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En attendant No U-Turn [Meet... Corey - 13/11/18]
GGOf19
Messages: 5,432 Membre
Bon ! Après un long débat avec moi-même... et @Missing 
Je décide d'ouvrir ce topic pour regrouper mes bouts d'histoire, les petites choses qui n'entreront pas dans le récit et que j'ai pourtant envie de raconter. Parce-que je m'attache de manière inattendue à un sim. Parce-que j'ai besoin de raconter des histoires.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, j'ai écrit du temps des sims 2 une histoire que je reboot avec les sims 4. Comme j'aime jouer avec les sims qui incarnent mes héros, j'essaye de leur faire vivre toutes les situations que j'ai imaginées pour eux. Et c'est très long. Ça doit faire pas loin de deux ans que j'y suis. Du coup, comme j'avais anticipé le délai, j'ai sorti 2 prequels : Au Commencement et Nadia. Seulement, j'ai fini Nadia il y a presque un an et je commence à trouver le temps long. Du coup j'ai patienté en partageant certains éléments de mon décor, de mes personnages, et même en faisant des mini-mini histoires avec les No U-Turn : Meet... , excuse que je me suis trouvée pour écrire un peu. Seulement, mon studio ne peut pas devenir un blog histoires... D'où la création de ce topic.
J'ai bien conscience que c'est un peu confus, mais au final, voyez ça comme des nouvelles appartenant à un même univers.
Merci pour l'attention que vous porterez à mon joyeux bordel
Allez ! J'inaugure ce topic par un nouveau Meet...
"Ouais.
"...
"Ok j'arrive."
6h du mat'.
6h du mat'.
Couché deux heures auparavant, autant dire qu'il n'était pas de la meilleure des humeurs.
La silhouette de l'autre côté des vitres lui rappelle qu'il ne vit pas seul au manoir. Ses horaires étant à l'opposé de ceux des autres occupants de la maison, il oublie parfois qu'il a une famille.
Dont les membres sont à l'image de leurs horaires. Incompatibles.
Son parfum. Son allure. Elle représente tout ce qu'il déteste.
- "Tu es tombé du lit ?"
Il ne répond pas. Il n'a rien à lui dire.
- "On ne se voit pas si souvent... Tu pourrais me répondre."
Garder son calme. Se retenir de lui exploser à la figure. Se rappeler que la seule limite imposée par son père s'incarne en chair et en os devant lui.
Pas touche à Luna. Même avec des mots.
Alors il l'ignore. Fait comme s'il ne la voyait pas. Il pourrait la bousculer, tellement elle est invisible.
Pas touche à Luna.
Alors il la dépasse, sans l'effleurer.
Max n'a pas besoin de la regarder pour connaître son expression. Les traits de son visage qui expriment cette éternelle mélancolie. Comme si elle s'apitoyait sur son sort chaque minute de sa vie. Même ses sourires sont tristes. Comme si elle pleurait chaque jour qui passe.
Faible. Luna est faible. Et les faibles, Max déteste ça.
Il lève un sourcil tandis qu'elle vient s'installer en face de lui. La bouche pleine, avachi au-dessus son assiette, il le perçoit comme un outrage.
- "Pourquoi tu te comportes comme ça, Max ?"
Il a tellement envie de la secouer...
Pas touche à Luna.
Alors il finit sa bouchée.
- "Pourquoi tu fais ça ? Tu crois pas qu'il est temps d'en parler ?"
Il renifle, dédaigneux et s'adosse contre sa chaise.
- "Bon... Tu viendras au cimetière au moins?"
Le cimetière... C'est aujourd'hui.
Non. Il n'ira pas. Comme l'année dernière. Comme celle d'avant aussi... Et comme toutes les autres.
- "Oh Salut Max..."
L’intéressé lève les yeux au ciel. Pas moyen de manger tranquille.
- "Tu ne restes pas ?
- "Pour te voir t'empiffrer comme un porc ? J'crois pas non."
La voix rauque claque comme un fouet contre l'amour propre de son frère.
Son père n'a pas intégré Hugo dans la limite.
Alors il rentre aussi ses 85 kilos de muscles dans les 85 kilos de gras - et ses 15 centimètres de moins - de son frère qui occupent le passage.
- "MAX !"
S'indigne leur soeur.
- "C'est pas grave. Il a pas fait exprès."
Max se contente de pouffer. Avec dédain bien sûr.
- "C'est quoi ce bordel ?"
L'ambiance est tendue. Il y a de quoi. Un membre de l'équipe n'a pas rejoint le point de rendez-vous.
- "Je suis sûre qu'il va arriver, temporise Charlotte.
- "Ca s'trouve il pionce quelque part... , imite son voisin."
Un coup d'oeil à sa droite lui donne la vraie température :
- "Jane ?
- "Ca pue. Et tu le sais, Cha'. Alors enlève tout de suite ce sourire de ton visage."
-"Ou c'est moi qui l'fait."
- "Qu'est-ce-que t'as fait ?
- "Je... Il... Enfin je..."
- "Moi je sais. Elle a oublié de lui laisser un badge.
- "Qu-oi ?
- "Hein, Cha', c'est ça ? On était au spot, on l'attendait, et c'est pas ce que t'as dit ? "Pourquoi j'ai deux clés ?"
- "Il est resté enfermé là-bas ? Et Mat ? Qu'est-ce t'as foutu ?
- "... J'me suis pas rendu compte tout de suite qu'il ne me suivait pas. Sur le coup j'ai pensé qu'on se rejoindrait au spot."
Max sent sa mâchoire se crisper et ses yeux se diriger vers le plafond. Jane bout littéralement.
- "C'était pourtant pas compliqué ! T'étais censée lui filer sa carte en arrivant. Première chose à faire.
- "Tu m'avais dit...
- "Quoi ?!
- "J'avais compris que je devais lui donner en arrivant là-bas... Mais il a vite disparu et...
- "Ah parce-que tu croyais qu'on allait faire un pic-nique avant l'opé ?!
- "Je rêve..."
- "Je suis désolée..."
- "On en a rien à faire que tu sois désolée ! Pourquoi attendre d'être là-bas ?! Il fallait lui donner dans le camion ! Quand vous arriviez tous ! C'est toi qui avait la sienne ! C'est pas possible d'être aussi bête ! Et l'autre abruti qui entre sans clé aussi...
- "C'est bon."
C'est Dan, un des gars de l'équipe de Jane qui a parlé.
- "Quoi ?
- "Il a réussi à sortir. Il arrive."
Tout le monde souffle, Charlotte en premier.
Jane reprends la parole :
- "Ca a marché ?
- "Ouais."
- "Bien joué Dan."
Quelque chose dans le ton de sa voisine ramène Max à lui, tandis qu'il était en train de pester contre les amateurs de son équipe.
- "Qu'est-ce-qui a marché ?
- "Dan a demandé à Nico de couper le courant de la zone et de le relancer, et ce plusieurs fois. Au mieux ça bousille le générateur de secours, au pire ça laisse quelques secondes à chaque fois pour ouvrir une porte ou une fenêtre. "
Un type malin. C'est bien. Cela fait deux, trois fois qu'il le voit. Un mec discret, qui ne parle presque pas. Il pourrait être une bonne recrue... Pourtant...
- "Allez, prenez votre part et dégagez de ma vue."
Il lance un regard sur sa droite et ajoute :
- "Sauf toi Jane."
Il la connaît depuis 5 ou 6 ans. Ils se sont retrouvés à braquer le même convoi en provenance d'Oasis Springs et à destination de Windenburg. Quand lui et son équipe l'ont intercepté, Jane était déjà à l'intérieur et avait cracké le code du coffre avec son hacker. Il s'en était fallu de peu. Une fraction de seconde, le temps de leur échange de regards pour comprendre qu'ils pourraient s'entendre. Si chacun restait prudent, même 5 ou 6 ans après, ni l'un ni l'autre ne pouvait nier le respect qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.
- "Un problème ?
- "J'aime pas ton gars.
- "Dan ?"
Jane sourit, moqueuse.
- "Je me demande bien pourquoi."
- "J'rigole pas. Tu sais très bien que les mecs trop malins sont pas bons pour respecter les ordres.
- "Pas de risque de ce côté là. Il est mâté.
- "T'es sûre ? Il fait profil bas à chaque fois mais j'sais pas... J'le sens pas. C'est vrai c'qu'on dit sur son père ?
- "Je ne sais pas j'étais pas là. Mais Dan a fait ses preuves. Et il est déterminé. J'en ai été témoin."
