Une lectrice de plus ! Camille est belle, juste ses oreilles qui sont trop grandes. Elle a une très belle famille et évolue bien à ce que je vois. Vivement que Gaël soit adulte pour voir ce que réserve la génétique. Il est trop chou avec sa copine.
Aujourd'hui, c'est samedi. Et le samedi, y'a pas cours. Je suis donc allé voir Arwen chez elle. Elle a une chambre avec une déco plutôt simple, une déco sage, je dirais. Comme mon Arwen
Il fallait bien avouer qu'à être assis comme ça sur son lit, ça donnait des idées...sympas...J'avais le coeur qui battait comme un grand malade.
Comme elle voyait que j'osais pas, elle m'a embrassée...
Ouf ! on venait juste de se décoller quand ses parents sont entrés, comme ça...on a eu la trouille de notre vie...je voudrais pas me frotter à son père...geek comme il a l'air d'être on sait jamais : il maîtrise peut-être la Force !
Puis ils sont sortis aussi vite qu'ils étaient rentrés. Dès qu'on a plus rien entendu depuis l'autre côté de la porte, on a sauté sous la couette !
point de vue Arwen
Gaël était un peu fatigué après, alors il s'est assoupi. Moi je me suis levée, rhabillée en deux secondes top chrono...et heureusement !
"Hein ? quoi maman ? ce qu'il fait dans mon lit ? ben...il dort...il a eu une journée dure hier...euh...oui oui, c'est ça un nouveau job étudiant...oui...ouais, tu...euh...tu peux sortir maintenant..."
Je l'ai secoué comme un prunier pour le réveiller "On descend, c'est trop animé par ici, y'a ma mère qui a déboulé dans la pièce pendant que tu dormais...". Il a fait une drôle de tête tristounette, mais il a sauté dans son pantalon et on est descendu.
"Ah oui : je voulais te donner ça" Il a sorti une belle rose rouge et me l'a tendue, la bouche en coeur...j'ai fondu...
point de vue Gaël
Elle avait adoré ma rose. Tout heureux, je lui ai couvert le cou de bisous.
"Je te rappelle que ma maison dispose de fenêtres" avait-elle chuchoté. "Je sais, je suis *smack* né dans cette maison, et la *smack* chambre que tu occupes *smack* était la mienne, mais tu l'as *smack* cutomisée".
"Je dois y aller maintenant, jolie princesse. Tu vas me manquer..."
"Mais ne dis pas ça, on se revoit après-demain, avait-elle dit.
- Je sais, mais quand même...
- Ne t'en fais pas, tu me manqueras aussi, quoi que je dises "
"A lundi, ma belle. Je t'aime tellement...
- moi aussi je t'aime Gaël".
Quand je suis arrivé à la maison, maman avait (pour une fois !) déserté l'ordi, alors j'en ai profité pour faire un Blic-Bloc pendant que papa était occupé à aider Mélissa pour ses devoirs.
Puis je me suis mis aux miens, parce que je ne voulais pas voir mes notes en baisse, ça m'embêterait de redoubler alors qu'Arwen passe en terminale...
Sentant l'inspiration revenir, maman a à nouveau réquisitionné l'ordi pour une durée indéterminée. Parfois elle pouvait écrire des heures et des heures durant : la semaine dernière, par exemple, elle écrivait deux livres par jour. Ça s'est vite essoufflé puisqu'elle n'a pas eu d'inspiration pendant les quatre jours suivants.
point de vue Mélissa
Un nouveau est arrivé dans notre quartier. Je le connais bien...enfin, de réputation. Raphaël Pear, star de l'équipe de basket du lycée et coqueluche de toutes les pom-pom girls. On ne pouvait pas nier qu'il était beau garçon, mais il ne me plaisait pas particulièrement...question de caractère sans doute. D'ailleurs, aucun garçon du lycée ne m'attirait : ils étaient tous soit dans l'équipe de basket soit celle de base-ball. Je préférais les artistes, mais nous n'avions aucun garçon dans notre club d'art.
Comme il avait emménagé dans notre ancienne maison, juste en face, je me suis dis que ce serait peut-être pas une mauvaise idée d'apprendre à le connaître (une idée qui est arrivée comme ça, comme si elle n'était pas à moi...enfin !). Me voilà face à lui...et franchement...je ne sais pas à quoi d'autre je pouvais m'attendre...
"Ah, salut ! je te reconnais ! tu es la soeur de Gaël Zoreï ! désolé, j'ai une mauvaise mémoire des prénoms...c'est comment toi déjà ?" ok, ça aurait pu être pire...
Juste avant que je ne puisse répondre, il m'arrêta d'un doigt sur les lèvres. "Ne dis rien, je sais. Mélissa, hein ?" Sa voix était totalement différente, ses yeux enjôleurs...mais...que m'arrivait-il ?
"Et tu sais bien qui, je suis, hein ?" demanda-t-il. Comme je restais désespérément figée, il le prit mal...
"Oui, tu es Rapha-..." Il ne me laissa pas le temps de finir et s'éloigna. Mais pourquoi j'avais pris ce faux air mièvre ? ce n'était pas moi, ça !
"Raphaël ! attends !
- Quoi ?
- Je sais qui tu es...
- Alors tu sais ce qu'on dit de moi à l'école...
- Hein ?
- Tu n'as pas entendu dire...?
- Ben...pour être franche, je n'accorde pas beaucoup d'attention aux ragots...
- Je sais, c'est ce que j'aime chez toi."
Euh...là j'étais perdue. Perdue, perdue pour de vrai. Alors, comme ma tête ne comprenait plus rien...elle a tout déconnecté...et...j'ai dérapé...
"Moi aussi, j'aime pas mal de choses, chez toi, Raphaël" m'entendis-je dire.
Il fut tout aussi surprit en recevant ce b.aiser que moi en le lui donnant.
"Tu...euh...euh...tu embrasses drôlement bien..." bafouilla-t-il rouge comme une pivoine.
J'avoue, ce petit air timide me fit fondre. "Fort comme tu es tu dois savoir faire ce que j'appelle des b.aisers renversés" dis-je en riant.
- C'est quoi ?
- C'est ça !"
"Ah...ça...j'avais jamais testé, mais je tenterais ça un jour...euh"
Il fit une pause...
"sur toi, si tu veux..."
Cette fois ce fût lui qui commença.
"Oh...pardon...pour ma main... bégayai-je.
- C'est rien. Du coup...pourquoi tu es venue me voir ?
- Je ne sais plus...je vivais dans ta maison avant.
