@Noogatine mais oui mais oui je viens flooder ici ^^ je l'avais commencé hier mais pas eu le temps de finir l'histoire. Maintenant c'est fait et ils sont trop choux Albert et Louise....mais la remarque de @magisismic a éveillé mon côté psychopathe également et j'imagine un scénario bien plus sombre tout à coup ^^ . Sinon superbe entrée en matière et très bien écrit...la suite c'est quand ? ^^
- De bons oeufs bien frais ! Mais ne t'inquiète pas, Charlie. Albert et moi n'avons pas l'habitude de dévorer les poussins à paillettes ! N'est-ce pas Albert ?
- Pour sûr, ma Louise !
- Me voilà rassurée, pendant un instant j'ai eu peur d'être un des ingrédients du petit déjeuner !
Louise, Albert et Charlie rirent de bon coeur devant cette éventualité ne pouvant sortir que de cerveaux dérangés et passèrent à table.
Charlie parcourut la pièce du regard. Elle trouvait que cette maison ressemblait très fortement au décor d'une série télé, sans réussir à se rappeler de son nom...
- Vos oeufs sont délicieux, Louise ! Un vrai régal !
- Je ne t'avais pas menti, n'est-ce pas ? Ma Louise est un fin cordon bleu !
- Arrêtez de vous moquer de moi ! Bon, Charlie, raconte nous un peu comment tu es arrivée là, maintenant.
Après une courte hésitation, Charlie décida de leur raconter son histoire. Louise et Albert étaient des gens charmants et elle se sentais bien, vraiment bien avec eux. Elle n'oublia aucun détail de son aventure.
- ... Et c'est comme ça que vous avez trouvé un poussin à paillettes en train de dormir sur un banc du parc.
- Ben quelle histoire, Charlie ! Quelle histoire ! N'est-ce pas, Albert ?
- Pour sûr, ma Louise ! Tu as très bien fait, Charlie. Il ne faut jamais épouser une personne qu'on n'aime pas, même s'il est dommage que tu aies du te brouiller avec tes parents pour ça.
- Albert a raison, ma fille. J'ai eu la chance de rencontrer l'homme de mes rêves il y a maintenant 50 ans... Et il a fait de ma vie un vrai bonheur, mon Albert ! Je ne te souhaite qu'une chose : Trouver le grand amour, le vrai, avec un grand A ! Et tant que ce n'est pas le cas, ne te marie pas !
Leur bonheur et leur amour faisaient plaisir à voir. Charlie ne se souvenait pas avoir vu ses parents avoir un seul geste d'affection l'un envers l'autre, ni même vers elle.
- Bon, c'est pas tout ça, mais tu ne peux pas continuer à te promener en ville avec cette robe. Tu vas finir par provoquer une émeute. Je vais faire la vaisselle et pendant ce temps tu vas aller dans la chambre de Caroline avec Albert. Il te montrera où sont rangés ses vêtements. Vous avez l'air d'avoir la même taille, ce sera parfait pour toi.
- Oh, non, je ne voudrais surtout pas emprunter des affaires dont votre fille pourrait avoir besoin ! Je vais me débrouiller, ne vous inquiétez pas pour moi.
- Oh, et bien c'est gentil de t'inquiéter pour Caroline, mais ne t'en fait pas. Là où elle est, ses affaires ne lui sont plus d'aucune utilité.
Louise se tourna vers l'évier, pendant qu'Albert emmenait Charlie dans la chambre.
- J'ai l'impression d'avoir dit une bêtise...
- Non, ne t'inquiète pas... Et puis tu ne pouvais pas savoir... Caroline est décédée il y a 25 ans déjà.
- Je... Je suis vraiment désolée !
- Nous n'avons jamais eu le courage de débarrasser ses affaires. Et finalement nous avons bien fait, puisque aujourd'hui ils peuvent servir à quelqu'un de bien.