Max se rapproche d'elle, menaçant.
- "J'ai entendu dire qu'il était avec ta sœur... Dis moi qu'on peut compter là-dessus."
Jane, pas impressionnée le moins du monde, sourit encore et dit :
- "Tu en entends des choses décidément...."
Las de son attitude désinvolte, il lui attrape fermement la mâchoire et, à quelques centimètres de son visage dit :
- "Me cherche pas Jane."
Mais rien à faire. Rien ne vacille.
- "Je le gère."
Leurs visages sont si proches. Il aimerait croire qu'il la domine du haut de son mètre quatre-vingt-dix , mais il découvre à chaque fois avec Jane que la force n'est pas toujours là où on la croit.
- "Tu devrais y aller." Reprend-elle , comme insensible à sa démonstration de mâle dominant.
-"Il ne faudrait pas qu'ils se fassent des idées."
Et sans qu'il ne le veuille vraiment, ses doigts glissent le long de son menton et tombent lourdement, frustrés.
Max capitule. Tous deux savent qu'elle n'a rien à craindre de lui. Parce-que ce n'est dans l'intérêt d'aucun des deux.
Malgré tout, il ordonne :
- "Ne viens plus avec lui. Tu prends Adio ou Julio, mais pas lui.
- "Ok."
Voilà pourquoi ils s'entendent bien. C'est fluide, entre eux. Ils peuvent ne pas être d'accord, mais ils trouvent toujours une solution.
- "J'y vais, j'ai quelques rencards. Tu rentres quand ?
- "Maintenant.
- "Dan n'a qu'à rentrer. J'ai encore des trucs à voir avec toi.
- "Je ne suis pas à ton service. Si tu as besoin de moi, tu me le demandes gentillement. Sinon tu vas te faire...
- "Tu peux rester encore ce soir ? S'il te plaît ?"
Max rit jaune. C'est qu'il n'a pas l'habitude.
- "Avec plaisir, Max."
Il aimerait tellement se persuader qu'il déteste ce sourire sur son visage.
- "Je ne suis pas d'accord. J'ai l'impression d'être la seule à jour.
- "Wolf aura une semaine de retard.
- "Wolf a toujours du retard.
- "Facile à dire pour toi princesse. T'as vu dans quoi il vit ? Et pourtant il donne autant que toi qui bouge pas tes fesses de ton fauteuil à 10000 boules.
- "Si mes fesses rapportent autant sans bouger, t'imagines ce que ça donne quand je me lève ?"
- "C'est une proposition ?"
- "Dans tes rêves, Max. Mais ne me sous estime pas.
- "Ouais, ok. Ben je crois que c'que j'vois. Tout de suite, toi et ton derrière vous devez 5000.
- "Et Oruscant ?"
Qu'elle est pénible... Il grimace, excédé :
- "T'occupes. C'est moi qui gère.
- "Il est fini. Je vois pas pourquoi on s'encombre.
- "Moi je vois et ça me suffit.
- "On devrait se rapprocher du cousin plutôt.
- "Le Golden Kid ? Dam's n'est pas pour.
- "Et tu t'es pas demandé pourquoi ? Dam's est sur un siège éjectable depuis qu'il est revenu en catastrophe d'Oasis Springs. Son père est à deux doigts de le déshériter et de placer ses billes sur son neveu."
Décidément, si même ses sbires riches se mettent à cogiter...
- "Si tu veux tout savoir, j'ai déjà tenté de l'approcher. Il est hors cadre.
- "Ok. Alors attends qu'il goûte au pouvoir. Et retente. Ça marchera."
Max se demande bien ce qu'ont les nanas aujourd'hui à lui tenir tête.
- "Tu connais mal Dam's si tu penses qu'il va laisser faire. Et je te conseille de ne pas ébruiter le fait que tu veuilles l'évincer parce-que tu connais son respect pour les femmes... Alors t'arrêtes tes embrouilles si tu veux pas que je m'énerve. J'm'appelle pas Oruscant mais j'peux faire semblant si tu me les casses trop."
Les iris vacillent, la mâchoire se crispe, elle déglutit. Bon ! Enfin une réaction normale. Suivie d'une autre : elle se lève, lisse sa robe le long de ses hanches à l'endroit elle se trouve très ajustée, et fait onduler ses courbes quasiment sous son nez tandis qu'elle va chercher l'argent. Visiblement ses rêves sont à portée de main finalement...
Mais Max a mieux à faire.
Il retrouve sa bande quelques heures plus tard et constate que Jane est toujours là, et parfaitement à son aise. Si ce n'est peut-être Charlotte qui essaie de regagner des points et qui doit sérieusement lui taper sur le système. De son côté, il discute, checke, fait des selfies. Il descend quelques shots au bar, pas trop. La soirée n'est pas finie et il doit être en forme. Quand il estime qu'il s'est suffisamment montré, il s’éclipse, non sans avoir capté le regard de Jane. Ils ont encore des choses à se dire.
Elle monte dans sa voiture quelques instants après lui et se dirigent ensemble vers le manoir Villareal.
Il ne faut pas plus de 5 minutes pour que la carapace craque et laisse monter pression et température. Si bien que Max est obligé de se ranger sur le bas côté, pris d'assaut par Jane et assailli à l'intérieur par ses propres pulsions.
Ils ont fini par arriver au manoir. Ivres l'un de l'autre. Mais pas rassasiés.
C'est le petit matin qui les trouvera exténués, mais aussi heureux que leur nature le permet.
Max lutte, justement. Et ça marche quand il la regarde dans les yeux et qu'elle le garde à distance. Il se rappelle qu'elle ne se donne pas à lui. Elle le tolère dans son espace. Et même si d'une certaine façon il est privilégié, cela ne lui suffit pas. Il veut plus. Alors les iris bleus acier de Jane le rappellent à l'ordre. Il ne doit pas perdre pieds.
Il a peur Max. Pour la deuxième fois de sa vie il a peur. Peur de se laisser aller. Peur de succomber sous les coups de son coeur qui le frappent chaque fois un peu plus fort. Au début, c'était juste physique. Mais très vite l'intensité de leurs regards l'avait bouleversé. Ouais bouleversé, lui ce gros dur de Max Villareal. Et il avait compris qu'il était fini quand il avait surpris un de ses cauchemars. Elle gémissait un prénom. Se lamentait. Pleurait parfois.
Chloé. Chloé. Chloé.
La première fois qu'elle s'était endormie - n'étant jamais restée auparavant après leurs ébats - elle s'était réveillée en sursaut puis était entrée dans une rage folle, ne supportant pas de s'être livrée à son insu. En colère contre elle, mais le faisant payer lui. Lui qui avait encaissé, cette fois et les suivantes. Parce-qu'il était sûr de leur lien. Si bien que petit à petit, elle avait fini par rester dans le lit. Muette, mais là.
C'était le moment.
Elle gémit un prénom.
Chloé. Chloé. Chloé.
Elle se lamente.
Il s'approche. Il pose sa large main sur son visage et essuie la première larme avec son pouce. La tête en appui sur son avant bras, il l'accueille avec un :
- "T'avais une poussière dans l'oeil." Tandis qu'elle se réveille.
Elle rit doucement, le tape mollement, et se retourne.
Lui se colle et plonge la tête dans sa nuque.
- "Je te préviens, maugrée-t-elle. Ne tombe pas amoureux. J'ai pas que ça à faire.
- "Pour qui tu m'prends ?"
Sur ces mots, il sombre lui aussi jusqu'à ce que le soleil insiste pour qu'il ouvre les paupières. Elle est déjà debout, prête à partir. Sans lui dire au revoir.
Il se lève promptement et la colle contre le placard, les bras en l'air et le cou offert. Il meurt d'envie de lui demander quand est-ce-qu'elle revient. Mais il ne le fait pas. Il ne manquerait plus qu'il paraisse désespéré...
- "Vire Dan."
Chassez le naturel...
Elle rit. Elle sait.
- "Nan."
Il lui sert les poignets, presse son front contre sa tempe :
- "Vire-le.
- "Non.
- "Alors je vais m'en occuper."
Là, elle redresse la tête, son sourire évanoui :
- "Tu ne touches pas à Dan."
Il lâche son emprise et un "pourquoi" :
- "Parce-que ma soeur est avec lui."
Max veut se retenir mais il n'y parvient pas :
- "Ta sœur ou toi ? Il parait que vous partagez tout. Tu crois que je t'ai pas vue tout à l'heure ?!"