- Je sais. Je...je dois avouer que tu m'intrigues depuis longtemps, Mélissa Zoreï. Tu es la seule qui ne semblait pas s'intéresser à moi, ça te rendait insaisissable...et d'autant plus...euh...attirante..." hésita-t-il. "Je peux passer chez toi demain ? On pourrait passer plus de temps ensemble, qu'est-ce que tu en dis ?
- D'accord. A demain".
point de vue Camille
C'est toute joyeuse que Mélissa rentra à la maison.
"Ça va, ma chérie ? demandai-je.
- Oui, oui. Ah oui : un copain va venir me voir demain.
- T'as un copain ? demanda Louis.
- C'est pas mon copain, c'est un copain...marmonna-t-elle.
- Ok (moi je dis c'est pareil, mais bon...) ajouta-t-il tout bas.
Mélissa le fusilla d'un regard qui se voulait menaçant, mais on voyait autre chose dans ses yeux.
- Louis, s'il te plait !
- Pardon maman.
- Tu as fait tes devoirs, poussin ?
- Oui, papa m'a aidé".
Ah oui : Laurent avait décidé de prendre sa retraite. Il se sentait vieux...très vieux... à chaque jour qui passait, j'avais peur de le perdre.
Dimanche, comme annoncé par Mélissa, son copain Raphaël vint nous rendre visite.
Gaël passait du temps avec Coraline devant les dessins animés tout en discutant avec Laurent. Louis faisait sans cesse le tour de la table où s'étaient assis les nouveaux amoureux pour savoir si Raphaël était bel et bien seulement UN copain, ou LE copain de sa grande soeur.
On avait quand même des signes qui ne trompaient pas...venant des deux côtés...
Raphaël riait de façon ostentatoire aux blagues plus ou moins bonnes de Mélissa...ce que Gaël commençait à trouver très suspect. Il avait entendu dire des choses pas très jolies-jolies au sujet de ce Raphaël au lycée...et le voir fréquenter sa soeur ne lui plaisait pas.
Un bisou volant atterrit sur ce mystérieux Raphaël.
Point de vue Raphaël
Je sentais les regards de Gaël sur moi, pas besoin d'être un dieu-sim pour le savoir. Lui, contrairement à Mélissa, faisait très attention aux ragots du lycée, surtout ceux concernant les garçons qui pourraient avoir des vues sur sa soeur. Autrement dit, moi.
Il me fallait l'avouer. Cette mise en scène, ces prétendus ragots comme quoi j'aurais été attiré par elle, s'était du vent. Oui, c'était moche. Un pari, rien de plus. Toute l'équipe de basket a parié contre moi que jamais je n'aurais le coeur (même pas l'attention) de la fille la plus inaccessible du lycée. Aucun garçon ne semblait pouvoir attirer son attention. En temps que leader de l'équipe et étant le centre d'attention de la moitié du lycée (les filles), j'avais d'abord pris son indifférence pour du dédain. Puis, elle m'avait réellement fasciné. A quoi pensait une fille qui ne pensait pas à moi ?
J'avais donc planifié minutieusement mon "attaque". Je devais aller la voir, samedi, avant qu'elle ne décide de venir. Je devais avoir son attention, j'ai failli y arriver, à jouer avec elle au début. Mais ça avait justement trop bien marché. Il avait été facile de l'atteindre, finalement, mais je n'en retirais rien d'autre que des profonds remords. J'avais hésité à ne pas venir ce jour-là, mais alors elle serait venue. Une chose l'avait poussée à venir me voir ce samedi-là, et cette chose, quoi que ce soit, le destin ou autre chose, avait changé quelque chose en moi.
Son regard avait changé alors qu'elle m'avait rattrapé. Pas comme si elle avait eu peur de me perdre, non, ni peur de ne plus avoir mon attention, mais seulement une peur pure, celle de m'avoir blessé. Elle avait fendu cette carapace que je portais. J'avais perdu mon pari. Je n'avais pas atteint son coeur. Elle s'était emparée du mien.
C'est alors sans la moindre hésitation que je lui ai donné cette bague.
Peu importe que je devienne la risée de l'équipe. Ce sourire me serait toujours réservé.
Je l'aime...
...du fond du coeur.
Ses regards...
Son rire cristallin...
J'aime Mélissa.
Point de vue Camille
Louis avait eu raison, Raphaël était bel et bien LE copain de Mélissa.
Coraline échangea un regard avec Gaël "toi aussi tu as une copine grand frère" semblait-elle dire. Laurent aussi n'était pas dupe.
Mélissa demanda si Raphaël voulait rester pour la nuit, oui, évidement !
Gaël était un peu déçu qu'Arwen n'ait jamais pu venir dormir chez eux (il fallait aussi dire qu'avant il n'y avait pas assez de place dans la maison !)
Alors que Laurent et moi nous échangions quelques b.aisers, un grand cri vint de notre chambre : "GAËL ! SORT D'ICI TOUT DE SUITE ! NON MAIS JE RÊVE !!"
Ce Raphaël...Gaël ne dirait rien de ce qu'il savait, mais il allait veiller. Au pire, il aurait aussi une conversation avec celui qui pourrait bien devenir son futur beau-frère...
Lundi, retour des enfants à l'école.
La fin approche pour mon Laurent, je suis inquiète, mais j'essaie de savourer le plus possible ses instants passés avec lui.
L'anniversaire des jumeaux arriva. Pendant qu'ils étaient à l'école, Laurent leur prépara deux grands et beaux gâteaux.
A leur arrivée, ils soufflèrent leurs bougies (en même temps).
A peine grandie, Coraline disparu en courant dans l'escalier en répétant : "ça ne va pas du tout, ça ne va pas du tout, du tout !"
Puis elle redescendit, calme. Elle avait noué ses longs cheveux et choisi une nouvelle tenue.
Mais...mais...faisons le tour...mieux valait être sûre...
Ces oreilles...aussi voyantes d'un gyrophare en pleine nuit...elle...elle avait MES oreilles ! Je ne contenais plus ma joie !
Et Louis ?!
Où était-il caché ?!
Ah, Gaël ! "Ah ça ? Oui, j'ai voulu les laisser pousser, pour voir, je demanderai aussi l'avis d'Arwen, mais comme j'approche des vingt ans, je trouvais que ça m'allait bien..." En effet...
Ah voilà Louis !
Tourne-toi un peu par ici, fiston !
Oh ! toi aussi !! Sur le canapé ! Coraline et toi, zou !
"Mais maman...
- C'est rien, les enfants. Bon. Vous avez hérité de mes oreilles, je ne sais pas par quel miracle mais elles sont bel et bien là !
- Oui...et ? fit Coraline.
