Annonce importante du forum, cliquez ici pour en savoir plus.

[Sélection des modos] Jane

«13456726
sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
Modifié (octobre 2014) dans Histoires & Challenges
x4cspyb4nhtv.png

Plus de minuit! Rien de moins! Ce voyage était tout bonnement interminable, pensait la jeune femme qui tirait péniblement sa valise en grommelant et en pestant. Il lui semblait que cela faisait des heures qu'elle était arrivée en ville et tandis que les bonnes gens dormaient tranquillement dans leur demeure, elle se retrouvait dans la position la plus délicate qui soit. Soudainement, elle aperçut les chiffres magique 1867, l'adresse qu'elle recherchait depuis si longtemps. Euphorique l'espace d'un moment, elle déchanta rapidement en se rendant compte que l'emplacement était...vide. Là où il y aurait dû avoir une maison, s'étendait à perte de vue une pelouse vierge de toute ornement. Le vide intégral.
63x6bgb4wbzv.png

Abasourdie et quelque peu choquée, Jane se dépêcha de sortir son téléphone et vérifia l'adresse qui lui avait été remise par l'exécuteur testamentaire. Elle parcourut rapidement le mémo rempli de morgue de l'odieux petit rat gris (le surnom qu'elle lui avait donné dès leur première rencontre) qui le lui avait remit et frissonna de dégoût au souvenir de ses petits yeux fureteurs qui ne perdaient pas une miette de ses courbes et du contact de sa peau lorsqu'il avait réussit à la toucher malgré toutes les contorsions qu'elle effectuait pour l'éviter. Chassant cette pensée de son esprit, elle regarda l'adresse : 1867, rue des Pivoines. En levant les yeux, elle espéra s'être trompée de rue mais, l'adresse était bien là devant elle.
if69y68lflad.png

Soudain, furieuse elle comprit que le rat savait exactement vers quoi il l'envoyait lorsqu'il lui avait dit qu'elle héritait d'une propriété à la mort de l'unique parente qui lui restait, une lointaine tant dont elle n'avait jamais entendue parler. Elle avait poussée malgré elle, un soupir de soulagement. Gary, son maintenant ex petit ami, venait de la mettre gentiment à la porte, après lui avait signifié que leur relation était terminé, qu'il devait maintenant se concentrer sur son avenir et chercher une femme de sa classe. D'abord bouche bée par son audace, la gifle retentissante qui s'en était suivie lui avait apportée un certain réconfort, mais ne l'avait certainement pas soulagée du fait qu'elle était sans le sous, sans toit et sans grandes solutions pour s'en sortir. Aussi, l'annonce d'une telle nouvelle s'était-elle révélée pour la jeune femme, une véritable chance de salut.
cecayw9obduy.png

Mais elle s'était tout de suite méfiée de lui et sentit mal à l'aise en sa présence...comme s'il souhaitait lui caché quelque chose. Il souhaitait sûrement lui caché cela! Car, le premier conseil du petit homme avait été de vendre la propriété qui selon lui ne valait pas grand chose, mais de se servir de l'argent pour commencer une nouvelle vie. Si cette option l'intéressait grandement, elle avait rapidement prit la décision de suivre son propre instinct en venant d'abord habiter la maison puis si besoin était, de la vendre avec une meilleure marge de profit. Aussi, avait-il rapidement changé de ton lorsqu'au lieu de signer les papiers de vente, elle avait annoncée sa décision de garder la maison. Du moins, pour l'instant. Son ton et l'éclat inquiétant des yeux de l'homme s'étaient immédiatement changé sous ses yeux. Après lui, avoir pratiquement jeter les clés de la maison à la tête, il avait insidieusement proféré qu'elle ne pourrait accomplir seule une telle tâche et qu'elle reviendrait rapidement lui demander son aide pour la vente. Lorsqu'elle le ferait, ses acheteurs ne lui offriraient alors pas un tel prix, il allait s'en dire.
sbjt71c64ttc.png

Outrée et faisant fie de ses menaces déguisées, elle s'était emparée de la clé et si avant de refermer la porte le sourire narquois du rat avait bien sûr attiré son attention, mais elle l'avait attribué à la frustration de ce dernier à ses avances répétées et s'était soulagée qu'elle avait fuit le bureau, à la fois pour s'être débarrassée de l'homme encombrant mais également par le fait d'avoir trouvé une solution au désastre qui consistait sa vie jusqu'à maintenant. N'ayant pour seul bagage qu'une valise contenant ses quelques effets personnels et nul part où aller, elle s'était retrouvée ni une ni deux dans un autobus qui l'emmenait vers sa nouvelle vie. Pas de retour en arrière possible, et avec un lendemain incertain, un mélange qui faisait en sorte qu'elle se retrouvait non pas en face d'une maison, mais d'une terrain vide avec 5$ en poche.

25v1zivins1s.png
Post edited by Missing on

Réponses

  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    zfxzn2pnzh7q.png

    D'abord paniquée, sa force de caractère héritée de son enfance entre famille d'accueil et l'école de la rue reprit le dessus et elle se souvint avoir croisé un bar un peu plus tôt et décida de revenir sur ses pas. Après une longue marche, elle poussa la porte du bar le plus étrange qu'elle eut visité : des rideaux à la autant emporte le vent, mélangé à des couleurs criardes, un coin qui semblait tout droit sortit d'un film de Dracula ainsi qu'un coin informe aux vagues aspect western rétro auquel il ne manquait que le taureau mécanique. Par contre, le joli barman avait un look de musicien de groupe rock qui ne lui déplaisait pas. Mais ce fut la femme sur le divan qui lui sembla le plus apte à la renseigner, aussi s'avança-t-elle essayant de ne pas paraître déplacer dans la jolie tenue Dior.
    f63pjwer5vid.png

    -Bonsoir madame...., commença-t-elle le plus poliment qu'elle pouvait.
    Mais elle fut rapidement interrompue par la femme en question.