- Je ne saurai jamais comment assez vous remercier pour ce que vous faites pour moi. Je vous suis vraiment très reconnaissante. Comment... Comment c'est arrivé ?
- Elle était enceinte. Mais le bébé a eu un problème vers la fin de sa grossesse et il a fallut opérer d'urgence pour sortir le bébé. Et... Enfin, il y a eu un souci pendant l'opération... Ni Caroline, ni le bébé n'ont survécu.
Charlie sentait que malgré les années écoulées, la tristesse du couple était toujours aussi vive. Elle ne savait plus quoi dire, ni quoi faire.
- Bon, choisi ce que tu veux, Charlie. Tu peux tout prendre si tu veux. Et tu as peut être envie de prendre une douche, aussi. Fais comme chez toi. La salle de bain est à coté de la cuisine.
Le vieil homme sortit et Charlie ouvrit les tiroirs pour se trouver une tenue. Caroline avait eu très bon goût en matière de vêtements, d'un style suffisamment classique pour traverser les modes et les années.
Elle parti ensuite prendre une délicieuse douche. Elle s'était sentie si crasseuse à dormir sur ce banc !
Quand elle sortit de la salle de bain, Louise et Albert étaient assis dans le salon.
- En effet, vous avez vraiment la même taille, c'est parfait ! N'est-ce pas, Albert ?
- Pour sûr, ma Louise !
- Viens t'assoir avec nous Charlie. Bon. Qu'est ce que tu vas faire maintenant ?
- Et bien... Il faut que je trouve un travail et un logement.
- Et en attendant ? Tu ne peux pas retourner dans la rue !
- Oh... Je dormirai à l'hôtel, ça ira bien.
- Tututut ! Avec quoi tu vas le payer ton hôtel ? Je n'ai pas vu de sac à main assorti à la robe, et celle-ci était beaucoup trop serrée pour que tu puisse y glisser ne serait-ce qu'une carte de crédit... Hum ?
- Euh... Et bien... C'est à dire que...
- Oui, donc on est d'accord : tu restes ici.
- Oh, non ! Je ne voudrais surtout pas vous déranger ! Vous avez déjà fait tellement pour moi, ce serait beaucoup trop !
- Tututut ! Tu ne nous déranges absolument pas, et nous avons une chambre de libre ici, n'est-ce pas Albert ?
- Pour sûr, ma Louise ! Cela nous ferait vraiment plaisir que tu acceptes de rester. Après tout, un peu de jeunesse à la maison ne nous ferait pas de mal !
- Insinuerais-tu que nous sommes deux vieux croûtons, Albert ?
- Et bien, il faut avouer que nous ne sommes pas de première fraicheur, quand même, ma chérie.
- Humf. Albert a raison, ce vieux schnoque. Tu acceptes alors, Charlie ?
Charlie n'avait aucune envie de refuser. Cette maison respirait le bonheur, un bonheur qu'elle n'avait jamais connu. Et puis, il est vrai qu'elle ne savait pas où aller, sinon.
- D'accord. Mais je vous promet de vous verser un loyer dès que j'aurai mon premier salaire et que je vous laisserai tranquille dès que possible.
- Pour le loyer, on n'a pas besoin d'argent. Par contre, si tu veux, tu pourra m'aider à la cuisine et pour le ménage, mon dos commence à se bloquer quand je passe l'aspirateur... Et pour le bricolage aussi, parce-que Albert n'est pas très doué... La dernière fois qu'il a essayé de réparer l'évier, il a failli se noyer ! Pour le reste, prend tout le temps qu'il te faudra.
- Bien, marché conclu, alors !
Charlie n'oserait jamais l'avouer, mais comme toute gosse de riche qui se respecte, elle n'avait aucune idée de comment allumer un aspirateur, n'avait jamais approché une gazinière de sa vie et le mot "bricolage" venait tout juste d'entrer dans son vocabulaire aujourd'hui. Mais elle se promit de faire tout ce qu'elle pourrait pour aider ses bienfaiteurs.