- Premièrement, je suis désolée de vous les avoir données. Elles m'ont gâché la vie...
- Mais maman, ce n'est pas si grave qu'on ait tes oreilles ! Dès que je l'ai remarqué j'ai foncé attacher mes cheveux ! je suis fière d'avoir tes oreilles, ma petite maman ! dit Coraline.
- Moi aussi, je suis fier, maman, même si je trouve qu'elles vont mieux à Coraline, ajouta Louis.
- Je...Je..."
Je fondis en larmes. Après tout ce temps...quelqu'un aimait mes oreilles, ils les aimaient au point d'être fiers de les avoir eux aussi. Je remarquais la boucle d'oreille voyante que Coraline avait mise. Jamais je n'avais osé en porter, trop honteuse de ces feuilles de chou. Comment ? Qui ? Quoi ?
Je ne comprenais pas...
Les jumeaux s'installèrent pour faire leurs devoirs, et moi je m'interrogeais encore, et encore...qui ? Comment ?
Camille...
Hein ? C'est le Dieu-Sim
Oh ! J'espère que ma petite intervention te plaît
C'est toi Grand-Sim qui a donné à mes petits mes oreilles ? Oui. Nous ne savons pas encore si la génétique saute des générations ou pas pour les oreilles, donc pour te faire plaisir, je me suis permie de les leur donner.
Merci...mais j'aurais aimé leur les donner sans votre aide... Je m'en doute, tu es une mère après tout. Veux-tu que je leur rende leurs caractéristiques ?
Non...non. Ils les aiment grâce à vous. Grâce à toi, petite Sim. Tu es une mère formidable, et tu le resteras toujours.
Que nous réserves-tu pour l'histoire de Mélissa-Raphaël ? Parce que je pense que son pari (qui n'en n'est plus un maintenant) à Raphaël va se retourner contre lui. Et Gaël est là pour protéger sa sœur.
Enfin les oreilles de Camille sont dans la famille. Merci au Dieu-Sims !
@chanchan24 en fait, j'ai pas du tout réfléchi à la suite à donner à cette histoire le pari...c'est parti des têtes de bellâtre foireux du début et de la tête pas contente de Gaël depuis le canap'...ça collait bien aux images, mais là j'avoue que je sais pas quoi faire ^^° balot, hein ?
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Bien sûr que j'avais suivie pour les oreilles ^^ et je la trouve magnifique la Camille malgré ceux-ci. La suite est formidable et les couples très beaux. Bien sûr qu'il faut donner une suite au pari, une explication un peu musclée entre Gaël et Raphaël? J'ai hâte de voir la descendance Awren-Gaël, ils sont tellement mignons. Bravo pour le coup des oreilles aux jumeaux !!
Le film c'est " elle trop bien " où le beau gosse de service du lycee seduit la fille la plus"tarte" ( en apparence) à la suite d'un pari
ta description m'a fait penser au film "Remember Me"
@NOOGATINE pardon pour le faux espoir, je me suis dis comme Coraline quand ils ont grandi "ça va pas du tout, ça va pas du tout" et Hop ! "CAS.fulleditmode" ! Pour ma petite Camille
Legacy en cours : La famille Zoreï
Origin ID : Sakura5192 Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
L'anniversaire de Gaël arrivait à grands pas, de même que celui de sa copine Arwen. Mais cette fois, il voulut faire son gâteau seul (je crois qu'ils m'en voulait encore pour celui à la fraise de son enfance...). Coraline l'assista dans sa tâche, bien qu'elle soit encore plus novice que son frère en cuisine.
Laurent inquiétait Gaël. Il l'avait vu prendre un bain tout habillé l'autre jour...mon amoureux chéri devenait sénile...
Comme annoncé, Arwen vint fêter son anniversaire à la maison, puis Gaël ralluma les bougies pour lui. Puis il proposa à sa chérie de venir vivre sous notre toit, ce qu'elle accepta évidement. Je devais admettre que depuis que Laurent était à la retraite, il touchait 89$ à peine et l'argent s'était vite évaporé quand nous avons refait les chambres de Coraline et Louis. Un salaire de plus ne serait pas de trop !
Arwen fut assez bien acceptée par les enfants, seule Mélissa avait encore quelque réserve à son sujet : selon elle, le fait qu'elle soit une fille sage cachait forcément quelque chose. Je pense seulement qu'elle s'inquiétait pour son grand frère.
Qui lui, continuerait à garder un oeil sur Raphaël tant qu'il n'aura pas discuté d'homme-à-homme avec lui.
Arwen avait décidé de changer un peu de look, tout en gardant sa longue jupe blanche, mais en optant pour des chaussures plus féminines que ses simples baskets et un haut moins enfantin que son polo de tennis.
Je notais aussi la présence d'un nouveau collier : Gaël le lui avait offert pour son anniversaire. Quel tendre romantique mon grand garçon. Il me rendait fière de lui à chaque seconde !
Il avait lui aussi trouvé un travail, dans le domaine sportif (il n'a pas voulu en dire plus pour le moment) ; et Arwen est devenue astronaute (stagiaire, seulement). Mais elle ne pense pas suivre cette voie toute sa vie, m'a-t-elle dit. Elle veut seulement avoir suffisamment pour pouvoir élever un enfant, et ensuite elle arrêterait de travailler jusqu'à ce qu'il grandisse.
Mélissa et Raphaël faisaient ce qu'ils pouvaient pour ce voir le week-end, il était toujours le bienvenu sous notre toit.
Arwen commença à apprendre les bases de cuisine...
...sans grand succès pour l'instant, mais elle ne perdait pas espoir.
Moi...je me voyais vieillir...ces cheveux blancs qui commençaient à couvrir mon crâne me déplaisaient fortement. Mais j'avais aussi des réticences à utiliser des couleurs.
Mais Laurent me soutenait : "Tu seras toujours la plus belle, ma Camille, avec ou sans tes cheveux blancs". Alors, je décidai de les laisser blanchir.
Nos séances de crac-crac étaient rares, le coeur de Laurent devenait fragile. L'autre jour, après le sport, il a bien failli s'écrouler ! Alors depuis, il a un pacemaker, au cas-où... Mais privé de tapis roulant !
Point de vue Gaël
Alors...euuuh... oui, le Lamacorne, c'est moi. Je vous laisse imaginer la tête d'Arwen quand j'ai dit "échec et mat" avec cette tête ridicule posée sur la mienne (oui, elle était morte de rire...). Ils auraient pu faire des trous pour les yeux, quand même...
Depuis que les jumeaux avaient grandi, on passait plus de temps ensemble, c'était sympa !