    -Vous êtes pas du coin vous ma jolie ,s'exclama-t-elle en lançant une regard narquois à sa tenue. Vous allez en faire tourner des têtes avec tout ça poursuivit-elle en désignant des mains sa silouhette.

    Ne sachant si elle devait s'offusquer ou le prendre à la blague, elle opta pour la seconde option en souriant.

    -Je ne suis pas vraiment ici pour me trouver un homme. Ça m'a prit une temps infini simplement pour réussir à trouver une adresse, répondit-elle en se laissant tomber près de son interlocutrice.

    Après avoir marché des heures sur des hauts talons de près de dix centimètres de hauts, ses pieds méritaient bien un petit moment de répit. Quoiqu'elle n'était pas persuadé qu'elle pourrait un jour se relever.
    til4kyj64zjt.png

    Cette dernière pointa d’ailleurs du doigts les jolies chausses en cuir italien que Gary lui avait offerte pour elle ne savait plus qu'elle occasion et enchaîna :

    -Vous n'etes pas vraiment chaussée pour les aventures loin de la jungle urbaine. Je peux peut-être vous aidez pour l'adresse par contre, j'ai grandit et j'ai vécu ici toute ma vie.

    -Je vais vous prendre au mot. Je me suis rendue au 1867 rue des pivoines, mais je crois m'être trompée, il n'y a qu'un terrain vide et quand je dis vide c'est vide. Je crois que quelqu'un l'entretient tout de ...

    La jeune femme s'interrompit lorsqu'elle leva les yeux vers son interlocutrice constata son étrange regard.

    -Vous avez bien dit 1867 rue des pivoines? Vous êtes la nièce de Mme Francine!

    Francine...Francine...Oui, bien sûr, c'était le nom de la tante qui l'avait fourré dans le pétrin. Mais vu l'étincelle de respect dans les yeux de la dame, elle s'abstint de commenter et se contenta d'acquiescer de la tête.

    -Je suis navrée de votre perte, mon enfant, ajouta la dame d'une voix enrouée par l'émotion. C'était une femme épatante! Elle n'a sut pour vous que quelques temps avant sa mort et voulait prendre contact avec vous, mais...la vie est parfois si....cruelle.
    yx1qs96scl0g.png

    25v1zivins1s.png
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    -Écoutez, je dois partir, mais venez me voir demain ou à un autre moment et nous en reparlerons avec plaisir.

    Sans prévenir, la dame la serra dans ses bras et se sauva avant qu'elle n'ait pu lui poser toutes ses questions et sans lui donner son nom où son adresse... Découragée, elle se tourna vers la seule personne qui restait : le barman sexy.

    -Pardonnez-moi, connaissez-vous le nom de la femme qui vient de partir, j'aimerais prendre à nouveau contact avec elle.

    L'homme leva les yeux vers elle en souriant et répondit:

    -Tout le monde connaît Céline, ne vous inquiétez pas vous pourrez la retrouver les yeux fermés. Je vous sers un verre? Sans vouloir être impoli vous semblez en avoir besoin...

    La jeune femme eût un mouvement hésitant vers son sac à main, mais il intercepta son geste.

    -C'est moi qui offre, insista-t-il d'une voix mielleuse.

    Rougissante comme une jeune première, elle retira sa main et le remercia. Elle se tança intérieurement pour sa réaction. Ce n'était pas le premier joli garçon à lui faire du pot.
    hog28qk2cdze.png

    -Oui, en effet. Je croyais trouver ici la solutions à mes problèmes, je trouve plus de problèmes encore, répondit-elle en le regardant jouer avec les bouteilles s'efforçant de ne pas paraître impressionné par sa techniques parfaite d'une d'u club de New York et surtout de ne pas se faire prendre tandis qu,elle le détaillait du coin de l’œil.

    Il eût une petit rire.

    -Oui, cet endroit attire beaucoup de gens souhaitant fuir leurs problèmes. Mais je crois que les vôtres son particulièrement importants. J.ai cru entendre que vous aviez emménager rue des pivoine. l'ancienne demeure de Mme Francine. Le 1867 rue des pivoines a été détruit par des promoteurs immobiliers qui ne croyaient pas qu'on vous retrouveraient. La ville leur a vendu le terrain pour se remplir les poches. Du moins, c'est la rumeur. Je suis navré.

    Cette fois, la jeune femme tomba vraiment des nues. On avait détruit la maison qu'elle pensait pouvoir habiter! Le terrain vague était bel et bien à elle. Mais qu'allait-elle pouvoir en faire?

    -Donc je me retrouve une fois de plus à la rue, soupira-t-elle, trop fatiguée pour s'emporter
    r3esvyekjnxa.png

    Une fois de plus, ses plans tombaient à l'eau et son monde s'écroulait. Si ce n'avait été son bel interlocuteur, elle serait aller se cacher dans un coin pour pleurer. Elle était une battante et l'avait toujours été, mais une vie faite de combats perpétuels, elle n'en pouvait plus.

