@Belwyne merci. Alors les chats, c'était pas prévu d'en avoir autant mais bon, cela me faisait mal au cœur de les faire adopter. Du coup, je les ai gardé lol.
Je l'aimais plus que tout, plus que moi-même. Et j'étais prête à tout sacrifier pour lui. Alors je m’investis d'avantage à son éducation. Je l'aidais pour ses devoirs. C'était un vrai plaisir. Il avait une grande curiosité intellectuelle et une très bonne mémoire. Ce que lui permettait d'avoir de grandes facilités à l'école.
Outre sa culture, Joël était un enfant empli de tendresse. Il me couvrait des câlins lors que je prenais du temps pour lui. C'était sans doute sa façon de me remercier.
Il était également très calme et attentif lors que je lui lisais des histoires. Je réalisa alors qu'il avait beaucoup plus besoin de moi que je ne le pensais. J'étais donc décidée à poursuivre mes efforts.
Mon fils aimait également être auprès de nos chats. Il adorait les câliner. C'était important pour moi de le voir grandir entouré d'animaux, de façon à ce qu'il les respecte.
Mon époux prit l’initiative de lui apprendre le piano. Mon mari espérait qu'il progresserait assez vite, car pour le moment, c'était assez laborieux.
Fort heureusement, ce petit avait de l'auto dérision, et lorsque nous lui disions qu'il avait des progrès à faire, il ne se vexait aucunement, il en riait même.
Comme tous les enfants, il avait des périodes difficiles. Il était notamment persuadé qu'un monstre vivait sous son lit et se réveillait en panique la nuit.
Dans ces moments, seul son père réussissait à le calmer. Il le remettait au lit, le rassurait et après l'avoir embrassé, Joël se rendormait.
Depuis la mort de ma mère, nous passions plus de temps avec mes sœurs. Notre fils les appréciait beaucoup et se comportait toujours très bien envers elles.
Un dimanche, nous nous rendîmes ensemble chez mes cousins, qui venaient de perdre leurs parents. Mon oncle Noël et ma tante Sarah avaient été des parents exemplaires. Je fus très touchée de leurs disparitions et cela refit jaillir ma culpabilité envers ma maman. Nous avions été une famille très soudée à l'époque. Et j'avais tout gâché.
J'eus une nouvelle promotion. J'arrivais maintenant à jongler entre ma vie personnelle et professionnelle et cela me satisfaisait grandement. J'en étais même fière.
Je profitais de chaque instant avec mon fils.
Tout en lui laissant du temps pour qu'il soit avec son père. Leur petit truc, c'était les projets scolaires. Et je dois avouer, que de toute façon, David était bien plus doué que moi pour le bricolage.
J'eus envie ensuite d'agrandir notre foyer. Suite à la visite de mes proches, mes souvenirs d'enfance refirent surface. Je me souviens du bonheur d'être entre gamins à jouer, et je voulais que Joël connaisse ce sentiment. Alors un petit frère ou une petite sœur serait la bienvenue. J'en discuta avec mon mari et il partageait mon avis.
Jusqu'ici, nous rentrions bien trop fatigués pour faire ce genre de galipettes de façon très régulière. Alors nous y travaillons, souvent, très souvent. Si bien qu'une fois, notre fils nous surprit. Nous étions alors obligé de lui expliquer les choses de la vie...
Mdr, j'ai trouvé ce moment amusant. Pas de ma faute s'il venait réveiller son père parce qu'il y avait le monstre sous son lit, pendant qu'il faisait crac crac avec maman lol. Je me suis dis que cela pourrait être rigolo pour mon histoire.
Après notre petite discussion concernant «comment fait-on les bébés ? », qui s'est terminée sur un brillant « Oh mais c'est dégoûtant ! Jamais je ferrai ça, moi ! » de la part de Joël, les semaines s'écoulèrent paisiblement.
Notre fils fit d'énormes progrès au piano. Il était maintenant capable de jouer à la perfection de courtes mélodies. Et je ne manquais pas de l'encourager. Je pouvais, à présent, passer beaucoup plus de temps auprès de lui et je m'en réjouissais.