Le week-end arriva, et avec lui, Raphaël en squat chez nous. Mais je préférais le savoir ici avec Mélissa que chez lui avec elle (au moins, ici, je pouvais le surveiller).
On parla de tout et de rien, il parla beaucoup de Mélissa, combien elle était merveilleuse, adorable et j'en passe !
Pas la peine de jouer à ça, bonhomme ! Je sais pour le pari...cause toujours, cause toujours !
- Bon, écoute. Je vais pas y aller par quatre chemins : je sais pour ton pari au sujet de Mélissa et ça va ch*** si tu joues avec ses sentiments !
- Ecoute, Gaël, je vais être franc moi aussi. Ce pari, je l'ai perdu, j'ai dû faire le tour du gymnase en caleçon et basta !
- Comment ça tu l'as perdu ? Tu as eu Mélissa, non ?!
- Oui, je l'ai, mais j'ai perdu parce que ce n'est pas moi qui l'ai conquise...
- ...?
- C'est elle qui m'a séduit, bien malgré elle, d'ailleurs ! Crois-moi, mes potes de l'équipe respectent ça, et tout va bien et pour moi dans l'équipe, et pour Mélissa. Je l'aime comme un fou, et je ne voudrais pas m'attirer tes foudres inutilement...
- Tu parles bien, pour un basketteur !
- J'adore la littérature *mais si ça atteint les oreilles des coéquipiers je suis foutu, alors motus !*
- Ok.
- Je prendrais soin d'elle, Gaël. J'en fais le serment !
"Et, Raph ! pas de coucherie avant vos vingt ans, pigé ?!"
Le voir rougir comme une pivoine en montant à l'étage m'avait bien fait rire, je devais l'avouer !
Le lendemain après-midi, la copine de maman, Sonia Gothik, passa à la maison. ça faisait des lustres qu'on ne l'avait pas vue.
ça a remonté le moral de maman, elle avait besoin de voir des copines, je pense.
A rester à la maison à écrire des bouquins toute la journée, ça n'aide pas à voir les amies. Heureusement qu'on était là, nous, ses gamins.
J'ai profité que maman avait de la visite pour m'éclipser au parc avec Arwen : un vrai rendez-vous galant, j'étais tout excité !
Du coup : j'ai mis le paquet !
Point de vue Arwen
Notre premier vrai rendez-vous galant ! Gaël n'avait pas fait les choses à moitié et il m'avait emmenée dans le parc de Willow Creek : le Cherry Blossom Parc ! une vraie oeuvre d'art ! le paysagiste...pardon LA paysagiste @Angerouge avait fait des merveilles. Et Gaël ne rendait ce parc que plus beau encore !
Ses baisers langoureux à tomber par terre...
Une nouvelle rose qu'il me tendit en me couvant du regard...
*long soupir* Ses yeux, cette petite moue...TOUT cet ensemble faisait qu'il aurait pu demander ce qu'il voulait à cet instant, j'aurais dit "oui" instantanément !
"Arwen, mon amour...je t'aime plus que tout et c'est pour cela......"
Oh mon dieu !!!
"...pour cela que je te demande aujoud'hui...."
Je vais m'évanouir !
"....si tu veux bien me faire l’extrême honneur, de devenir ma femme.
- Oooooh OUI, oui, mille fois oui, mon amour !!"
L'épouser...j'allais l'épouser...oooh *tremble comme une feuille*
Point de vue Gaël
Oh ! mille "oui"...c'était trop, mes jambes chancelaient...Arwen ne se contenait plus non plus et a bondit dans mes bras. Je priai mes jambes de bien vouloir me porter encore un peu...
Puis, alors que je la reposais, elle me gratifia d'un long b.aiser langoureusement passionné ! Je fus surpris par sa force à cet instant (l'adrénaline, sans doute !)
Sous le charme, je tentai de resté collé à ses lèvres encore un peu, mais je dus laisser se b.aiser prendre fin.
Ombre à ce beau tableau...l'appel pressant de nos vessies respectives...paye l'ambiance ! Heureusement : pas de fuite ! *ouf !*
Notre rencard avait pris fin, et nous étions plus détendus à présent que la situation redevait "normale".
Arwen ne parlait pas, elle écoutait les oiseaux, calme.
En y regardant plus près, on pouvait penser qu'elle rêvait. A notre mariage ?
Il me tardait de rentrer à la maison pour leur annoncer ! Maman et papa seraient si heureux !
Arwen me demanda si Mélissa et Coraline pouvaient être les demoiselles d'honneur. Je n'y voyais aucun inconvénient !
Puis, le jour déclinant peu à peu, on prit le chemin du retour.
Point de vue Camille
Mon portable sonna. J'étais au travail. Ce travail que j'avais pris à l'arrivée d'Arwen dans notre foyer pour couvrir les nouvelles dépenses et aider mes petits qui se démenaient au travail. Assistante d'auteur, voilà ce que je faisais. Moi qui étais l'auteur, c'était bizarre.
Je n'aimais pas qu'on m'appelle pendant mes heures de travail. M'attendant à voir le nom de Sonia, j'allais raccrocher, mais non.
C'était Gaël.
Laurent était mourant.
Hélas, la dame en noir était passée avant mon arrivée, bien que j'eus quitté le travail en avance, mais...trop tard...
J'étais arrivée trop tard, et mon Laurent était envolé à jamais. Si seulement je n'avais pas travaillé...
Si seulement...
Il laissa un vide immense...
Gaël, en sportif de la maison, décida de coller une bonne raclée à cette Mort si perfide...
Et il sortit vainqueur. Et moi, les larmes aux yeux, j'étais fière de mon garçon...
La Faucheuse sortit par la porte de derrière sans demander son reste.
Du moins l'avait-on cru !
Elle revint, alors je noyais ma peine dans la peinture. Elle me parlait. Je n'écoutais rien. Je ne voulais même pas l'entendre.
Point de vue Coraline
Jamais je n'aurais cru une chose pareille possible...
Oui...c'est maman...
Et oui, elle a sauté comme une furie à la gorge de la Mort en criant : "TU M'AS VOLE MON MARI !!! LE SEUL HOMME QUE J'AI JAMAIS EU, LE SEUL QUI M'AIE JAMAIS AIMEE !! TU ME L'AS PRIS !!!"
Elle était tellement...mais TELLEMENT en rogne ...ben qu'elle l'a battue... Oui, ma petite maman, frêle et fragile...pas Gaël, grand gaillard, super musclé, tout ça, NAN : Maman, quoi ! Bon, Gaël l'avait déjà bien sonnée, mais quand même !
Alors, moi : j'étais fière de ma petite maman...mais promis : je ramène plus de C à la maison. On sait jamais.
