Prologue
Le monde a l’air si calme… Il y a bien longtemps que je suis partie. C’est… paisible. L’air est doux, il est encore tôt. La lumière du soleil m’a manquée, je ne m’en étais pas rendu compte avant de sentir sa caresse sur mon front.
Et me voilà de retour là où tout a commencé.
Bientôt, les habitants de la ville vont se lever, et s’affairer. Sans savoir ce qui les menace. Sans savoir qui je suis, qui nous sommes. Et que le passage mène ici.
Oui, cela fait bien trop longtemps que je ne suis pas revenue en ville. Je m’y sens bien, tout en sachant que ça ne durera pas. Je n’ai pas le droit à cette sérénité. Pas après ce que j’ai fait. Pas maintenant que je sais.
Il y a 7 ans déjà que j’ai fait un choix et que je suis partie. Est-ce que je le regrette ? Certains jours oui. D’autres non. Je ne suis pas certaine qu’il y ai eu une autre issue pour moi de toutes façons.
Y a-t-il vraiment une place pour les personnes comme moi, où que ce soit ? C’est à moi de créer cette place, à moi de me battre pour la gagner.
J’ai longtemps cru tout ce qu’ils me disaient. Qu’ils étaient ma famille. Qu’ils me protégeraient. Que j’étais comme eux.
Je ne le suis pas. Je ne l’ai jamais vraiment été. Leurs interdits millénaires ne s’appliquent plus quand la frontière a déjà été franchie. Mes parents ont fait un choix. Moi non. Moi je ne peux que me débattre pour exister. Et c’est ce que je vais faire. Me battre.
Ma nouvelle vie commence et je ne laisserai plus personne la diriger à ma place.
Je m’appelle Anya, j’ai 25 ans et ceci est mon histoire.
*******
Chapitre 1: Mon histoire commence par leur histoire
Partie 1Partie 2Partie 3Partie 4
Chapitre 2: La différence
Partie 1Partie 2
Réponses
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Parce que je n’existerais pas s’ils ne s’étaient pas aimés, mon histoire commence par leur histoire.
-Papa ?
-Oui ma chérie.
-Raconte-moi.
-Quoi donc ?
-Vous. Maman et toi. J’aimerai comprendre pourquoi je suis née, ce que je fais là. Maman m’a souvent dit que vous vous êtes aimés envers et contre tout. Mais elle n’est jamais entrée dans les détails. Et une ombre passait sur son visage. Je n’ai jamais osé la questionner plus avant. Mais maintenant… Avec ce qui s’est passé… J’ai besoin de savoir qui je suis. Je suis le fruit de votre amour, n’est-ce pas ? C’est ce que vous m’avez toujours dit. Raconte-moi cet amour, raconte-moi d’où je viens.
-C’est une assez longue histoire et elle ne finit pas très bien, comme tu le sais. Es-tu sûre de vouloir l’entendre ?
-Vous êtes si beaux sur cette photo…
-Oui, c’était un matin d’été. Nous avions passé la nuit sur les falaises de Windenburg, comme souvent. Mais cette fois-là, je lui ai tout dit. La vérité sur ce que je suis, l’interdiction de nous aimer. Tout. Je pensais, nous pensions, pouvoir nous cacher. Cette photo est la preuve que, déjà, je me trompais…
-Qui l’a prise ?
-Je ne sais pas. Je l’ai reçue dans une enveloppe. Anonyme. Sans lettre. Mais tu sais que le Conseil a des yeux et des oreilles partout. Ils ont voulu me faire savoir que je ne pouvais rien leur cacher.
-Commence par le début s’il te plait. Raconte-moi maman vue par tes yeux, et votre rencontre.
-Alors d’accord.
Sab’Kaar
Windenburg est une ville paisible. J’ai tout de suite aimé cet endroit, dès que j’ai emprunté le passage pour la première fois. Aussi, quand le Conseil décida, au vu de mes capacités spéciales, de m’accorder l’autorisation de vivre dans ce monde, c’est là que je me suis installé.
Depuis, évidemment je n’y suis jamais resté très longtemps. Mon travail m’oblige à me déplacer sans arrêt, sans oublier mes obligations auprès des nôtres. Pourtant, j’ai toujours essayé de revenir ici le plus souvent possible. Pour me ressourcer.
C’est lors de l’une de ces “retraites”, que j’ai rencontré Mélinda. Ta maman. La femme la plus merveilleuse que j’ai jamais vue en plus de 300 ans d’existence.
Elle est belle bien sûr, mais des femmes belles j’en ai croisé, crois-moi. Mélinda a… je ne sais pas. Ce petit quelque chose en plus. Une douceur mêlée de passion. Le feu sous l’eau calme.
À l’époque, elle ne vivait que de musique. Tout juste 23 ans, fraîchement diplômée du conservatoire de musique et danse de San Myshuno, elle venait d’emménager dans la maison que sa grand-mère avait laissée à sa mort.
Mélinda
-Qu’est-ce que tu en penses, Lily ? On va être bien ici. Il y a tant de souvenirs. Je suis si contente que papa et maman aient accepté que je vienne vivre dans cette maison.
Mamie… Je suis sûre que tu serais heureuse de me voir ici. Comme tu me manques…
-Maowww !!