Malheureusement, je n'arrivais pas à tomber enceinte. Cela m'attristait beaucoup. Je savais que plus j'approchais de la quarantaine, plus mes chances d'avoir un second enfant s’amenuisaient. J'avais dédié ma vie au travail, ce qui nous apportait une certaine sécurité financière, mais avec le recul, j'aurai tant aimé avoir une famille plus grande.
Mon anniversaire arriva, et je souffla mes quarante bougies.
Malgré mon âge, nous n'abandonnons pas l'idée d'être parent à nouveau. Et nous y travaillons toujours autant. Après tout, nous prenions du bon temps.
En guise de cadeau, David décida de faire des travaux dans la maison. Nous avions les moyens et si nous voulions accueillir un nouveau membre dans notre foyer, il nous fallait une troisième chambre. Je décidais de participer, à ma façon, à la rénovation.
Cela prit plusieurs semaines, mais au final, nous étions si heureux du résultat.
Malgré les modifications, notre logement gardait tout de même un certain charme. Nous n'avions peu touché à l'extérieur, mais l'intérieur eut le droit à un sacré coup de jeune. Et en prime, mon époux m'offrit une machine à laver.
Nous options pour des couleurs vives pour le salon/salle à manger. Nous décidions de changer la plupart de nos meubles, pour que l'ensemble garde une certaine cohérence.
Pour la cuisine, on restait dans le traditionnel. Nous ne voulions pas que toute la maison semble bariolée.
Concernant les chambres, nous trouvions un juste milieu. Du bleu pour la notre.
Et du vert pour celle de David.
La troisième était rouge. Et nous espérions en faire une nursery bientôt.
Il faisait bon vivre dans notre « nouvelle » maison. Et les chats appréciaient déjà notre nouveau canapé.
Notre fils se mit également au violon. Il était très créatif. Il sera sans doute un futur artiste.
En attendant, je ne voulais pas qu'il grandisse trop vite, il se montrait toujours très affectueux envers nous. Et même envers ses tantes. J'étais heureuse qu'elles soient présentes dans sa vie. J'aurai tant voulu qu'il connaisse sa grand mère... Rien qu'en y pensant, les larmes roulent sur mes joues. J'ai été si stupide et égoïste. J'avais agis sans réfléchir, sous le coup de la colère. Je ne pouvais pas faire demi-tour et changer les choses. Alors j'essayais d'apprendre à mon fils de raisonner avant d'agir, quoi qu'il se passe. J'essayais de tout faire pour qu'il puisse contrôler ses émotions. C'était la seule chose que je puisse faire.
Alors quand il était contrarié, il écrivait ses sentiments dans le journal intime que je lui avais offert. Et quand cela ne suffisait pas, il allait s'isoler dans la nature. Souvent, il partait pêcher au canal qui passait derrière la maison.
Parfois, David était amené à travailler les samedi ou dimanche. Alors Joël et moi, allions au parc pour jouer.
Nous prenions du bon temps ensemble. Il était vraiment un garçon adorable. Je l'aimais de tout mon cœur. Et je voulais le meilleur pour lui.
Comme nous habitions dans la région parisienne, nous avions accès à tous les nouveaux loisirs en vogue. Et en ces années 50, l'attraction en passe de devenir à la mode était le jeu de quilles. Le bowling comme il se disait en Amérique. Alors nous commencions à y jouer. Même notre fils, s'amusait beaucoup. J'aurai tellement aimé qu'il puisse y jouer avec un petit frère ou une petite sœur.
Merci à vous @kimi21 et @Luluswan pour vos commentaires Voici la suite.
Mais malgré nos essaies bébé, mon ventre demeurait plat. J'avais du mal à comprendre pourquoi. Il m'avait fallu peu de temps pour tomber enceinte de Joël. Peut être que l'âge y jouait. Mon époux approchait de la cinquantaine. Je me demandai alors s'il était bien raisonnable de poursuivre nos efforts. Peut être étions nous simplement trop vieux. Cependant, je ne voulais pas avoir de regrets concernant cet hypothétique deuxième enfant. J'étais un peu perdue dans toutes ces réflexions. Alors je me concentrais sur mon fils, qui avait encore besoin de moi. Il adorait toujours autant que je lui raconte des histoires, bien qu'il sache déjà lire.
Je lui enseignai également les échecs. Cela semblait un peu trop complexe pour lui. Il peinait à assimiler les bases du jeu. Peut être avait-il un esprit plus littéraire et créatif que logique.