Si la Mort prenait pour son compte...mieux valait être sage.
Maman ne put pas de résoudre à laisser Papa dehors, alors elle l'a installé sur son bureau. Toujours près d'elle.
________________________________________
Voilà pour cette MàJ bien longue, ma foi.
je voulais la faire toute belle et rose, un beau mariage, tout ça tout ça, mais le destin en a choisi autrement en ôtant la vie de Laurent.
Réponses
Origin ID : Sakura5192
Le Blog màj Illidan-Maiev le 02/01/17.
Illidan & Tyrande
point de vue Gaël
Aujourd'hui, c'est samedi. Et le samedi, y'a pas cours. Je suis donc allé voir Arwen chez elle. Elle a une chambre avec une déco plutôt simple, une déco sage, je dirais. Comme mon Arwen
Il fallait bien avouer qu'à être assis comme ça sur son lit, ça donnait des idées...sympas...J'avais le coeur qui battait comme un grand malade.
Comme elle voyait que j'osais pas, elle m'a embrassée...
Ouf ! on venait juste de se décoller quand ses parents sont entrés, comme ça...on a eu la trouille de notre vie...je voudrais pas me frotter à son père...geek comme il a l'air d'être on sait jamais : il maîtrise peut-être la Force !
Puis ils sont sortis aussi vite qu'ils étaient rentrés. Dès qu'on a plus rien entendu depuis l'autre côté de la porte, on a sauté sous la couette !
point de vue Arwen
Gaël était un peu fatigué après, alors il s'est assoupi. Moi je me suis levée, rhabillée en deux secondes top chrono...et heureusement !
"Hein ? quoi maman ? ce qu'il fait dans mon lit ? ben...il dort...il a eu une journée dure hier...euh...oui oui, c'est ça un nouveau job étudiant...oui...ouais, tu...euh...tu peux sortir maintenant..."
Je l'ai secoué comme un prunier pour le réveiller "On descend, c'est trop animé par ici, y'a ma mère qui a déboulé dans la pièce pendant que tu dormais...". Il a fait une drôle de tête tristounette, mais il a sauté dans son pantalon et on est descendu.
"Ah oui : je voulais te donner ça" Il a sorti une belle rose rouge et me l'a tendue, la bouche en coeur...j'ai fondu...
point de vue Gaël
Elle avait adoré ma rose. Tout heureux, je lui ai couvert le cou de bisous.
"Je te rappelle que ma maison dispose de fenêtres" avait-elle chuchoté. "Je sais, je suis *smack* né dans cette maison, et la *smack* chambre que tu occupes *smack* était la mienne, mais tu l'as *smack* cutomisée".
"Je dois y aller maintenant, jolie princesse. Tu vas me manquer..."
"Mais ne dis pas ça, on se revoit après-demain, avait-elle dit.
- Je sais, mais quand même...
- Ne t'en fais pas, tu me manqueras aussi, quoi que je dises "
"A lundi, ma belle. Je t'aime tellement...
- moi aussi je t'aime Gaël".
Quand je suis arrivé à la maison, maman avait (pour une fois !) déserté l'ordi, alors j'en ai profité pour faire un Blic-Bloc pendant que papa était occupé à aider Mélissa pour ses devoirs.
Puis je me suis mis aux miens, parce que je ne voulais pas voir mes notes en baisse, ça m'embêterait de redoubler alors qu'Arwen passe en terminale...
Sentant l'inspiration revenir, maman a à nouveau réquisitionné l'ordi pour une durée indéterminée. Parfois elle pouvait écrire des heures et des heures durant : la semaine dernière, par exemple, elle écrivait deux livres par jour. Ça s'est vite essoufflé puisqu'elle n'a pas eu d'inspiration pendant les quatre jours suivants.
point de vue Mélissa
Un nouveau est arrivé dans notre quartier. Je le connais bien...enfin, de réputation. Raphaël Pear, star de l'équipe de basket du lycée et coqueluche de toutes les pom-pom girls. On ne pouvait pas nier qu'il était beau garçon, mais il ne me plaisait pas particulièrement...question de caractère sans doute. D'ailleurs, aucun garçon du lycée ne m'attirait : ils étaient tous soit dans l'équipe de basket soit celle de base-ball. Je préférais les artistes, mais nous n'avions aucun garçon dans notre club d'art.
Comme il avait emménagé dans notre ancienne maison, juste en face, je me suis dis que ce serait peut-être pas une mauvaise idée d'apprendre à le connaître (une idée qui est arrivée comme ça, comme si elle n'était pas à moi...enfin !). Me voilà face à lui...et franchement...je ne sais pas à quoi d'autre je pouvais m'attendre...
"Ah, salut ! je te reconnais ! tu es la soeur de Gaël Zoreï ! désolé, j'ai une mauvaise mémoire des prénoms...c'est comment toi déjà ?" ok, ça aurait pu être pire...
Juste avant que je ne puisse répondre, il m'arrêta d'un doigt sur les lèvres. "Ne dis rien, je sais. Mélissa, hein ?" Sa voix était totalement différente, ses yeux enjôleurs...mais...que m'arrivait-il ?
"Et tu sais bien qui, je suis, hein ?" demanda-t-il. Comme je restais désespérément figée, il le prit mal...
"Oui, tu es Rapha-..." Il ne me laissa pas le temps de finir et s'éloigna. Mais pourquoi j'avais pris ce faux air mièvre ? ce n'était pas moi, ça !
"Raphaël ! attends !
- Quoi ?
- Je sais qui tu es...
- Alors tu sais ce qu'on dit de moi à l'école...
- Hein ?
- Tu n'as pas entendu dire...?
- Ben...pour être franche, je n'accorde pas beaucoup d'attention aux ragots...
- Je sais, c'est ce que j'aime chez toi."
Euh...là j'étais perdue. Perdue, perdue pour de vrai. Alors, comme ma tête ne comprenait plus rien...elle a tout déconnecté...et...j'ai dérapé...
"Moi aussi, j'aime pas mal de choses, chez toi, Raphaël" m'entendis-je dire.
Il fut tout aussi surprit en recevant ce b.aiser que moi en le lui donnant.
"Tu...euh...euh...tu embrasses drôlement bien..." bafouilla-t-il rouge comme une pivoine.
J'avoue, ce petit air timide me fit fondre. "Fort comme tu es tu dois savoir faire ce que j'appelle des b.aisers renversés" dis-je en riant.
- C'est quoi ?
- C'est ça !"
"Ah...ça...j'avais jamais testé, mais je tenterais ça un jour...euh"
Il fit une pause...