Ils me font trop rire Albert et Louise. Je suis cependant bien triste qu'il ait vécu ce drame... En espérant que l'adoption d'un poussin à paillettes illumine leurs vieux jours !
J'adore leur manière de se parler à Albert et à Louise. C vraiment triste ce qui est arriver à leur fille Caroline.
Ils ont de la chance Albert et Louise d'habiter dans la maison de "Friends"!
Le lendemain, le trio se réunit de nouveau au salon.
- Bon, parlons peu, parlons bien. Il te faut un emploi. Qu'est-ce que tu sais faire ?
- Heu...
- Ah, je vois. Tu as fait quoi comme études ?
- Hum. Je suppose que l'école de "soit belle et tais toi" ne compte pas ?
- En effet, ça ne va pas nous servir à grand chose, ça. On va procéder autrement... On va regarder les offres en ligne, peut être qu'on trouvera quelque chose qui t'inspirera ?
- Alors voyons... La cuisine ? Non, je suis sûre que tu n'as jamais tenu un couteau de ta vie et tu risques de te couper un doigt. Agent secret ? Non, trop dangereux. Astronaute ? Hum, pas mieux. Génie du mal ?? Il y a vraiment une boite qui recherche un génie du mal ? Incroyable, tu as vu ça, Albert ?
- Oui, mais ça n'irait pas à notre poussin, ça.
- C'est sûr... Bon. Peintre peut être ?
- Heu, non, je n'ai aucun talent artistique, désolée.
- Donc artiste non plus, je suppose. Il nous reste donc l'informatique.
- Et bien, j'avoue que je ne me débrouille pas mal en jeux vidéos, mais je ne crois pas que ce soit un métier, ça...
- Détrompe toi, ma fille ! Figure toi que Ginette, c'est ma copine de Zumba, Ginette, son fils est joueur professionnel de jeux vidéos. Apparemment il gagne bien sa vie, en plus.
- Alors dans ce cas... Va pour l'informatique, pourquoi pas !
- Vendu ! Tu commence demain à 10h, on dirait. Par contre pour t'entrainer, il va te falloir aller à la bibliothèque, nous n'avons pas d'ordinateur à la maison. Tu comprends Albert ne sais toujours pas envoyer un sms correct... Le dernier qu'il m'a envoyé disait "hurimqhguehrv". J'ai mis une équipe de cryptologues sur le coup, mais ils n'ont toujours pas décrypté son message.
- C'est pas ma faute, ma Louise ! C'est mes doigts qui sont trop gros !
- Oui, ben en tout cas, l'ordinateur ce sera dans une autre vie, pour toi !
Charlie passa donc le reste de la journée à la bibliothèque d'Oasis Spring pour potasser la programmation et les jeux vidéos.
Particulièrement douée, il ne lui fallut que 3 jours de travail pour obtenir sa première promotion.
Fière comme un coq, la première chose qu'elle fit en rentrant à la maison fut de l'annoncer à Albert et à Louise qui étaient comme toujours dans le potager, la passion de Louise.
- On est si fiers de toi, ma chérie ! On dirait que tu as trouvé ta voie !
- Oui, c'est vraiment très intéressant comme travail, et les collègues sont sympas.
- Continue comme ça, bravo !
Le lendemain, en rentrant, une surprise attendait la jeune fille sur le bureau.
- Vous avez acheté un ordinateur ?
- Oui, on s'est dit que ta première promotion méritait d'être fêtée. Et puis te voir courir tous les soirs à la bibliothèque pour étudier nous faisait mal au coeur, alors, voilà !
- Encore une fois, je ne sais comment vous remercier... Vous êtes des anges tombés du ciel. Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans vous !
Touchée par l'affection que lui portait le couple, Charlie travailla d'arrache-pied pour obtenir de nouvelles promotions. Ce qui ne tarda pas à arriver. Elle rentrait tard et épuisée tous les soirs de son travail, mais elle grimpait vite les échelons.