David avait le meilleur rôle, celui de donner des câlins. Ils regardaient ensemble la télévision. Ils s'amusaient beaucoup tous les deux.
Et je me questionnai alors sur ma volonté de toujours le pousser plus haut, à lui apprendre de nouvelles choses et à désirer approfondir sa culture. Il n'avait jamais osé dire non, mais peut être que j'en attendais trop de lui. Il n'était encore qu'un petit garçon après tout.
Alors, hormis pour les projets scolaire et les devoirs, je décidai de le laisser faire ce qu'il lui plaisait. Et non pas lui imposer les choses.
Ce qui me dégagea du temps pour mon époux. Lorsque notre fils était à l'école et que nous étions tous les deux en repos, nous en profitions pour nous retrouver. Le fait que nous n'arrivions pas à concevoir un bébé aurait pu nous éloigner d'avantage mais ce ne fut pas le cas. Nous passions des heures à pêcher, par exemple, discutant de tout et de rien.
Vint le jour des treize ans de Joël. A cause de mon travail et d'une mission importante, je ne pouvais pas être présente. Mais j'avais moi-même confectionné son gâteau d'anniversaire et il souffla ses bougies avec son père.
Il devint un très bel adolescent, je n'étais peut être pas objective, étant sa mère, mais à mes yeux, il était le plus charmant.
Le temps passe si vite. Je continuais à voir mes sœurs régulièrement. Ambre était celle avec qui j'étais la plus proche. Je lui confia mes soucis de fertilité. Et elle sut trouver les justes mots pour apaiser mon esprit.
Mon fils, malgré le fait qu'il ne soit plus un enfant, resta tendre envers moi. Il n'avait pas honte de serrer sa vieille mère dans ses bras. En ça, et sur bien d'autres aspects, il était si différent des gens de son âge. Alors que la plupart de ses camarades de classe sortait danser le rock les samedi au bal ( et sans doute boire de l'alcool, voire pire ), lui non.
Il aimait rester seul, au calme, dans sa chambre. Il se mit d'abord à la peinture.
Malheureusement, les effets du temps ne sont pas toujours bénéfique et Gribouille l'une de nos deux premières chattes nous quitta.
Cela nous affecta tous. Elle avait partagé notre vie depuis tant d'années. Mais ainsi est la vie et nous ne pouvons garder nos amis à quatre pattes auprès de nous pour l'éternité.
Sa perte fut aussi traumatique pour Joël. Il s'isola et passa moins de temps à la maison. Il alla beaucoup pêcher les mois qui suivirent son décès. C'était sa façon à lui de faire son deuil. Il n'exprimait jamais ses sentiments douloureux. Il préférait les gérer, à sa façon. Comme si pleurer était un signe de faiblesse.
Il se passionna également pour le jardinage. Il aimait beaucoup la nature et me demanda l'autorisation de faire un petit potager dans l'arrière cours. J'acceptai sans problème. C'était une activité saine et si cela lui permettait de se sentir un peu mieux, je n'y voyais aucun inconvénient.
Mon fils s’intéressa également à l'archéologie. Il se promenait souvent à la recherche d'anciens vestiges ou même de différentes pierres précieuses.
Lors d'une de ses ballades, il fit la rencontre de son grand oncle, Raphaël. Lorsqu'il rentra à la maison et m'en parla, je fus prise d'un élan nostalgique. J'entrepris alors de faire des recherches généalogique.
Joël n'était plus souvent à la maison, il vadrouillait, ça et là. Récoltant des fruits sauvage.
Ou s'amusait à attraper des grenouilles. Il décida d'en faire un élevage. Tant qu'il ne leur faisait pas de mal, cela ne me dérangeait pas.
Alors qu'il se remettait tout doucement de la disparation de Gribouille, c'est Chaussette qui nous quitta. Cela fut très difficile émotionnellement également.
David et moi, nous nous aimions encore comme au premier jour. Nous nous baladions beaucoup et ne manquions pas de nous prouver notre amour.
Un jour, je parvins à retrouver la trace de mes touts premiers arrières grands parents. Ils s'appelaient Émile et Églantine Mousseux. Il habitait Salbris dans les années 1890. Mon époux me fit une surprise et me conduisit devant la maison où ils avaient logé. Lorsque je vis cette grande demeure, je fus prise d'une forte émotion, des larmes roulèrent sur mes joues sans que je ne comprenne pourquoi. Nous restions sur place le temps que je me ressaisise puis nous rentrons chez nous.