"sur toi, si tu veux..."
Cette fois ce fût lui qui commença.
"Oh...pardon...pour ma main... bégayai-je.
- C'est rien. Du coup...pourquoi tu es venue me voir ?
- Je ne sais plus...je vivais dans ta maison avant.
- Je sais. Je...je dois avouer que tu m'intrigues depuis longtemps, Mélissa Zoreï. Tu es la seule qui ne semblait pas s'intéresser à moi, ça te rendait insaisissable...et d'autant plus...euh...attirante..." hésita-t-il. "Je peux passer chez toi demain ? On pourrait passer plus de temps ensemble, qu'est-ce que tu en dis ?
- D'accord. A demain".
point de vue Camille
C'est toute joyeuse que Mélissa rentra à la maison.
"Ça va, ma chérie ? demandai-je.
- Oui, oui. Ah oui : un copain va venir me voir demain.
- T'as un copain ? demanda Louis.
- C'est pas mon copain, c'est un copain...marmonna-t-elle.
- Ok (moi je dis c'est pareil, mais bon...) ajouta-t-il tout bas.
Mélissa le fusilla d'un regard qui se voulait menaçant, mais on voyait autre chose dans ses yeux.
- Louis, s'il te plait !
- Pardon maman.
- Tu as fait tes devoirs, poussin ?
- Oui, papa m'a aidé".
Ah oui : Laurent avait décidé de prendre sa retraite. Il se sentait vieux...très vieux... à chaque jour qui passait, j'avais peur de le perdre.
Dimanche, comme annoncé par Mélissa, son copain Raphaël vint nous rendre visite.
Gaël passait du temps avec Coraline devant les dessins animés tout en discutant avec Laurent. Louis faisait sans cesse le tour de la table où s'étaient assis les nouveaux amoureux pour savoir si Raphaël était bel et bien seulement UN copain, ou LE copain de sa grande soeur.
On avait quand même des signes qui ne trompaient pas...venant des deux côtés...
Raphaël riait de façon ostentatoire aux blagues plus ou moins bonnes de Mélissa...ce que Gaël commençait à trouver très suspect. Il avait entendu dire des choses pas très jolies-jolies au sujet de ce Raphaël au lycée...et le voir fréquenter sa soeur ne lui plaisait pas.
Un bisou volant atterrit sur ce mystérieux Raphaël.
Point de vue Raphaël
Je sentais les regards de Gaël sur moi, pas besoin d'être un dieu-sim pour le savoir. Lui, contrairement à Mélissa, faisait très attention aux ragots du lycée, surtout ceux concernant les garçons qui pourraient avoir des vues sur sa soeur. Autrement dit, moi.
Il me fallait l'avouer. Cette mise en scène, ces prétendus ragots comme quoi j'aurais été attiré par elle, s'était du vent. Oui, c'était moche. Un pari, rien de plus. Toute l'équipe de basket a parié contre moi que jamais je n'aurais le coeur (même pas l'attention) de la fille la plus inaccessible du lycée. Aucun garçon ne semblait pouvoir attirer son attention. En temps que leader de l'équipe et étant le centre d'attention de la moitié du lycée (les filles), j'avais d'abord pris son indifférence pour du dédain. Puis, elle m'avait réellement fasciné. A quoi pensait une fille qui ne pensait pas à moi ?
J'avais donc planifié minutieusement mon "attaque". Je devais aller la voir, samedi, avant qu'elle ne décide de venir. Je devais avoir son attention, j'ai failli y arriver, à jouer avec elle au début. Mais ça avait justement trop bien marché. Il avait été facile de l'atteindre, finalement, mais je n'en retirais rien d'autre que des profonds remords. J'avais hésité à ne pas venir ce jour-là, mais alors elle serait venue. Une chose l'avait poussée à venir me voir ce samedi-là, et cette chose, quoi que ce soit, le destin ou autre chose, avait changé quelque chose en moi.
Son regard avait changé alors qu'elle m'avait rattrapé. Pas comme si elle avait eu peur de me perdre, non, ni peur de ne plus avoir mon attention, mais seulement une peur pure, celle de m'avoir blessé. Elle avait fendu cette carapace que je portais. J'avais perdu mon pari. Je n'avais pas atteint son coeur. Elle s'était emparée du mien.
C'est alors sans la moindre hésitation que je lui ai donné cette bague.
Peu importe que je devienne la risée de l'équipe. Ce sourire me serait toujours réservé.
Je l'aime...
...du fond du coeur.
Ses regards...
Son rire cristallin...
J'aime Mélissa.
Point de vue Camille
Louis avait eu raison, Raphaël était bel et bien LE copain de Mélissa.
Coraline échangea un regard avec Gaël "toi aussi tu as une copine grand frère" semblait-elle dire. Laurent aussi n'était pas dupe.
Mélissa demanda si Raphaël voulait rester pour la nuit, oui, évidement !
Gaël était un peu déçu qu'Arwen n'ait jamais pu venir dormir chez eux (il fallait aussi dire qu'avant il n'y avait pas assez de place dans la maison !)
Alors que Laurent et moi nous échangions quelques b.aisers, un grand cri vint de notre chambre : "GAËL ! SORT D'ICI TOUT DE SUITE ! NON MAIS JE RÊVE !!"
Ce Raphaël...Gaël ne dirait rien de ce qu'il savait, mais il allait veiller. Au pire, il aurait aussi une conversation avec celui qui pourrait bien devenir son futur beau-frère...
Lundi, retour des enfants à l'école.
La fin approche pour mon Laurent, je suis inquiète, mais j'essaie de savourer le plus possible ses instants passés avec lui.
L'anniversaire des jumeaux arriva. Pendant qu'ils étaient à l'école, Laurent leur prépara deux grands et beaux gâteaux.
A leur arrivée, ils soufflèrent leurs bougies (en même temps).
A peine grandie, Coraline disparu en courant dans l'escalier en répétant : "ça ne va pas du tout, ça ne va pas du tout, du tout !"
Puis elle redescendit, calme. Elle avait noué ses longs cheveux et choisi une nouvelle tenue.
Mais...mais...faisons le tour...mieux valait être sûre...
Ces oreilles...aussi voyantes d'un gyrophare en pleine nuit...elle...elle avait MES oreilles ! Je ne contenais plus ma joie !
Et Louis ?!
Où était-il caché ?!
Ah, Gaël ! "Ah ça ? Oui, j'ai voulu les laisser pousser, pour voir, je demanderai aussi l'avis d'Arwen, mais comme j'approche des vingt ans, je trouvais que ça m'allait bien..." En effet...
Ah voilà Louis !