    -Écoutez, il y a un sofa dans l'arrière salle, allez faire un somme. Je vous réveillerai au matin quand il sera temps de partir.

    Surprise par l'intervention du beau brun, elle ne sut quoi répondre de prime abord. Puis, elle se rendit compte qu'elle n'avait vraiment aucun endroit où aller. Il lui offrait donc le moyen, pour une nuit du moins, de dormir à l'abri de tout et demain, elle pourrait sans doute mieux affronter la situation. Du moins, l'espérait-elle...

    -J'accepte, je n'ai pas vraiment le choix. Mais vous êtes certain que vous pouvez vous permettre une telle invitation? Je ne voudrais pas vous faire perdre votre emploi.

    -Ce n'est pas mon emploi, répondit-il en riant. Je suis doué, c'est tout et j'aide un copain quand il en a besoin. Il serait ravit de me rendre service ne vous en faites pas. En fait, il vous offrirais pas mal d'autre chose si il vous voyait, ajoutait-t-il avec un sourire en coin légèrement ironique. Puis, il mit devant-elle un bol de croustilles en lui faisant un clin d’œil avant de se tourner vers un autre client.

    25v1zivins1s.png
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    Modifié (septembre 2014)
    06lzw9k5vl8r.png

    Gênée que son estomac ait trahit sa faim. Elle pensa a refuser le bol, puis se rendit compte que c'était de la fierté mal placée . Elle était sans le sous, loin de la ville d'origine, seule au monde, sans toit, avec en tout et pour tout 5$ en poche. Bref, la jeune femme n'avait pas les moyens de refuser quoi que ce soit. Toutefois, la remarque du jeune homme l'avait laissé perplexe. Non pas qu'elle n'en comprit pas le sens mais plutôt elle venait de remarquer l'anneau scintillant à son doigt et se demandait pourquoi il lui disait de telle chose. Ce n'était après tout, peut-être pas une bonne idée. Mais d'un autre côté c'était soit cela soit dormir par terre dans le froid sur son grand terrain vide.

    -Je vous remercie, je partirai au matin, c'est promis.

    -Il n'y a rien à promettre, je vous rend service et demain on ira voir votre terrain. J'ai deux ou trois copains qui pourraient vous monter des murs dans la journée, même si ce ne serait pas un palace vous pourriez au moins avoir un toit pour vous abriter.

    -Je n'ai pas un rond, soupira-t-elle touchée par la geste de l'inconnu. Mais c'est gentil de m'avoir proposé. Toute le monde est très accueillant je dois dire et...
    hho2mh7t7zdq.png

    -Ah. vous n'êtes pas du coin vous, les apostropha une jeune femme en s'installant sur le tabouret près de Jane. Ici, on s'entraide ma petite dame. Et puis si vous êtes la nièce de Francine en plus, vous aurez un crédit illimité des commerçants. Par contre, faites attention aux jolis cœurs de la région, fit-elle en pointant le beau barman, ils savent y faire.

    Elle avait dit cela sans réelle malice, les yeux rieurs.

    -Ah je t'en prie, elle est nouvelle, laisse moi ma chance de faire bonne impression tout de même, se défendit le jeune homme, de toute façon ma femme sait que la ville entière est la meilleur chaperon du monde pour les vilains charmeurs de mon espèce. Sinon, elle m’enfermerait à demi tour.

    -Eh bien. elle a bien raison. Et vous jeune fille vous avez une tête à faire peur vous devriez aller dormir dès demain on va vous régler tout ça. Vous allez vous plaire chez nous, n'est-ce pas Adam?

    N'écoutant que d'une oreille discrète à réponse du jeune homme, Jane se dit que ce nom lui allait bien. Adam. Cela évoquait le péché originel. Puis, choquée par le tour de ses pensées, cet homme était marié tout de même, elle se leva.

    -Vous avez raison, je vous laisse tout les deux. Merci encore pour votre aide.

    -De rien, ma chère. Aller dormir, les prochain jour vont être remplis.

    Jane s'éloigna non sans un dernier sourire d’Adam, avant que ce dernier ne se retourne précipitamment afin d'intercepter un pochard qui se proposait de faire un remake de Coyote Ugly sur le bar.
    ae71pstuk2bm.png

    Elle fit sa toilette comme elle le pouvait dans la salle des employés et prit un décaféiné tout en songeant aux rebondissement des dernières semaines. Entre son petit ami, le rat gis, le terrain vide, le beau Adam et la population amicalement...étrange, elle avait de quoi faire. Depuis qu'elle était toute gamine, Jane s'en était toujours sortie toute seule et n'avait pas l'habitude qu'on lui vienne en aide. Elle était surprise de voir ces inconnus lui tendre la main si aisément. Mais elle demeurait septique pour le lendemain. Tandis qu'elle observait son reflet dans la glace, elle remarqua ses grands yeux dévorés pas l'anxiété. sa peau de rousse encore plus pâle qu'à l'habitude et les cernes sous ces yeux. La jeune femme comprenait mieux l'inquiétude des gens.

    Alors qu'elle ressortait et se dirigeait vers son lit de fortune, elle croisa un bureau et aperçut une photo. Curieuse, elle s'approcha. Il s'agissait d'une jolie femme aux cheveux noir corbeau qui souriait entouré de deux beaux enfants. Leur ressemblance avec leur père était trop évidente pour qu'elle ne comprit pas qu'Adam était leur père. Jane ne comprenait pas pourquoi cet homme la fascinait tant. Mais que ce soit le cas ou non, elle ne ferait rien qui pourrait blesser ces enfants. Elle ne savait que trop bien l'effet que ça faisait lorsque quelqu'un détruisait votre enfance.