Je fis ensuite quelque recherche supplémentaire et j'appris qu'elle était à vendre. J'espérais pouvoir l'acheter un jour...
Réponses
Oui, je me méfie de la génétique avec les sims. Croisons les doigts.
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Oui quand je l'ai vu mourir devant la porte de chez mes sims, j'étais dégoûtée. Elle m'a foiré mon scénario lol.
Outre sa culture, Joël était un enfant empli de tendresse. Il me couvrait des câlins lors que je prenais du temps pour lui. C'était sans doute sa façon de me remercier.
Il était également très calme et attentif lors que je lui lisais des histoires. Je réalisa alors qu'il avait beaucoup plus besoin de moi que je ne le pensais. J'étais donc décidée à poursuivre mes efforts.
Mon fils aimait également être auprès de nos chats. Il adorait les câliner. C'était important pour moi de le voir grandir entouré d'animaux, de façon à ce qu'il les respecte.
Mon époux prit l’initiative de lui apprendre le piano. Mon mari espérait qu'il progresserait assez vite, car pour le moment, c'était assez laborieux.
Fort heureusement, ce petit avait de l'auto dérision, et lorsque nous lui disions qu'il avait des progrès à faire, il ne se vexait aucunement, il en riait même.
Comme tous les enfants, il avait des périodes difficiles. Il était notamment persuadé qu'un monstre vivait sous son lit et se réveillait en panique la nuit.
Dans ces moments, seul son père réussissait à le calmer. Il le remettait au lit, le rassurait et après l'avoir embrassé, Joël se rendormait.
Depuis la mort de ma mère, nous passions plus de temps avec mes sœurs. Notre fils les appréciait beaucoup et se comportait toujours très bien envers elles.
Un dimanche, nous nous rendîmes ensemble chez mes cousins, qui venaient de perdre leurs parents. Mon oncle Noël et ma tante Sarah avaient été des parents exemplaires. Je fus très touchée de leurs disparitions et cela refit jaillir ma culpabilité envers ma maman. Nous avions été une famille très soudée à l'époque. Et j'avais tout gâché.
J'eus une nouvelle promotion. J'arrivais maintenant à jongler entre ma vie personnelle et professionnelle et cela me satisfaisait grandement. J'en étais même fière.
Je profitais de chaque instant avec mon fils.
Tout en lui laissant du temps pour qu'il soit avec son père. Leur petit truc, c'était les projets scolaires. Et je dois avouer, que de toute façon, David était bien plus doué que moi pour le bricolage.
J'eus envie ensuite d'agrandir notre foyer. Suite à la visite de mes proches, mes souvenirs d'enfance refirent surface. Je me souviens du bonheur d'être entre gamins à jouer, et je voulais que Joël connaisse ce sentiment. Alors un petit frère ou une petite sœur serait la bienvenue. J'en discuta avec mon mari et il partageait mon avis.
Jusqu'ici, nous rentrions bien trop fatigués pour faire ce genre de galipettes de façon très régulière. Alors nous y travaillons, souvent, très souvent. Si bien qu'une fois, notre fils nous surprit. Nous étions alors obligé de lui expliquer les choses de la vie...
Notre fils fit d'énormes progrès au piano. Il était maintenant capable de jouer à la perfection de courtes mélodies. Et je ne manquais pas de l'encourager. Je pouvais, à présent, passer beaucoup plus de temps auprès de lui et je m'en réjouissais.
Malheureusement, je n'arrivais pas à tomber enceinte. Cela m'attristait beaucoup. Je savais que plus j'approchais de la quarantaine, plus mes chances d'avoir un second enfant s’amenuisaient. J'avais dédié ma vie au travail, ce qui nous apportait une certaine sécurité financière, mais avec le recul, j'aurai tant aimé avoir une famille plus grande.
Mon anniversaire arriva, et je souffla mes quarante bougies.
Malgré mon âge, nous n'abandonnons pas l'idée d'être parent à nouveau. Et nous y travaillons toujours autant. Après tout, nous prenions du bon temps.