Max enrage, contre lui mais veut la faire payer elle. Il balance son poing contre le bois de la porte qui craque à son contact. Pas Jane. Au contraire, elle semble encore plus forte. Comme si elle se nourrissait de sa colère. Pour la retourner contre lui.
Ses yeux s'assombrissent et le ton est sans équivoque :
- "Je ne t'appartiens pas, Max. Je couche avec qui je veux. Je gère mon équipe comme je l'entends. Et je ne supporterai pas une foutue crise de jalousie. T'as intérêt à te reprendre parce-que je te jure que..."
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase, il a fondu sur elle pour la faire taire.
Il enroule ses jambes autour de sa taille et lui fait comprendre que le message est passé. Elle a raison. Il déraille, Max. Pas de sentiment. C'est la base. Juste du corps à corps.
Dans la bataille, ils perdent un peu l'équilibre et se retrouvent à moitié dans le placard.
Ils rient, s'embrassent, enlèvent ce qui doit être enlevé et repartent pour un round.
Mais Max est Max. Il est distrait par cette histoire avec Dan. Alors il repart à la charge :
- "Je ne le sens pas, Jane."
Elle lève les yeux au ciel et entreprend de se dégager mais il l'en empêche :
- "Regarde-moi.
- "Tu me saoules.
- "Regarde-moi. Ce mec attend son heure. Il la boucle pour l'instant mais à un moment il va se désolidariser. Je le sens. Il est hors cadre. Il est pas comme nous. Tu sais quoi ? Non seulement il ne nous craint pas, mais en plus il nous méprise. C'est dangereux de le garder."
Jane détourne le regard. Il a marqué un point. Sa peau se perle et elle enroule ses bras autour de son cou, faisant disparaître son visage.
- "Ok. Tu as raison. C'est vrai."
Elle relève la tête, soucieuse, les yeux tournés sur le côté.
- "C'est vrai qu'il nous méprise. Je lui en ai fait tellement voir que je me dis que c'est pas possible qu'il... J'avais vraiment l'impression de l'avoir brisé. Mais... Mais je vois ce que tu veux dire."
Elle hausse les sourcils, soupire et lance un désinvolte et inattendu :
- "Tant pis !"
Elle sourit alors à nouveau, celui dont elle a le secret :
- " Mais on va le faire à ma façon. Pour l'instant, Sharon fait barrage. Et il reste avec elle parce-qu'il se sent protégé. Mais il va se lasser. Et rapidement, tellement elle est lourde. Ce qu'il ne sait pas, c'est que Sharon DÉTESTE se faire larguer. Donc quand on aura sa bénédiction, et uniquement à ce moment là, on l'éliminera. Deal ?"
Max soupire. Evoluer à côté de Jane, c'est comme chevaucher des montagnes russes. La puissance des émotions qu'elle lui fait ressentir n'a pas son pareil. Un coup oui, un coup non, un coup chaud, un coup froid...
Et ce moment de plénitude quand ils tombent d'accord... Nan. Max n'est pas amoureux. Il est juste accro.
Je décide d'ouvrir ce topic pour regrouper mes bouts d'histoire, les petites choses qui n'entreront pas dans le récit et que j'ai pourtant envie de raconter. Parce-que je m'attache de manière inattendue à un sim. Parce-que j'ai besoin de raconter des histoires.Pour ceux qui ne me connaissent pas, j'ai écrit du temps des sims 2 une histoire que je reboot avec les sims 4. Comme j'aime jouer avec les sims qui incarnent mes héros, j'essaye de leur faire vivre toutes les situations que j'ai imaginées pour eux. Et c'est très long. Ça doit faire pas loin de deux ans que j'y suis. Du coup, comme j'avais anticipé le délai, j'ai sorti 2 prequels : Au Commencement et Nadia. Seulement, j'ai fini Nadia il y a presque un an et je commence à trouver le temps long. Du coup j'ai patienté en partageant certains éléments de mon décor, de mes personnages, et même en faisant des mini-mini histoires avec les No U-Turn : Meet... , excuse que je me suis trouvée pour écrire un peu. Seulement, mon studio ne peut pas devenir un blog histoires... D'où la création de ce topic.
J'ai bien conscience que c'est un peu confus, mais au final, voyez ça comme des nouvelles appartenant à un même univers.
Merci pour l'attention que vous porterez à mon joyeux bordel
***
Allez ! J'inaugure ce topic par un nouveau Meet...
No U-Turn : Meet... Max.
"Ouais.
"...
"Ok j'arrive."
6h du mat'.
6h du mat'.
Couché deux heures auparavant, autant dire qu'il n'était pas de la meilleure des humeurs.
La silhouette de l'autre côté des vitres lui rappelle qu'il ne vit pas seul au manoir. Ses horaires étant à l'opposé de ceux des autres occupants de la maison, il oublie parfois qu'il a une famille.
Dont les membres sont à l'image de leurs horaires. Incompatibles.
Son parfum. Son allure. Elle représente tout ce qu'il déteste.
- "Tu es tombé du lit ?"
Il ne répond pas. Il n'a rien à lui dire.
- "On ne se voit pas si souvent... Tu pourrais me répondre."
Garder son calme. Se retenir de lui exploser à la figure. Se rappeler que la seule limite imposée par son père s'incarne en chair et en os devant lui.
Pas touche à Luna. Même avec des mots.
Alors il l'ignore. Fait comme s'il ne la voyait pas. Il pourrait la bousculer, tellement elle est invisible.
Pas touche à Luna.
Alors il la dépasse, sans l'effleurer.
Max n'a pas besoin de la regarder pour connaître son expression. Les traits de son visage qui expriment cette éternelle mélancolie. Comme si elle s'apitoyait sur son sort chaque minute de sa vie. Même ses sourires sont tristes. Comme si elle pleurait chaque jour qui passe.
Faible. Luna est faible. Et les faibles, Max déteste ça.
Il lève un sourcil tandis qu'elle vient s'installer en face de lui. La bouche pleine, avachi au-dessus son assiette, il le perçoit comme un outrage.
- "Pourquoi tu te comportes comme ça, Max ?"
Il a tellement envie de la secouer...
Pas touche à Luna.
Alors il finit sa bouchée.
- "Pourquoi tu fais ça ? Tu crois pas qu'il est temps d'en parler ?"
Il renifle, dédaigneux et s'adosse contre sa chaise.
- "Bon... Tu viendras au cimetière au moins?"
Le cimetière... C'est aujourd'hui.
Non. Il n'ira pas. Comme l'année dernière. Comme celle d'avant aussi... Et comme toutes les autres.
- "Oh Salut Max..."
L’intéressé lève les yeux au ciel. Pas moyen de manger tranquille.
- "Tu ne restes pas ?
- "Pour te voir t'empiffrer comme un porc ? J'crois pas non."
La voix rauque claque comme un fouet contre l'amour propre de son frère.
Son père n'a pas intégré Hugo dans la limite.
Alors il rentre aussi ses 85 kilos de muscles dans les 85 kilos de gras - et ses 15 centimètres de moins - de son frère qui occupent le passage.
- "MAX !"
S'indigne leur soeur.
- "C'est pas grave. Il a pas fait exprès."
Max se contente de pouffer. Avec dédain bien sûr.
***
- "C'est quoi ce bordel ?"
L'ambiance est tendue. Il y a de quoi. Un membre de l'équipe n'a pas rejoint le point de rendez-vous.
- "Je suis sûre qu'il va arriver, temporise Charlotte.
- "Ca s'trouve il pionce quelque part... , imite son voisin."
Un coup d'oeil à sa droite lui donne la vraie température :
- "Jane ?
- "Ca pue. Et tu le sais, Cha'. Alors enlève tout de suite ce sourire de ton visage."
-"Ou c'est moi qui l'fait."
- "Qu'est-ce-que t'as fait ?
- "Je... Il... Enfin je..."
- "Moi je sais. Elle a oublié de lui laisser un badge.
- "Qu-oi ?
- "Hein, Cha', c'est ça ? On était au spot, on l'attendait, et c'est pas ce que t'as dit ? "Pourquoi j'ai deux clés ?"
- "Il est resté enfermé là-bas ? Et Mat ? Qu'est-ce t'as foutu ?
- "... J'me suis pas rendu compte tout de suite qu'il ne me suivait pas. Sur le coup j'ai pensé qu'on se rejoindrait au spot."
Max sent sa mâchoire se crisper et ses yeux se diriger vers le plafond. Jane bout littéralement.
- "C'était pourtant pas compliqué ! T'étais censée lui filer sa carte en arrivant. Première chose à faire.
- "Tu m'avais dit...
- "Quoi ?!