Tourne-toi un peu par ici, fiston !
Oh ! toi aussi !! Sur le canapé ! Coraline et toi, zou !
"Mais maman...
- C'est rien, les enfants. Bon. Vous avez hérité de mes oreilles, je ne sais pas par quel miracle mais elles sont bel et bien là !
- Oui...et ? fit Coraline.
- Premièrement, je suis désolée de vous les avoir données. Elles m'ont gâché la vie...
- Mais maman, ce n'est pas si grave qu'on ait tes oreilles ! Dès que je l'ai remarqué j'ai foncé attacher mes cheveux ! je suis fière d'avoir tes oreilles, ma petite maman ! dit Coraline.
- Moi aussi, je suis fier, maman, même si je trouve qu'elles vont mieux à Coraline, ajouta Louis.
- Je...Je..."
Je fondis en larmes. Après tout ce temps...quelqu'un aimait mes oreilles, ils les aimaient au point d'être fiers de les avoir eux aussi. Je remarquais la boucle d'oreille voyante que Coraline avait mise. Jamais je n'avais osé en porter, trop honteuse de ces feuilles de chou. Comment ? Qui ? Quoi ?
Je ne comprenais pas...
Les jumeaux s'installèrent pour faire leurs devoirs, et moi je m'interrogeais encore, et encore...qui ? Comment ?
Camille...
Hein ?
C'est le Dieu-Sim
Oh !
J'espère que ma petite intervention te plaît
C'est toi Grand-Sim qui a donné à mes petits mes oreilles ?
Oui. Nous ne savons pas encore si la génétique saute des générations ou pas pour les oreilles, donc pour te faire plaisir, je me suis permie de les leur donner.
Merci...mais j'aurais aimé leur les donner sans votre aide...
Je m'en doute, tu es une mère après tout. Veux-tu que je leur rende leurs caractéristiques ?
Non...non. Ils les aiment grâce à vous.
Grâce à toi, petite Sim. Tu es une mère formidable, et tu le resteras toujours.
Merci.
_______________
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Enfin les oreilles de Camille sont dans la famille. Merci au Dieu-Sims !
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Après c'est ton histoire, donc le choix te revient ou sinon tu les laisses vivre leur petite vie tout seul et tu vois ce que ça donne.
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Merci aux livres, séries, films et à la vie qui nous donnent des idées sans le savoir !
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Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
ta description m'a fait penser au film "Remember Me"
@NOOGATINE pardon pour le faux espoir, je me suis dis comme Coraline quand ils ont grandi "ça va pas du tout, ça va pas du tout" et Hop ! "CAS.fulleditmode" ! Pour ma petite Camille
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Point de vue Camille
L'anniversaire de Gaël arrivait à grands pas, de même que celui de sa copine Arwen. Mais cette fois, il voulut faire son gâteau seul (je crois qu'ils m'en voulait encore pour celui à la fraise de son enfance...). Coraline l'assista dans sa tâche, bien qu'elle soit encore plus novice que son frère en cuisine.
Laurent inquiétait Gaël. Il l'avait vu prendre un bain tout habillé l'autre jour...mon amoureux chéri devenait sénile...
Comme annoncé, Arwen vint fêter son anniversaire à la maison, puis Gaël ralluma les bougies pour lui. Puis il proposa à sa chérie de venir vivre sous notre toit, ce qu'elle accepta évidement. Je devais admettre que depuis que Laurent était à la retraite, il touchait 89$ à peine et l'argent s'était vite évaporé quand nous avons refait les chambres de Coraline et Louis. Un salaire de plus ne serait pas de trop !
Arwen fut assez bien acceptée par les enfants, seule Mélissa avait encore quelque réserve à son sujet : selon elle, le fait qu'elle soit une fille sage cachait forcément quelque chose. Je pense seulement qu'elle s'inquiétait pour son grand frère.
Qui lui, continuerait à garder un oeil sur Raphaël tant qu'il n'aura pas discuté d'homme-à-homme avec lui.
Arwen avait décidé de changer un peu de look, tout en gardant sa longue jupe blanche, mais en optant pour des chaussures plus féminines que ses simples baskets et un haut moins enfantin que son polo de tennis.
Je notais aussi la présence d'un nouveau collier : Gaël le lui avait offert pour son anniversaire. Quel tendre romantique mon grand garçon. Il me rendait fière de lui à chaque seconde !
Il avait lui aussi trouvé un travail, dans le domaine sportif (il n'a pas voulu en dire plus pour le moment) ; et Arwen est devenue astronaute (stagiaire, seulement). Mais elle ne pense pas suivre cette voie toute sa vie, m'a-t-elle dit. Elle veut seulement avoir suffisamment pour pouvoir élever un enfant, et ensuite elle arrêterait de travailler jusqu'à ce qu'il grandisse.
Mélissa et Raphaël faisaient ce qu'ils pouvaient pour ce voir le week-end, il était toujours le bienvenu sous notre toit.
Arwen commença à apprendre les bases de cuisine...
...sans grand succès pour l'instant, mais elle ne perdait pas espoir.
Moi...je me voyais vieillir...ces cheveux blancs qui commençaient à couvrir mon crâne me déplaisaient fortement. Mais j'avais aussi des réticences à utiliser des couleurs.
Mais Laurent me soutenait : "Tu seras toujours la plus belle, ma Camille, avec ou sans tes cheveux blancs". Alors, je décidai de les laisser blanchir.
Nos séances de crac-crac étaient rares, le coeur de Laurent devenait fragile. L'autre jour, après le sport, il a bien failli s'écrouler ! Alors depuis, il a un pacemaker, au cas-où... Mais privé de tapis roulant !
Point de vue Gaël
Alors...euuuh... oui, le Lamacorne, c'est moi. Je vous laisse imaginer la tête d'Arwen quand j'ai dit "échec et mat" avec cette tête ridicule posée sur la mienne (oui, elle était morte de rire...). Ils auraient pu faire des trous pour les yeux, quand même...
Depuis que les jumeaux avaient grandi, on passait plus de temps ensemble, c'était sympa !
Le week-end arriva, et avec lui, Raphaël en squat chez nous. Mais je préférais le savoir ici avec Mélissa que chez lui avec elle (au moins, ici, je pouvais le surveiller).
On parla de tout et de rien, il parla beaucoup de Mélissa, combien elle était merveilleuse, adorable et j'en passe !
Pas la peine de jouer à ça, bonhomme ! Je sais pour le pari...cause toujours, cause toujours !
- Bon, écoute. Je vais pas y aller par quatre chemins : je sais pour ton pari au sujet de Mélissa et ça va ch*** si tu joues avec ses sentiments !