En guise de cadeau, David décida de faire des travaux dans la maison. Nous avions les moyens et si nous voulions accueillir un nouveau membre dans notre foyer, il nous fallait une troisième chambre. Je décidais de participer, à ma façon, à la rénovation.
Cela prit plusieurs semaines, mais au final, nous étions si heureux du résultat.
Malgré les modifications, notre logement gardait tout de même un certain charme. Nous n'avions peu touché à l'extérieur, mais l'intérieur eut le droit à un sacré coup de jeune. Et en prime, mon époux m'offrit une machine à laver.
Nous options pour des couleurs vives pour le salon/salle à manger. Nous décidions de changer la plupart de nos meubles, pour que l'ensemble garde une certaine cohérence.
Pour la cuisine, on restait dans le traditionnel. Nous ne voulions pas que toute la maison semble bariolée.
Concernant les chambres, nous trouvions un juste milieu. Du bleu pour la notre.
Et du vert pour celle de David.
La troisième était rouge. Et nous espérions en faire une nursery bientôt.
Il faisait bon vivre dans notre « nouvelle » maison. Et les chats appréciaient déjà notre nouveau canapé.
Notre fils se mit également au violon. Il était très créatif. Il sera sans doute un futur artiste.
En attendant, je ne voulais pas qu'il grandisse trop vite, il se montrait toujours très affectueux envers nous. Et même envers ses tantes. J'étais heureuse qu'elles soient présentes dans sa vie. J'aurai tant voulu qu'il connaisse sa grand mère... Rien qu'en y pensant, les larmes roulent sur mes joues. J'ai été si stupide et égoïste. J'avais agis sans réfléchir, sous le coup de la colère. Je ne pouvais pas faire demi-tour et changer les choses. Alors j'essayais d'apprendre à mon fils de raisonner avant d'agir, quoi qu'il se passe. J'essayais de tout faire pour qu'il puisse contrôler ses émotions. C'était la seule chose que je puisse faire.
Alors quand il était contrarié, il écrivait ses sentiments dans le journal intime que je lui avais offert. Et quand cela ne suffisait pas, il allait s'isoler dans la nature. Souvent, il partait pêcher au canal qui passait derrière la maison.
Parfois, David était amené à travailler les samedi ou dimanche. Alors Joël et moi, allions au parc pour jouer.
Nous prenions du bon temps ensemble. Il était vraiment un garçon adorable. Je l'aimais de tout mon cœur. Et je voulais le meilleur pour lui.
Comme nous habitions dans la région parisienne, nous avions accès à tous les nouveaux loisirs en vogue. Et en ces années 50, l'attraction en passe de devenir à la mode était le jeu de quilles. Le bowling comme il se disait en Amérique. Alors nous commencions à y jouer. Même notre fils, s'amusait beaucoup. J'aurai tellement aimé qu'il puisse y jouer avec un petit frère ou une petite sœur.
Not so Berry Challenge - Une aventure haute en couleurs (terminé) *** Défi crise financière - Quand Lulu s'y met (terminé)
Challenge Génération - G5 - La lignée Berry perdure (en cours) *** Lulu fait des challenges
Mais malgré nos essaies bébé, mon ventre demeurait plat. J'avais du mal à comprendre pourquoi. Il m'avait fallu peu de temps pour tomber enceinte de Joël. Peut être que l'âge y jouait. Mon époux approchait de la cinquantaine. Je me demandai alors s'il était bien raisonnable de poursuivre nos efforts. Peut être étions nous simplement trop vieux. Cependant, je ne voulais pas avoir de regrets concernant cet hypothétique deuxième enfant. J'étais un peu perdue dans toutes ces réflexions. Alors je me concentrais sur mon fils, qui avait encore besoin de moi. Il adorait toujours autant que je lui raconte des histoires, bien qu'il sache déjà lire.
Je lui enseignai également les échecs. Cela semblait un peu trop complexe pour lui. Il peinait à assimiler les bases du jeu. Peut être avait-il un esprit plus littéraire et créatif que logique.
David avait le meilleur rôle, celui de donner des câlins. Ils regardaient ensemble la télévision. Ils s'amusaient beaucoup tous les deux.
Et je me questionnai alors sur ma volonté de toujours le pousser plus haut, à lui apprendre de nouvelles choses et à désirer approfondir sa culture. Il n'avait jamais osé dire non, mais peut être que j'en attendais trop de lui. Il n'était encore qu'un petit garçon après tout.