Elle tenait aussi à décharger le plus possible Louise et Albert des tâches quotidiennes.
Elle tenta donc de se mettre à la cuisine. Au début, ses doigts avaient failli servir de viande dans ses salades de nombreuses fois, mais elle s'améliorait de jour en jour.
Le ménage n'était pas une partie de plaisir, mais elle s'y soumettait de bonne grâce. Elle, qui autrefois méprisait les femmes de ménage de ses parents, apprenait maintenant à les respecter.
Elle se mit même au bricolage, mais elle n'était pas plus douée qu'Albert dans ce domaine, et faillit elle aussi finir noyée dans la baignoire.
Les semaines, plus les mois passèrent. Cette nouvelle vie était remplie de bonheur, de rire et de douceur, et Charlie remerciait le ciel d'avoir mis Albert et Louise sur sa route, en se demandant qu'aurait pu être sa vie sans eux.
Toujours de bonne humeur, le couple était aussi amoureux qu'au premier jour et la jeune fille se réjouissait de les voir aussi heureux.
Un an après son arrivée, Charlie avait économisé assez d'argent pour s'offrir sa propre petite maison, mais elle avait trouvé un vrai équilibre auprès de ses deux amis et répugnait à les quitter.
Ce qui n'était pas pour déplaire à Louise et à Albert.
- Tu n'as peut être plus de paillettes, mais tu restes un poussin, Charlie !
@GGOf19 il faut dire que les poussins sont des animaux de compagnie très recherchés, surtout à paillettes @chanchan24 tu es la première à l'avoir remarqué
J'adore Louise et Albert, qui ne devaient faire que passer dans l'histoire, mais je m'y suis super attachée et du coup je les garde encore
C'est sûr que l'on s'y attache à Louise et Albert. C'est vraiment les grand parents parfait.
Par contre tout me paraît un peu trop beau pour être vrai. Je crois qu'il va bientôt y avoir un problème.
En plus, on a plus entendu parler des parents de Charlie et de son ex-futur-fiancé !!
Mais bon je te laisse réfléchir à la suite, si ce n'est pas déjà fait.
@chanchan24 comment ça on ne peut pas vivre de guimauve et d'eau fraiche tout sa vie ?? Patience... J'ai de quoi vous faire tenir un petit moment encore
Réponses
Histoires en cours Les Komcépié remontent le temps / Noogatine découvre les Sims 4
Histoires terminées Les Invincibles / Le temps perdu / Belle Komcépié (and Co !) / Beth Komcépié (and Co !)
La suite c'est... maintenant !
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- De bons oeufs bien frais ! Mais ne t'inquiète pas, Charlie. Albert et moi n'avons pas l'habitude de dévorer les poussins à paillettes ! N'est-ce pas Albert ?
- Pour sûr, ma Louise !
- Me voilà rassurée, pendant un instant j'ai eu peur d'être un des ingrédients du petit déjeuner !
Louise, Albert et Charlie rirent de bon coeur devant cette éventualité ne pouvant sortir que de cerveaux dérangés et passèrent à table.
Charlie parcourut la pièce du regard. Elle trouvait que cette maison ressemblait très fortement au décor d'une série télé, sans réussir à se rappeler de son nom...
- Vos oeufs sont délicieux, Louise ! Un vrai régal !
- Je ne t'avais pas menti, n'est-ce pas ? Ma Louise est un fin cordon bleu !
- Arrêtez de vous moquer de moi ! Bon, Charlie, raconte nous un peu comment tu es arrivée là, maintenant.
Après une courte hésitation, Charlie décida de leur raconter son histoire. Louise et Albert étaient des gens charmants et elle se sentais bien, vraiment bien avec eux. Elle n'oublia aucun détail de son aventure.
- ... Et c'est comme ça que vous avez trouvé un poussin à paillettes en train de dormir sur un banc du parc.
- Ben quelle histoire, Charlie ! Quelle histoire ! N'est-ce pas, Albert ?