    Avec tout le stress qui l'accablait, Jane n'aurait jamais crut qu'elle s'endormirait cette nuit-là. Et pourtant dès que sa tête toucha l'oreiller, elle visita Morphée et son pays enchanté.
    bvz6m7bpzm2q.png
    25v1zivins1s.png
  • syl97169syl97169 Messages: 972 Membre
    Vivement la suite des aventures de Jane !! Ton histoire est très bien racontée.
    J'aime bien l'image du rat en parlant du notaire.
    Jane semble vraiment sous le charme d'Adam.
    Mon legacy en cours "Les Marchall"
  • tiloute974tiloute974 Messages: 184 Membre
    Oh, c'est une histoire qui promet, bonne chance Jane ;)
  • MathooSalambooMathooSalamboo Messages: 712 Membre
    Wouahou ! J'aime beaucoup le début des aventures de Jane ! :D Bonne chance et bon courage pour la suite ! ;)
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    Merci à tous les trois pour vos encouragements, mon jeux n'arrête pas de planter mais on va y arriver

    Moi aussi j'aime bien "le rat" l :p
    25v1zivins1s.png
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    s2qxvrdb2mr6.png

    Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, la jeune femme était désorientée et ne comprit pas tout de suite où elle se trouvait. Puis, elle se souvint des événements des derniers jours et eut envie de replonger la tête sous les couvertures et oublier le reste du monde. Le son d'une voix mélodieuse la força à tirer la tête de sous l'oreiller. C'était Adam qui semblait chantonner tandis qu'il rangeait sans doute les derniers éléments du bar avant de quitter. L'idée de la faire attendre ne lui plaisant pas du tout, Jane finit par sortir du lit et de nouveau fit une toilette rapide avant de s'aventurer dans la salle principale.

    Comme elle l'avait pensée, c'était bien Adam qui chantonnait à coup de "air guitar" sur un tube à la mode. Il s'y donnait corps et âme et elle ne put s'empêcher de sourire. Heureuse était la femme qui avait mit la main sur cet homme là, se dit-elle songeuse. Faisant soudain demi-tour, il constata sa présence et sans paraître le moins du monde intimidé, il fit semblant de terminer un long solo puis de saluer une foule en délire :

    -Bon matin, j'espère que ce n'est pas moi qui vous réveille, belle au bois dormant, dit-il les yeux rieurs tandis qu'elle restait à l'observer.

    -Non, pas du tout et le spectacle est des plus...intéressant. répondit-elle simplement. Je suis navrée si j'ai un peu trop dormi.

    -Ce n'est rien, j'ai pu nettoyer et fermer le bar et vous en aviez vraiment besoin. Vous avez déjà meilleure mine ce matin. Je..euh...,ajouta-t-il,je n'ai pas grand chose pour le petit déjeuner ici, à moins que vous ne vouliez encore des croustilles.

    -Je vais passer mon tour, fit-elle en une main sur son estomac qui se rebellait à cette simple idée. Je crois qu'il me faut retourner à mon terrain vague, comme je l'appelle désormais et essayer de trouver une solution.

    -Très bonne idée, s'exclama-t-il à son grand désarroi. Il semblait près à l'abandonner et l'espace d'un instant le poids du monde revint sur les épaules de la jeune femme. Mais, enchaîna-t-il alors, vous constaterez qu'il se restera pas "vague" très longtemps.

    Intriguée, elle voulue en savoir plus, mais ni une ni deux, il prit sa valise en luis faisant de nouveau au clin d'oeil entendu puis lui fit signe de le suivre avant de partir d'un pas décidé. Anxieuse et charmée toute à la fois, elle n'eût d'autre choix que de le suivre. Cette homme là était peut-être fou... mais alors qu'elle douce folie.
    bg1rcudyoc9c.png

    Sur la route, Adam se fit très discret lui posant ça et là une question en s'efforçant visiblement de ne pas aborder les sujets qu'il croyait tabous et lui indiquant du doigts une boutique ici, une magasin là. Et tout au long de là route, c'était "Bonjour Adam" ici, "salut vieux" par là. À croire qu'il était le maire de la ville. À chaque fois, il prenait un moment pour la présenter et expliquer un peu sa situation. Jane était mortifiée bien qu'elle ne laissait rien paraître affichant un sourire crispée mais chaleureux et souhaitant disparaître sur le champs. Cependant à chaque fois c'était des regards horrifiés en regards de sa situation puis une chaleureuse poignée de main ou alors une accolade. Tant et si bien qu'elle se retrouva devant son terrain avec l'impression d'avoir été serrée et embrassée, réconfortée plus de fois en une seul avant-midi que durant toute sa vie.

    -Voilà, c'est chez moi, dit-elle alors, non sans ironie tandis qu'ils se tenaient devant le néant de sa vie.

    -C'est parfait, répondit-il avec un enthousiasme qui la froissa quelque peu.

    Était-il pressé de partir à ce point-là?

    -Ce terrain vous donne toutes les possibilités, la seule limite sera votre imagination, vous vous rendez compte, poursuivit-il.

    Si elle se rendait compte qu'avec 5$ en poche les possibilités dont il parlait frôlait le zéro absolu? Oui, absolument. Et ça avait le don de la démoraliser. Jane doutait soudainement de son jugement.