- "J'avais compris que je devais lui donner en arrivant là-bas... Mais il a vite disparu et...
- "Ah parce-que tu croyais qu'on allait faire un pic-nique avant l'opé ?!
- "Je rêve..."
- "Je suis désolée..."
- "On en a rien à faire que tu sois désolée ! Pourquoi attendre d'être là-bas ?! Il fallait lui donner dans le camion ! Quand vous arriviez tous ! C'est toi qui avait la sienne ! C'est pas possible d'être aussi bête ! Et l'autre abruti qui entre sans clé aussi...
- "C'est bon."
C'est Dan, un des gars de l'équipe de Jane qui a parlé.
- "Quoi ?
- "Il a réussi à sortir. Il arrive."
Tout le monde souffle, Charlotte en premier.
Jane reprends la parole :
- "Ca a marché ?
- "Ouais."
- "Bien joué Dan."
Quelque chose dans le ton de sa voisine ramène Max à lui, tandis qu'il était en train de pester contre les amateurs de son équipe.
- "Qu'est-ce-qui a marché ?
- "Dan a demandé à Nico de couper le courant de la zone et de le relancer, et ce plusieurs fois. Au mieux ça bousille le générateur de secours, au pire ça laisse quelques secondes à chaque fois pour ouvrir une porte ou une fenêtre. "
Un type malin. C'est bien. Cela fait deux, trois fois qu'il le voit. Un mec discret, qui ne parle presque pas. Il pourrait être une bonne recrue... Pourtant...
- "Allez, prenez votre part et dégagez de ma vue."
Il lance un regard sur sa droite et ajoute :
- "Sauf toi Jane."
Il la connaît depuis 5 ou 6 ans. Ils se sont retrouvés à braquer le même convoi en provenance d'Oasis Springs et à destination de Windenburg. Quand lui et son équipe l'ont intercepté, Jane était déjà à l'intérieur et avait cracké le code du coffre avec son hacker. Il s'en était fallu de peu. Une fraction de seconde, le temps de leur échange de regards pour comprendre qu'ils pourraient s'entendre. Si chacun restait prudent, même 5 ou 6 ans après, ni l'un ni l'autre ne pouvait nier le respect qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.
- "Un problème ?
- "J'aime pas ton gars.
- "Dan ?"
Jane sourit, moqueuse.
- "Je me demande bien pourquoi."
- "J'rigole pas. Tu sais très bien que les mecs trop malins sont pas bons pour respecter les ordres.
- "Pas de risque de ce côté là. Il est mâté.
- "T'es sûre ? Il fait profil bas à chaque fois mais j'sais pas... J'le sens pas. C'est vrai c'qu'on dit sur son père ?
- "Je ne sais pas j'étais pas là. Mais Dan a fait ses preuves. Et il est déterminé. J'en ai été témoin."
Max se rapproche d'elle, menaçant.
- "J'ai entendu dire qu'il était avec ta sœur... Dis moi qu'on peut compter là-dessus."
Jane, pas impressionnée le moins du monde, sourit encore et dit :
- "Tu en entends des choses décidément...."
Las de son attitude désinvolte, il lui attrape fermement la mâchoire et, à quelques centimètres de son visage dit :
- "Me cherche pas Jane."
Mais rien à faire. Rien ne vacille.
- "Je le gère."
Leurs visages sont si proches. Il aimerait croire qu'il la domine du haut de son mètre quatre-vingt-dix , mais il découvre à chaque fois avec Jane que la force n'est pas toujours là où on la croit.
- "Tu devrais y aller." Reprend-elle , comme insensible à sa démonstration de mâle dominant.
-"Il ne faudrait pas qu'ils se fassent des idées."
Et sans qu'il ne le veuille vraiment, ses doigts glissent le long de son menton et tombent lourdement, frustrés.
Max capitule. Tous deux savent qu'elle n'a rien à craindre de lui. Parce-que ce n'est dans l'intérêt d'aucun des deux.
Malgré tout, il ordonne :
- "Ne viens plus avec lui. Tu prends Adio ou Julio, mais pas lui.
- "Ok."
Voilà pourquoi ils s'entendent bien. C'est fluide, entre eux. Ils peuvent ne pas être d'accord, mais ils trouvent toujours une solution.
- "J'y vais, j'ai quelques rencards. Tu rentres quand ?
- "Maintenant.
- "Dan n'a qu'à rentrer. J'ai encore des trucs à voir avec toi.
- "Je ne suis pas à ton service. Si tu as besoin de moi, tu me le demandes gentillement. Sinon tu vas te faire...
- "Tu peux rester encore ce soir ? S'il te plaît ?"
Max rit jaune. C'est qu'il n'a pas l'habitude.
- "Avec plaisir, Max."
Il aimerait tellement se persuader qu'il déteste ce sourire sur son visage.
***
- "Je ne suis pas d'accord. J'ai l'impression d'être la seule à jour.
- "Wolf aura une semaine de retard.
- "Wolf a toujours du retard.
- "Facile à dire pour toi princesse. T'as vu dans quoi il vit ? Et pourtant il donne autant que toi qui bouge pas tes fesses de ton fauteuil à 10000 boules.
- "Si mes fesses rapportent autant sans bouger, t'imagines ce que ça donne quand je me lève ?"
- "C'est une proposition ?"
- "Dans tes rêves, Max. Mais ne me sous estime pas.
- "Ouais, ok. Ben je crois que c'que j'vois. Tout de suite, toi et ton derrière vous devez 5000.
- "Et Oruscant ?"
Qu'elle est pénible... Il grimace, excédé :
- "T'occupes. C'est moi qui gère.
- "Il est fini. Je vois pas pourquoi on s'encombre.
- "Moi je vois et ça me suffit.
- "On devrait se rapprocher du cousin plutôt.
- "Le Golden Kid ? Dam's n'est pas pour.
- "Et tu t'es pas demandé pourquoi ? Dam's est sur un siège éjectable depuis qu'il est revenu en catastrophe d'Oasis Springs. Son père est à deux doigts de le déshériter et de placer ses billes sur son neveu."
Décidément, si même ses sbires riches se mettent à cogiter...
- "Si tu veux tout savoir, j'ai déjà tenté de l'approcher. Il est hors cadre.
- "Ok. Alors attends qu'il goûte au pouvoir. Et retente. Ça marchera."
Max se demande bien ce qu'ont les nanas aujourd'hui à lui tenir tête.
- "Tu connais mal Dam's si tu penses qu'il va laisser faire. Et je te conseille de ne pas ébruiter le fait que tu veuilles l'évincer parce-que tu connais son respect pour les femmes... Alors t'arrêtes tes embrouilles si tu veux pas que je m'énerve. J'm'appelle pas Oruscant mais j'peux faire semblant si tu me les casses trop."
Les iris vacillent, la mâchoire se crispe, elle déglutit. Bon ! Enfin une réaction normale. Suivie d'une autre : elle se lève, lisse sa robe le long de ses hanches à l'endroit elle se trouve très ajustée, et fait onduler ses courbes quasiment sous son nez tandis qu'elle va chercher l'argent. Visiblement ses rêves sont à portée de main finalement...
Mais Max a mieux à faire.
Il retrouve sa bande quelques heures plus tard et constate que Jane est toujours là, et parfaitement à son aise. Si ce n'est peut-être Charlotte qui essaie de regagner des points et qui doit sérieusement lui taper sur le système. De son côté, il discute, checke, fait des selfies. Il descend quelques shots au bar, pas trop. La soirée n'est pas finie et il doit être en forme. Quand il estime qu'il s'est suffisamment montré, il s’éclipse, non sans avoir capté le regard de Jane. Ils ont encore des choses à se dire.
Elle monte dans sa voiture quelques instants après lui et se dirigent ensemble vers le manoir Villareal.
Il ne faut pas plus de 5 minutes pour que la carapace craque et laisse monter pression et température. Si bien que Max est obligé de se ranger sur le bas côté, pris d'assaut par Jane et assailli à l'intérieur par ses propres pulsions.
Ils ont fini par arriver au manoir. Ivres l'un de l'autre. Mais pas rassasiés.
C'est le petit matin qui les trouvera exténués, mais aussi heureux que leur nature le permet.
Max lutte, justement. Et ça marche quand il la regarde dans les yeux et qu'elle le garde à distance. Il se rappelle qu'elle ne se donne pas à lui. Elle le tolère dans son espace. Et même si d'une certaine façon il est privilégié, cela ne lui suffit pas. Il veut plus. Alors les iris bleus acier de Jane le rappellent à l'ordre. Il ne doit pas perdre pieds.