Alors, hormis pour les projets scolaire et les devoirs, je décidai de le laisser faire ce qu'il lui plaisait. Et non pas lui imposer les choses.
Ce qui me dégagea du temps pour mon époux. Lorsque notre fils était à l'école et que nous étions tous les deux en repos, nous en profitions pour nous retrouver. Le fait que nous n'arrivions pas à concevoir un bébé aurait pu nous éloigner d'avantage mais ce ne fut pas le cas. Nous passions des heures à pêcher, par exemple, discutant de tout et de rien.
Vint le jour des treize ans de Joël. A cause de mon travail et d'une mission importante, je ne pouvais pas être présente. Mais j'avais moi-même confectionné son gâteau d'anniversaire et il souffla ses bougies avec son père.
Il devint un très bel adolescent, je n'étais peut être pas objective, étant sa mère, mais à mes yeux, il était le plus charmant.
Le temps passe si vite. Je continuais à voir mes sœurs régulièrement. Ambre était celle avec qui j'étais la plus proche. Je lui confia mes soucis de fertilité. Et elle sut trouver les justes mots pour apaiser mon esprit.
Mon fils, malgré le fait qu'il ne soit plus un enfant, resta tendre envers moi. Il n'avait pas honte de serrer sa vieille mère dans ses bras. En ça, et sur bien d'autres aspects, il était si différent des gens de son âge. Alors que la plupart de ses camarades de classe sortait danser le rock les samedi au bal ( et sans doute boire de l'alcool, voire pire ), lui non.
Il aimait rester seul, au calme, dans sa chambre. Il se mit d'abord à la peinture.
Malheureusement, les effets du temps ne sont pas toujours bénéfique et Gribouille l'une de nos deux premières chattes nous quitta.
Cela nous affecta tous. Elle avait partagé notre vie depuis tant d'années. Mais ainsi est la vie et nous ne pouvons garder nos amis à quatre pattes auprès de nous pour l'éternité.
Sa perte fut aussi traumatique pour Joël. Il s'isola et passa moins de temps à la maison. Il alla beaucoup pêcher les mois qui suivirent son décès. C'était sa façon à lui de faire son deuil. Il n'exprimait jamais ses sentiments douloureux. Il préférait les gérer, à sa façon. Comme si pleurer était un signe de faiblesse.
Il se passionna également pour le jardinage. Il aimait beaucoup la nature et me demanda l'autorisation de faire un petit potager dans l'arrière cours. J'acceptai sans problème. C'était une activité saine et si cela lui permettait de se sentir un peu mieux, je n'y voyais aucun inconvénient.
Mon fils s’intéressa également à l'archéologie. Il se promenait souvent à la recherche d'anciens vestiges ou même de différentes pierres précieuses.
Lors d'une de ses ballades, il fit la rencontre de son grand oncle, Raphaël. Lorsqu'il rentra à la maison et m'en parla, je fus prise d'un élan nostalgique. J'entrepris alors de faire des recherches généalogique.
Joël n'était plus souvent à la maison, il vadrouillait, ça et là. Récoltant des fruits sauvage.
Ou s'amusait à attraper des grenouilles. Il décida d'en faire un élevage. Tant qu'il ne leur faisait pas de mal, cela ne me dérangeait pas.
Alors qu'il se remettait tout doucement de la disparation de Gribouille, c'est Chaussette qui nous quitta. Cela fut très difficile émotionnellement également.
David et moi, nous nous aimions encore comme au premier jour. Nous nous baladions beaucoup et ne manquions pas de nous prouver notre amour.
Un jour, je parvins à retrouver la trace de mes touts premiers arrières grands parents. Ils s'appelaient Émile et Églantine Mousseux. Il habitait Salbris dans les années 1890. Mon époux me fit une surprise et me conduisit devant la maison où ils avaient logé. Lorsque je vis cette grande demeure, je fus prise d'une forte émotion, des larmes roulèrent sur mes joues sans que je ne comprenne pourquoi. Nous restions sur place le temps que je me ressaisise puis nous rentrons chez nous.
Je fis ensuite quelque recherche supplémentaire et j'appris qu'elle était à vendre. J'espérais pouvoir l'acheter un jour...