    -Bon écoutez, je dois passer chez moi me changer et faire deux ou trois téléphones. Changez-vous également et je reviens avec les renforts, d'ici ce soir vous saurez ce que c'est de vivre dans notre communauté, déclara-t-il en la regardant droit dans les yeux ce sourire que lui seul possédait. plein de tendresse, d'espoir, d'encouragement.

    Jane aurait bien aimé se laisser bercer par son optimiste intarissable, mais elle connaissait les réalités de la vie et aucune magie au monde ne transformerait son maigre pécule en un chez soi.

    -Adam, je vous l'ai dit je n'ai pas un rond et...commença-t-elle mal à l'aise de la faire revenir sur terre.

    De nouveau, il l'interrompit :

    -Vous savez Jane vous êtes la seule à parler argent et ce depuis hier. Cessez de vous en faire et laissez-moi m'occuper de tout. Une heure, nouvelle tenue, nouvelle attitude, d'accord ? Et préparez-vous la journée sera longue.

    b8kkiiibt3hl.png

    Et avant qu'elle ait pu ajouter quelque chose, il se détourna et partit au pas de course, non sans se retourner une dernière fois pour lui faire un signe de la main. Elle le regarda s'éloigner en se disant qu'elle ne le reverrait probablement pas de sitôt, mais fit tout de même ce qu'il lui avait demandé, tant bien que mal, en se cachant derrière un immense cactus en priant de ne pas être déséquilibrée et d'avoir le réflexe de tendre la main pour se retenir de tomber.

    Ensuite, elle se promena dans le quartier qu'elle trouva charmant. Elle n'avait jamais cru que le désert pouvait être agréable à ce point, mais l’architecture de la ville et les gens souriants y était pour beaucoup dans cette sensation d'être chez soi qu'on éprouvait lorsqu'on se baladait dans le coin. Alors qu'elle s'approchait de nouveau de "chez elle", Jane du se retenir de se pincer lorsqu'elle aperçut Adam, au milieu d'un groupe des plus beaux spécimens de mâles qu'elle ait vu depuis longtemps.

    -Hé rebonjour, s'exclama Adam, en la voyant arriver, joli cet ensemble. vous sentez vous de nouveau vous même, s'inquiéta-t-il.

    Étrangement, elle ne s'en était pas rendue compte mais le repos, les vêtements et le reste faisait en sorte que oui, elle se sentait de nouveau Jane et Jane n'avait peur de rien. Elle acquiesça donc d'un léger mouvement de tête en distribuant un sourire timide à la ronde.

    -J'en suis heureux. Bon vous connaissez déjà Céline, voici mes amis Jimmy Long le grand brun qui s'est levé du mauvais pied et qui grommelle dans sa barbe (ce dernier protesta sans qu'on lui porte attention), lui au chandail vert c'est Henry Simons , la barbiche et le béret, c'est notre ami peintre Christophe Faure , le grand baraqué qui ne s'est habillé en costume cravate pour faire de la construction c'est Julien Muller et les autres qui ne vont pas tarder à débarquer vont se présenter eux-même.

    Jane salua tout le monde en souriant. même Jimmy, le bel Eurasien, qui semblait m'écoutant de prime abord, retrouva la pêche lorsqu'elle lui sourit et le remercia gentiment d'être là. Puis le terme "autres" fit son chemin dans son esprit. Quels autres?

    -Je vous laisse entre les mains de Céline, d'accord? Nous les hommes ont doit faire des trucs d'hommes, faites les hôtesses, présentez-vous Jane, faites-vous des amis et surtout profitez de cette journée. Et pas de panique, tout va bien se passer.

    25v1zivins1s.png
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    Modifié (septembre 2014)
    Lorsque quelqu'un vous disait pas de panique sur ce ton rassurant c'était habituellement l'inverses qui se produisait et c'est exactement ce qui se passa avec Jane qui se demandait dans quel pétrin elle venait encore de se fourrer. Puis, sans lui laisser le temps de protester les hommes se dirigèrent vers le fond du terrain à coup de "On devrait commencer par la cuisine, non", "Mais non banane, il faut des toilettes, avec tout le monde qui va rappliquer", "Moi je mets la sono", "Quelqu'un à penser au lunch?", "Je viens de vous dire qu'on devrait commencer par la cuisine"....
    2230i0bknbpz.png

    Estomaquée, Jane se tourna vers Céline qui la salua gentiment.

    -Ma chère, j'espère que vous avez bien dormi, vous allez avoir plus de visite en une journée que dans toute votre vie. Adam à fait de la construction de votre maison une véritable fête paroissiale. Les curieux vont rappliquer vite fait bien fait, croyez-moi.

    "Sa maison", "une fête", était-elle devenue bête ? Car elle n'y comprenait plus rien.

    -Céline, je n'ai pas un rond, je ne connais personne ne ville et vous me parlez de maison et de voir débarquez tout le monde? Je suis perdue je dois bien vous avouer.

    -Adam et moi avons fait jouer nos relations, le maire connaît ses torts dans ce dossiers, il a débloqué des fonds pour vous, aidé par les Plénozas, une famille très influente ici. Vous n'aurez pas un manoir, mais au moins quelques pièces viables, commença-t-elle à conter sour le regard choquée et émerveillée de la jeune femme. De plus, j'ai contacté un avocat et j'ai versé un dépôt en votre nom pour le dossier de cette société qui a tenté de vous arnaquer vous et la ville également. Ces gens ne peuvent rester impunis, ma chère, s'exclama-telle alors visiblement outrée.

