des classes. Et voilà qu'il lui proposait un compromis.
- Je ne te demande pas en mariage, Vic, pas tout de suite, parce que je ne suis pas du genre à m'engager à la légère, mais si tu veux... si tu es d'accord, je pourrais emménager chez toi pour une sorte de mariage à l'essai. Nous aurions le temps de...
- AH NON, ALORS !!! rugit Eric dont ils n'avaient pas remarqué la présence.
Julien se tourna vers lui.
- Qu'est ce qu'il y a bonhomme ? T'es pas d'accord ?
- Tu vois bien, Julien, c'est impossible, gémit Vic.
- Impossible ?! Comment ça, c'est impossible ?! Alors tu te laisses dicter ta conduite par ton gamin ? Tu sais ce qui t'attend dans ce cas, Vic ? T'arriveras JAMAIS à te remarier, parce que des mecs qui accepteraient que les gosses fassent la loi, j'en connais pas. Et en tous cas, ce sera pas moi !
Puis s'adressant à Eric.
- Et pourquoi tu veux pas ? Tu sais pas, hein ? Hé-bien je vais te le dire : parce que tu n'es qu'un égoïste, un gamin pourri-gâté qui veut garder sa maman pour lui tout seul.
- C'est PAS vrai ! C'est MÊME PAS pour ça.
- Ah-non ? Alors, donne-moi une seule bonne raison.
- Parce que... déjà qu'on a qu'un lit pour trois...
Les rires de Vic et de Julien, traduisirent leur soulagement.
- Et si je te promettais un lit pour toi tout seul, tu serais d'accord ? demanda Julien.
- Et un violon ? Je pourrais avoir un violon ?
- Eric !! lança Vic sur un ton de reproche.
- Ben quoi ? Je peux toujours demander.
- Pour le violon, on verra plus tard, si t'es bien sage, promit Julien. En attendant, qu'est ce que tu dirais d'une maison ?
- Une vraie maison ? Avec des chambres et une cuisine, et une salle de bains ?
- Et même DEUX salles de bain. Qu'est-ce que t'en penses ?
- Trop cooool ! C'est quand que tu viens habiter chez nous ?
Julien avait 20 000$ d'économies qu'il n'hésita pas à investir dans la construction de la maison. Vic, protesta bien un peu.
- Non, Julien, je peux pas accepter. Je ne suis pas sûre de pouvoir te rembourser.
- Si on se marie, tu n'auras rien à rembourser. Si on se marie pas, ben... t'as pas trop le choix : fais en sorte qu'on se marie !
Et c'est comme ça, qu'à peine une semaine après son arrivée au "Marais tourbeux" Vic put enfin crier victoire : Elle vivait dans une maison qui, bien que de taille encore modeste, se fondait dans le voisinage. Elle était sans commune mesure avec la petite maison de cité qu'elle avait possédée avec Laurent. Au rez-de chaussée, trois chambres d'enfant, une salle de bains, une cuisine et un salon.
A l'étage, la chambre des maîtres, une salle de bain et un grand dégagement qui ferait, dans un premier temps, office de salle de jeu. Une terrasse était programmée, ainsi qu'un aggrandissement pour une salle de sports, ou un salon de musique, ils n'étaient pas encore fixés.
Merci pour ton commentaire, Lilisims