Il a peur Max. Pour la deuxième fois de sa vie il a peur. Peur de se laisser aller. Peur de succomber sous les coups de son coeur qui le frappent chaque fois un peu plus fort. Au début, c'était juste physique. Mais très vite l'intensité de leurs regards l'avait bouleversé. Ouais bouleversé, lui ce gros dur de Max Villareal. Et il avait compris qu'il était fini quand il avait surpris un de ses cauchemars. Elle gémissait un prénom. Se lamentait. Pleurait parfois.
Chloé. Chloé. Chloé.
La première fois qu'elle s'était endormie - n'étant jamais restée auparavant après leurs ébats - elle s'était réveillée en sursaut puis était entrée dans une rage folle, ne supportant pas de s'être livrée à son insu. En colère contre elle, mais le faisant payer lui. Lui qui avait encaissé, cette fois et les suivantes. Parce-qu'il était sûr de leur lien. Si bien que petit à petit, elle avait fini par rester dans le lit. Muette, mais là.
C'était le moment.
Elle gémit un prénom.
Chloé. Chloé. Chloé.
Elle se lamente.
Il s'approche. Il pose sa large main sur son visage et essuie la première larme avec son pouce. La tête en appui sur son avant bras, il l'accueille avec un :
- "T'avais une poussière dans l'oeil." Tandis qu'elle se réveille.
Elle rit doucement, le tape mollement, et se retourne.
Lui se colle et plonge la tête dans sa nuque.
- "Je te préviens, maugrée-t-elle. Ne tombe pas amoureux. J'ai pas que ça à faire.
- "Pour qui tu m'prends ?"
Sur ces mots, il sombre lui aussi jusqu'à ce que le soleil insiste pour qu'il ouvre les paupières. Elle est déjà debout, prête à partir. Sans lui dire au revoir.
Il se lève promptement et la colle contre le placard, les bras en l'air et le cou offert. Il meurt d'envie de lui demander quand est-ce-qu'elle revient. Mais il ne le fait pas. Il ne manquerait plus qu'il paraisse désespéré...
- "Vire Dan."
Chassez le naturel...
Elle rit. Elle sait.
- "Nan."
Il lui sert les poignets, presse son front contre sa tempe :
- "Vire-le.
- "Non.
- "Alors je vais m'en occuper."
Là, elle redresse la tête, son sourire évanoui :
- "Tu ne touches pas à Dan."
Il lâche son emprise et un "pourquoi" :
- "Parce-que ma soeur est avec lui."
Max veut se retenir mais il n'y parvient pas :
- "Ta sœur ou toi ? Il parait que vous partagez tout. Tu crois que je t'ai pas vue tout à l'heure ?!"
Max enrage, contre lui mais veut la faire payer elle. Il balance son poing contre le bois de la porte qui craque à son contact. Pas Jane. Au contraire, elle semble encore plus forte. Comme si elle se nourrissait de sa colère. Pour la retourner contre lui.
Ses yeux s'assombrissent et le ton est sans équivoque :
- "Je ne t'appartiens pas, Max. Je couche avec qui je veux. Je gère mon équipe comme je l'entends. Et je ne supporterai pas une foutue crise de jalousie. T'as intérêt à te reprendre parce-que je te jure que..."
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase, il a fondu sur elle pour la faire taire.
Il enroule ses jambes autour de sa taille et lui fait comprendre que le message est passé. Elle a raison. Il déraille, Max. Pas de sentiment. C'est la base. Juste du corps à corps.
Dans la bataille, ils perdent un peu l'équilibre et se retrouvent à moitié dans le placard.
Ils rient, s'embrassent, enlèvent ce qui doit être enlevé et repartent pour un round.
Mais Max est Max. Il est distrait par cette histoire avec Dan. Alors il repart à la charge :
- "Je ne le sens pas, Jane."
Elle lève les yeux au ciel et entreprend de se dégager mais il l'en empêche :
- "Regarde-moi.
- "Tu me saoules.
- "Regarde-moi. Ce mec attend son heure. Il la boucle pour l'instant mais à un moment il va se désolidariser. Je le sens. Il est hors cadre. Il est pas comme nous. Tu sais quoi ? Non seulement il ne nous craint pas, mais en plus il nous méprise. C'est dangereux de le garder."
Jane détourne le regard. Il a marqué un point. Sa peau se perle et elle enroule ses bras autour de son cou, faisant disparaître son visage.
- "Ok. Tu as raison. C'est vrai."
Elle relève la tête, soucieuse, les yeux tournés sur le côté.
- "C'est vrai qu'il nous méprise. Je lui en ai fait tellement voir que je me dis que c'est pas possible qu'il... J'avais vraiment l'impression de l'avoir brisé. Mais... Mais je vois ce que tu veux dire."
Elle hausse les sourcils, soupire et lance un désinvolte et inattendu :
- "Tant pis !"
Elle sourit alors à nouveau, celui dont elle a le secret :
- " Mais on va le faire à ma façon. Pour l'instant, Sharon fait barrage. Et il reste avec elle parce-qu'il se sent protégé. Mais il va se lasser. Et rapidement, tellement elle est lourde. Ce qu'il ne sait pas, c'est que Sharon DÉTESTE se faire larguer. Donc quand on aura sa bénédiction, et uniquement à ce moment là, on l'éliminera. Deal ?"
Max soupire. Evoluer à côté de Jane, c'est comme chevaucher des montagnes russes. La puissance des émotions qu'elle lui fait ressentir n'a pas son pareil. Un coup oui, un coup non, un coup chaud, un coup froid...
Et ce moment de plénitude quand ils tombent d'accord... Nan. Max n'est pas amoureux. Il est juste accro.
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Réponses
Tu aimes les vilains garçons alors ?
C'est marrant, tout comme moi, tu imagines Max bien à part de son frère et sa sœur.
Tes photos sont vraiment très jolies. Elles font passer beaucoup de choses
Si vous souhaitez en savoir plus sur mon univers, faites un tour dans mon humble studio
OriginID : Little_Lams
Ma chaîne Youtube : Lamé Gaming
Chris CréationsSims *** YouTube *** Twitter *** Facebook Chris CréationsSims *** L'UniverSims
Les nouveaux personnages croisent les anciens, ton écriture prend aux tripes (je ne sais pas expliquer ça autrement), je suis fan, tellement fan. J'aime trop.
Et ce personnage de Jane
Encore
Oui @Lamé, Maxou Villareal est déjà beau gosse à l'âge ado et ça se confirme à l'âge adulte
Je sais pourquoi tu es sous le charme de Jane @pytisa : elle a le même charisme que Miranda
Ah parce-que c'est mon héros ? Fais gaffe je lis Le Trone de Fer
@lamé : j'avoue que je me suis bien rincé l’œil
Les vilains garçons je les aime chez les autres ou dans les films. Moi j'aime les mignons
Merci beaucoup, je suis contente que ça t'ait parlé
@sirhc59 : en fait, amoureux n'est un le bon terme pour lui, c'est trop doux. mais l'idée est là, oui
Merci beaucoup
@Pytisa : Oh merci ça me fait trop plaisir. Comme tu le sais j'aime aussi me sentir plongée dans les récits donc j'essaie de retranscrire ça à mon tour.
Ah Jane... Du coup j'anticipe sur le com de @Larbreenboule : En effet, elles ont un point commun, c'est qu'elles ne sont pas impressionnables. Elles sont solides. Mais si on aime tous beaucoup Miranda à la folie, je ne suis pas sûre que Jane ait autant de succès par la suite
Mais oui, Jane est séduisante par son assurance et son indépendance. Pour le reste...
@Larbreenboule : oui, j'ai pris le parti de garder la trame annoncée. Il est quand même malveillant ce môme. C'est fort comme mot
Oh bah accro ça fait quand même référence à une forte addiction quand même
Merci beaucoup d'être passée
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Qu'est-ce que c'est agréable de te retrouver dans la section Histoire et de retrouver No U-turn, même si c'est par la "bande".
Mais dis donc, il est devenu miam-miam le petit Max, à défaut d'être gentil !
Quand à Luna, elle me fait de la peine, j'ai l'impression qu'elle est éteinte.
Pas de sentiment, Max ? Hmmm, vraiment ? Je pense plutôt que tu t'es forgé une grosse carapace de "bad boy" pour éviter d'entendre la voix plaintive du petit garçon qui a perdu sa maman (bon, si cela se trouve, je me plante, mais laisse moi rêver, s'il te plaît^^).