    "Surtout pas le rat", se dit Jane, avant de sauter dans les bras de Céline qu'elle connaissait depuis moins de vingt-quatre heures, les larmes aux yeux.

    -Vous êtes cinglée, s'écria Jane partagé entre le rire et les larmes, toute cette ville est cinglée. Je...je ne sais pas quoi dire.

    -Il n'y a rien à dire, mais beaucoup à faire se contenta-t-elle de répondre en désignant les hommes qui déchargeaient les panneaux qui formeraient bientôt les murs de sa "maison". Et voilà, les curieux. On aura déjà beaucoup à faire avec ceux-là.
    dgke7a2xq8dw.png

    Jane tourna la tête vers les nouveaux arrivant et eux soudainement la tête qui tournait. Il semblait y en avoir tellement, menée au pas de charge par (elle l'apprendrait plus tard) Madame Plénozas en personne, qui semblait décidée à mener rondement la chose. Les heures qui suivirent ne furent que travail, rires, chaos. Jane serrait des mains, souriait, se présentait encore et encore, n'arrivait à retenir aucun nom et espérait que ces invités lui pardonnerait. Certains apportaient leur outils d'autres de la nourriture on se retrouva bien vite avec un énorme buffet à volonté en plein milieu de la cuisine en construction. Dehors, un bar de fortune avec deux poubelles et deux planches avait été installé et les verres en sortaient à vitesse grand "V"

    Dans cette folie, du coin de l’œil Jane surveillant les trois beaux garçons qui s'acharnaient à monter les murs, à faire la plomberie à grand coup de plaisanterie et de vacheries mélangées. Malgré le travail, tout le monde semblait passé un bon moment. Jane quant à elle se laissait entraîner par le tourbillons des événements et à la fin de la journée elle avait mal partout : à la main d'avoir donner trop de poignées, au corps par trop d'embrassades et d'accolades, aux oreilles par le mélange de musique et des bruits d'outils, au pieds d'avoir tenue toute la journée sans s'asseoir une seule fois. Mais toute cette fatigue en valait le soir car le soir venu, elle possédait désormais, une cuisine et une salle de bain toutes équipées ainsi qu'une chambre à couchée qui nécessiterait un bon plancher et un coup de peinture, mais où trônait au moins, au grand lit, don de l'un des participant de la journée qui n'en avait plus l'utilité.
    25v1zivins1s.png
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    m4eu7m84stzc.png

    Alors que la nuit se levait et que tout le monde était partit à part les garçons, Jane les serra dans ses bras, la gorge nouée par l'émotion ne sachant dire merci autrement.

    -Vous êtes incroyables, je ne sais comment je pourrai vous rendre la pareille un jour, fit-elle d'une voix enrouée, je n'arrive pas à croire tout ce que vous avez fait dans une journée et vous ne savez pas ce que ça représente pour moi.

    Ils échangèrent un sourire complice et assurèrent que ce n'était rien tout en échangeant des plaisanteries sur le déroulement de la journée. Tandis qu'ils plaisantaient, Jane porta son regard sur Adam, qui avait les traits tirés et se souvint alors qu'il n'avait pas dormi de la nuit et c'était lancé dans ce projet fou toute la journée. Il devait être épuisé et ne souhaiter qu'une chose : retrouver le confort de son foyer. Pourtant, il était là à plaisanter avec les siens. observant leur travail non sans fierté. Des hommes comme lui, elle n'en avait jamais connu maintenant, elle connaissait ses amis qui avait l'air, au-delà de leur apparence physique, eux aussi d'hommes adorables prêt à donner autant que recevoir. Mais c'était Adam qui le premier lui avait tendu la main et qui depuis son arrivée, veillait sur elle avec ses mots rassurant, ses sourires à faire fondre et son attitude optimiste qui lui redonnait la pêche et surtout...l'espoir. Cette nuit-là, elle dormit dans son propre lit du sommeil du juste. Mais insidieusement, un jeune homme bien particulier, en fut l'acteur principal..
    c24spdldf1qi.png
    25v1zivins1s.png
  • tiloute974tiloute974 Messages: 184 Membre
    Oh eh beh elle est bien entourée Jane, on n'a pas de soucis à se faire pour elle ;)
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    Modifié (septembre 2014)
    mlcygmepm1i1.png

    Adam de son côté rentrait chez lui songeur. Pourquoi avait-il fait tout cela pour une parfaite étrangère. Au début lorsqu'il avait entendu l'histoire tragique, il avait certes été touché et avait proposé de l'héberger une nuit, sans aller plus loin. Mais soudainement, au matin, un plan avait mûrit dans son esprit et il n'avait pas pu se l'enlever de la tête. Et quand il l'avait vu apparaître au petit matin si vulnérable, il n'avait plus hésité.

    Il était rentré chez lui au pas de course se changer. Ça faisait des années qu'il n'avait pas eu un projet aussi intéressant et salvateur. Sa carrière d'acteur remplacé par celle de comédien, puis par celle de papa était certes intéressante, mais depuis quelques temps, il ressentait la monotonie s'installer. L'occasion de jouer le chevalier blanc en armure mélanger à celui de pouvoir faire des "lego" format adulte était parfait pour tout mec qui s'ennui.

    Ni une ni deux il avait rameuter les copains puis alors qu'il s'apprêtait à sortir, il s'était rappelé qu'il avait prévu une journée au parc avec sa famille. Hésitant un moment sur le pas de la porte, il fait marche arrière pour aller les prévenir. Sa femme ne serait pas très heureuse, mais il avait prit sa décision.