- Ecoute, Gaël, je vais être franc moi aussi. Ce pari, je l'ai perdu, j'ai dû faire le tour du gymnase en caleçon et basta !
- Comment ça tu l'as perdu ? Tu as eu Mélissa, non ?!
- Oui, je l'ai, mais j'ai perdu parce que ce n'est pas moi qui l'ai conquise...
- ...?
- C'est elle qui m'a séduit, bien malgré elle, d'ailleurs ! Crois-moi, mes potes de l'équipe respectent ça, et tout va bien et pour moi dans l'équipe, et pour Mélissa. Je l'aime comme un fou, et je ne voudrais pas m'attirer tes foudres inutilement...
- Tu parles bien, pour un basketteur !
- J'adore la littérature *mais si ça atteint les oreilles des coéquipiers je suis foutu, alors motus !*
- Ok.
- Je prendrais soin d'elle, Gaël. J'en fais le serment !
"Et, Raph ! pas de coucherie avant vos vingt ans, pigé ?!"
Le voir rougir comme une pivoine en montant à l'étage m'avait bien fait rire, je devais l'avouer !
Le lendemain après-midi, la copine de maman, Sonia Gothik, passa à la maison. ça faisait des lustres qu'on ne l'avait pas vue.
ça a remonté le moral de maman, elle avait besoin de voir des copines, je pense.
A rester à la maison à écrire des bouquins toute la journée, ça n'aide pas à voir les amies. Heureusement qu'on était là, nous, ses gamins.
J'ai profité que maman avait de la visite pour m'éclipser au parc avec Arwen : un vrai rendez-vous galant, j'étais tout excité !
Du coup : j'ai mis le paquet !
Point de vue Arwen
Notre premier vrai rendez-vous galant ! Gaël n'avait pas fait les choses à moitié et il m'avait emmenée dans le parc de Willow Creek : le Cherry Blossom Parc ! une vraie oeuvre d'art ! le paysagiste...pardon LA paysagiste @Angerouge avait fait des merveilles. Et Gaël ne rendait ce parc que plus beau encore !
Ses baisers langoureux à tomber par terre...
Une nouvelle rose qu'il me tendit en me couvant du regard...
*long soupir* Ses yeux, cette petite moue...TOUT cet ensemble faisait qu'il aurait pu demander ce qu'il voulait à cet instant, j'aurais dit "oui" instantanément !
"Arwen, mon amour...je t'aime plus que tout et c'est pour cela......"
Oh mon dieu !!!
"...pour cela que je te demande aujoud'hui...."
Je vais m'évanouir !
"....si tu veux bien me faire l’extrême honneur, de devenir ma femme.
- Oooooh OUI, oui, mille fois oui, mon amour !!"
L'épouser...j'allais l'épouser...oooh *tremble comme une feuille*
Point de vue Gaël
Oh ! mille "oui"...c'était trop, mes jambes chancelaient...Arwen ne se contenait plus non plus et a bondit dans mes bras. Je priai mes jambes de bien vouloir me porter encore un peu...
Puis, alors que je la reposais, elle me gratifia d'un long b.aiser langoureusement passionné ! Je fus surpris par sa force à cet instant (l'adrénaline, sans doute !)
Sous le charme, je tentai de resté collé à ses lèvres encore un peu, mais je dus laisser se b.aiser prendre fin.
Ombre à ce beau tableau...l'appel pressant de nos vessies respectives...paye l'ambiance ! Heureusement : pas de fuite ! *ouf !*
Notre rencard avait pris fin, et nous étions plus détendus à présent que la situation redevait "normale".
Arwen ne parlait pas, elle écoutait les oiseaux, calme.
En y regardant plus près, on pouvait penser qu'elle rêvait. A notre mariage ?
Il me tardait de rentrer à la maison pour leur annoncer ! Maman et papa seraient si heureux !
Arwen me demanda si Mélissa et Coraline pouvaient être les demoiselles d'honneur. Je n'y voyais aucun inconvénient !
Puis, le jour déclinant peu à peu, on prit le chemin du retour.
Point de vue Camille
Mon portable sonna. J'étais au travail. Ce travail que j'avais pris à l'arrivée d'Arwen dans notre foyer pour couvrir les nouvelles dépenses et aider mes petits qui se démenaient au travail. Assistante d'auteur, voilà ce que je faisais. Moi qui étais l'auteur, c'était bizarre.
Je n'aimais pas qu'on m'appelle pendant mes heures de travail. M'attendant à voir le nom de Sonia, j'allais raccrocher, mais non.
C'était Gaël.
Laurent était mourant.
Hélas, la dame en noir était passée avant mon arrivée, bien que j'eus quitté le travail en avance, mais...trop tard...
J'étais arrivée trop tard, et mon Laurent était envolé à jamais. Si seulement je n'avais pas travaillé...
Si seulement...
Il laissa un vide immense...
Gaël, en sportif de la maison, décida de coller une bonne raclée à cette Mort si perfide...
Et il sortit vainqueur. Et moi, les larmes aux yeux, j'étais fière de mon garçon...
La Faucheuse sortit par la porte de derrière sans demander son reste.
Du moins l'avait-on cru !
Elle revint, alors je noyais ma peine dans la peinture. Elle me parlait. Je n'écoutais rien. Je ne voulais même pas l'entendre.
Point de vue Coraline
Jamais je n'aurais cru une chose pareille possible...
Oui...c'est maman...
Et oui, elle a sauté comme une furie à la gorge de la Mort en criant : "TU M'AS VOLE MON MARI !!! LE SEUL HOMME QUE J'AI JAMAIS EU, LE SEUL QUI M'AIE JAMAIS AIMEE !! TU ME L'AS PRIS !!!"
Elle était tellement...mais TELLEMENT en rogne ...ben qu'elle l'a battue... Oui, ma petite maman, frêle et fragile...pas Gaël, grand gaillard, super musclé, tout ça, NAN : Maman, quoi ! Bon, Gaël l'avait déjà bien sonnée, mais quand même !
Alors, moi : j'étais fière de ma petite maman...mais promis : je ramène plus de C à la maison. On sait jamais.
Si la Mort prenait pour son compte...mieux valait être sage.
Maman ne put pas de résoudre à laisser Papa dehors, alors elle l'a installé sur son bureau. Toujours près d'elle.
________________________________________
Voilà pour cette MàJ bien longue, ma foi.
je voulais la faire toute belle et rose, un beau mariage, tout ça tout ça, mais le destin en a choisi autrement en ôtant la vie de Laurent.
Les noces sont donc reportées.
R.I.P. Laurent.
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