Et dans tout ça, la personne qui sort du lot, c'est Jane. j'aime son physique, j'aime sa façon de se comporter. Un très beau modèle de femme forte.
Ce n'est pas gentil de nous faire voir que des petits bouts de Dan. Ce n'est pas lui le héros de cette histoire, ho ?!!!
(et quand à ce que Dan largue Sharon, la soeur de Jane... Elle est pas enceinte la petite dame ?... Tu as vu, je suis hein ?).
Bon, ben, j'en veux encore, moi ♥♥♥
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Oui c'est ça. Eteinte. Perdue. Elle est très malheureuse de ce qu'est devenu son frère.
Pour moi, Max est humain. Il ressent les choses. Et il a ressenti des choses. Il s'est construit là dessus. Pour moi il est différent de Damian Oruscant, si tu vois qui c'est. Damian, c'est vraiment le mal, parfaitement dénué de toute empathie. Ce n'est pas pour autant qu'il n'ira pas au bout de son idée et qu'il n'est pas capable de choses très dures.
Pour Jane, tu vas changer d'avis.
Ah Dan... J'ai failli lâché des screens pourtant... Maaaaaiiiis... Nan...
OOUUUUHHH ne me parle pas de Sharon elle m'énerve
Merci beaucoup beaucoup pour ton impatience
Merci beaucoup beaucoup @Angerouge !
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Allez Coumba ! C'est l'heure !
Coumba est levée depuis très longtemps déjà. Mais comme elle a terminé tous les préparatifs bien avant l'heure du départ, elle a trouvé le temps de faire une petite sieste.
En effet, Coumba part en "voyage". Je mets des guillemets car il s'agit en réalité d'un "déplacement" professionnel. Et j'ai encore mis des guillemets car c'est un sacré déplacement ! En effet, Coumba part en mission sur Sixam. Pourquoi ? Parce-qu'elle est biologiste. Quel rapport ? Parce-que c'est une pointure dans son domaine et qu'elle travaille pour un gros laboratoire scientifique, qui fait de la recherche en aéro-spatial et ... Oops. J'allais dévoiler des données top secrètes ! Tellement bavarde...
Alors Coumba fait un peu la tronche, oui. Parce-que si elle adore la nature et la science, elle préfère de loin l'atmosphère terrestre. Là haut, avec cette nuit perpétuelle, Coumba étouffe. Il faudra trouver un moyen de décompresser Coumba ! D'ailleurs, je connais quelqu'un qui s'est déjà porté volontaire avant même que tu y penses
Une petite toilette... Peut-être qu'à son retour elle essaiera de rendre cette salle d'eau un peu plus gaie. Elle dénote un petit peu de l'ambiance colorée et fleurie des autres pièces. A cette pensée, le ventre de Coumba se serre. Pourvu qu'elle revienne. Pourvu qu'ils reviennent tous. Parce-que ce n'est pas toujours le cas.
Bon ! Allez ! Ce n'est pas le moment de ressasser des idées noires !
On inspire bien ! On est joyeux ! Parce-que Coumba, c'est la joie de vivre incarnée !
Elle fait le tour de toutes ses bougies - et elle en a un certain nombre... - choisit parmi ses collections un objet fétiche - Coumba adore collectionner, elle manque tellement de place ! - et le serre fort sans sa main. Ah, et si elle en prenait un pour Lin ? Elle sourit en pensant à elle. Puis sa joie se teint de tristesse. NON ! Pas de tristesse. De la JOIE. Et puis c'est tout. Un rubis pour Lin. Fort, précieux et flamboyant. Du carburant émotionnel. Ravie, Coumba sautille sur place et pense à ses autres collègues quand son nom retentit à travers la porte.
VITE ! Bon ! Tant pis ! Pas le temps. Son fétiche dans la poche droite, la pierre dans la gauche et elle s'en va. Non sans revenir rapidement sur ses pas et prendre une brassée de babioles pour ses compagnons. Tant pis s'il y a des doublons, ce sera le double de chance !
- "COUMBA ! On y va là !
- "Oui j'arrive !"
Et voilà qu'elle distribue à tous ses porte-bonheurs. Oui, certains lèvent les yeux au ciel, mais ils riront moins quand ces petits gri-gris les sortiront d'un mauvais pas ! Parce-qu'elle les aime ses collègues. Même les plus râleurs.
Eh ben alors ! Tout va bien ! Elle n'est même pas la dernière !
Oui Coumba, inspire, prends en plein la vue. Parce-qu'on ne sait pas quand tu reverras le ciel bleu, les oiseaux et les chênes.
Bon... C'est l'heure...
Eric prend encore quelque secondes. Tente de garder son rythme cardiaque à une allure raisonnée. Une fois son coeur mis au pas, il se lève, lentement, et décide de faire une dernière fois le tour. Pour être sûr.
Il vérifie toutes les dates de péremption des produits du réfrigérateur. Il vérifie qu'il n'y a plus de produit frais, lesquels ne supporteraient pas la mise hors tension de l'appareil, qu'il prendra soin de laisser ouvert en partant.
Dans le salon, il soupire. Ce qu'il est pénible ce môme avec son bordel. Eric ne supporte pas le désordre. Mais Joseph, qui a quand même 22 ans, se comporte comme un gosse. Et vas-y que je te laisse traîner un verre ici, et que je te mets mes boites de babioles par là... Y'en a même jusque sous la télé !
- " JOSEPH !"
Irrité, l'homme se dirige vers la chambre de son jeune collocataire.
- " Ouais ouais j'suis prêt !" Crie l'adulescent de la voix inégale d'un prépubère.
Mais est-il au moins majeur celui-là ?
En pénétrant dans la pièce, Eric manque de tomber à la renverse, frôle l'apoplexie.
- "NAN MAIS TU PLAISANTES ! Tu vas laisser ta chambre comme ça pendant 6 mois ? Y A QUOI DANS TON SAC A DOS ?! UNE BANANE EN DÉCOMPOSITION ?
- "J'crois pas... Répond Joseph en se frottant les yeux.
- "Il croit pas... "
Eric roule ses yeux écarquillés vers le ciel et s'exclame :
- "MAIS TU VEUX QU'ON AIT DES CAFARDS ?!"
A cette pensée, il manque de défaillir. Son appartement. Si ordonné. Si propre. Si paisible avant qu'on ne lui impose cet indésirable. Si frais, avant que Joseph ne laisse traîner ses affaires de sport usagées pendant des semaines dans sa chambre.
- "Je vais ranger.
- "TU AS PLUTÔT INTÉRÊT ! Et fais vite ! On part dans 5 minutes !"
Ah lalalalalala mais qu'est-ce-que j'ai fais pour mériter ça ?
- "Bois pas trop, gamin... Tu te souviens des consignes ?
- "Humhum... De toute façon, y'a pas grand chose qui passe...
- "T'inquiète va... C'est normal d'appréhender.
- "C'est ta combientième mission ?
- "La quatrième.
- "La routine pour toi...
- "Pas vraiment, non... Je suis parti quatre fois en 25 ans...
- "T'en as déjà fait des aussi longues ?
- "Oui. La deuxième. On est resté 18 mois là-bas.
- "18 MOIS ?!
- "Oui."
Eric ne précise pas qu'initialement, le voyage ne devait durer qu'une petite année. Pour éviter d'autres questions dont les réponses étaient susceptibles de faire paniquer la bleusaille, le vétéran enchaîne :
- "Faudra qu'on m'explique comment tu peux être à la fois si minutieux et si bordélique...
- "Ch'ais pas. Je m'y retrouve.
- "Ouais. Bah pas moi. Alors écoute-moi bien : sur la base, tout doit être d'équerre. Tout doit être à sa place. C'est une question de survie. Donc il est impératif que tu sois aussi méticuleux qu'avec tes machines. C'est clair ? Et j'ai pas intérêt à retrouver des miettes sur les claviers ! Rappelle-moi d'en parler à Lenny aussi. La dernière fois il avait fait couler du ketchup pendant qu'il jouait à son jeu de sport, là...
- "Ouais.
- "On dit oui. Quelle bande de cancres cette génération... Allez. On file."
Il sort le premier, hèle Coumba, laisse passer Joseph, ferme à double tours, ne voit pas sa collègue arriver, s'impatiente :
- "COUMBA ! On y va là !
- "Oui j'arrive !"
Et la voilà qui n'arrive pas avec des bibelots plein les bras...
Coumba et ses fétiches...
(Et hop, un aperçu des parties communes...)
- "Nan mais Coumba... Que veux-tu que je fasse de ça ?