    -Ah Adam, sourit-elle en le voyant entrée, j'étais inquiète mon chéri, tu rentres bien tard du bar?
    847768179vyq.png

    Selina avait remontée ses long cheveux noirs et ses yeux d'un tendre noisette brillaient d'impatience et d'une légère inquiétude. Dire qu'elle lui avait déjà donné trois beaux enfants. Ému sur le moment, il se rappela sa mission et revêtit mentalement son gilet par balle. Si Sélina était généralement douce et avenante, quand on réveillait le dragon qui dormait on en ressortait rarement sans blessure.

    -Euh, j'ai eu pas mal de pochards cette nuit, ça a été plus long que prévu. Je... écoute Sélina je ne peux pas aller au parc avec les enfants, je dois faire un...truc...du bénévolat toute la journée.

    -Du bénévolat? Tu plantes ta famille un dimanche pour du bénévolat? Et puis toi faire du bénévolat ? Tu te moques de qui là Adam? C'est un des tes pochards qui t'embauche, vas-tu me dire?

    -On doit construire une maison pour une sans-abri,expliqua-t-il. Si on ne le fait pas elle se retrouvera dehors ce soir. Les mecs m'ont appelé (il détestait mentir mais ce serait plus facile à faire avaler de cette façon) et m'ont supplié de les aider. Tu sais que j'ai travaillé dans la construction étant jeune.

    Sélina lui jeta un regard soupçonneux avant de demander :

    -C'est un projet louable, mais tu as promis cette sortie aux enfants toute la semaine, tu vas vraiment leur faire ça? James attends de pêcher avec toi avec tellement d'impatience.

    -Je n'aime pas cela plus que toi, Sélina, mais je me rattraperai, tu sais que je suis un bon père, je le fais toujours. Je dois y aller je suis navrée ma belle, je me ferai pardonner de toi et d'eux, fit-il d'un ton câlin en s'approchant pour déposer un doux baiser sur les lèvres de sa femme qui acheva de la convaincre bien que ce soit à contrecœur.

    -Bon, va, je me charge des deux canailles. Mais tu as intérêt à te rattraper Adam.
    4584p65s1ctd.png

    Il l'embrassa de nouveau. prit une bouchée de pancakes qui traînaient sur le comptoir et s'apprêta à partir :

    -Bon je dois y aller, Jane doit attendre et....

    À la minute. où il prononça ses paroles, il sut qu'il venait de mettre les pieds dans le plat et la réaction ne tarda pas à venir :

    -Je te demande pardon! Tu fais tout ça pour une femme? Une certaine Jane ? Est-ce que tu te foues de moi?

    -Je...Ce..Ce n'est pas ce que tu crois Sélina, je l'ai hébergé dans le bar cette nuit. C'est la nièce de Francine et elle est sans le sous et sans toit à cause du maire et de ses acolytes. On va réparer un tort et c'est tout.

    -Ah oui, j'oubliais. fit-elle sarcastique, Adam Brisbane, le célèbre sauveur de ses dames. On sait tous les deux ce que tu faisais aux dames que tu sauvais et ce qui a faillit détruite notre mariage!

    Furieuse à l'extrême, elle décochait son venin sans penser aux conséquences. Mais Adam avait su porté longtemps ses longues et interminables complaintes contre leur passé. cette fois, il ne ferait pas le spectateur de service. Il avait plus urgent à faire et n'acceptait plus d'être le seule coupable.

    -Mais ça n'a rien à voir et tu le sais bien et ma chère, aurais-tu oublié que tu n'es pas toute blanche dans l'histoire. Alors je vais sauver cette personne que ça te plaise au non et si tu veux te faire des films, ce sera ton problème ma grande.

    Et sans plus de façon, il avait claqué la porte de la maison. Toute la journée, il avait passé sa rage sur les clous et autres matériaux à sa disposition. Puis la colère retombé, il avait observé Jane se faire des nouveaux amis. Élégante, raffinée, cultivée, elle allait de l'un à l'autre pour s'assurer qu'il ne manquait de rien et se présentait le plus simplement du monde. Avec ses vêtements griffés, elle ressortait du lot sans conteste, mais pourtant, elle agissait simplement, riant avec un, réconfortant un autre. Il ne l'en aurait pas cru capable.
    efsb2rjhjsi6.png
    25v1zivins1s.png
  • sirenedesilessirenedesiles Messages: 559 Membre
    Modifié (septembre 2014)
    7pvmd45jb503.png

    Au moment de lui dire au revoir, lorsqu'il l'avait serré dans ses bras, il avait cru sentir un trouble chez la jeune femme, qui l'avait lui même rendu songeur. Il souhait seulement l'aider et c'était fait. Pourquoi alors se sentait-il si vide maintenant sur le boulot était fait, quelle était en sécurité dans son nouveau chez soi. Pourquoi pensait-il à elle? Il n'aimait aucune de ses questions, mais pourtant celles-ci et bien d'autres lui trottaient dans la tête de manière continue.
    r9cifl9z8jny.png

    Tandis qu'il s'approchait de sa demeure, ces étranges pensées le quittèrent et il se prépara pour le combat à venir. Les lumières étant toutes allumées, le dragon était rentré avec les enfants et l'attendait sûrement de pied ferme. Découragé, il se mit à traîner des pieds. Mais au lieu d'un dragon ce fut une douce rose qui l'attendait près de la maison

    -Oh Adams, je suis navrée, je...j'ai pensé à cette ridicule dispute toute la journée et tout est ma faute. Je regrette et j'ai eu tort de douter. toute la ville parle de ce que toi et les mecs avez fait pour cette pauvre fille. J'ai tellement honte.