- Pour sûr, ma Louise ! Tu as très bien fait, Charlie. Il ne faut jamais épouser une personne qu'on n'aime pas, même s'il est dommage que tu aies du te brouiller avec tes parents pour ça.
- Albert a raison, ma fille. J'ai eu la chance de rencontrer l'homme de mes rêves il y a maintenant 50 ans... Et il a fait de ma vie un vrai bonheur, mon Albert ! Je ne te souhaite qu'une chose : Trouver le grand amour, le vrai, avec un grand A ! Et tant que ce n'est pas le cas, ne te marie pas !
Leur bonheur et leur amour faisaient plaisir à voir. Charlie ne se souvenait pas avoir vu ses parents avoir un seul geste d'affection l'un envers l'autre, ni même vers elle.
- Bon, c'est pas tout ça, mais tu ne peux pas continuer à te promener en ville avec cette robe. Tu vas finir par provoquer une émeute. Je vais faire la vaisselle et pendant ce temps tu vas aller dans la chambre de Caroline avec Albert. Il te montrera où sont rangés ses vêtements. Vous avez l'air d'avoir la même taille, ce sera parfait pour toi.
- Oh, non, je ne voudrais surtout pas emprunter des affaires dont votre fille pourrait avoir besoin ! Je vais me débrouiller, ne vous inquiétez pas pour moi.
- Oh, et bien c'est gentil de t'inquiéter pour Caroline, mais ne t'en fait pas. Là où elle est, ses affaires ne lui sont plus d'aucune utilité.
Louise se tourna vers l'évier, pendant qu'Albert emmenait Charlie dans la chambre.
- J'ai l'impression d'avoir dit une bêtise...
- Non, ne t'inquiète pas... Et puis tu ne pouvais pas savoir... Caroline est décédée il y a 25 ans déjà.
- Je... Je suis vraiment désolée !
- Nous n'avons jamais eu le courage de débarrasser ses affaires. Et finalement nous avons bien fait, puisque aujourd'hui ils peuvent servir à quelqu'un de bien.
- Je ne saurai jamais comment assez vous remercier pour ce que vous faites pour moi. Je vous suis vraiment très reconnaissante. Comment... Comment c'est arrivé ?
- Elle était enceinte. Mais le bébé a eu un problème vers la fin de sa grossesse et il a fallut opérer d'urgence pour sortir le bébé. Et... Enfin, il y a eu un souci pendant l'opération... Ni Caroline, ni le bébé n'ont survécu.
Charlie sentait que malgré les années écoulées, la tristesse du couple était toujours aussi vive. Elle ne savait plus quoi dire, ni quoi faire.
- Bon, choisi ce que tu veux, Charlie. Tu peux tout prendre si tu veux. Et tu as peut être envie de prendre une douche, aussi. Fais comme chez toi. La salle de bain est à coté de la cuisine.
Le vieil homme sortit et Charlie ouvrit les tiroirs pour se trouver une tenue. Caroline avait eu très bon goût en matière de vêtements, d'un style suffisamment classique pour traverser les modes et les années.
Elle parti ensuite prendre une délicieuse douche. Elle s'était sentie si crasseuse à dormir sur ce banc !
Quand elle sortit de la salle de bain, Louise et Albert étaient assis dans le salon.
- En effet, vous avez vraiment la même taille, c'est parfait ! N'est-ce pas, Albert ?
- Pour sûr, ma Louise !
- Viens t'assoir avec nous Charlie. Bon. Qu'est ce que tu vas faire maintenant ?
- Et bien... Il faut que je trouve un travail et un logement.
- Et en attendant ? Tu ne peux pas retourner dans la rue !
- Oh... Je dormirai à l'hôtel, ça ira bien.
- Tututut ! Avec quoi tu vas le payer ton hôtel ? Je n'ai pas vu de sac à main assorti à la robe, et celle-ci était beaucoup trop serrée pour que tu puisse y glisser ne serait-ce qu'une carte de crédit... Hum ?