- "Tu le gardes toujours sur toi. Ça te portera chance."
Eric lève les yeux au ciel.
- "La chance c'est pour les ignorants."
- "Ne dis pas n'importe quoi. Le hasard est une composante de la science. Tu le sais bien. Allez. Arrête de râler et prends ça.
- "Qu'est-ce-que ça sent ?
- "C'est l'essence naturelle de la roche. Elle fait fuir les insectes."
Coumba lui fait un clin d'oeil.
- "Ah ?"
- "Hey Coumba, c'est quoi le mien ?
- "On l'appelle le métal de la mort...
- "...
- "N'aie pas peur mon chou. C'est juste qu'il est tellement solide et résistant à la corrosion que ce serait le métal de la faux de la faucheuse...
- "... Ah ?"
- "Dis Coumba, t'es sûre que c'est un porte-bonheur ce que tu m'as donné ?
- "Joseph. Tu es un scientifique bon sang. Ne prête pas attention à ces sornettes.
- "Coumba est aussi une scientifique ! Coumba ? C'est pas un truc maudit au moins ? Comme un anneau que des Nazgûls viendraient chercher ?
Youhou Coumba tu m'écoutes ?"
Le claquement du ballon contre le sol retentit depuis plus de 2h déjà. Eric a été le premier à venir se plaindre. Mais il a des boules quies. Qu'il les mette. Philippe ensuite, que le bruit dérangeait pendant son film. Drôle d'heure pour regarder un film. Sa chambre est à l'autre bout, qu'il aille se coucher il entendra rien. Puis Coumba. Coumba qui n'est pas restée longtemps à batailler. L'étincelle intéressée dans ses yeux noirs rivés sur son torse n'y était sûrement pas pour rien.
Haha. Coumba.
Lenny sourit.
Le tir est manqué. Serait-il troublé ? Lui ?
Haha. Coumba.
Lenny sourit.
Alors qu'il va récupérer la balle s'échappant dans l'herbe, il remarque la teinte du ciel.
Déjà.
Bon. C'est l'heure de piquer une dernière tête.
Non, il ne prendra pas de douche avant. Et il faut absolument qu'il le dise à Eric. Ça va le rendre malade.
Haha Eric.
Lenny sourit car fier de sa bêtise.
Là, tout en haut, il a parfois l'impression de toucher le ciel. Il aime bien ça. D'aussi loin qu'il se souvienne, sa devise est toujours plus loin, toujours plus fort...
... Toujours plus haut.
La recherche de l'excellence. Repousser ses limites. Pour atteindre la paix intérieure.
En remontant, une forme attire son attention.
C'est Gus. Le muet de la troupe. En même temps après ce qu'il lui est arrivé...
-" Bloublou Bulb"*
Gus, fidèle à lui-même, lève à peine un oeil, hoche furtivement la tête, et se replie à nouveau sur lui-même.
Lenny ne lui en veut pas. Personne d'ailleurs. Comment lui en vouloir, après ce qu'il a vécu ?
Cette foutue mission. Depuis, les missions ne sont plus accueillies comme avant. Depuis, quand on lui dit : "Lenny, t'es sur la prochaine tournée.", sa mâchoire se crispe, il sent sa pomme d'Adam riper contre sa trachée, sa salive se tarir.
Mais Lenny n'est pas un lâche. Alors il sourit de toutes ses dents, qu'il sait bien blanches, bien alignées, et lâche un : "j'espère Franck que tu m'as mis des belles filles dans le lot !" en tapant sur l'épaule du-dit Franck. Lequel ne répond jamais, mais ne peut s'empêcher de sourire avec affection. Franck est le papa de la troupe. Il aime tous ses enfants, quelque soit leur personnalité. Et comme tout parent, il a été dévasté par ce qui est arrivé à Gus. Et pourtant... Et pourtant, Gus est du voyage.
Pour-quoi ?
Lenny soupire.
Pense à autre chose mon vieux. Ça te fait des rides. Sourit plutôt. Fais confiance à Franck. Et puis le bleu est là. C'est pas pour rien. Si Gus déconne, y'aura toujours Jo pour la méca. C'est peut-être comme une chute de cheval... Il faut remonter dès que possible. Allez sourit. Pense à Coumba tiens.
Haha Coumba.
Quand il sent le soleil l'éblouir, il se dit qu'il est temps d'aller se préparer. Il descend les 4 étages et se retrouve au rez-de-chaussée, où se trouve l'appartement qu'il partage avec Philippe, le médecin de l'unité, et Gus, un des deux mécanos.
S'il fait fi de l'accident, il aime bien aller là-haut. C'est excitant. Et l'adrénaline, Lenny adore ça. Alors c'est sûr, la prime, c'est bien aussi. Il aime bien les belles choses, comme cet appartement...
... Les belles voitures... En pensant aux belles carrosseries, une image s'impose à lui.
Haha Coumba.
Il a faim tout à coup. Il ouvre le frigo, certain d'y trouver un des bons petits plats de Philippe.
Faut pas s'étonner qu'il ne se case pas le Lenny ! Il est encore mieux que chez sa mère ici ! D'ailleurs, ce serait pas un mauvais plan de sortir avec Coumba. Il pourrait toujours descendre ici pour manger. Nan parce-que Coumba et ses épices...
Epicé au lit, pas dans l'assiette.
- "Tu devrais enclencher la seconde Lenny. T'as vu l'heure ?
- "Oui, Mam... Euh... Phil j'veux dire."
Lenny lui adresse un sourire moqueur, accueilli avec le sourire. C'est vraiment un chic type ce Phil. Dommage qu'il soit si solitaire ! Le mec se couche quand même à 19h pour se lever à l'aube et regarder pénard tout ce qu'il a loupé en replay. Quoi ? Ils sont pas bien ses commentaires à Lenny ?
Après le petit dèj, une petite douche...
... Et là, un doute le prends...
Si ma tenue n'est pas là c'est qu'elle est...
Ni sous le lit, ni sous l'armoire, ni dans son sac - Lenny commence à transpirer - Ni sous.. HA ! C'EST BON. Sous les draps. Il l'avait planquée en les rabattant alors qu'il faisait son lit. Ca lui apprendra, tiens.
Un fois habillé, il fait le tour du campeur, et alors qu'il se dirige vers le hall, des voix lui parviennent des escaliers.
"...Coumba, c'est quoi le mien ?
"On l'appelle le métal de la mort...
"...
"N'aie pas peur mon chou. C'est juste qu'il est tellement solide et résistant à la corrosion que ce serait le métal de la faux de la faucheuse...
"... Ah ?"
Haha Coumba.
- "Salut ! Ca va bien c'matin ? Pas trop les j'ton la bleusaille ?
- "Lennyyyyyy...
- "Oh Eric ça va ! J'allais le rassurer après ! Mais tu m'fais penser que je dois te dire un truc : j'ai transpiré et je suis allé dans la piscine sans me doucher avant."
Eric lève les yeux au ciel.
- "Et ça te fait rire ?
- "Ouais, dit-il en découvrant toutes ses dents.
- "De toute façon ça m'est égal, une piscine c'est par définition dégoûtant.
- "Coumba te dirait que les germes, c'est bon pour la santé.
- "Ouais, c'est ça...
- "Elle est où d'ailleurs ?
- "J'suis là ! Tiens Lenny.
- "C'est quoi ?"
Un sourire mystérieux - ou coquin ? - sera sa seule réponse.
Joueur, Lenny lève un sourcil avant de tourner les talons et de prendre la tête du peloton, suivit d'Eric , puis de Joseph qui attend Coumba qui vient de laisser tomber un de ses fétiches.
C'est parti mon Kiki.
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Ceci étant dit j'ai très bien imaginé la scène dans le placard ainsi que leurs résistances respectives l'un envers l'autre, ça doit être surement rigolo à regarder. En tout cas oui j'aime ce côté aussi de Max', vilain garçon, un peu Bad Boy mais qui je suis sûre cache au fond de lui un grand cœur rempli de guimauve collante !
Rah j'aime toujours autant te lire ! J'ai hâte de lire la suite ! Et de lire ton autre " Meet " Mais j'attend de voir si les images vont réapparaître pour les suivants !
En tout cas contente de revoir ta petite plume
Guimauve collante ? Euh... peut être pas quand même
Merci @Floreliia pour ton enthousiasme
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension
Hihi c'est bon la guimauve ! :P En plus il est sacrément bien foutu ce garçon Miam !
Je vais allé admirer les screens maintenant
Bon eh bien c'est reparti pour un tour !