-Comment Lily ? Qu’est-ce que tu as ? Tu n’as pas l’air d’accord. Oui je sais, la maison est restée dans son jus, c’est un peu… comment dire ? Vieillot, je te l’accorde. Mais ça m’est égal. Tu sais que la décoration, ce n’est pas mon truc. Je pourrais peut-être laisser Elise ou Solange s’en charger ?
-Maowww !!
-Ha ha ha, non tu as raison ce n’est pas une bonne idée. Ce n’est pas grave. Je me sens bien ici, c’est familier. Et puis, tu sais, tant que je vous ai, toi et mon piano, rien d’autre n’a d’importance.
Sab’Kaar
C’était vrai. Avant moi, et surtout avant toi, le monde de Mélinda se résumait à la musique, son chat et ses deux meilleures amies, Elise Faure et Solange Legrand. Elles se sont rencontrées au conservatoire, et malgré leurs différences de vies, de caractères, d’histoires, elles se sont trouvées et ne se sont plus jamais quittées. Elles ont été les seules au courant pour moi. Et pour toi. Elles ont toujours été présentes pour épauler ta mère, quand moi je n’étais pas là. Je leur suis reconnaissant pour cela, même si elles ne m’ont jamais porté dans leurs cœurs.
Il fallait les voir toutes les trois...
La première fois que j’ai vue Mélinda, c’était à un mariage. Leur trio avait été engagé pour jouer à la cérémonie. Je n’ai vu qu’elle, tout de suite. Quand elle était au piano elle semblait transformée, illuminée de l’intérieur. Elle était possédée par la musique au point de ne plus rien remarquer en dehors de ses compagnes. Et quand elles finissaient de jouer et que les applaudissements fusaient, elle semblait toujours surprise, comme si elle ne savait pas si cette admiration s’adressait à elle. Elle semblait tout simplement hors de ce monde. Est-ce cela qui m’a séduit, moi qui ne suis pas non plus d’ici ? Peut-être. Sûrement. Toujours est-il que j’ai été sous le charme immédiatement, avant même qu’elle ne lève les yeux sur moi.
Je suis resté, à participer à ce mariage auquel je n’étais pas invité, juste pour la découvrir un peu plus. Entre deux morceaux, les trois musiciennes recevaient compliment sur compliment, et Mélinda les acceptait les yeux baissés, un peu gênée. La complicité des trois amies étaient si évidente, si limpide, que je me suis senti vraiment seul pour la première fois. Moi qui suis au coeur de deux “familles” bien différentes, mais tout autant closes l’une que l’autre, je me mis à envier cette amitié si libre et si ouverte sur les autres.
À la fin de la soirée, nous nous sommes retrouvés, Mélinda et moi assis côte à côte au bar. La conversation s’est engagée naturellement. Elle était réservée mais pas timide, et sa bienveillance naturelle la poussait vers les autres avec douceur et humour.
“-Mademoiselle, même si je suis le 120ème, permettez-moi de vous dire que votre musique est divine.
-Oh, non, vous n’êtes pas le 120ème, mais le 266ème. Ceci dit, vous devez faire partie des deux ou trois qui l’ont pensé sincèrement, alors merci.
-Liriez-vous dans les pensées ?
-Dans les coeurs plutôt. Disons que j’ai un problème avec ce que j’appelle “l’hypocrisie sociale” et je la sens à des kilomètres. Je la fuis tant que possible.
-Mais vous ne me fuyez pas.
-Non, je vous l’ai dit, je pense que vous faites partie des sincères. Je m’appelle Mélinda.
-Et moi Sab’Kaar. Mais mes amis m’appellent Sab’.
-Ce n’est pas commun comme prénom.
-Je ne suis pas quelqu’un de commun…
Nous nous sommes dit toutes les banalités qui existent et qui brisent la glace entre deux inconnus, qui se plaisent déjà, sans oser se l’avouer. Et puis chacun a repris son chemin.
J’ai été appelé sur un nouveau dossier qui m’a tenu éloigné de Windenburg pendant plusieurs mois. Mais je ne cessais de penser à ta mère. Bien évidemment ma binôme, experte en la matière, s’est rendu compte de mon humeur amoureuse et n’eut de cesse de me faire avouer. Elle m’a eu à l’usure comme toujours et je lui ai tout raconté. Je me rappellerai toujours ses mots alors, parce que c’était la première et la dernière fois que je l’entendais parler d’amour si sérieusement.
“Fais attention Sab’. Je t’en prie, sois très prudent. Je te connais depuis si longtemps, je vois le moindre changement en toi. Et cette fille te change. Elle a déjà une prise immense sur toi qui te vante de n’en laisser aucune, à personne. Elle fait tomber ton armure et ça me fait peur. Pour toi. Et pour elle. Tout au long de ces décennies je t’ai vu séduire, flirter, une fois même tu as failli tomber amoureux. Mais pas comme ça. Non pas à ce point. Tu sais ce que tu risques. Tu sais ce qu’elle risque. Réfléchis s’il te plait, sois sûr de toi.
-Je suis sûr.
-Alors… Fonce mon bonhomme ! Et advienne que pourra !”
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