- Euh... Et bien... C'est à dire que...
- Oui, donc on est d'accord : tu restes ici.
- Oh, non ! Je ne voudrais surtout pas vous déranger ! Vous avez déjà fait tellement pour moi, ce serait beaucoup trop !
- Tututut ! Tu ne nous déranges absolument pas, et nous avons une chambre de libre ici, n'est-ce pas Albert ?
- Pour sûr, ma Louise ! Cela nous ferait vraiment plaisir que tu acceptes de rester. Après tout, un peu de jeunesse à la maison ne nous ferait pas de mal !
- Insinuerais-tu que nous sommes deux vieux croûtons, Albert ?
- Et bien, il faut avouer que nous ne sommes pas de première fraicheur, quand même, ma chérie.
- Humf. Albert a raison, ce vieux schnoque. Tu acceptes alors, Charlie ?
Charlie n'avait aucune envie de refuser. Cette maison respirait le bonheur, un bonheur qu'elle n'avait jamais connu. Et puis, il est vrai qu'elle ne savait pas où aller, sinon.
- D'accord. Mais je vous promet de vous verser un loyer dès que j'aurai mon premier salaire et que je vous laisserai tranquille dès que possible.
- Pour le loyer, on n'a pas besoin d'argent. Par contre, si tu veux, tu pourra m'aider à la cuisine et pour le ménage, mon dos commence à se bloquer quand je passe l'aspirateur... Et pour le bricolage aussi, parce-que Albert n'est pas très doué... La dernière fois qu'il a essayé de réparer l'évier, il a failli se noyer ! Pour le reste, prend tout le temps qu'il te faudra.
- Bien, marché conclu, alors !
Charlie n'oserait jamais l'avouer, mais comme toute gosse de riche qui se respecte, elle n'avait aucune idée de comment allumer un aspirateur, n'avait jamais approché une gazinière de sa vie et le mot "bricolage" venait tout juste d'entrer dans son vocabulaire aujourd'hui. Mais elle se promit de faire tout ce qu'elle pourrait pour aider ses bienfaiteurs.
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Ils ont de la chance Albert et Louise d'habiter dans la maison de "Friends"!
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Le lendemain, le trio se réunit de nouveau au salon.
- Bon, parlons peu, parlons bien. Il te faut un emploi. Qu'est-ce que tu sais faire ?
- Heu...
- Ah, je vois. Tu as fait quoi comme études ?
- Hum. Je suppose que l'école de "soit belle et tais toi" ne compte pas ?
- En effet, ça ne va pas nous servir à grand chose, ça. On va procéder autrement... On va regarder les offres en ligne, peut être qu'on trouvera quelque chose qui t'inspirera ?
- Alors voyons... La cuisine ? Non, je suis sûre que tu n'as jamais tenu un couteau de ta vie et tu risques de te couper un doigt. Agent secret ? Non, trop dangereux. Astronaute ? Hum, pas mieux. Génie du mal ?? Il y a vraiment une boite qui recherche un génie du mal ? Incroyable, tu as vu ça, Albert ?
- Oui, mais ça n'irait pas à notre poussin, ça.
- C'est sûr... Bon. Peintre peut être ?
- Heu, non, je n'ai aucun talent artistique, désolée.
- Donc artiste non plus, je suppose. Il nous reste donc l'informatique.
- Et bien, j'avoue que je ne me débrouille pas mal en jeux vidéos, mais je ne crois pas que ce soit un métier, ça...
- Détrompe toi, ma fille ! Figure toi que Ginette, c'est ma copine de Zumba, Ginette, son fils est joueur professionnel de jeux vidéos. Apparemment il gagne bien sa vie, en plus.
- Alors dans ce cas... Va pour l'informatique, pourquoi pas !