J'ai mis du temps avant de savoir comment mettre en scène cette partie. Je suis contente de l'idée, maintenant, je ne suis pas sûre que ce soit réussi. N'hésitez pas à me dire si c'est trop confus, ça me fera progresser
C'était une matinée comme les autres...
La journée s'annonçait belle.
Elle se souvient avoir regretté l'absence de Mario.
Mais c'était ainsi.
Leurs métiers respectifs les amenaient plus qu'ils ne l'auraient souhaité à quitter le cocon familial.
Un cocon rassurant, rempli d'amour.
- "Maman ?"
Son cerveau avait eu un raté. Heureusement ses réflexes avaient fait leur boulot, permettant à sa main gauche de garder tous ses doigts.
- "Maman ?"
La tétanie l'empêchait de répondre.
La main droite crispée sur le couteau planté dans le bois, Julie attendait. Comme si les personnes qui venaient de frapper allaient disparaître.
Ils ne lui avaient pas fait ce plaisir. Ce soulagement.
Elle avait mobilisé tout le courage dont elle avait pu faire preuve et de sa voix chaude rendue rocailleuse par l'émotion, elle avait dit :
- "Va prendre ta douche mon coeur.
- "C'est qui ?
- "Va prendre ta douche."
Elle n'avait jamais autant détesté l'insigne.
- "Madame Giani..."
Elle ne se souvient plus des propos du policier.
Seulement que son pire cauchemar prenait forme devant elle.
Puis l'eau de la douche avait arrêté de couler.
Se reprendre, vite. Il avait fallu se reprendre.
- "Maman ? Tu peux me dire maintenant ?"
"Capitaine ? Capitaine Giani tout va bien ?"
La voix du commandant grésilla dans les haut-parleurs du véhicule.
"Oui mon Commandant. Pardon. J'ai... Je... J'ai eu un moment d'absence.
"Vous me mettez dans une situation très compliquée Capitaine.
"J'en suis consciente mon Commandant.
"Capitaine... Je me dois de parler avec franchise. Votre entreprise est ❤️❤️❤️❤️. Il vous reste votre fille. Je peux vous libérer de toutes vos obligations, Capitaine. Dites-le moi. Et demain vous êtes un civil avec de beaux états de service et à l'abri du besoin.
"...
"Capitaine. Refléchissez. Prenez le temps. Rien ne presse.
"...
"Capitaine. Je vous en conjure. Si vous persistez dans cette voie, non seulement je ne pourrais pas vous protéger, mais en plus vous vous exposez à la cours martiale. Et je ne parle même pas de votre propre vie.
"Ma décision est prise mon Commandant.
"Capitaine... Julie... S'il vous plaît. Revenez à la raison. Vous serez seule. Je ne pourrais pas vous suivre. Et qui va prendre soin de votre fille ? ... Oh attendez... Qu'est-ce-que... Vous avez embarqué le lieutenant Arbarès ? Je vois qu'elle a pris un congé sans solde...
"Acceptez-vous mon congé, mon Commandant ?
"Comment voulez-vous que je ne l'accepte pas, Capitaine ?! Je n'ai pas envie de vous traîner en cours martiale triple buse ! En revanche, entendez-moi bien, Capitaine : laissez votre recrue en dehors de ça. Ce serait trop risqué. Son père est du coin.
"Cinq sur cinq mon Commandant.
"Mouais... N'y a-t-il rien que je puisse dire qui vous fasse changer d'avis ?"
"Non."
- "Bonjour Madame Giani ! Vous avez fait bonne route ?
- "Très bien merci.
- "Bon, on commence ? Vous en avez visité beaucoup ?
- "Non.
- "Vous en avez sélectionné beaucoup ?
- "Non. Je pense que celle-ci fera l'affaire.
- "Oh vous êtes confiante ! Allons-y alors."
- "Vous avez soif ? C'est qu'il fait chaud dans le désert !
- "Non merci.
- "Ne vous fiez pas à la luminosité, ce n'est pas la bonne heure. Venez par ici."
- "Je ne vous raconte pas les petit-déjeuners que vous allez passer ici. Vous ne sentez pas cette atmosphère ?"
L'agent immobilier gonfle bien ses poumons :
- "La propriétaire m'a dit avoir passé de merveilleuses années dans cette maison. Elle doit être remplie de bonnes ondes ! Je vous montre les chambres ?"
- "Il y a 3 petites chambres comme celle-ci, plus une plus spacieuse pour les parents. Hum... Ce devait être la chambre du garçon celle-là... Figurez-vous que Monsieur et Madame Calcuta ont une histoire bien particulière ! Ils n'arrivaient pas à avoir d'enfants. Ils ont donc décidé d'en adopter. Ils sont tombés sur deux petits... enfin pas si petits... Mais bref... Et peu de temps après ! Miracle ! Elle tombait enceinte !
- "En effet... Il y a d'autres chambres vous me disiez ?
- "Ah oui."
- "Comme c'est mignon... C'était la chambre de leur premier enfant biologique, celle-là. Ca a pas du être facile pour les deux pièces rapportées si vous voulez mon avis. D'ailleurs, je crois que le grand est parti sans laisser d'adresse à ses 18 ans tout pile. Vous voyez la reconnaissance... et...
- "Et la chambre suivante ?
- "Ah oui."
-"Ah ces escaliers... je ne peux plus les voir en peinture.
-"Vous avez eu beaucoup de visite pour cette maison ?
-"Non, non. Vous êtes la première. Ils viennent juste de mettre en location. Les propriétaires ont eu du mal à me la confier, je peux vous l'dire ! Presque 10 ans qu'ils ont mis."
- "Ah bah ça devait être la chambre de la petite rebelle celle-là. La deuxième adoptée. On raconte qu'elle leur a fait une vie ! Toujours au poste ! Le père Gérold pouvait plus la voir... Ah je peux vous dire qu'elle a fait un sacré foin à l'adolescence. Elle a embarqué dans ses bêtises un jeune sportif et ne me demandez pas pourquoi - la jalousie sans doute, mais il s'est battu avec un jeune prodige de son équipe et lui a bousillé un genou. Quelle tristesse... Un gamin si prometteur... Enfin... Résultat, le petit copain a été viré de l'équipe et s'est fait la malle avec la gamine. Dieu seul sait ce qu'ils font aujourd'hui. D'ailleurs je crois que...
- "Je la prends.
- "Ah très bien. Je vais quand même vous montrer la grande chambre...
- "Ce ne sera pas nécessaire. Je suis sûre qu'elle sera très bien.
- "Bon, d'accord. Un petit tour à l'extérieur quand même... Si si j'insiste !"
- "Voilà, vous avez même une petite piscine ! Un jardin pour vos enfants... Vous en avez ?
- "Oui, une fille.
- "Oh très bien. Un c'est bien. Il y a toujours des jalousies sinon. Et votre mari va vouloir visiter ?"
Veuve éplorée. Etre une veuve éplorée.
- "Il est décédé.
- "Oh... Mais... Une minute... Giani... Giani... Ce ne serait..."
- "Ce ne serait quand même pas ce journaliste qui a eu un terrible accident de voiture à la sortie de la ville ? Ça a été un choc d'une violence inouïe il parait..."
Garder son calme.
- "Si. Il s'agit bien de lui.
- "Oh... Quelle tragédie. Et vous venez ici pour vous rapprocher de lui c'est ça ? De sa dernière demeure ?
- "Oui, c'est cela.
- "Oh comme je comprends. Quelle tragédie. Bon. Ahem. Vous pensez changer des choses ? Le propriétaire gère une entreprise générale du bâtiment...
- "Oh... Deux trois bricoles.
- "Allez le voir, au besoin. Il habite de l'autre côté de la rue. Bon, eh bien voici les papiers... Vous avez le chèque de caution ? Très biieeennn, bon... Voici mes clés. Bienvenue alors !"
- "Merci Madame...
- "Amber. Appelez-moi Amber.
- "Merci Amber."
Le départ de l'agent immobilier la déleste d'un énorme poids. Si elle avait réussi à lui survivre, les autres habitants d'Oasis Springs ne devraient pas lui poser de problème.
Lasse, n'ayant aucun meuble pour s'asseoir, elle s'allonge à même le sol.
Ca y'est. La première pierre est posée.
Ce sera long.
Ce sera certainement dur.
Mais ça le sera moins que de cramer à l'intérieur sous les flammes d'une vengeance inassouvie.
Il y a sept phases dans le deuil. Le choc et le déni sont passés.
Découverte simple du jeu : La 4ème Dimension