    Après cette tirade, elle se jeta dans ses bras en le serrant contre elle. Étonné, de manière positive, il répondit à son étreinte et ils échangèrent un long baiser plein promesses pour la nuit à venir.

    -J'ai tout expliqué aux enfants, ils sont très fière de toi. Ils vont se vanter de cela à leurs amis très longtemps, tu sais, blagua-t-elle tandis qu'ils se dirigeaient vers leur maison main dans la main. Alors cette Jane, à un toit maintenant?

    -Un toit, il faut le dire vite. Trois pièces dans lequel elle peut vivre, sans plus. Dès qu'elle aura les sous pour amménager le reste, on y retournera...enfin si tu n'y voit pas d'inconvénient cette fois.

    -Bien sûr que non, au contraire. Je pourrai donner un coup de main si tu le souhaites. J'ai un bon coup de pinceau comme tu sais.

    C'était un doux euphémisme. Sélina était une grande peinte aux talents reconnus dans tout le pays, mais c'était ses dons de pianiste qui l'avait fait connaître internationalement. Leur amour des arts et de la musique les avait rapproché à l'époque de leur rencontre. Elle le faisait encore aujourd’hui. Mais étrangement l'idée de Sélina et de Jane devenant amies, ne lui faisait pas particulièrement plaisir.

    Encore ces étranges pensées qui refusaient de partir.
    081slhdiy2sl.png

    Aussitôt entré dans la maison, Adam se dirigea vers ses enfants. Amanda, sa seule fille et sa petite princesse, jouait dans la cuisine et lorsqu'elle le vit son petit visage s'éclaira. Elle était si belle ainsi.

    -Papa! Viens voir les photos. James il est nulle à la pêche, regarde tout ce qu'il a remonté du lac c'est des bottes de pêcheurs et des déchets, se moquait-elle gentiment en pointant du doigt l'appareil.

    Adam se pencha et regarda les photos de ses deux anges jouant au parc. Après s'être extasié sur chacune d'entre elle en taquinant sa fille sur la manière dont elle tirait la langue lorsqu'elle faisait un difficile effort, il la serra dans ses bras, presque à l'étouffer. Ses enfants étaient ses repères et sa source d'inspiration. Avec eux il était papa, héro, conteur, confident, ami et même quelque fois complice de quelques bêtises. Avec eux, ils avait réapprit à mettre les valeurs aux bonnes places et à mordre dans la vie. Il voulait le meilleur pour eux et surtout qu'il profite de la route peu importe la destination.

    Il se tourna alors vers son premier né, James, tombeur comme son papa. Il les faisait toutes craquées. La maison était envahie de petites filles quand ce n'était pas les appels téléphoniques. Adam en ressentait une fierté tout paternel tandis que Sélina condamnait son attitude. Aussi père et fils étaient-ils complices sur ce sujet.
    7f9hbb4j2oug.png

    -Je suis désolé fiston de n'avoir pas été présent, aujourd'hui, s'excusa-t-il en rejoignant ce dernier attablé devant un énorme morceau de gâteau au chocolat.

    -C'est pas grave papa. C'est tellement cool que tu aies bâtit une maison. Je pourrais la voir? Quand ? Elle ressemble à quoi ? Il y avait qui avec toi? Oncle Jimmy et oncle Henry?

    -Holà, du calme jeune homme, une question à la fois, s'exclama Adam en riant. Je vois que j'aurais du t'emmener, la prochaine fois je n'y manquerai pas. Au lieu de te raconter, je vais t'emmener quand on fera de nouveaux aménagements ça te dit?

    -Tu plaisantes? C'est top! Attends, faut que j'appelle les copains pour leur dire.

    Aussitôt dit, aussitôt fait, James avait disparu dans ses chambres où il racontait ses prochaines aventure a son petit entourage avant même qu'il ait pou le retenir. Adam sourit tendrement. La vie était si douce quand on était enfant, songea-t-il. D'un pas leste, il gravit les escalier et se dirigea vers leur chambre on s'agitait leur petit dernier, Lucas. Dès qu'il le vit, le poupon gigota et sourit les yeux brillants.

    -Allô canaille, tu veux venir voir papa toi, avoue, fit Adams en se penchant doucement.

    L'enfant se mit à babiller tandis qu'Adams le chatouillait et lui faisait des grimaces. Tandis qu'il communiait avec son fils, les pensées d'Adam rejoignirent une certaine jeune femme. Il se demandait si elle était bien et ce qu'elle faisait à ce moment là. Qu'elle n'aurait pas été sa surprise s'il avait su qu'il faisait partie intégrante de ses rêves.
    mjt6g3frck6u.png
    25v1zivins1s.png
  • syl97169syl97169 Messages: 972 Membre
    Je trouve la famille d'Adam très attachante mais on dirait bien que Jane et Adam soient victimes d'un coup de foudre.
    Vivement la suite, tout cela m'intrigue.
    Mon legacy en cours "Les Marchall"
  • tiloute974tiloute974 Messages: 184 Membre
    En effet, c'est assez prenant comme histoire.
    Vont-ils succomber, au risque de faire exploser une si jolie famille? ;)
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Return to top