- Vendu ! Tu commence demain à 10h, on dirait. Par contre pour t'entrainer, il va te falloir aller à la bibliothèque, nous n'avons pas d'ordinateur à la maison. Tu comprends Albert ne sais toujours pas envoyer un sms correct... Le dernier qu'il m'a envoyé disait "hurimqhguehrv". J'ai mis une équipe de cryptologues sur le coup, mais ils n'ont toujours pas décrypté son message.
- C'est pas ma faute, ma Louise ! C'est mes doigts qui sont trop gros !
- Oui, ben en tout cas, l'ordinateur ce sera dans une autre vie, pour toi !
Charlie passa donc le reste de la journée à la bibliothèque d'Oasis Spring pour potasser la programmation et les jeux vidéos.
Particulièrement douée, il ne lui fallut que 3 jours de travail pour obtenir sa première promotion.
Fière comme un coq, la première chose qu'elle fit en rentrant à la maison fut de l'annoncer à Albert et à Louise qui étaient comme toujours dans le potager, la passion de Louise.
- On est si fiers de toi, ma chérie ! On dirait que tu as trouvé ta voie !
- Oui, c'est vraiment très intéressant comme travail, et les collègues sont sympas.
- Continue comme ça, bravo !
Le lendemain, en rentrant, une surprise attendait la jeune fille sur le bureau.
- Vous avez acheté un ordinateur ?
- Oui, on s'est dit que ta première promotion méritait d'être fêtée. Et puis te voir courir tous les soirs à la bibliothèque pour étudier nous faisait mal au coeur, alors, voilà !
- Encore une fois, je ne sais comment vous remercier... Vous êtes des anges tombés du ciel. Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans vous !
Touchée par l'affection que lui portait le couple, Charlie travailla d'arrache-pied pour obtenir de nouvelles promotions. Ce qui ne tarda pas à arriver. Elle rentrait tard et épuisée tous les soirs de son travail, mais elle grimpait vite les échelons.
Elle tenait aussi à décharger le plus possible Louise et Albert des tâches quotidiennes.
Elle tenta donc de se mettre à la cuisine. Au début, ses doigts avaient failli servir de viande dans ses salades de nombreuses fois, mais elle s'améliorait de jour en jour.
Le ménage n'était pas une partie de plaisir, mais elle s'y soumettait de bonne grâce. Elle, qui autrefois méprisait les femmes de ménage de ses parents, apprenait maintenant à les respecter.
Elle se mit même au bricolage, mais elle n'était pas plus douée qu'Albert dans ce domaine, et faillit elle aussi finir noyée dans la baignoire.
Les semaines, plus les mois passèrent. Cette nouvelle vie était remplie de bonheur, de rire et de douceur, et Charlie remerciait le ciel d'avoir mis Albert et Louise sur sa route, en se demandant qu'aurait pu être sa vie sans eux.
Toujours de bonne humeur, le couple était aussi amoureux qu'au premier jour et la jeune fille se réjouissait de les voir aussi heureux.
Un an après son arrivée, Charlie avait économisé assez d'argent pour s'offrir sa propre petite maison, mais elle avait trouvé un vrai équilibre auprès de ses deux amis et répugnait à les quitter.
Ce qui n'était pas pour déplaire à Louise et à Albert.
- Tu n'as peut être plus de paillettes, mais tu restes un poussin, Charlie !
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@chanchan24 tu es la première à l'avoir remarqué
J'adore Louise et Albert, qui ne devaient faire que passer dans l'histoire, mais je m'y suis super attachée et du coup je les garde encore
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@GGOf19 t'es cro mignonne
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Par contre tout me paraît un peu trop beau pour être vrai. Je crois qu'il va bientôt y avoir un problème.
En plus, on a plus entendu parler des parents de Charlie et de son ex-futur-fiancé !!
Mais bon je te laisse réfléchir à la suite, si ce n'est pas déjà fait.
Édité par alpha64 : SMS
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Elle est super ton histoire, je lirais la suite avec plaisir !
ID Origin : Camelya05